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Hasards de l’évolution ou création?Réveillez-vous ! 1981 | 22 décembre
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Hasards de l’évolution ou création?
Une question brûlante
LE CRÉATIONNISME SCIENTIFIQUE à l’école. Aux États-Unis, dans les écoles secondaires, on réclame pour le créationnisme un temps égal à celui consacré à l’enseignement de l’évolution. Sur une moindre échelle, le Canada connaît une situation semblable.
LES ÉVOLUTIONNISTES s’opposent à son entrée dans l’enseignement scolaire. Pour eux, le créationnisme n’est pas une science; il n’a donc rien à voir avec l’enseignement scientifique et il violerait le principe de la séparation de l’Église et de l’État.
LA CONTROVERSE a fait la une des journaux à travers les États-Unis. On a porté le débat devant les assemblées des États et des procès ont eu lieu.
Au cours de sa réunion annuelle, la prestigieuse Association américaine pour le progrès scientifique s’en est prise au créationnisme et a annoncé qu’en principe, au cours de sa prochaine réunion annuelle, elle débattra les moyens de le combattre.
La controverse soulevée par Darwin il y a plus d’un siècle est toujours brûlante. Cependant, sans se laisser entraîner dans l’écheveau de la politique,
CE NUMÉRO SPÉCIAL DE “RÉVEILLEZ-VOUS!” se penche sur certaines questions fondamentales:
L’évolution est-elle un fait établi par la méthode scientifique? Ou n’est-ce qu’une théorie?
La doctrine biblique de la création est-elle scientifique?
Les évolutionnistes peuvent-ils montrer comment des substances inanimées ont pu former la première cellule vivante capable de se reproduire?
Le témoignage des fossiles précise-t-il comment cette première cellule a pu évoluer dans toutes les formes de vie terrestre, y compris dans l’espèce humaine?
Des mutations aveugles peuvent-elles produire des créatures vivantes compliquées, dotées d’un instinct étonnant?
Commençons nos recherches par l’examen d’une cellule. Elle n’est pas aussi rudimentaire qu’on pourrait le penser.
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L’étonnante celluleRéveillez-vous ! 1981 | 22 décembre
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L’étonnante cellule
VISITONS
VOS 100 000 000 000 DE CELLULES SONT-ELLES LÀ PAR HASARD?
Quand la théorie de l’évolution vit le jour à l’époque de Charles Darwin, les scientifiques ignoraient tout de l’extraordinaire complexité qu’on découvrirait dans la cellule. Seul le microscope électronique a permis de voir les différents constituants d’une cellule. Voici de quoi est composée une cellule animale type — ses constituants sont enfermés dans une membrane qui mesure 0,025 millimètre:
[Schéma, page 4]
(Voir la publication)
MEMBRANE CELLULAIRE
MITOCHONDRIE
RÉTICULUM ENDOPLASMIQUE
RIBOSOMES
CORPS DE GOLGI
CENTRIOLE
LYSOSOME
MITOCHONDRIES — Ces petits corps allongés assurent la production d’une molécule appelée ATP qui libère de l’énergie pour la cellule. À l’intérieur de l’ensemble membranaire complexe de la mitochondrie, le rendement de production de l’ATP peut être très élevé. Pour former une seule molécule ATP, plus d’une douzaine de réactions chimiques différentes sont nécessaires et, à chaque seconde, l’ensemble de vos cellules fabrique ces molécules par milliards.
RIBOSOMES — Même avec les microscopes électroniques les plus puissants, on distingue tout juste ces corpuscules. Pourtant vos cellules en contiennent des milliers. Les ribosomes lisent les instructions contenues dans d’autres molécules et fabriquent les protéines dont votre organisme a besoin selon des prescriptions très précises. Les ribosomes sont loin d’être simples et ne comportent pas moins de 55 molécules protéiques différentes.
MICROTUBULES — Les cellules peuvent changer de forme en assemblant ou en dispersant ces protéines de structure qui donnent aux cellules une membrane squelettique souple. Dans les neurones, ces protéines tubulaires servent de “système de transport” interne.
LYSOSOMES — Ce sont de petites vésicules qui contiennent des enzymes capables de détruire la cellule. Elles servent d’estomac cellulaire et réduisent les substances nécessaires à la cellule. Les globules blancs attaquent les bactéries nuisibles avec les enzymes de leurs lysosomes.
RÉTICULUM ENDOPLASMIQUE — Il semble servir d’entrepôt cellulaire pour le stockage des protéines et d’autres molécules. Celles-ci sont emmagasinées séparément pour un usage ultérieur intracellulaire ou pour un transit vers l’extérieur.
APPAREIL DE GOLGI — Il contribue, semble-t-il, au conditionnement des protéines récemment synthétisées en provenance du réticulum endoplasmique. Cette fonction permet à la cellule d’utiliser ses protéines.
MEMBRANE NUCLÉAIRE — Afin de protéger l’ADN de la cellule, la membrane nucléaire est constituée de deux membranes, ménageant des pores qui ne sont pas seulement des trous, mais des perforations compliquées pas toujours ouvertes.
CHROMOSOMES — À l’intérieur du noyau, ils contiennent l’ADN de la cellule, son plan d’architecture. Des protéines appelées histones sont combinées à l’ADN et aident à sa régulation.
CENTRIOLES — Ces cylindres sont faits de neuf groupes de trois microtubules. Apparemment lors de la division cellulaire, les centrioles polarisent les protéines fibreuses qui séparent les chromosomes, de façon que chaque nouvelle cellule dispose du matériel génétique qui lui est nécessaire.
MEMBRANE CELLULAIRE — Plus qu’un simple mur, la membrane assure la régulation des échanges avec l’extérieur. Une trop grande quantité de fluide pourrait déchirer la cellule, alors qu’un manque de fluide pourrait nuire aux réactions chimiques cellulaires. La nourriture doit être séparée des substances dangereuses. Elle est admise dans la cellule seulement après avoir été enveloppée dans une invagination de la membrane pour être transportée vers un lysosome.
Bien sûr, la liste ci-dessus effleure à peine le sujet. Une simple cellule est infiniment plus complexe que tout ce que l’homme a pu créer. Vraiment, la cellule a-t-elle pu se fabriquer accidentellement?
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Le hasard a-t-il pu créer la bactérie?Réveillez-vous ! 1981 | 22 décembre
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Le hasard a-t-il pu créer la bactérie?
TRÈS SIMPLE MAIS DÉJÀ SI COMPLEXE
SIMPLE? ELLE DISPOSE DE LA PLUS GROSSE MOLÉCULE CONNUE!
LA MAJORITÉ des évolutionnistes conviendront aisément que les cellules animales identiques à celles reproduites en page 4, sont des merveilles de complexité biologique. Toutefois ils s’empresseront d’ajouter: “Les premiers organismes vivants n’étaient pas si compliqués.” Écrivant dans la revue Scientific American, un chimiste, le professeur Richard Dickerson, précise: “Les premiers organismes vivants sur la terre (...) étaient vraisemblablement des entités unicellulaires ressemblant aux agents de fermentation bactériens que nous connaissons.”
Bon, très bien. Examinez l’humble bactérie et décidez par vous-même si elle a pu venir à l’existence sans Créateur.
Vous vous attendez sans doute à ce que l’enveloppe cellulaire d’une bactérie soit plus rudimentaire que celle des organismes supérieurs. C’est le contraire qui se vérifie! Les cellules végétales [eucaryotes] ont une paroi de cellulose formée d’une chaîne de molécules de glucose. Les enveloppes d’une bactérie sont formées de chaînes de molécules de glucose, mais ces chaînes sont tissées de façon complexe sur de brèves séquences d’acides aminés. De l’avis d’un scientifique, “on peut imaginer la paroi cellulaire comme étant d’une manière générale une énorme molécule en forme de poche”.
Cette poche est d’une grande rigidité. Les enveloppes cellulaires d’une bactérie résistent à des pressions de l’ordre de 21 kilos par centimètre carré. Essayez donc d’en faire autant avec un pneu de voiture!
Il est vrai que les bactéries n’ont pas de noyau proprement dit comme c’est le cas des organismes supérieurs, mais même la plus banale des bactéries contient un fragment d’ADN, le matériel génétique universel. Au lieu d’être contenu à l’intérieur d’une membrane nucléaire, l’ADN d’une bactérie se présente généralement sous la forme d’un long filament à l’intérieur de la bactérie. La bactérie E. Coli comporte une boucle géante d’ADN. Selon le scientifique John Cairns, ce filament “est de loin la plus grosse molécule connue dans un système biologique”.
Cela ressemble-t-il à un élément rejeté sur un rivage à une époque ancienne? Cette “grosse molécule” d’ADN est-elle un assemblage fortuit d’éléments chimiques?
E. Coli réplique son ADN et prépare ainsi sa prochaine division cellulaire. Pour un bon déroulement de l’opération, la molécule d’ADN que l’on compare à une longue fermeture éclair doit se scinder en deux de façon à ce que chaque partie puisse se reproduire. Les fragments de la molécule d’ADN, les paires de base, correspondent aux dents d’une fermeture éclair. Chez E. Coli, cette bactérie bien anodine, ces paires de base sont parfaitement répliquées à la cadence de 150 000 par minute!
Que se passe-t-il lorsque E. Coli désire se déplacer? Elle fait apparaître une sorte d’hélice. D’après Howard Berg, un professeur de biologie, six flagelles implantés tout autour de la bactérie se réunissent pour former un faisceau. Ces flagelles pivotent, et ce ‘mécanisme’, ajoute H. Berg, nécessite “une structure équivalant à celle d’un rotor, d’un stator et de paliers tournants”. Pas si mal pour une forme de vie “primitive”!
Mais ce n’est pas tout. Comme tous les organismes vivants, E. Coli utilise son ADN pour diriger la fabrication des protéines dont elle a besoin. La modeste bactérie dirige son ADN au moyen de mécanismes complexes de rétroaction qui commandent selon les besoins l’expression ou la non-expression des fragments d’ADN. Pour le biochimiste Jean-Pierre Changeux, “il ne faut pas manquer de souligner l’extraordinaire efficacité et l’économie de ce système de contrôle”. Ce scientifique s’émerveille car “ce contrôle s’opère sans que la bactérie fasse une quelconque dépense énergétique. (...) Une usine, dont les systèmes de régulation n’exigeraient aucune énergie pour assurer leur fonctionnement, représenterait le summum de l’efficacité industrielle”!
La complexité de la bactérie n’est pas le seul argument qui se dresse contre son évolution. Les protéines qui contribuent à la fabrication d’une bactérie et des autres organismes vivants montrent elles aussi que l’évolution est totalement improbable. Pourquoi donc?
Les évolutionnistes ont monté en épingle une expérience menée en 1952, au cours de laquelle les scientifiques firent passer une décharge électrique au travers d’un mélange gazeux et obtinrent ainsi la synthèse de composés organiques au nombre desquels figuraient certains acides aminés. Cela eut un grand retentissement car les acides aminés, s’ils sont reliés correctement les uns aux autres, forment les protéines, les matériaux du vivant.
