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  • Que devient la théorie de l’évolution ?
    Réveillez-vous ! 1974 | 22 avril
    • Que devient la théorie de l’évolution ?

      LA THÉORIE de l’évolution est redevenue d’actualité, mais d’une manière qui surprendra beaucoup.

      Que se passe-​t-​il donc ? La théorie de l’évolution est mise en doute comme on ne l’aurait jamais imaginé il y a quelques années. Les attaques des milieux scientifiques sont telles qu’elles ont surpris bien des gens qui croyaient que la science avait réglé depuis longtemps la question de l’origine de l’homme.

      Mais, vous demanderez-​vous peut-être, que l’homme soit venu sur la terre de telle ou telle manière, quelle importance cela a-​t-​il ? Voyons ce qu’il en est. Si vous êtes étudiant, on enseigne probablement l’évolution dans votre école, comme c’est le cas à peu près partout. Cet enseignement influence profondément la littérature, la médecine, l’histoire, la philosophie et même la religion. Si donc l’évolution est une théorie erronée, une grande partie de ce qu’on vous enseigne est basée sur une fausse prémisse, sur un mensonge.

      Si vous êtes enseignant, vous avez des responsabilités à l’égard de vos élèves. Vous désirez sans doute leur enseigner la vérité. Qu’en est-​il si l’évolution est une théorie inexacte ? Dans ce cas, votre enseignement ne contribue-​t-​il pas à l’effondrement moral actuel ?

      Quant à vous, parents, vous voulez que vos enfants connaissent un avenir heureux. Que peut leur offrir l’évolution ? S’ils ne peuvent espérer que quelques années de vie dans un monde plein de violence, ils pourront fort bien se dire qu’ils n’ont aucune raison de ne pas mentir, voler, tromper ou commettre la fornication. N’est-​ce pas de cette façon que le ‘fort subsiste’ et que ‘le faible est éliminé’ ? Vous feriez donc bien de vous informer concernant l’enseignement de l’évolution.

      Si vous êtes croyant, vous ne pouvez croire en même temps à l’évolution et à la Bible. La Bible dit que Dieu a créé l’homme directement ; l’évolution le nie. L’un des deux a tort.

      Si vous êtes attaché à la théorie de l’évolution, quel avenir vous offre-​t-​elle ? Seulement la mort. Mais la Bible promet que Dieu détruira entièrement le présent système de choses mauvais à notre époque et qu’il établira un ordre nouveau paisible (Ps. 37:11, 29). Dans cet ordre nouveau, dit encore la Bible, il n’y aura plus ni souffrance, ni maladie, ni mort (Rév. 21:4). Est-​il raisonnable de rejeter une pareille perspective sans faire des recherches sérieuses ?

      Par conséquent, les questions que soulève la théorie de l’évolution ne sont pas seulement d’ordre scientifique, mais aussi d’ordre moral. Et si Dieu existe et qu’il doive bientôt agir, les partisans de cette théorie se heurteront à lui.

      Voyons donc ce que l’on dit actuellement à propos de l’évolution et quels sont les derniers témoignages scientifiques à ce sujet.

  • De plus en plus contestée
    Réveillez-vous ! 1974 | 22 avril
    • De plus en plus contestée

      POURQUOI la théorie de l’évolution est-​elle récemment redevenue d’actualité ? C’est, entre autres raisons, à cause de la nature même de la contestation soulevée contre elle.

      Ce ne sont pas seulement quelques ‘fanatiques religieux’ qui rejettent cette théorie. Elle est à présent mise en doute par de nombreuses personnes qualifiées et très bien renseignées. Des savants, des éducateurs et des gens compétents dans d’autres domaines s’élèvent contre elle.

      En outre, dans les publications scientifiques, nombre d’évolutionnistes eux-​mêmes se sont récemment livrés à un feu roulant de critiques contre la théorie courante. Ce qu’ils disent est très révélateur.

      Ce que disent des savants

      Dans le livre L’homme, le temps et les fossiles (angl.), l’évolutionniste R. Moore déclare : “Depuis 1950, tous les témoignages scientifiques aboutissent inévitablement à la conclusion suivante : l’évolution de l’homme ne s’est pas faite au cours de la période ni de la façon qui, selon Darwin et les évolutionnistes modernes, paraissaient les plus probables.”

      D’autres évolutionnistes partagent ce point de vue. En 1971, un professeur de génétique de l’Université de Californie, G. L. Stebbins, lui-​même évolutionniste, résuma fort bien l’attitude de ses confrères en disant : “Tout écrit concernant l’évolution de l’homme datant d’avant 1950 est déjà ou sera bientôt dépassé.”