En fonction de la manière dont il est assemblé, un acide aminé peut être lévogyre (L) ou dextrogyre (D). Les acides aminés obtenus par les mélanges gazeux, lors d’expériences faisant appel aux décharges électriques, comprennent une proportion égale d’acides aminés de la série L et de la série D. Toutefois, comme le reconnaît l’évolutionniste Richard Dickerson, “à de rares exceptions près, (...) aujourd’hui tous les organismes vivants contiennent uniquement des acides aminés de la série L”.
Si une protéine est formée de 400 acides aminés, l’éventualité que tous appartiennent à la série L par simple chance serait comparable au fait de lancer une pièce de monnaie et de la voir retomber sur la partie face 400 fois de suite. Il y a moins d’une chance suivie de plus de 100 zéros que cela se produise, ce nombre étant plusieurs fois supérieur à tous les atomes formant les galaxies de notre univers! Même si les 400 acides aminés de la série L, composant une protéine, s’étaient combinés de façon spontanée, la protéine n’aurait pas la moindre chance d’être composée des acides aminés de la série L dont elle a besoin, car il en existe 20 sortes. De plus, l’ordre dans lequel apparaissent ces acides aminés est un facteur important.
On pourrait illustrer de la manière suivante la ‘génération spontanée’ des protéines: Supposons que vous ayez une boîte contenant une quantité égale de lettres et de chiffres sous forme de dés en bois, absolument identiques au toucher. Maintenant, avec un bandeau sur les yeux, on vous demande de choisir 400 dés. Il y a vraiment peu de chances que vous preniez uniquement des lettres. Mais ce n’est pas tout. Au fur et à mesure que vous les sortez de la boîte et que vous les disposez côte à côte, les 400 lettres que vous avez prélevées doivent former des phrases sensées et correctes sur le plan grammatical.
Les systèmes complexes d’E. Coli font apparaître un autre problème qui s’oppose à l’idée de l’évolution de la vie, même de la vie primitive. Les molécules d’ADN sont indispensables à la vie, mais elles ne sont pas suffisantes à elles seules. D’autres molécules compliquées comme les enzymes sont nécessaires pour contribuer aux activités de l’ADN.
Ainsi, la vie peut seulement apparaître lorsque des systèmes très élaborés viennent à l’existence en même temps et fonctionnent ensemble dans une harmonie parfaite. Aucun de ces systèmes complexes ne peut produire la vie, même sous une forme primitive, sans les autres structures en place.
Les évolutionnistes font face à ce dilemme en faisant simplement valoir leur “foi” en l’évolution.
[Entrefilet, page 6]
Les enveloppes cellulaires d’une bactérie résistent à des pressions de l’ordre de 21 kilos par centimètre carré.
[Entrefilet, page 7]
Les paires de base de la bactérie E. Coli sont répliquées à la cadence de 150 000 par minute.
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Les document fossiles — leur plus solide argumentRéveillez-vous ! 1981 | 22 décembre
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Les document fossiles — leur plus solide argument
LEURS PRÉTENTIONS, LES FAITS
CE QUE DISENT LES ÉVOLUTIONNISTES AU SUJET DES DOCUMENTS FOSSILES
LEUR TÉMOIGNAGE-CHOC
“La preuve la plus solide de l’évolution nous est fournie par les fossiles.” — Introduction à la protozoologie (angl.), page 36, Reginald Manwell.
“Au moyen des fossiles, les paléontologistes peuvent nous décrire à la perfection la vie d’autrefois.” — Guide de l’histoire de la terre (angl.), page 48, Richard Carrington.
“La paléontologie prouve de façon évidente l’authenticité de l’évolution.” — Génétique, paléontologie et évolution (angl.), page 87, D. Davies (ouvrage édité par Jepson, Mayr et Simpson).
QU’EN EST-IL RÉELLEMENT?
Origine de la vie
“La géologie ne nous apprend rien sur l’origine de la vie.” — La vie végétale à travers les âges (angl.), A. Seward.
Vie microscopique
“Nous savons fort peu de choses sur l’évolution des protozoaires.” — Introduction à la protozoologie (angl.), page 42, R. Manwell.
Vie végétale
“L’hypothèse de l’existence d’une forme de vie végétale primitive nous échappe; notre foi suppose son existence, mais les preuves manquent.” — La vie végétale à travers les âges (angl.), A. Seward.
Insectes
“Aucun fossile ne révèle à quoi ressemblaient les formes primitives d’insectes.” — Les insectes (angl.), page 14, LIFE, Le monde vivant.
Poissons
“Le premier poisson évolua. (...) D’après nos connaissances, aucun chaînon ne reliait ce nouvel animal à une forme de vie antérieure. Le poisson apparut, doté d’une structure qui marque la séparation entre les animaux supérieurs et inférieurs: le squelette.” — Merveilles et mystères du monde animal (angl.), page 25, J. George.
Des poissons aux amphibiens
“On a découvert quelques restes seulement de ces formes de vie que l’on suppose intermédiaires.” — Les poissons (angl.), page 64, LIFE, Le monde vivant.
Des amphibiens aux reptiles
“Dans l’histoire des vertébrés, l’aspect le plus déconcertant des documents fossiles est qu’ils révèlent fort peu de choses sur l’évolution des reptiles aux époques les plus reculées lorsque les œufs de reptiles se développaient.” — Les reptiles (angl.), page 37, LIFE, Le monde vivant.
Des reptiles aux mammifères
“La paléontologie révèle malheureusement fort peu de choses sur les êtres que nous considérons comme les premiers mammifères.” — Les mammifères, page 37, LIFE, Le monde vivant.
“Il n’y a pas de forme de vie intermédiaire entre les reptiles et les mammifères.” — Les reptiles (angl.), page 41, LIFE, Le monde vivant.
Des reptiles aux oiseaux
“On ne dispose d’aucun document fossile permettant d’établir la formidable transition entre les reptiles et les oiseaux.” — Biologie et physiologie comparée (angl.), vol. 1, page 1, W. Swinton.
Primates
“Pour l’ère tertiaire qui s’étend sur une période de 60 à 80 millions d’années, nous devons découvrir l’évolution des primates à travers quelques dents et quelques os brisés.” — Scientific American de juin 1956, page 98, Eiseley.
“Malheureusement, nous ne disposons que de documents fossiles très incomplets sur l’origine des anthropomorphes.” — Les primates, page 15, LIFE, Le monde vivant.
Des primates à l’homme
“Malheureusement, les premières étapes de l’évolution de la lignée humaine restent un mystère complet.” — Les primates, page 177, LIFE, Le monde vivant.
“Même cette histoire relativement récente est criblée d’incertitudes. Les autorités en la matière sont souvent en désaccord, tant sur l’essentiel que sur le détail.” — L’homme en évolution, page 198, Theodosius Dobzhansky.
POUR CONCLURE
Nous avons suivi un procédé d’analyse retenu par Jésus lui-même: “Je te juge par ta bouche.” (Luc 19:22). Les évolutionnistes prétendent que la paléontologie fournit la preuve la plus solide de l’évolution, qu’elle nous en donne une description parfaite et témoigne de son authenticité. Cependant ils ajoutent:
‘On ne dispose d’aucun document fossile sur l’origine de la vie, de la vie microscopique, de la vie végétale, des insectes, des poissons, des amphibiens, des reptiles, des mammifères, des oiseaux, des primates et de l’homme.’
Leur “preuve la plus solide” n’en est pas une. Leur ‘description parfaite’ est nulle. Leur ‘témoignage d’authenticité’ ne prouve rien du tout. Quels arguments utilisent-ils pour se sortir de cette situation? Les articles suivants révèlent leur nouvelle tactique.
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Révolution dans l’évolutionRéveillez-vous ! 1981 | 22 décembre
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Révolution dans l’évolution
ON RECHERCHE UN REMPLAÇANT POUR DARWIN
ON SE BOUSCULE POUR DONNER DES EXPLICATIONS NOUVELLES
L’ÉVOLUTION “subit, en ce moment, la révolution la plus importante et la plus profonde de ces cinquante dernières années”, a-t-on déclaré dans un reportage sur la réunion qui s’est tenue à Chicago, en octobre 1980. Près de cent cinquante spécialistes de l’évolution s’y sont réunis pour un congrès de quatre jours sur le thème “La macro-évolution”.
Science, la revue officielle de l’Association américaine pour le progrès scientifique, décrivit ainsi l’atmosphère qui y régna: “Des incompatibilités de caractères et des critiques théoriques sournoises créèrent une tension évidente (...), on s’y montra parfois agité et même agressif.” De nombreux hommes de science déçus se plaignirent parce qu’“un pourcentage important des discours furent plus caractérisés par des descriptions et des assertions que par la présentation de faits”. Pourtant, la tactique des évolutionnistes n’est-elle pas depuis longtemps de procéder par affirmations plutôt que par démonstrations?
Darwin avait dit que la vie évolua très lentement grâce à de petites modifications. À partir d’un organisme unicellulaire, on aboutit à l’ensemble des êtres vivants qui existent sur terre, y compris l’homme. Les fossiles devaient témoigner de ces changements progressifs, mais Darwin admit qu’il n’en était rien. Il y a cent vingt ans de cela, il dit que le témoignage des fossiles était fragmentaire, mais il pensait qu’avec le temps on en trouverait d’autres qui compléteraient la chaîne de l’évolution.
“Le schéma évolutif que l’on nous avait dit devoir trouver, au cours de ces cent vingt dernières années, n’existe pas”, déclara Niles Eldridge, paléontologiste au Muséum d’histoire naturelle de New York. Il croit que les nouvelles espèces apparaissent, non à la suite de changements graduels, mais grâce à de soudaines poussées évolutives. Les nombreuses formes de transition dont on avait besoin dans le darwinisme n’ont jamais existé: aucun fossile ne complétera jamais la chaîne.
Stephen Jay Gould de l’Université Harvard est d’accord avec Eldridge. Il déclara lors de la réunion de Chicago: “Il est certain que le témoignage est maigre, mais les à-coups que vous y voyez ne proviennent pas du fait qu’il y a des manques; ils sont la conséquence d’un mode d’évolution saccadé.” Everett Olson, paléontologiste à l’université de Los Angeles (UCLA), dit: “J’ai une piètre opinion du témoignage des fossiles comme source d’information.” Francisco Ayala, un ancien fervent défenseur de la théorie de Darwin sur les changements lents, ajouta ce commentaire: “Après ce que les paléontologistes ont dit, je suis maintenant convaincu du fait que les petites modifications ne s’additionnent pas.”
La revue Science résuma ainsi la controverse: “La question centrale du congrès de Chicago était de savoir si les mécanismes qui sont à la base de la micro-évolution [petits changements à l’intérieur de l’espèce] peuvent être extrapolés pour expliquer les phénomènes de macro-évolution [grands bonds par-dessus les barrières de l’espèce]. (...) on peut répondre clairement, non.”
On nomme cette conception révisée de l’évolution “l’équilibre ponctuel”, ce qui veut dire qu’une espèce apparaît pendant des millions d’années dans les documents fossiles, puis disparaît brusquement alors qu’une autre espèce apparaît tout aussi soudainement parmi les fossiles. Cependant, ceci n’est pas vraiment une nouvelle théorie. Richard Goldschmidt l’avança dans les années 1930 sous le titre d’hypothèse des “monstres prometteurs” et, à l’époque, on le critiqua beaucoup à ce sujet. “L’équilibre ponctuel” est naturellement un nom bien plus impressionnant.
Cette théorie est un peu une aubaine pour les évolutionnistes, car ils n’ont plus besoin de trouver des formes intermédiaires. Les changements se produisent trop rapidement, prétendent-ils, pour que les fossiles en témoignent, — mais pas assez vite pour que nous les voyions arriver. Cependant, ce point de vue présente aussi un inconvénient. Quand les créationnistes mettaient en évidence la complexité de la nature pour montrer qu’il fallait que quelqu’un l’ait conçue, les évolutionnistes désignaient la sélection naturelle. Maintenant que le rôle de la sélection naturelle est amoindri, c’est le hasard qui prend sa place, — et les créationnistes maintenaient depuis longtemps que les évolutionnistes étaient à la merci du hasard.
David Raup, conservateur d’un département de géologie, écrivit, en janvier 1979 (dans le Field Museum of Natural History Bulletin de Chicago), un article intitulé “Dissensions entre Darwin et la paléontologie”. Raup dit que les fossiles témoignent de changements, mais non pas “comme conséquence la plus raisonnable de la sélection naturelle. (...) elle se poursuit toujours dans la nature bien que de bons exemples soient rarissimes. (...) Les effets du pur hasard sont, en ce moment, une importante solution de rechange destinée à remplacer la sélection naturelle. (...) Nous parlons donc aussi bien de la survivance de celui qui a de la chance que de celui qui est le plus apte”. Il pense que peut-être “les mammifères n’étaient pas meilleurs que les dinosaures, mais ils ont eu plus de chance”, et il conclut son article en disant au sujet de Darwin: “Ce qu’il ne vit pas, c’est un facteur élémentaire, le hasard!”
Le hasard jouant un rôle principal dans l’évolution, la même question épineuse se repose quand on se demande: Comment le hasard peut-il réaliser les formes de vie extraordinairement complexes qui nous entourent? Darwin disait que l’œil le faisait frissonner. De plus, de tels miracles de conception dus au hasard ne doivent pas se produire une seule fois, mais de nombreuses fois dans des espèces qui n’ont pas de rapports entre elles.
Par exemple, la pieuvre ne nous est pas parente et pourtant son œil est étonnamment “humain”. Un poisson et des anguilles qui n’ont aucun rapport entre eux peuvent envoyer des décharges électriques. Des insectes, des vers, des bactéries et des poissons qui n’ont aucun rapport entre eux sont pourvus d’organes lumineux qui produisent de la lumière froide. Les lamproies, les moustiques et les sangsues, animaux qui n’ont aucun rapport entre eux, disposent d’anticoagulants pour empêcher l’agglutination du sang de leurs victimes. On dit que les porcs-épics, les échidnés et les hérissons qui ne sont pas de la même famille ont des piquants qui se sont développés indépendamment les uns des autres. Les dauphins et les chauves-souris qui n’ont aucun lien de parenté sont équipés d’un système de sonar. Un poisson et des insectes qui sont sans rapport ont des yeux à double foyer, ce qui leur permet de voir sous l’eau et hors de l’eau. De nombreux animaux qui n’ont pas de rapport entre eux — des crustacés, des poissons, des anguilles, des insectes, des oiseaux, des mammifères — sont dotés de merveilleuses capacités pour effectuer des migrations.
Ce qui est encore plus fort, c’est que les évolutionnistes voudraient nous faire croire que, par trois fois, les animaux à sang chaud auraient évolué à partir de reptiles à sang froid; par trois fois, la vision en couleur se serait développée de façon indépendante; et à cinq occasions différentes, les ailes et le vol seraient apparus chez un poisson, des insectes, des ptérodactyles, des oiseaux et des mammifères sans aucun lien de parenté.
Se pourrait-il que le hasard répète ces prouesses tant de fois? La loi mathématique des probabilités crie non! La révolution dans l’évolution a peut-être aidé cette dernière à subsister malgré le témoignage incomplet des fossiles, mais elle a donné au hasard un rôle à jouer qui est bien au-dessus de ses possibilités.
[Entrefilet, page 10]
L’hypothèse des “monstres prometteurs” réapparaît sous le nom d’“équilibre ponctuel”.
[Entrefilet, page 11]
Avant d’en arriver à la survivance du plus apte, il faudrait que le hasard provoque l’apparition du plus apte.
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Dieu les a inventés le premierRéveillez-vous ! 1981 | 22 décembre
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Dieu les a inventés le premier
LES HOMMES SONT DES COPIEURS
ILS N’AJOUTENT PAS FOI AUX INVENTIONS DE DIEU, MAIS ILS PRENNENT DES BREVETS POUR LES LEURS
LES THERMOMÈTRES
L’homme fabrique des thermomètres et d’autres indicateurs de température très sensibles à la chaleur, mais ce sont des instruments primitifs comparés aux capacités innées dont disposent certains serpents depuis des milliers d’années. Le serpent à sonnettes, par exemple, peut déceler un changement de température égal à un millième de degré Celsius. Le boa constrictor réagit à un changement de température en 35 millièmes de seconde, alors qu’il faut une minute à un instrument sensible fait par l’homme pour effectuer la même mesure. Ces serpents utilisent leur sensibilité à la chaleur pour chercher et capturer, dans la nuit, des proies à sang chaud, leurs organes sensoriels leur indiquant dans quelle direction se trouve la source de chaleur.
L’HYPOTHERMIE
De nos jours, les chirurgiens font baisser la température du corps et ralentir le rythme cardiaque et respiratoire de leurs patients pour faire certaines opérations, mais les animaux qui hibernent pratiquent l’hypothermie depuis longtemps. Le minuscule écureuil fouisseur, par exemple, a le cœur qui bat à plusieurs centaines de pulsations à la minute et respire à la même cadence lorsqu’il est en période d’activité, en été. Pendant son sommeil hivernal, cependant, son cœur ne bat plus qu’une ou deux fois par minute et il prend une inspiration profonde toutes les 5 minutes. La température de son corps avoisine, à quelques degrés près, celle de l’extérieur. Pourtant, le sang continue à circuler, la pression sanguine reste normale, il est alimenté en oxygène et le tonus musculaire est toujours entretenu.
L’ÉLECTRICITÉ
Grâce au traité sur l’électricité animale de Luigi Galvani, le chimiste-physicien italien Volta fabriqua la première batterie électrique artificielle à courant continu. Cependant, depuis des millénaires, quelque 500 variétés de poissons électriques étaient dotés de batteries. Le poisson-chat africain peut produire 350 volts, la raie géante de l’Atlantique Nord émet des impulsions d’une intensité de 50 ampères et d’un potentiel de 60 volts. On a mesuré que les décharges électriques envoyées par le gymnote d’Amérique du Sud peuvent atteindre 886 volts. Le courant est produit par des séries de plaques électriques qui sont, en fait, des cellules voltaïques. Chaque électroplaque est une cellule électrochimique indépendante produisant un potentiel inférieur à un volt; mais quand des milliers et parfois des millions d’entre elles sont connectées, soit en série, soit en parallèle, à l’intérieur de ces créatures de Dieu, elles constituent une batterie électrique biologique.
LA GUERRE CHIMIQUE
Les obus de gaz asphyxiant sont composés de deux récipients contenant des produits chimiques relativement peu toxiques, mais lorsque l’on envoie l’obus, ces produits se mélangent et l’explosion libère un gaz mortel. Bien avant que cela ne soit inventé, le carabe bombardier utilisait déjà des produits chimiques, mais uniquement dans un but défensif. Ses glandes produisent deux liquides différents qui sont stockés dans des cavités séparées fermées par des valves musculaires. Quand il est attaqué, les valves s’ouvrent et les deux substances coulent dans une troisième cavité très solide. Puis un enzyme provoque une réaction explosive accompagnée d’un claquement sec très distinct, un nuage nocif est éjecté par une sorte de tourelle que l’insecte peut orienter dans toutes les directions. Le carabe bombardier peut tirer plusieurs dizaines de fois en quelques minutes, et les fourmis, les araignées, les mantes religieuses, les oiseaux ou les serpents battent en retraite en suffoquant.
LES ORDINATEURS
Les ordinateurs font des choses extraordinaires, mais ce n’est rien à côté du cerveau humain. Le cerveau de l’homme est un mystère. Il pèse un kilo et demi, soit 2 pour cent du poids total du corps; il utilise 20 pour cent du sang pour son irrigation et 25 pour cent de l’oxygène absorbé. Les estimations sur le nombre de neurones vont de 10 milliards à 100 milliards et sur le nombre de connections entre neurones (ou synapses) de 100 billions à 500 billions. Le cerveau reçoit 100 millions d’informations toutes les secondes, et il parcourt l’ensemble de toutes ses connaissances tous les dixièmes de seconde. Il lui faut une énergie égale à 20 watts pour fonctionner. Il reçoit les informations, les traite et porte un jugement sur leur valeur. Il prend des décisions, se fixe des buts, commence des actions, crée de la musique et de l’art. Seul le cerveau humain est équipé de systèmes programmés pour apprendre un langage. Et ce n’est que dans le cerveau humain qu’est implanté le besoin inné de croire en une puissance supérieure et de l’adorer.
Comme l’a dit un homme de science, “celui qui parle d’un ordinateur comme d’un ‘cerveau électronique’ n’a jamais vu de cerveau”. Il n’est pas étonnant que le docteur Richard Restak dise que le cerveau humain est “infiniment plus compliqué que toute autre chose dans l’univers connu”. Et l’anthropologue Henry Fairfield Osborn a dit autrefois: “Pour moi, le cerveau humain est la chose la plus mystérieuse et la plus merveilleuse de tout l’univers.”
LA LISTE DES INVENTIONS DE DIEU EST INTERMINABLE
Les chauves-souris et les dauphins utilisent le sonar, les pieuvres la propulsion par réaction et les moustiques les aiguilles hypodermiques; les guêpes font du papier; les castors construisent des barrages et les fourmis des ponts; les abeilles et les termites se servent de la climatisation; des poissons, des vers et des insectes produisent de la lumière froide; les oiseaux tissent, font des nœuds et de la maçonnerie, construisent des incubateurs et des ‘immeubles’, dessalent l’eau de mer et sont munis de boussoles et d’horloges internes qui leur permettent de naviguer; les scarabées utilisent des scaphandres autonomes; les araignées emploient des cloches de plongée, fabriquent des portes et sont aéronautes; certains poissons et scarabées ont des yeux à double foyer; les tortues hargneuses et les scorpions d’eau utilisent des schnorchels; les yeux de certains animaux, comme les piles solaires fabriquées par les humains, transforment la lumière en électricité; les fourmis font du jardinage; d’autres insectes leur sont inféodés; un scarabée taille les arbres. La liste des mécanismes de la création que les inventeurs humains copient peut se poursuivre encore et encore. On dit que les œuvres des hommes sont dues à leur génie, mais celles de Dieu sont attribuées au hasard aveugle. C’est du moins le point de vue des évolutionnistes. Incroyable!