      Donc, vers 1972, des évolutionnistes ont avancé de nouvelles explications sur l’origine de l’homme. Ils avaient abandonné nombre de leurs idées antérieures et exprimaient leur confiance que leurs nouvelles théories étaient conformes aux “faits”. Mais à peine ces idées étaient-​elles énoncées qu’on les mettait déjà en doute. Certaines d’entre elles reçurent un coup particulièrement rude à cause de preuves découvertes vers la fin de 1972.

      Voici, entre autres choses, ce qu’on pouvait lire dans la presse du mois de novembre de cette année-​là : “Une grande partie de l’histoire de l’évolution de l’homme devra être révisée après les révélations d’hier.” (Times de Londres). “Les théories actuelles sur l’évolution de l’homme sont en plein désarroi.” (The Guardian, Angleterre). “La théorie acceptée de l’évolution de l’homme pourrait facilement être renversée parce qu’elle est basée uniquement sur quelques crânes anciens.” (Daily News de New York). Quant au Daily Mail de Londres, il déclara que les témoignages les plus récents “pourraient causer le plus grand bouleversement scientifique depuis que Darwin a dit que l’homme descend du singe”.

      Cependant, ces déclarations étaient le résultat d’un certain nombre de faits seulement, découverts en 1972. Il y a d’autres preuves encore, bien plus significatives. C’est pourquoi de plus en plus de savants mettent en doute les explications des évolutionnistes.

      La revue The American Biology Teacher dit : “Divers scientifiques bien connus expriment leur opinion, qui va d’une sage prudence jusqu’au doute et même jusqu’au désaccord complet.” Le New Scientist, revue anglaise, déclara de son côté : “Il s’avère particulièrement difficile de comprendre l’évolution de l’homme (...). Nous en savons trop peu sur la durée et sur les mécanismes de l’évolution, et les fossiles ne nous fournissent pas assez de preuves pour faire sortir nos théories du domaine de la fantaisie.”

      On a pu lire également dans le journal médical britannique On Call : “On ne peut pas fonder la théorie de l’évolution sur des preuves dont disposerait l’étudiant en biologie fondamentale, (...) et puisque l’on sait que des hommes de science de grand renom ont rejeté cette théorie, l’habitude généralisée de la présenter comme un fait est indéfendable.” Le professeur John Moore, de l’université d’État du Michigan, a dit quant à lui : “Étant donné les connaissances actuelles, les explications évolutionnistes courantes n’ont pas de sens.”

      L’opinion d’autres chercheurs

      Après avoir examiné les faits, certaines personnes, spécialisées dans d’autres domaines, ont fait des commentaires analogues. L’historien Arnold Toynbee a déclaré : “Je ne pense pas que la théorie darwinienne de l’évolution nous donne une relation positive d’une autre façon dont l’univers a pu être amené à l’existence.”

      Norman Macbeth, juriste ayant fait ses études à Harvard, exposa dans son livre Darwin sur la sellette (angl., 1971) le résultat de plusieurs années de recherches soigneuses et impartiales. Les éditeurs du livre firent le commentaire suivant : “L’ouvrage suggère qu’il serait bien de repartir de zéro et que dans l’état actuel des choses il vaut peut-être mieux pas de théorie du tout que celle qui existe.”

      Macbeth estimait les preuves en faveur de l’évolution si peu convaincantes qu’après avoir lu un livre caractéristique d’un évolutionniste renommé il déclara : “Si je devais attaquer cet homme devant un tribunal, je lui ferais perdre son procès.” Par contre, après avoir lu un numéro du périodique Réveillez-vous ! qui traitait de l’évolution, il trouva les articles qu’il contenait solidement fondés et scientifiquement exacts. Aussi invita-​t-​il les évolutionnistes à ne plus traiter ceux qui ne croient pas à l’évolution de gens “ignorants des preuves scientifiques”. Macbeth, qui n’est pas un partisan de la création, a également fait les remarques suivantes :

      “En examinant séparément les éléments du darwinisme classique, j’en ai conclu qu’ils étaient tous tristement caducs (...). Puisque des éléments caducs ne peuvent pas constituer un ensemble solide, toute la théorie est, elle aussi, caduque (...).

      “En outre, je n’ai aucune objection contre les explications, à condition qu’elles soient bonnes. Malheureusement, dans le domaine de l’évolution, la plupart des explications ne le sont pas. En vérité, on ne peut guère les qualifier d’explications ; ce sont des suggestions, des pressentiments, des histoires abracadabrantes qui ne méritent guère le nom d’hypothèses (...).