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Un dessein suppose un créateurRéveillez-vous ! 1981 | 22 décembre
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Un dessein suppose un créateur
“OUI ET NON” DISENT LES ÉVOLUTIONNISTES
“TOUTE MAISON EST CONSTRUITE PAR QUELQU’UN, MAIS CELUI QUI A CONSTRUIT TOUTES CHOSES, C’EST DIEU.” — HÉBREUX 3:4
UN ÉVOLUTIONNISTE ne soutiendrait pas qu’une maison inanimée puisse se bâtir elle-même, mais, par contre, il affirme catégoriquement que ce fut le cas de l’univers — un univers qui contient on ne sait combien de millions de galaxies, chaque galaxie comprenant d’innombrables millions d’étoiles; et cet ensemble est en mouvement, avec une précision d’horlogerie. N’est-ce pas grandiose?
Mais ce n’est pas tout. Les myriades d’organismes vivants qu’on trouve sur la terre, disent les évolutionnistes, descendent tous d’un ancêtre commun qui sortit spontanément d’éléments chimiques inertes. L’évolutionniste ne se laisse pas non plus décourager par la structure de ces êtres vivants, une structure compliquée et impressionnante qui porte la marque d’un dessein.
Nous nous émerveillons devant les ingénieuses inventions des hommes, mais la plus merveilleuse d’entre elles n’est rien en comparaison du plus simple des micro-organismes. Malgré leur technologie moderne, les hommes ne peuvent même pas entreprendre la création d’une amibe unicellulaire. Ils attribuent cependant sans hésitation au hasard aveugle — les mutations accidentelles plus l’aide contestable de la sélection naturelle — le pouvoir de créer toutes les formes de vie sur la terre.
L’illogisme crève les yeux. Mais les évolutionnistes attribuent allégrement au hasard la faculté de produire toutes les créatures complexes et, dans le même temps, maintiennent que des objets extrêmement simples supposent un créateur intelligent.
Prenons un exemple. Un scientifique fouille dans un site archéologique, trouve une pierre oblongue avec, en son milieu, une rainure qui en fait le tour. Il annonce avec confiance que la pierre était attachée à un morceau de bois et utilisée comme marteau ou comme arme par un homme primitif. Elle avait été façonnée dans un dessein par un être intelligent. Ce n’est pas le cas, cependant, d’une plume d’oiseau. Une rémige peut être faite de milliers de barbes fixées sur le rachis, chaque barbe portant des centaines de milliers de barbules et des millions de barbicelles ou petits crochets qui maintiennent le tout et permettent le vol. Si les barbes se séparent, l’oiseau les joint de nouveau avec son bec comme deux parties d’une fermeture éclair.
L’oiseau doit-il ce système, qui existait bien avant que l’homme ne l’“invente”, à un créateur intelligent? Non, d’après l’évolutionniste, qui dit: “Un rien d’imagination permet de se représenter le processus de l’évolution de l’écaille en plume; disposant d’un point d’attache souple, l’écaille du reptile s’est ramifiée à l’infini jusqu’à adopter la disposition complexe en barbes, barbules et barbicelles.” — Les oiseaux, page 14, LIFE, Le monde vivant.
Voici un autre exemple de conclusion arbitraire: L’évolutionniste découvre une pierre plate au bout pointu; il est sûr qu’elle fut taillée par un homme intelligent de l’âge de la pierre afin de servir de couteau ou de racloir. Cependant, nous dit l’évolutionniste, pas besoin de créateur pour un petit scarabée au comportement très particulier. La femelle grimpe dans un mimosa, rampe jusqu’à l’extrémité d’une grosse branche, fait une incision dans l’écorce et dépose là ses œufs. Puis elle revient au milieu de la branche dont elle fait le tour, rongeant assez profondément pour couper le cambium, si bien que l’extrémité meurt et tombe. Les œufs du scarabée sont dispersés, éclosent, et le cycle recommence. De son côté, le mimosa en profite. Comme il est élagué, il vit deux fois plus longtemps, quarante ou cinquante ans. De l’arbre émane une odeur qui attire le scarabée, et celui-ci ne se reproduit pas dans un autre. Une pierre plate taillée suppose un artisan; le petit scarabée, lui, est apparu tout seul. C’est du moins ce que nous dit l’évolutionniste.
Faisons une autre comparaison: Un éclat de silex taillé comme une pointe de flèche convainc l’évolutionniste qu’un homme l’a façonné pour le placer au bout d’une flèche ou d’une lance. De tels objets où l’on devine un dessein et une conception, conclut-il, ne peuvent pas apparaître par hasard. Mais les araignées, c’est autre chose, dit-il. Considérons une certaine espèce. Cette araignée porte six filières, chaque filière est percée d’environ cent orifices, chaque orifice étant relié par un tube à une glande distincte; l’araignée peut émettre des fils séparés ou les réunir pour former une large bande de soie. L’ordre des aranéides fabrique sept sortes de soie. Aucune espèce ne produit les sept à la fois, mais au moins trois, et l’araignée dont nous parlons en produit cinq. Les six cents tubes de ses filières ne fournissent pas tous de la soie; de quelques-uns sort un liquide qui sert à engluer certains fils. Toutefois, l’araignée se graisse les pattes et n’est jamais prise à son propre piège. Quelle est l’origine de ces filières? Les pattes sont devenues des filières, disent les évolutionnistes.
Réfléchissons: L’araignée possède le laboratoire chimique pour produire la soie, ce qu’il faut pour la filer, et le savoir-faire instinctif pour fabriquer la toile. Chacun de ces éléments ne sert à rien sans les deux autres. Les évolutionnistes croient qu’ils ont évolué par hasard, au même moment et chez la même araignée. Et vous, le croyez-vous? Laquelle de ces deux choses aurait le plus de chances d’apparaître seule, sans l’action d’un être intelligent: le morceau de silex pointu ou l’araignée?
Pénétrons dans l’ère spatiale et écoutons le professeur Carl Sagan de l’Université Cornell. “Il est facile, dit-il, d’envoyer un message radio interstellaire qui peut être clairement reconnu comme émanant d’êtres intelligents.” Le professeur croit que “la méthode qui a, de loin, le plus d’avenir est l’envoi d’images”. Une des images suggérées montrerait un homme, une femme, un enfant, le système solaire et plusieurs atomes. Le message consisterait en une suite de points et de traits, chacun appelé un “bit” d’information, et il faudrait 1 271 bits en tout.
Raisonnons: Si une séquence donnée de 1 271 bits d’information évoque un ordre et un dessein et montre “clairement” qu’elle provient “d’êtres intelligents”, que dire des quelque 10 milliards de bits d’information inscrits dans les chromosomes de chaque cellule vivante? Les évolutionnistes disent que les 1 271 bits prouvent clairement l’existence des êtres intelligents qui ont envoyé le message, mais ils écartent l’idée que les 10 milliards impliquent l’existence d’un créateur; d’après eux, ce message-là est apparu tout seul.
Ne trouvez-vous pas ce raisonnement illogique, arbitraire et même empreint de préjugés? Si de simples réalisations supposent un inventeur, celles qui sont extrêmement complexes ne supposent-elles pas un créateur supérieur? Considérant l’origine de l’univers, le théoricien britannique Edward Milne conclut sagement: “Notre tableau est incomplet sans Lui.”
[Illustration, page 15]
QUELQU’UN A FABRIQUÉ LA FLÈCHE. ET L’ADN?
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L’instinct — La sagesse sans expérience préalableRéveillez-vous ! 1981 | 22 décembre
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L’instinct — La sagesse sans expérience préalable
MINUSCULES CERVEAUX, GRANDS EXPLOITS
“ELLES SONT INSTINCTIVEMENT SAGES.” — PROVERBES 30:24
L’INCROYABLE VOYAGE
On ne dirait pas que la petite fauvette à tête noire est un adversaire du système évolutionniste, mais pourtant, elle l’est. Cet oiseau chanteur d’Amérique du Nord ne pèse que 20 grammes et mesure seulement 13 centimètres de long. Néanmoins, il fait des prouesses remarquables lors de ses migrations.
Quand l’automne approche, la fauvette à tête noire quitte ses quartiers d’été en Alaska et vole vers le sud-est, au-dessus du continent nord-américain, en direction de la côte atlantique; chemin faisant, elle mange avec voracité, car le voyage ne fait que commencer.
Arrivée sur la côte de la Nouvelle-Angleterre, elle s’arrête et observe les conditions météorologiques. Nous ignorons comment, mais elle sait exactement ce qu’elle veut: un front froid qui passera au-dessus de la côte en direction du sud-est, vers l’Atlantique.
Quand le front froid arrive, le petit oiseau se met en route aidé par les vents favorables alors qu’il vole vers l’océan. Un tel front signifie qu’il n’y aura probablement pas d’orages tropicaux à affronter en chemin. Quel choix judicieux!
En volant vers le sud-est, le minuscule oiseau se dirige vers l’Afrique, qu’il ne peut atteindre et qui n’est pas sa destination. Mais il ne change pas de direction. Il vole d’une traite jusqu’au delà des Bermudes et monte à 6 500 mètres à l’approche d’Antigua. À cette hauteur, il fait froid et l’oxygène est rare. Qu’est-ce que ce petit oiseau fait si haut? Il rencontre là les vents dominants qui l’entraînent vers l’ouest et sa destination réelle, l’Amérique du Sud. Après avoir volé sans s’arrêter pendant plus de trois jours et trois nuits et parcouru plus de 4 500 kilomètres, l’oiseau chanteur arrive sur un autre continent, à l’endroit prévu.
Les scientifiques s’émerveillent devant les exploits accomplis chaque année par ce petit oiseau. Comment connaît-il exactement les conditions météorologiques idéales? Comment sait-il précisément quand il lui faut changer d’altitude pour rencontrer les vents qui l’emmèneront en Amérique du Sud? Comment sait-il déterminer exactement le bon cap qui lui permettra de croiser le courant au bon endroit au-dessus de l’océan? Les scientifiques ne peuvent l’expliquer, et certainement pas la théorie de l’évolution.
Néanmoins, il y a une bonne raison pour laquelle la fauvette à tête noire prend cette direction. Sa route au-dessus de l’océan vers l’Amérique du Sud est beaucoup plus courte qu’un voyage en passant par les îles, et il y a peu de prédateurs à craindre. Grâce à son métabolisme spécialement conçu, la fauvette à tête noire peut effectuer ce vol sans arrêt, ce qui équivaudrait pour un cheval à une course de 80 heures à la vitesse de 50 kilomètres à l’heure. “Si une fauvette à tête noire brûlait de l’essence au lieu de brûler ses réserves de graisse, note un scientifique, elle pourrait se vanter de faire 30 centièmes de millilitre aux 100 kilomètres.”
LES TERMITES — SPÉCIALISTES EN AIR CONDITIONNÉ
Si vous avez des termites chez vous, vous avez sûrement peu de sympathie pour leur constitution fragile. Ils sont plutôt mous et faibles, exigeant un contrôle attentif de la température et de l’humidité. Il semblerait que de tels insectes ne pourraient jamais survivre sous le dur climat des tropiques. Pourtant, ils y prospèrent. Comment réussissent-ils cet exploit?
Grâce à leur talents d’architectes et d’ingénieurs. Les nids des termites tropicaux sont des monticules de boue durcie, si durs qu’un coup de hachette dessus fait jaillir des étincelles. Certains termites d’Australie construisent un monticule cunéiforme long et étroit, orienté invariablement nord-sud, qui les protège apparemment du chaud soleil de midi. D’autres espèces bâtissent des nids qui, de loin, ressemblent à des huttes.
Même si l’extérieur de la termitière est trop chaud pour qu’on puisse la toucher avec la main, à l’intérieur, il fait 30 degrés, température confortable. Comment cette température est-elle maintenue? D’abord grâce aux murs épais, mais ce n’est pas tout. Certains termites creusent des galeries de quarante mètres dans le sol sous leur nid pour y trouver de l’eau, qu’ils utilisent à la fois pour rafraîchir le nid par évaporation et pour maintenir une humidité suffisante, même dans un désert sec et chaud. D’autres construisent des nids avec une “cave” et un “grenier”. Des galeries débouchant sur l’extérieur permettent la circulation d’air, si bien qu’il fait toujours frais à l’intérieur. On a observé que les termites s’activent constamment dans ces tunnels, les ouvrant ou les fermant pour régler à la perfection le système d’air conditionné.
Qui a donné aux termites ces talents d’architectes et d’ingénieurs? L’évolution aveugle ou un Maître Ouvrier avisé?
LES ABEILLES QUI VOTENT
Peut-être avez-vous déjà entendu parler des dons que possèdent les abeilles. Ces petites créatures ont souvent plusieurs emplois durant leur courte vie; elles sont d’abord “nurses” de la reine et des larves, puis montent en grade et deviennent constructrices d’alvéoles, soldates et gardiennes. Mais c’est aux plus anciennes qu’échoit la tâche hasardeuse d’aller à la recherche du nectar et des autres choses nécessaires, et ce sont leurs capacités instinctives qui suscitent le plus l’admiration.
Quand une butineuse découvre une nouvelle source de nectar, elle retourne à la ruche pour annoncer la bonne nouvelle au moyen d’une danse. Le rythme de la danse et la figure (soit un cercle, soit un huit) ainsi que le frétillement de son abdomen renseignent les abeilles sur l’éloignement de la source de nectar et la direction par rapport au soleil. “Le langage des abeilles semble incroyable, reconnaît le livre ‘Les insectes’ (angl.), bien que son existence ait été confirmée par d’innombrables expériences.”
Quand la ruche est surpeuplée, certaines des abeilles partent avec la vieille reine pour un nouveau domicile. Comment trouvent-elles où aller? Les éclaireuses du nouvel essaim s’en vont dans toutes les directions; elles ne cherchent pas de fleurs, mais des cavités dans des troncs d’arbres, des fentes dans des rochers, c’est-à-dire un lieu où installer leur nouvelle demeure. À leur retour, les éclaireuses dansent pour indiquer où se trouvent les endroits repérés, mais elles dansent beaucoup plus que pour indiquer la localisation d’une fleur. Les éclaireuses qui ont découvert des endroits propices dansent avec beaucoup d’enthousiasme parfois pendant des heures, si bien que les autres abeilles sont incitées à aller visiter les lieux. Les éclaireuses qui ont trouvé des endroits moins intéressants ne dansent pas aussi longtemps ou avec autant d’enthousiasme, si bien que peu de leurs congénères ont envie de se rendre compte par elles-mêmes.
Petit à petit, au fur et à mesure que les danses enthousiastes des éclaireuses persévérantes recueillent des suffrages, les abeilles limitent leur choix à quelques endroits et finalement choisissent le meilleur. En résumé, l’essaim examine plusieurs lieux éventuels et vote pour celui qu’il juge le meilleur. Le procédé peut prendre cinq jours après quoi les abeilles s’envolent vers leur nouveau logis, choisi à l’unanimité.
Des mutations accidentelles et des événements fortuits pourraient-ils faire naître de telles merveilles dans le domaine de la communication et de l’harmonie sociale? Les accidents et le chaos créent-ils l’harmonie dans n’importe quelle autre société?
[Illustration, page 16]
LA FAUVETTE À TÊTE NOIRE — LA PETITE SURDOUÉE
[Illustrations, page 17]
UNE TERMITIÈRE CLIMATISÉE
DES ABEILLES EN SÉANCE DE DÉLIBÉRATION
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Est-ce un fait?Réveillez-vous ! 1981 | 22 décembre
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Est-ce un fait?
QUE DIT LA MÉTHODE SCIENTIFIQUE?
BEAUCOUP D’ÉVOLUTIONNISTES SONT DOGMATIQUES, MAIS Y A-T-IL PLACE POUR DES DOUTES BIEN FONDÉS?
L’ÉVOLUTION est-elle un fait scientifique? Porter Kier de la Smithsonian Institution est très dogmatique. Lors de la dernière réunion annuelle de l’Association américaine pour le progrès scientifique, il déclara: “Il y a cent millions de fossiles, tous catalogués et identifiés, dans les musées autour du monde. Ce sont cent millions de faits en faveur de l’évolution.” Comment cent millions de fossiles, reconnus comme n’étant pas les chaînons que la théorie demande, constituent cent millions de faits prouvant l’évolution, cela n’est toujours pas clair. Kier ajoute ensuite que si les évolutionnistes discutent sur les détails, “ils s’accordent pour dire que l’évolution est un fait et devrait être appelée ainsi”.
Le célèbre évolutionniste Theodosius Dobzhansky n’est pas si dogmatique. Dans le livre Evolution, Dobzhansky et les coauteurs en parlent comme d’une hypothèse ou d’une théorie et reconnaissent ceci: “Les hypothèses scientifiques ne peuvent qu’être provisoirement acceptées, puisque leur véracité ne peut jamais être établie définitivement.” Citant le professeur Karl Popper comme autorité, le livre dit aussi: “Une hypothèse dont on ne peut, au moins en principe, démontrer expérimentalement la fausseté n’appartient pas au domaine de la science.” Stephen Jay Gould d’Harvard se réfère aussi à Popper et dit: “Un ensemble d’idées dont on ne peut, en principe, démontrer la fausseté n’est pas de la science.”
Quel rapport avec notre discussion? Eh bien, c’est sur cette base que Gould et d’autres excluent la création du domaine scientifique et disent en conséquence qu’elle ne devrait pas être prévue au programme des cours de science. On ne peut en démontrer ni la véracité, ni la fausseté, par l’expérimentation scientifique. Les créationnistes disent: ‘Dieu a fait cela’, et il n’y a aucun moyen de le vérifier ou de prouver que c’est faux. “‘Le créationnisme scientifique’ est une expression qui se contredit elle-même, dit Gould, précisément parce qu’on ne peut en démontrer la fausseté.” Mais il soutient obstinément que l’évolution est un fait.
Cependant, et c’est très intéressant, le professeur Popper applique le même critère à l’évolution. Il dit: “Je suis arrivé à la conclusion que le darwinisme n’est pas une théorie scientifique vérifiable, mais un programme de recherche métaphysique.” D’après ces définitions, puisqu’elle n’est pas vérifiable, la théorie évolutionniste n’est pas scientifique. Non observable, non démontrable par l’expérimentation, supportée seulement par des assertions dogmatiques, elle n’est pas vérifiable par la méthode scientifique. Le professeur Popper est hautement respecté pour ses études sur cette méthode. En l’appliquant, il a découvert que la théorie de l’évolution était loin d’être une vraie théorie scientifique, mais qu’elle convenait plutôt à la recherche métaphysique.
Norman Cousins donne de la méthode scientifique une définition qui non seulement la décrit, mais en montre aussi la valeur: “La chose la plus importante en science, c’est la méthode scientifique: Réfléchir méthodiquement, rassembler les preuves et en déterminer la valeur, faire des expériences de façon à prévoir exactement ce qui se passera dans des circonstances données, déterminer et reconnaître ses propres erreurs, trouver les erreurs de raisonnement des idées depuis longtemps admises. La science elle-même est en continuelle transformation, fruit avant tout de la méthode scientifique.” — Analyse d’un mal (angl.), pp. 120, 121.
Aucun humain ne fut témoin des événements décrits par les partisans de l’évolution ou ceux de la création. Ces événements ne peuvent pas être reconstitués en laboratoire. Aucune expérience scientifique ne pourrait prouver ou réfuter l’un ou l’autre des points de vue. Selon ce raisonnement, si le récit biblique de la création n’est pas scientifique, la théorie de l’évolution ne l’est pas non plus.
Pourquoi, alors, tant d’hommes de science croient-ils à l’évolution? “La raison pour laquelle le darwinisme a été presque universellement accepté”, écrit le professeur Popper, est que “cette théorie de l’adaptation était la première théorie non théiste convaincante; et le théisme était pire qu’un aveu public d’échec, parce qu’il donnait l’impression qu’une explication définitive avait été trouvée”. Comme dit l’évolutionniste Peter Medawar, “pour un biologiste, ne pas penser en termes évolutionnistes signifie ne pas penser du tout”.
L’acceptation de la théorie de l’évolution par les scientifiques a été largement due à leur aversion pour l’autre solution: le théisme, la croyance en Dieu. Mais est-il scientifique d’accepter une théorie simplement parce que l’on n’aime pas la théorie contraire? Ce qui peut contrarier profondément les hommes de science comme Medawar, c’est que reconnaître Dieu comme Créateur signifie le glorifier quand ils découvrent des faits merveilleux concernant sa création. Serait-ce trop pour leur orgueil? L’aveu de l’athée Aldous Huxley révèle une autre possibilité. Il dit: “Nous nous opposions à la moralité de la Bible parce qu’elle gênait notre liberté sexuelle.”
L’évolution est-elle un fait scientifique? Non.
Est-elle une théorie scientifique vérifiable? Non.
Est-elle conforme à la méthode scientifique? Non.
Qu’est donc en fin de compte la théorie de l’évolution, et pourquoi beaucoup l’acceptent-ils?
Si ces questions vous intéressent, lisez l’article suivant.
[Encadré, page 19]
EXISTE-T-IL DES DOUTES BIEN FONDÉS?
Y a-t-il lieu de douter que les amibes soient devenues des poissons, les poissons des lézards, les lézards des rouges-gorges et des loups?
Le livre “Evolution”, de Dobzhansky, disait, bien que la vérité de la théorie de l’évolution ne puisse jamais être établie, que c’était une hypothèse “corroborée et à l’abri du doute bien fondé”. Juridiquement, on définit le “doute bien fondé” “comme un doute qui, dans les affaires de la vie les plus graves et les plus importantes, amènerait l’homme raisonnable et prudent à marquer un temps d’arrêt et à hésiter à accepter la vérité de l’accusation [ou d’une affirmation]”. Un tribunal déclara: “Un ‘doute bien fondé’ est un doute comme celui qu’un homme de bien pourrait avoir lors d’une recherche honnête de la vérité.” — “Black’s Law Dictionary”, p. 580.
Un tribunal ne prend pas sa décision s’il a une raison de douter de la valeur d’une des preuves majeures avancées. Y a-t-il lieu de douter que la vie soit apparue spontanément, par hasard? Y a-t-il lieu de douter que les amibes soient devenues des poissons, les poissons des lézards, les lézards des rouges-gorges et des loups? Le doute concernant la théorie de l’évolution est-il bien fondé ou non?