      “Il ne s’agit pas ici simplement d’ergotage de ma part. Les membres de la profession se sont placés eux-​mêmes dans une situation embarrassante. Sir Julian Huxley a dit devant les téléspectateurs : ‘La première chose à préciser en ce qui concerne la théorie de Darwin, c’est que ce n’est plus une théorie, mais un fait.’ À peu près au même moment, le professeur Mayr s’adressa à des étudiants réfléchis en ces termes : ‘À bien des égards, la théorie fondamentale n’est guère plus qu’un postulat.’

      “Pareil désaccord entre deux autorités (...) est néfaste au prestige de la profession. Le public peut, à bon droit, avoir l’impression qu’on s’est joué de lui.”

      Et c’est exactement ce que beaucoup de personnes pensent à propos des explications fournies par les partisans de l’évolution.

  • Examinons les faits
    Réveillez-vous ! 1974 | 22 avril
    • Examinons les faits

      SI VOUS comparaissiez en justice, trouveriez-​vous équitable que seul votre adversaire puisse présenter ses preuves ? Vous voudriez évidemment que le tribunal écoute également votre version de l’affaire.

      Depuis de nombreuses années, dans les universités, les écoles secondaires et même primaires, on n’enseigne que la doctrine de l’évolution. De même, la plupart des publications scientifiques ne présentent que cette seule théorie. Mais à présent, de plus en plus de gens désirent entendre l’autre son de cloche.

      Le choix raisonnable

      Les gens raisonnables reconnaissent que la seule méthode équitable consiste à examiner le pour et le contre d’une théorie disputée. C’est la meilleure façon d’arriver à la vérité.

      De nombreux scientifiques admettent qu’on devrait agir ainsi pour la théorie de l’évolution. Même la préface d’une édition spéciale du fameux livre de Darwin L’origine des espèces abonde dans ce sens. La revue The American Biology Teacher fit ce commentaire à son sujet :

      “W. H. Thompson, qui a été choisi pour écrire la préface d’une édition centenaire de L’origine des espèces de Darwin, déclara : ‘Comme nous le savons, il y a une grande divergence d’opinions entre les biologistes, non seulement au sujet des causes de l’évolution, mais également au sujet du processus lui-​même.

      “‘Cette divergence existe parce que les preuves ne sont pas satisfaisantes et qu’elles ne permettent pas de tirer des conclusions nettes. Il est donc juste et convenable d’attirer l’attention du public non scientifique sur les désaccords concernant l’évolution.’”

      Cette publication attire ensuite l’attention sur une autre remarque de Thompson, savant très respecté. Nous citons :

      “Mais certaines remarques récentes d’évolutionnistes montrent qu’ils estiment cela déraisonnable. Nous voyons donc des hommes [de science] s’unir pour défendre une doctrine qu’ils sont incapables de définir scientifiquement et encore moins de démontrer avec une rigueur scientifique. De plus, ils tentent de maintenir leur crédit auprès du public en supprimant la critique et en éliminant les difficultés. C’est là une situation anormale et indésirable dans le monde de la science.”

      De plus en plus de gens trouvent inacceptables ces tentatives visant à supprimer la critique. C’est ce que prouvent les requêtes demandant que les conceptions différentes soient exposées sur un pied d’égalité dans les écoles. Ces requêtes ont été formulées par des savants, des éducateurs et des parents dont les sentiments étaient bien résumés dans un article de W. Willoughby, paru dans l’Evening Star and Daily News de Washington. On y lisait en effet :

      “En ce qui me concerne, d’après la Bible et de nombreux savants éminents, tout est venu à l’existence d’une seule façon [par la création]. Quant à mes enfants, pour qui je paie des impôts à l’État de Virginie afin qu’ils soient instruits le mieux possible, on leur enseigne que tout est venu à l’existence d’une autre façon [l’évolution] (...).

      “S’il est un domaine dans lequel on devrait être loyal, c’est bien le domaine scientifique. Cependant, les [livres de biologie employés couramment dans les écoles] ignorent délibérément les arguments en faveur d’un plan dans l’origine de l’univers (...).

      “Ce que je veux, c’est qu’on présente les deux points de vue sur l’origine de l’homme, de façon équilibrée et impartiale, en se basant de part et d’autre sur les connaissances et les recherches les plus approfondies.”

      “Malhonnêteté intellectuelle”

      Ce genre de requête rencontre généralement une forte opposition de la part de nombreux évolutionnistes qui ne veulent pas que les manuels présentent d’autres conceptions que les leurs. Dans le Chronicle de San Francisco, le physicien L. Dolphin a écrit : “C’est faire preuve de malhonnêteté intellectuelle que de ne pas répondre à certaines de ces questions dans les manuels et d’écarter tout autre point de vue scientifiquement fondé sous prétexte qu’il s’agit simplement de croyances religieuses fondamentalistes.”

      C’est en effet de la “malhonnêteté intellectuelle” que de refuser de considérer tout point de vue contradictoire sur ce sujet si controversé. Aussi les gens réfléchis s’interrogent-​ils sur la raison de cette façon d’agir.

      N’est-​il pas indigne de tout savant sérieux d’essayer d’étouffer la critique de l’évolution par des méthodes dictatoriales ou en intimidant le profane par des remarques comme celles d’Isaac Asimov, savant américain bien connu, d’après qui mettre en doute la théorie de l’évolution revient à “attaquer la théorie de la gravitation” ? Il ajouta même : “C’est un fait, ce n’est pas de la spéculation.”

      Mais on peut démontrer la théorie de la gravitation, en laboratoire ou autrement. Ce n’est pas le cas de l’évolution, et c’est pourquoi tant de gens la mettent en doute. Personne ne songerait à mettre en doute la gravitation.

      De nombreux évolutionnistes reconnaissent eux-​mêmes que leur théorie n’est pas prouvée. En fait, Asimov lui-​même a admis qu’elle est en grande partie fondée sur des “conjectures judicieuses”. Il est donc d’autant plus “malhonnête” d’essayer de réduire au silence les adversaires de l’évolution par des propos insultants pour leur intelligence.

      La revue New Scientist a bien décrit la situation lorsqu’elle fit la critique d’un livre en faveur de l’évolution. Ce livre, lisons-​nous, “a souvent l’‘imprécision’ que l’on trouve dans les récents ouvrages sur l’évolution. Franchement, nous ne savons pas comment ni pourquoi l’homme a évolué (...). Cependant, si un tel [livre] s’en tenait aux faits, il serait bien mince en vérité”.

      Non, il ne suffit plus d’essayer d’intimider ou d’insulter celui qui met en doute la théorie de l’évolution, ni de laisser entendre qu’il n’est qu’un minus habens. Pour aller au fond du problème, il faut écarter les “conjectures” et analyser honnêtement les faits.

      Que découvrons-​nous alors ? Les témoignages prouvent-​ils que la vie a évolué à partir de substances chimiques inanimées jusqu’à l’homme moderne en passant par un animal simiesque ? Ou bien prouvent-​ils, comme le dit la Bible, que Dieu a créé directement l’homme et les autres formes de vie ? L’évolution est-​elle un “fait”, ainsi que l’a dit un homme de science ? Ou bien, comme l’a fait remarquer un autre, est-​elle “la plus énorme duperie qui se soit jamais parée du nom de science” ?

  • À quoi devrait-on s’attendre ?
    Réveillez-vous ! 1974 | 22 avril
    • À quoi devrait-​on s’attendre ?

      LES évolutionnistes prétendent que l’homme est le produit d’une évolution dont le point de départ était des éléments chimiques inanimés dans l’océan. On peut lire une description courante de cette croyance dans le Science World. Nous citons :

      “Certains hommes de science croient que l’homme est issu d’une créature simiesque, il y a deux à dix millions d’années. Cette créature simiesque provenait probablement d’un type de singe, des millions d’années plus tôt. Le singe avait évolué à partir d’un primate primitif ressemblant à notre moderne maki. Comme tous les autres mammifères, celui-ci provenait d’un amphibie, et l’amphibie d’un poisson (...). Les premiers signes de vie, de simples organismes unicellulaires, sont apparus dans l’océan.”

      Que dit la Bible ? Si vous lisez le premier chapitre de la Genèse, vous verrez que Dieu créa séparément les différentes espèces vivantes au cours d’une certaine période. D’abord la végétation, puis les poissons et les créatures volantes, ensuite les animaux terrestres et enfin l’homme.

      Néanmoins, la Bible dit-​elle que Dieu créa directement chaque plante et chaque animal individuellement ? Non, il créa seulement les grandes espèces. À l’intérieur de chaque espèce, une grande diversité pourrait se développer au cours des millénaires. Par exemple, l’espèce chat a produit toute une variété de chats, et il en va de même de l’espèce chien et aussi de l’espèce humaine.