Si vous croyez à l’évolution, posez-vous ces questions: Pourquoi est-ce que je crois à l’évolution? Puis-je avancer des preuves qui me convainquent moi-même? Ou est-ce que j’accepte cette théorie seulement parce que d’autres m’ont dit que je devrais y croire? Est-elle réellement vraie, “corroborée et à l’abri du doute bien fondé”?
[Entrefilet, page 18]
“Le darwinisme n’est pas une théorie scientifique vérifiable, mais un programme de recherche métaphysique.”
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Si ce n’est pas un fait, qu’est-ce alors?Réveillez-vous ! 1981 | 22 décembre
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Si ce n’est pas un fait, qu’est-ce alors?
UNE “FOI” RELIGIEUSE? UNE PHILOSOPHIE?
LA THÉORIE “EST AUSSI MISE EN QUESTION PAR DES SCIENTIFIQUES DE RENOM”
‘CEUX qui n’y croient pas sont non informés, déraisonnables, irresponsables, incompétents, ignorants, dogmatiques, prisonniers de leurs vieilles illusions et de leurs vieux préjugés.’ C’est de cette façon que les chefs de file de l’évolutionnisme décrivent ceux qui n’acceptent pas l’évolution comme un fait. Pourtant, lorsque l’on se base sur un raisonnement scientifique logique, froid, appuyé par des preuves expérimentales observables, on n’a pas besoin de se répandre en de telles invectives.
L’attitude des évolutionnistes ressemble plus à du dogmatisme religieux. Quand les prêtres en chef et les Pharisiens virent que les foules acceptaient Jésus, ils envoyèrent des préposés pour l’arrêter. “Les gardes du temple qui avaient été envoyés pour l’arrêter revinrent vers les principaux prêtres et les Pharisiens qui leur demandèrent: ‘Pourquoi ne l’avez-vous pas amené?’ ‘Ses paroles sont tellement extraordinaires, bredouillèrent-ils. Nous n’avons jamais rien entendu de pareil!’ ‘Ainsi, vous aussi, vous vous êtes laissé tromper? leur dirent les Pharisiens. Y en a-t-il un seul parmi nous, des chefs ou des Pharisiens, qui croit qu’il est le Messie? Bien sûr, ces foules stupides le croient, mais qu’en savent-elles? De toutes façons, ce sont des maudits!’” — Jean 7:32, 45-49, Nouveau Testament, éd. Farel.
Ils se trompaient, car, en fait, l’enseignement de Jésus trouvait un écho chez de nombreux chefs. Même des prêtres devinrent ses disciples (Jean 12:42; Actes 6:7; 15:5). Incapables de répondre à Jésus, les Pharisiens en tant que groupe recoururent à l’autorité tyrannique. Les évolutionnistes adoptent aujourd’hui la même tactique: ‘Foules stupides, que savent-elles? Tout scientifique digne de ce nom croit à l’évolution!’ Ce qui est faux. Comme dit le magazine Discover, “maintenant, cette sacro-sainte théorie n’est plus seulement l’objet de l’attaque des chrétiens fondamentalistes, mais elle est aussi mise en question par des scientifiques de renom”. — Octobre 1980.
R. Gibson a écrit dans Science (angl.) que Galilée manifestait “une hostilité vive envers tout dogme appuyé sur l’autorité d’un homme”. C’est son honnêteté intellectuelle qui lui a causé des ennuis avec l’Inquisition. Mais une telle honnêteté, affirme Gibson, “n’est plus à la mode aujourd’hui; la tendance actuelle dans la communauté scientifique, devenue influente, est de se comporter dans une large mesure comme l’Église à l’époque de Galilée”. La science moderne se sert-elle de son pouvoir et de son prestige mieux que l’Église catholique ne le fit? Einstein remarqua que nous ne sommes pas aussi loin de l’époque de Galilée que nous aurions aimé le croire. — Science, 18 septembre 1964, pp. 1271-1276.
Robert Jastrow parle de “la foi religieuse du scientifique” et de son irritation quand les preuves ne vont pas dans le sens de ses croyances. J. Sullivan appelle la croyance dans la génération spontanée “un article de foi”, et T. Huxley dit que c’était “un acte de foi philosophique”. Sullivan déclara que croire que l’évolution a créé toutes les formes de vie sur la terre était “un extraordinaire acte de foi”. Le professeur R. Durant met en évidence que “beaucoup de scientifiques succombent à la tentation d’être dogmatiques, s’emparant des idées nouvelles avec un zèle presque missionnaire (...). Dans le cas de la théorie de l’évolution, l’esprit missionnaire semble avoir prévalu”. Le physicien H. Lipson dit qu’après Darwin “l’évolution devint, dans un certain sens, une religion scientifique, presque tous les scientifiques l’ont acceptée et beaucoup sont prêts à ‘tordre’ leurs observations pour les faire coïncider avec ce point de vue”.
Appuyant ce que nous venons de dire, un magazine (U.S.News & World Report du 2 mars 1981) parlait des scandales dans les laboratoires scientifiques. Un chercheur de Yale déclara: “C’est le Watergate de la science.” L’article concluait en rapportant les paroles du professeur Arnold Relman (éditeur du New England Journal of Medicine) qui avouait que même certains chercheurs sont concernés. Simpson, dans La signification de l’évolution (angl.), disait que les évolutionnistes “peuvent utiliser les mêmes données pour ‘prouver’ des théories diamétralement opposées” et que “chacun tire de ces données sa propre théorie”. (Pp. 120-122.) Sullivan a dit que les scientifiques ne disent pas “invariablement la vérité, ni n’essaient de le faire, même dans leur discipline. Il y a des cas où ils ont menti; toutefois, ils ne l’ont pas fait pour servir la science, mais, habituellement, à cause de préjugés religieux ou antireligieux”. — Les limites de la science (angl.), pp. 173-175.
La recherche de la vérité est souvent laissée de côté, car chacun est en quête d’idées sur lesquelles reposer ses propres convictions intimes, que ce soit un dogme scientifique ou un credo religieux. On ne peut pas associer la théorie de l’évolution à la science qui a permis les voyages spatiaux ou le déchiffrage du code génétique. Elle ressemble plus à une religion: autorité aux allures de clergé parlant ex cathedra, querelles sectaires, mystères inexplicables, croyance aux chaînons manquants et aux mutations hypothétiques, laïques qui suivent aveuglément, tordant la réalité pour servir leur croyance et accusant les non-croyants de stupidité. Et qui est leur dieu? C’est celui auquel sacrifiaient les anciens qui ‘dressaient une table pour le dieu de la Chance’. — És. 65:11.
Dans le célèbre conte d’Andersen, “Les Habits de l’empereur”, c’est un petit garçon qui révéla à l’empereur que celui-ci était nu. Aujourd’hui, la théorie de l’évolution se pavane comme si elle était entièrement vêtue de faits. Il nous faut la franchise d’un enfant pour lui dire qu’elle est nue. Et nous avons besoin d’hommes de science courageux comme le professeur Lipson, qui a dit: “Nous devons aller plus loin et reconnaître que la seule explication acceptable est la création. Je sais que les physiciens ont cette idée en horreur, comme je l’ai moi-même, mais si l’évidence fondée sur la constatation des faits la soutient, nous ne devons pas la rejeter, même si elle ne nous plaît pas.”
Quelles raisons a-t-on de croire à la création? Lisez l’article suivant.
[Encadré, page 21]
L’“AUTORITÉ TYRANNIQUE” DES ÉVOLUTIONNISTES
“À l’heure de [la] retraite [de Darwin], seule une démission de la raison permettait de nier le fait évolutif.” — “L’évolution” (angl.), page 10, LIFE, Le monde vivant.
“Croire ou ne pas croire à l’évolution n’est pas laissé au goût de chacun. Les preuves de l’évolution nous contraignent.” — “L’évolution, la génétique et l’homme” (angl.), page 319, Dobzhansky.
“L’essence de sa vérité est maintenant universellement acceptée par les scientifiques compétents.” — “Nature and Man’s Fate”, p. V, Hardin.
“L’établissement de l’arbre généalogique de la vie par le processus évolutif est maintenant universellement reconnu par tous les scientifiques responsables.” — “Guide de l’histoire de la terre” (angl.), p. 82, Carrington.
“Aucun esprit informé ne nierait aujourd’hui que l’homme descend par un lent processus du monde du poisson et de la grenouille.” — Magazine “Life”, 26 août 1966, Ardrey.
“C’est devenu presque évident en soi et cela ne demande pas de preuves supplémentaires pour quiconque est raisonnablement libéré des vieilles illusions et des vieux préjugés.” — “La signification de l’évolution” (angl.), p. 338, Simpson.
“Il n’y a pas d’hypothèse contraire exceptée celle, désuète et complètement réfutée, de la création spéciale, maintenant retenue seulement par l’ignorant, le dogmatique et celui qui a des préjugés.” — “Traité de zoologie” (angl.), p. 407, Newman.
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Que prouvent les faits?Réveillez-vous ! 1981 | 22 décembre
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Que prouvent les faits?
LISEZ ET JUGEZ PAR VOUS-MÊME
À MESURE QUE LA SCIENCE PROGRESSE, L’ÉVOLUTION RECULE
LES anciens Égyptiens qui voyaient des scarabées sortir soudain du sol pensaient qu’ils étaient le fait de la génération spontanée. En réalité, des scarabées femelles avaient déposé leurs œufs sur du fumier, les avaient ensuite enfouis et, plus tard, les jeunes étaient apparus. Au cinquième siècle avant notre ère, les philosophes grecs Anaxagore et Empédocle enseignaient la génération spontanée et, un siècle plus tard, Aristote croyait que les vers et les escargots étaient issus de la putréfaction. Même au XVIIe siècle de notre ère, les savants Francis Bacon et William Harvey enseignaient toujours la génération spontanée.
Les progrès de la science ont changé tout cela. Redi, en ce même XVIIe siècle, montra que les asticots apparaissent sur la viande seulement après que les mouches y ont déposé leurs œufs. On découvrit les bactéries et on vit en elles un exemple de génération spontanée. Cent ans plus tard, Spallanzani fit éclater ce dogme. Au siècle suivant, Pasteur démontra que “la vie ne peut venir que de la vie”. Ce fait est à présent axiomatique. Même Darwin l’a reconnu dans l’une des dernières phrases de son livre “L’origine des espèces”. Il parle de “la vie avec ses puissances diverses attribuées primitivement par le Créateur à un petit nombre de formes, ou même à une seule”.
Les faits prouvent la création puisque “la vie ne peut venir que de la vie”. Or, la Bible dit de Jéhovah Dieu: “Auprès de toi est la source de la vie.” — Ps. 36:9.
Les fossiles, eux aussi, sont une preuve de la création. Dans son livre La signification de l’évolution (angl.), Simpson a déclaré: “Les roches du début du cambrien qui se sont formées il y a environ 500 000 000 d’années sont remplies de fossiles. Dans d’autres endroits de la terre, il y a également des dépôts importants de fossiles datant de toutes les époques depuis le cambrien inférieur. Même dans les roches plus anciennes qui représentent un laps de temps de 1 500 000 000 d’années, les fossiles sont généralement rares, douteux et donnent lieu à des contestations.” Cette apparition soudaine des fossiles de tous les principaux groupes ou phylums, excepté les vertébrés, est qualifiée par Simpson de “grand mystère de l’histoire de la vie”. — Pages 16 à 19.