      Cependant, nous lisons dans le premier chapitre de la Genèse que chaque forme de vie pouvait engendrer des descendants uniquement “selon son espèce”. Par conséquent, alors que les variétés à l’intérieur de l’espèce pourraient se reproduire, cela ne serait pas possible à l’extérieur de l’espèce. Deux espèces ne pourraient jamais s’accoupler et avoir une progéniture. De même une espèce ne pourrait jamais se transformer en une autre, peu importe la période de temps impliquée. Un poisson resterait toujours un poisson, un oiseau resterait toujours un oiseau, et il en serait de même des animaux terrestres et des humains.

      Les preuves

      Si la théorie de l’évolution est exacte, on doit trouver des preuves d’un changement progressif d’une espèce en une autre. Il doit y avoir au moins quelques témoignages de ce genre parmi les organismes vivants, dans les documents paléontologiques et même en laboratoire.

      Par contre, si c’est la Bible qui est exacte, nous ne devons trouver aucun changement progressif d’une espèce en une autre. Il doit y avoir une grande variété, à l’intérieur de l’espèce fondamentale, mais un fossé infranchissable entre les espèces. Cela doit être vrai aussi bien parmi les organismes vivants que parmi les fossiles. De plus, l’expérimentation doit démontrer qu’il est impossible de combler le fossé entre les grandes espèces.

      Si la théorie de l’évolution est exacte, on doit trouver des preuves de l’apparition de nouveaux membres ou organes. Il doit y avoir une abondance de membres antérieurs et postérieurs, d’ailes, d’yeux et d’autres organes en voie de développement. Il doit en être ainsi non seulement parmi les fossiles, mais aussi chez certains organismes vivants aujourd’hui. Tout au moins, on doit pouvoir trouver quelque part certains organismes partiellement développés.

      En outre, si la théorie de l’évolution est exacte, on doit pouvoir prouver que la vie peut apparaître spontanément, sans aucune aide extérieure. En fait, il doit même être beaucoup plus facile de créer la vie avec une aide extérieure, par exemple au cours d’expériences faites par des humains intelligents se servant d’un équipement complexe. En revanche, si c’est la Bible qui est exacte, la vie ne peut pas apparaître par hasard, et il est impossible d’amener une créature à l’existence, si ce n’est grâce aux fonctions de reproduction créées par Dieu. La Bible déclare que seul Dieu est la source de la vie. — Ps. 36:9 (10 dans certaines Bibles).

      Puisque l’évolution aurait débuté avec la transformation d’éléments chimiques inanimés en organismes unicellulaires, commençons donc par examiner ces derniers. Après des dizaines d’années de recherches intensives sur la cellule, que révèlent les faits ?

      [Illustration, page 8]

      Si la Bible est exacte, il faut s’attendre à voir une grande variété à l’intérieur des “espèces” de la Genèse. L’espèce chien par exemple a de nombreuses variétés qui sont interfécondes. Mais elle ne peut s’accoupler et se reproduire avec une autre “espèce”, avec le chat par exemple.

  • Ce que la cellule révèle
    Réveillez-vous ! 1974 | 22 avril
    • Ce que la cellule révèle

      SELON la théorie de l’évolution, des éléments chimiques inanimés se sont assemblés pour former une cellule vivante. Dans son livre Les sources de la vie (angl.), le savant Isaac Asimov nous raconte comment les choses se seraient passées. Nous citons :

      “À un certain moment, il y a très longtemps, peut-être deux milliards et demi d’années, sous un soleil implacable, dans un océan contenant des composés ammoniacaux et surmonté d’une atmosphère délétère, au milieu d’une soupe de molécules organiques, une molécule d’acide nucléique devint accidentellement un organisme vivant capable de produire d’une façon quelconque un autre organisme identique. Tout est venu de là !”

      Mais a-​t-​on jamais vu pareil phénomène se produire “accidentellement” ? Mieux encore, les savants les plus compétents sont-​ils jamais parvenus à le provoquer ?

      Ce que montrent les faits

      Le livre Introduction à la géologie (angl.) déclare : “On n’a jamais observé un cas de génération spontanée.” Telle est la réalité toute simple. Jamais dans toute l’Histoire on n’a vu des éléments chimiques inanimés se transformer “accidentellement” en une cellule vivante.

      Même dans leurs laboratoires les plus perfectionnés, les hommes de science ne sont jamais arrivés à opérer cette transformation. Ils ont pu, il est vrai, produire certains composés de carbone, mais ceux-ci sont très éloignés d’une cellule vivante capable de se reproduire. L’ouvrage La cellule (angl.) reconnaît que ces expériences “n’expliquent pas comment la vie a pu réellement surgir de la matière inanimée”.

      Étant donné ces faits, M. S. Keringthan, ingénieur chimiste, a écrit ce qui suit dans le Globe & Mail de Toronto :

      “D’après mes estimations, une amibe [organisme unicellulaire] est composée de 100 quatrillions d’atomes, principalement de carbone, d’hydrogène, d’oxygène, d’azote avec d’infimes quantités de phosphore, de calcium et de soufre. Cette combinaison n’est pas facile à analyser.

      “Les évolutionnistes disent en réalité que tous ces atomes, dans la proportion voulue, se sont rencontrés accidentellement, se sont séparés des composés existants et réassemblés pour former une amibe vivante (...).

      “Avons-​nous vu des amibes se former de cette façon ? Pouvons-​nous, en déposant dans une éprouvette les substances chimiques nécessaires, fabriquer une amibe ? La réponse est non ; il est donc faux de prétendre que le phénomène s’est produit dans le passé (...). L’hypothèse de l’évolution s’effondre à propos de l’origine de la vie ; il faut trouver une autre explication de la création de la vie.”

      En outre, les hommes de science ont découvert avec stupéfaction la complexité d’une cellule vivante. L’évolutionniste F. Salisbury, de l’université d’État de l’Utah, dit : “Nous savons à présent que la cellule elle-​même est beaucoup plus complexe que nous ne l’avions imaginé.” Il estime que le noyau d’une telle cellule du corps humain “contient 10⁠9 informations génétiques. Écrites en caractères normaux, ces informations rempliraient 1 000 volumes de format courant”.

      Une connaissance plus approfondie de la cellule a révélé que les nombreuses parties qui la composent ont des fonctions complexes et en étroite relation les unes avec les autres. Sans ces différentes fonctions s’exerçant en même temps, la cellule ne pourrait continuer à vivre. C’est pourquoi Salisbury dit : “Le tout semble avoir dû se produire en même temps : le système doit être complet en venant à l’existence, sinon il est inutile.” Comme il est manifeste que pareil organisme n’a pas pu apparaître par hasard et que l’homme ne peut le créer, le même évolutionniste se lamente en ces termes : “Il doit bien y avoir moyen de sortir de ce dilemme ; mais pour le moment, je ne vois pas comment.”

      Le naturaliste Joseph Wood Krutch a fait cette remarque intéressante :

      “On a fait couler beaucoup d’encre à propos du ‘chaînon manquant’ entre [le singe] et [l’homme]. Mais ce n’est rien en comparaison des chaînons qui manquent — si jamais ils ont existé — entre l’amibe et la première particule de matière à peine vivante (...).

      “La différence entre la matière inanimée et la matière animée, entre le vivant et le non-vivant reste absolue.”

      Le livre La cellule dit encore : “À bien des égards, l’apparition de cellules biologiques dans un monde nu et hostile est plus improbable que le développement ultérieur de cellules primitives en dinosaures et primates. (...) La question scientifique essentielle de l’origine de la vie demeure non résolue.”

      Des substances chimiques inanimées ne peuvent donc pas donner naissance “accidentellement” à des cellules vivantes capables de se reproduire. Même des humains intelligents n’ont jamais pu obtenir ce résultat. Actuellement, des organismes unicellulaires comme les amibes proviennent uniquement d’amibes déjà existantes. Ils se reproduisent “selon leur espèce”. On n’a encore jamais observé d’exception à cette règle.

      Par conséquent, en ce qui concerne l’apparition des cellules vivantes, si l’on écarte les “conjectures”, les témoignages disponibles parlent-​ils en faveur de la Bible ou de la théorie de l’évolution ?

      Organismes plus complexes

      Selon les évolutionnistes, l’étape suivante a été le développement des organismes unicellulaires ‘simples’, comme l’amibe, pour devenir des organismes pluricellulaires. Mais a-​t-​on trouvé des preuves d’une complexité progressive parmi ces formes de vie ? Le livre Les mystères les plus troublants de la terre (angl.) dit entre autres :

      “Il n’y a pas de formes de vie intermédiaires constituées de 2 ou 3 cellules entre les protozoaires [animaux unicellulaires] et les métazoaires [animaux pluricellulaires]. Pourtant, tout l’édifice de l’évolution s’écroule si l’on ne peut pas combler cette lacune.”

      Cette lacune n’a pas été comblée. Il n’existe aucune preuve que ces animaux unicellulaires se soient jamais transformés en animaux à deux ou trois cellules. Il y a, par contre, une énorme différence entre les protozoaires et le métazoaire le plus simple. Et l’on ne possède aucun témoignage montrant que des protozoaires se soient jamais transformés en métazoaires.