Romer, professeur à Harvard, cita le commentaire de Darwin sur ce mystère: “C’est là une question à laquelle je ne peux faire aucune réponse satisfaisante”, et il ajouta: “Nous non plus aujourd’hui.” Sa remarque suivante est significative: “On pourrait raisonnablement dire que le tableau général est conforme à la conception d’une création directe au début du cambrien.” Cependant, si l’on observe une foule de fossiles depuis le commencement de l’époque cambrienne, y voit-on apparaître les vertébrés? Non. Goldschmidt, un professeur de zoologie, a écrit dans son ouvrage La base matérielle de l’évolution (angl.): “Les faits connus ne nous donnent aucun renseignement sur l’origine des espèces, sans parler des catégories supérieures.” (Page 165). Parmi les paléontologistes, ce fait est à présent généralement accepté.
Chose intéressante, les évolutionnistes sont conscients que les documents fossiles sont plus compatibles avec la création même s’ils rejettent celle-ci avec véhémence. Il y a des années, certains ont reconnu ce qui suit: “Plus on étudie la paléontologie, plus on est certain que l’évolution est basée uniquement sur la foi; exactement la même sorte de foi dont on a besoin devant les grands mystères de la religion. (...) Une autre solution est la doctrine de la création directe, qui peut être vraie, mais qui est irrationnelle.” (L. More). “Les zoologistes acceptent l’évolution, non parce qu’on (...) peut la prouver de façon logique et cohérente, mais parce que l’autre seule possibilité, la création directe, est évidemment incroyable.” (D. Watson). “L’évolution n’est pas prouvée et ne peut l’être. Nous y croyons parce que l’autre éventualité est la création directe, et cela est impensable.” — Sir Arthur Keith.
Néanmoins, aujourd’hui encore, certains reconnaissent que les faits prouvent la création. J. Corner, botaniste et évolutionniste, de l’université de Cambridge, a déclaré: “Je suis toujours persuadé que, pour les gens sans préjugés, les documents fossiles d’origine végétale témoignent en faveur de la création directe.” (Réflexions sur la botanique, 1961, angl. page 97.) Dans le Physics Bulletin de mai 1980, le professeur Lipson dit avec répugnance: “Nous ne pouvons pas en rester là et nous devons admettre que la seule explication acceptable est la création.”
Les documents fossiles n’appuient pas la théorie de l’évolution. La création est conforme aux faits.
Même les mutations ne sont pas une preuve de l’évolution. Celles-ci sont des modifications dans le matériel génétique qui produisent dans l’organisme de nouvelles caractéristiques transmissibles. La grosse majorité des petites mutations sont nuisibles; les modifications plus importantes provoquent des difformités et la mort. On croit qu’elles contribuent à la dégénérescence des organismes et qu’elles sont responsables de nombreuses maladies et malformations. Il n’empêche que les évolutionnistes placent leurs espoirs en elles en tant que facteur de l’évolution. Cependant, aucune mutation n’a produit une nouvelle espèce. L’évolutionniste Bengelsdorf a dit: “Des mutations, impliquant des changements fondamentaux dans les gènes, peuvent expliquer les différences entre deux hommes (...). Mais, pour diverses raisons, elles ne peuvent expliquer l’évolution tout entière — le pourquoi de l’existence des poissons, des reptiles, des oiseaux et des mammifères.”
Les partisans de la création ont toujours reconnu que des variations peuvent se produire à l’intérieur des espèces selon la terminologie du premier chapitre de la Genèse. Il s’agit du degré de variation dont parle la revue Science du 21 novembre 1980. Nous citons: “Les espèces peuvent effectivement subir des modifications mineures dans leurs caractéristiques physiques et autres, mais ces modifications sont limitées. À la longue, il se produit une sorte d’oscillation autour d’un point central.” Pour vérifier ce qui précède, des généticiens ont provoqué quantité de mutations en faisant se reproduire rapidement certains organismes vivants. Cependant, “après 40 ans d’expériences faites sur des drosophiles dont plusieurs générations peuvent apparaître en quelques jours, on constata des changements bizarres, mais les drosophiles étaient toujours des drosophiles”.
D’après les évolutionnistes, les documents fossiles prouvent que les espèces se sont formées au cours de millions d’années. Pourtant, les mutations, celles qu’on a observées comme celles qu’on a provoquées, témoignent de la constance des espèces. Quand le récit de la Genèse, chapitre 1, versets 12, 21 et 24, dit que les organismes vivants se reproduiraient selon “leurs espèces”, il est en harmonie avec les faits scientifiques.
Finalement, considérons l’énorme fossé qui sépare l’homme de l’animal qui, selon les évolutionnistes, lui est le plus proche. “Même cette histoire relativement récente, dit le professeur Dobzhansky, est criblée d’incertitudes. Les autorités en la matière sont souvent en désaccord, tant sur l’essentiel que sur le détail.” (L’homme en évolution, page 198). Les anthropologistes présentent avec enthousiasme des fragments d’os et des dents qu’ils ont découverts, puis ils les rejettent en tant que chaînons manquants quand ils découvrent d’autres débris semblables. Ces derniers sont alors élevés à la “dignité” de chaînons manquants entre le singe et l’homme: Dans le même temps, ces chercheurs se querellent avec d’autres évolutionnistes qui prétendent eux aussi avoir trouvé le chaînon manquant.
L’homme a reçu les dons du langage, de la logique et de la pensée créatrice; il peut composer de la musique et produire des œuvres d’art; il est conscient du temps passé, présent et à venir; il a besoin de sentir que sa vie a un sens et il lui faut réaliser quelque chose; il est capable de manifester les qualités que sont la justice, la bonté, la compassion et l’amour. Tout, cela place l’homme bien au-dessus de n’importe quel animal, et ne peut s’expliquer par l’évolution, mais bien par la création. L’homme, dit la Bible, ‘a été fait à l’image et selon la ressemblance de Dieu’. (Gen. 1:26, 27.) Une fois de plus, les faits prouvent la création.
Soit dit en passant, de nombreux membres du clergé ont, de nos jours, accepté l’évolution. Dieu a bien créé l’homme, disent-ils, mais il s’est servi pour cela de l’évolution. Le récit de la Genèse ne permet pas de tirer pareille conclusion. Notre Créateur n’a pas fait évoluer l’homme à partir d’un quelconque animal. Nous lisons en effet: “Jéhovah Dieu forma l’homme de la poussière du sol.” — Gen. 2:7.
L’origine de la vie dit: Création! Les documents fossiles témoignent en faveur de la création. Les mutations confirment la création. Le gouffre qui sépare l’homme et l’animal tend à prouver la création. C’est la création et non l’évolution qui colle aux faits.
[Entrefilet, page 24]
“Pour les gens sans préjugés les documents fossiles d’origine végétale témoignent en faveur de la création directe.”
[Encadré, page 23]
LA LONGUEUR DES JOURS DE LA CRÉATION
Alors qu’ils enveloppent leur théorie dans des milliards d’années mythiques, les évolutionnistes tournent souvent en dérision les six “jours” de création dont parle la Bible. Mais ce qui est très intéressant, c’est que la Bible elle-même indique que ces jours n’étaient pas des périodes de 24 heures. Le mot hébreu “yohm”, traduit par “jour” dans la Genèse, chapitres 1 et 2, peut avoir plusieurs significations:
1. La période où il fait clair, le jour. — Prov. 4:18.
2. La période de 24 heures, le jour et la nuit. — Gen. 7:17.
3. Une période caractérisée par certains événements, d’après la définition donnée par l’ouvrage “Étude des mots de l’Ancien Testament” (angl.) de William Wilson. Nous citons: “Un jour: ce mot est souvent employé comme synonyme de temps en général, ou de longs espaces de temps; une période complète qu’on est en train d’examiner. (...) On emploie aussi le mot jour pour désigner une saison ou une époque durant laquelle un événement extraordinaire a eu lieu.” — Page 109.
Exemples bibliques en rapport avec la troisième définition:
Le “jour” peut comprendre l’été et l’hiver, le changement de saison. — Zach. 14:8.
Un certain “jour” qui par la suite se révèle être de nombreux jours. — Ézéch. 38:14, 16; voir Proverbes 25:13 et Genèse 30:14.
Un millier d’années est comparé à un jour, et aussi à une veille de la nuit de quatre heures: “Mille ans sont à tes yeux comme le jour d’hier, (...) et comme une veille durant la nuit.” — Ps. 90:4; voir aussi II Pierre 3:8, 10.
Le “jour du salut” s’étend sur des milliers d’années. — És. 49:8.
Le “Jour du Jugement” dure de nombreuses années. — Mat. 10:15; 11:22-24.
Les jours de la création:
Comment savons-nous que les jours de la création de la Genèse ne sont pas des jours de 24 heures? Parce que l’ensemble des six jours est appelé un jour dans Genèse 2:4: “Ceci est l’histoire des cieux et de la terre, au temps [six jours] de leur création, au jour [un jour] où Jéhovah Dieu fit la terre et le ciel.” De plus, le septième jour de la semaine de la création est le jour de Jéhovah ou sabbat. Ce jour-là, où Dieu a cessé de créer les choses matérielles, se poursuit toujours, comme d’ailleurs la Bible l’indique. — Héb. 4:3-11.
Les six jours de la création sont des périodes au cours desquelles une certaine œuvre a été accomplie. Le mot hébreu “yohm” traduit par jour peut signifier une longue période de temps. — Voir le livre Auxiliaire pour une meilleure intelligence de la Bible (angl.), page 1427, publié par la Watchtower Bible and Tract Society of New York.
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La conformité de la Bible avec la scienceRéveillez-vous ! 1981 | 22 décembre
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La conformité de la Bible avec la science
“Au commencement Dieu créa les cieux et la terre.” — Gen. 1:1. Dans le livre “Dieu et les astronomes” (angl.), page 14, nous lisons: “Désormais nous constatons combien le témoignage de l’astronomie nous amène à adapter le point de vue biblique sur l’origine du monde.”
‘Il (...) suspend la terre sur le néant.’ — Job 26:7. D’après les Égyptiens, la terre était soutenue par des colonnes; selon les Grecs, par le géant Atlas. D’autres pensaient qu’elle reposait sur un éléphant se tenant debout sur une tortue qui nageait dans une mer cosmique. Mais le livre de Job, au XVe siècle avant notre ère, était exact du point de vue scientifique.
Au VIIIe siècle avant notre ère, Ésaïe écrivait que Jéhovah “habite au-dessus du cercle de la terre”. Le mot hébreu “hhug”, traduit par cercle, peut également signifier “sphère”, comme le montrent la “Concordance” de Davidson et l’ouvrage “Étude des mots de l’Ancien Testament” de Wilson. C’est pourquoi, dans la Bible de Glaire, Ésaïe 40:22 se lit: “Celui qui demeure sur le globe de la terre.”
La Bible déclare: “Une étoile même diffère en gloire d’une autre étoile.” La science sait à présent qu’il y a des étoiles bleues, des étoiles jaunes, des naines blanches et bien d’autres encore. — I Cor. 15:41.