      Autre fait intéressant, actuellement, ces formes de vie restent pareilles à elles-​mêmes. Chez ces organismes ‘simples’, on n’observe aucune tendance à une ‘amélioration’, aucun effort vers une complexité plus grande. Qu’est-​ce qui permet de dire qu’un tel phénomène a pu se produire dans le passé ?

      La revue respectée Science qualifia de “science fiction” l’explication que proposait un livre sur la transformation des organismes unicellulaires en organismes pluricellulaires. Nous citons : “Comment sont apparus les organismes pluricellulaires ? Cette transformation s’est-​elle produite en une ou plusieurs étapes, d’une seule ou de plusieurs manières ? Ce sont là des problèmes qui restent difficiles et qu’on n’a pas fini de débattre. Comme l’a dit John Corliss, ‘en dernière analyse, peut-être sont-​elles tout à fait insolubles’.”

      Des évolutionnistes jugent ces problèmes “tout à fait insolubles” et en parlent comme d’une “science fiction”. Néanmoins, si l’on examine les témoignages disponibles et qu’on écarte les conjectures, les faits cadrent parfaitement avec le récit biblique. Ils montrent que les organismes unicellulaires comme les organismes pluricellulaires ont été créés séparément et qu’ils se multiplient “selon leur espèce”.

      Une complexité progressive ?

      En outre, selon la théorie de l’évolution, on devrait pouvoir observer une progression dans la cellule elle-​même, une complexité de plus en plus grande dans sa structure.

      Le noyau de la cellule contient des corps appelés chromosomes, supports des facteurs héréditaires. Si la théorie de l’évolution est exacte, on doit s’attendre à un accroissement régulier du nombre des chromosomes au fur et à mesure que la vie devient plus complexe.

      À ce propos, le professeur Moore, de l’université d’État du Michigan, rapporte ce qui suit :

      “En tant que professeur enseignant les conceptions évolutionnistes à des étudiants intelligents qui font eux-​mêmes des recherches, on m’a souvent montré, tirées de divers ouvrages, des listes indiquant des nombres de chromosomes (...).

      “Mes étudiants, doués de réflexion, formulaient le problème suivant : Si les animaux évoluent à partir des formes prétendues simples jusqu’à des formes pluricellulaires (et ils soulevaient la même question concernant les plantes), y a-​t-​il un accroissement type du nombre des chromosomes ?”

      Qu’en est-​il en réalité ? Eh bien, les humains ont dans chaque cellule 46 chromosomes. Les plantes et les animaux moins complexes devraient donc en avoir moins. Néanmoins, une variété de souris en a 48, la moufette rayée 50, le singe cebus 54, la vache 60 et l’âne 62 ! La pomme de terre en possède 48, et le coton 52 ! Quant au protozoaire unicellulaire appelé aulacantha, il a 1 600 chromosomes !

      Il n’existe donc pas un type d’accroissement du nombre de chromosomes comme il serait logique de s’y attendre si la théorie de l’évolution était exacte. Au contraire, chaque espèce d’organismes vivants a un nombre particulier de chromosomes qui reste constant. C’est ce qu’il fallait s’attendre à trouver, si chaque espèce a été créée séparément avec ses caractéristiques propres et si chacune est indépendante des autres.

      [Illustration, page 10]

      On estime qu’une amibe est composée de 100 quatrillions d’atomes. Est-​il possible que tous ces atomes se soient rencontrés et assemblés accidentellement et dans la proportion exacte, pour constituer une amibe vivante ?

  • Comment cela s’est-il produit ?
    Réveillez-vous ! 1974 | 22 avril
    • Comment cela s’est-​il produit ?

      IL FAUT encore résoudre un autre problème : Si la théorie de l’évolution est exacte, de quelle façon s’est produit ce phénomène ? Qu’est-​ce qui a pu déterminer dans des organismes vivants des changements tels que des plantes ou des animaux unicellulaires se seraient transformés en formes de vie de plus en plus élevées ?

      D’après les évolutionnistes, ces changements seraient dus à des modifications dans le noyau de la cellule, particulièrement dans les gènes, parties des chromosomes porteurs des caractères héréditaires.

      Ces modifications dans les gènes sont appelées mutations. Celles-ci auraient déterminé de nouveaux caractères et permis ainsi à des organismes unicellulaires d’évoluer pour aboutir à l’homme. Le professeur P. Koller, généticien britannique, a déclaré : “Les mutations permettent la variabilité et, pour cette raison, sont nécessaires à l’évolution.”