Des siècles avant que les naturalistes n’aient remarqué la migration des oiseaux, Jérémie écrivait au VIIe siècle avant notre ère: “Même la cigogne, dans le ciel, connaît sa saison, la tourterelle, l’hirondelle et la grue observent le temps de leur migration.” — Jér. 8:7, “Bible de Jérusalem”.
Un millier d’années avant notre ère, Salomon mentionna la circulation du sang en langage symbolique (Eccl. 12:6). C’est seulement au XVIe siècle, grâce aux recherches de William Harvey, que la médecine comprit ce fait.
La Loi mosaïque (XVIe siècle avant notre ère) témoigne de la connaissance de l’existence des microbes, des milliers d’années avant Pasteur. Cette loi contient des ordonnances destinées à protéger le peuple contre la contagion. — Lévitique, chapitres 13 et 14.
En 1907, la science médicale découvrit que les rongeurs étaient porteurs de la peste. À propos d’une épidémie de peste, le premier livre de Samuel, chapitre 6, verset 5, parle “de souris qui ravagent le pays”. (Osty.) Cela se passait au XIe siècle avant notre ère.
Dans la Genèse, le récit de la création est exact sur le plan biologique quand il dit que chaque organisme vivant se reproduirait “selon son espèce”. Ce fait est attesté par les documents fossiles et la génétique moderne. — Gen. 1:12, 21, 25.
“Va vers la fourmi, paresseux. (...) Elle a amassé ses provisions pendant la moisson.” (Prov. 6:6-8). Les critiques, moqueurs, prétendaient que les fourmis n’agissaient pas ainsi. Mais, en 1871, un naturaliste britannique a découvert des fourmis qui s’étaient aménagé des greniers. On les appelle fourmis moissonneuses. La Bible en parlait des centaines d’années avant le Christ.
Le plan génétique contenu dans un ovule humain fécondé contient des programmes pour toutes les parties du corps avant qu’on ne soupçonne sa présence. Voyons ce que dit le Psaume 139:16: “Tes yeux [ceux de Jéhovah] virent mon embryon, et dans ton livre se trouvaient inscrites toutes ses parties, pour ce qui est des jours où elles furent formées et où il n’y avait encore pas une d’entre elles.”
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Choisissez: un avenir heureux ou pas d’avenir du toutRéveillez-vous ! 1981 | 22 décembre
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Choisissez: un avenir heureux ou pas d’avenir du tout
INFORMEZ-VOUS AVANT DE CHOISIR!
LA VÉRITÉ QUE BEAUCOUP NE VEULENT PAS AFFRONTER: ESPÉRER EN DIEU OU RENONCER À TOUT ESPOIR
D’APRÈS les scientifiques, l’univers en expansion finira par manquer d’énergie, il s’assombrira et toute vie s’éteindra. À moins qu’il ne s’effondre sur lui-même, et dans ce cas également, toute vie cesserait. Un savant, du nom de Peacocke, déclara: “Ainsi, la science a échoué pour ce qui est de répondre à la ‘question ultime de l’espoir’.” Elle “soulève des questions sur le sens fondamental de la vie humaine dans un univers qui finira sûrement par la faire disparaître”.
Si nous croyons que notre présence ici est le produit de l’évolution, c’est faire abstraction de Dieu, de la Bible et de toute contrainte morale Mais c’est aussi éliminer le but et la signification que notre vie pourrait avoir. Nous devenons semblables aux fourmis et aux éléphants, aux vers et aux plantes, ainsi qu’aux blattes et aux chats. De quelle importance sont les fourmis, les plantes, ou les hommes?
Les évolutionnistes, qui ont enlevé tout sens à notre vie, se sentent obligés de nous trouver une certaine valeur. Beaucoup terminent leurs livres par un bref épilogue sans conviction sur la gloire d’être un échelon de l’échelle de l’évolution qui, dans des millions d’années conduira nos descendants au faîte de la grandeur.
La philosophie irréelle des évolutionnistes
Avec sentimentalité le professeur Millikan s’étend sur “la profonde émotion qu’un homme peut éprouver à l’idée de participer à cette ascension vers des hauteurs futures. Quant au généticien Herman Muller, s’il frémit devant l’Apocalypse biologique dont nous menacent les mutations, il pense néanmoins que ces dernières nous feront évoluer vers “des sommets qui défient l’imagination”. Selon Dobzhansky, les efforts de l’homme en pleine évolution sont une source d’espoir, ils donnent de la dignité et un sens à la vie. Il conclut par ces mots: “Répétons-le, l’évolution est une source d’espoir.”
Ces discours vides ne réconfortent personne. Dans son livre “Les limites de la science” (angl.), Sullivan dit fort justement: “Nos impulsions religieuses ne peuvent être satisfaites que par la croyance en la signification transcendantale de la vie.” (Pages 149 et 150). Si notre fin est l’oubli éternel, plus rien n’a d’importance. Et si c’est aussi la fin de nos hypothétiques descendants qui vivront dans des millions d’années, leur existence ne rime à rien. Par leur philosophie irréelle, les évolutionnistes essaient d’annihiler le besoin inhérent de Dieu. Ils ont taillé de nouvelles béquilles pour remplacer les fondements religieux qu’ils ont rejetés. Ils refusent d’affronter cette vérité: Espérer en Dieu ou renoncer à tout espoir.
L’espérance biblique
Par contre, quel espoir Dieu nous offre-t-il? Il a créé la terre pour qu’elle dure toujours, pour qu’elle soit un paradis éternel, une demeure pour des créatures humaines obéissantes qui vivraient à jamais (Eccl. 1:4; És. 45:18). Personne ne fabrique d’excellentes montres, ne construit de beaux immeubles, ou n’aménage de beaux parcs simplement pour les détruire. De même, le dessein qu’avait Jéhovah Dieu, quand il créa la terre et toute vie sur elle, n’échouera pas. “Je l’ai formé, dit-il, et je l’exécuterai.” — És. 46:11.
Son souci pour la terre ne fait aucun doute. N’a-t-il pas condamné les hommes qui à présent polluent la terre? Nous lisons en effet qu’il ‘saccagera ceux qui saccagent la terre’. (Rév. 11:18.) Le Royaume de Dieu, sous l’autorité de Jésus Christ, fera régner les conditions de vie dont parle Révélation 21:3, 4. Nous y lisons: “Voici, la tente de Dieu est avec les humains, et il résidera avec eux (...) et il essuiera toute larme de leurs yeux, et la mort ne sera plus; ni deuil, ni cri, ni douleur ne seront plus. Les choses anciennes ont disparu.”
L’“espoir” évolutionniste est sans espoir. C’est l’oubli éternel. L’espoir formulé par la Bible est lui bien différent. C’est un avenir merveilleux, la vie éternelle sur une terre paradisiaque. Chacun doit faire son choix. Mais avant de le faire, informez-vous!
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Une question se pose: faut-il accorder autant de temps à l’enseignement de la création qu’à celui de l’évolution?Réveillez-vous ! 1981 | 22 décembre
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Une question se pose: faut-il accorder autant de temps à l’enseignement de la création qu’à celui de l’évolution?
LE POINT DE VUE BIBLIQUE
MÊME LES GROUPEMENTS RELIGIEUX NE SONT PAS TOUS DU MÊME AVIS
AUX États-Unis, les chrétiens fondamentalistes ont entrepris une campagne afin d’obtenir que le “créationnisme scientifique” soit enseigné dans les écoles en même temps que l’évolution. D’après un rapport, 40 législatures d’État ont pris cette demande en considération. L’Arkansas, par exemple, a promulgué une telle loi. On a porté la question devant les tribunaux et les manuels d’étude ont été modifiés. Au Canada, cette question fait aussi l’objet de débats.
De nombreux parents chrétiens ont le sentiment que leurs enfants subissent une attaque en règle. L’objectif, c’est la foi de leurs enfants. Le champ de bataille, c’est la classe. Les évolutionnistes sont les assaillants. Leurs munitions sont des affirmations et non la science. Leur technique, c’est l’intimidation et le lavage de cerveau. Le résultat, la détérioration des valeurs.
Les évolutionnistes ne sont pas d’accord avec ces déclarations, surtout la dernière. Mais l’historien H. Wells a une opinion différente. Dans son livre “Esquisse de l’histoire universelle”, page 487, cet auteur parle du livre de Darwin “L’origine des espèces”, et il dit: “Il en résulta une véritable démoralisation. (...) Il y eut après 1859 un recul de la foi.”
L’effondrement des mœurs
Aujourd’hui, la dégradation des mœurs est bien pire, et celle-ci progresse tous les jours. Les relations sexuelles prénuptiales, les grossesses avant le mariage, la régulation des naissances par l’avortement, l’homosexualité, tout est permis. Chacun veut faire ce que bon lui semble. Cependant la Bible dit: “Telle route paraît droite à quelqu’un, mais elle conduit, en fin de compte à la mort.” — Prov 16:25, “Bible de Jérusalem”.
En ce qui concerne l’enseignement de la création en classe, les groupements religieux ne sont pas tous du même avis. Les uns sont pour, les autres contre et il y a même désaccord au sein d’un même groupement. Certains opposants prétendent qu’il y a violation du principe de la séparation de l’Église et de l’État. Les partisans de l’enseignement de la création se plaignent qu’on emploie l’argent de leurs impôts pour inculquer à leurs enfants l’évolution athée. La question a pris une tournure politique.
Quelle est l’opinion des Témoins de Jéhovah sur ce sujet? Ils ne prennent aucune part à la politique du monde, mais ils considèrent que le Royaume de Jéhovah, gouverné par le Christ est la solution aux nombreux problèmes de l’humanité (Jean 18:36). Ils prêchent activement ce Royaume comme l’unique espérance et cette prédication inclut le récit de la Genèse sur la création.
Souvent, des représentants des Témoins de Jéhovah sont invités à donner devant des élèves un exposé sur leur organisation. Leurs discours traitent évidemment de la création. Certains professeurs emploient même le livre intitulé “L’homme est-il le produit de l’évolution ou de la création?” (publié par les Témoins de Jéhovah), comme base de discussion en classe.
Les parents enseignent leurs enfants
Les enfants des Témoins de Jéhovah parlent souvent de la création lorsque le professeur enseigne l’évolution. Ils en sont capables car ce sujet a été discuté dans leur foyer. Leurs parents leur enseignent l’origine de l’univers; ils ne laissent pas ce soin aux professeurs ou aux enseignants de l’école du dimanche.
Les Témoins de Jéhovah assument leurs responsabilités de parents selon ce qu’enseigne la Bible: “Pères, n’irritez pas vos enfants, mais continuez à les élever dans la discipline et l’éducation mentale de Jéhovah.” “Et ces paroles que je te commande aujourd’hui devront être sur ton cœur; et tu devras les inculquer à ton fils et en parler quand tu seras assis dans ta maison, et quand tu marcheras sur la route, et quand tu te coucheras, et quand tu te lèveras.” — Éph. 6:4; Deut. 6:6, 7.
Les Témoins de Jéhovah et leurs enfants n’ajoutent aucune foi aux philosophies évolutionnistes. Ils reconnaissent en Jéhovah ‘le Créateur des cieux et de la terre et celui qui donne la vie aux peuples’. — És. 42:5.
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