      Les mutations produisent-​elles quelque chose de NOUVEAU ?

      Les mutations ne produisent pas de nouveaux caractères. Le professeur Moore fait cette remarque : “Toute mutation d’un gène entraîne tout au plus l’altération de caractères connus ou existant déjà.” Elle produit donc la variété, mais rien de vraiment nouveau.

      Par exemple, des mutations de gènes peuvent changer la couleur, la contexture et la longueur des poils ou des cheveux. Ceux-ci néanmoins resteront des poils ou des cheveux et ne deviendront pas des plumes. La main peut être modifiée par des mutations, mais elle restera une main et ne deviendra pas une aile. De plus, ces modifications sont limitées. Disons, pour donner un exemple, que les hommes peuvent atteindre 2,10 m de haut, comme les Watusis, ou seulement 1,20 m, comme les Pygmées. Quelques-uns dépasseront les 2,10 m (la Bible parle d’un homme, Goliath, qui mesurait plus de 2,80 m), et certains nains n’atteignent pas 1,20 m. Néanmoins, la taille d’un humain ne sera jamais de 6 mètres ni de 25 centimètres seulement. Elle variera généralement entre 1,50 m et 1,80 m.

      En outre, les variations dues aux mutations sont le plus souvent peu importantes ; il n’en résulte jamais des caractères totalement différents. C’est pourquoi l’auteur du livre Darwin sur la sellette (angl.) relate ce qui suit au sujet de Richard Goldschmidt, généticien très respecté : “Après avoir observé des mutations chez la drosophile pendant de nombreuses années, Goldschmidt était désespéré. Les changements, se plaignait-​il, sont tellement minimes que si un millier de mutations se combinaient chez un seul individu, on n’aurait pas encore une nouvelle espèce.”

      Un problème encore plus grave

      Mais il y a un problème plus grave encore. Il a trait à la nature des changements. Les modifications, qu’elles concernent les chromosomes ou les gènes, sont généralement indésirables.

      Par exemple, à propos des modifications du nombre de chromosomes, le livre Chromosomes et gènes (angl.) dit : “Il en résulte souvent des infirmités physiques et mentales.” Quand un humain naît avec quarante-sept chromosomes au lieu de quarante-six, il sera peut-être mongolien ou souffrira d’autres déficiences mentales et physiques. Quarante-huit chromosomes ont pour conséquences la débilité mentale et des difformités physiques.

      On peut faire les mêmes observations à propos des mutations des gènes. L’évolutionniste Koller admet : “La plupart des mutations de gènes sont récessives et nuisibles et peuvent être mortelles.” Il dit encore : “Des études approfondies ont (...) démontré que la plupart des mutations sont nuisibles. On a découvert au cours d’expériences que pour une mutation avantageuse il y en a des milliers qui sont nuisibles.”

      Il est donc communément reconnu que les mutations rendent un organisme plus faible, moins fécond, et diminuent sa longévité. Stebbins montre que lorsque des insectes mutants sont placés avec des insectes normaux, le résultat est toujours le même : “Après un nombre plus ou moins grand de générations, les mutants sont éliminés.” Ils ne peuvent prospérer du fait qu’ils sont dégénérés.

      Si les mutations sont aussi importantes pour l’évolution, elles doivent être les bienvenues et il faut même les provoquer. Pourtant, voyez ce que dit Asimov à ce sujet : “L’exposition à une irradiation accrue ne peut qu’augmenter le taux des mutations, ce qui est gênant, car la plupart des mutations sont nuisibles.” Cependant, après avoir admis cela, il conclut : “Il est certain qu’à la longue les mutations ont contribué à l’évolution.” Cela vous paraît-​il sensé ?

      Est-​il logique de croire que des cellules, des organes, des membres et des organismes vivants d’une étonnante complexité aient pu être construits grâce à un processus qui détruit ? Ainsi que les évolutionnistes eux-​mêmes le reconnaissent, “pour une mutation avantageuse, il y en a des milliers qui sont nuisibles”.

      Si vous vouliez faire bâtir une maison, que diriez-​vous d’un entrepreneur qui pour un élément bien construit, en raterait mille ? Si un automobiliste prenait mille mauvaises décisions pour une bonne, aimeriez-​vous rouler avec lui ? Et si un chirurgien faisait mille faux mouvements pour un bon, aimeriez-​vous vous faire opérer par lui ?

      Les mutations pourraient-​elles produire un œil ?

      L’œil humain, par exemple, peut-​il avoir été construit par un processus aussi incertain ? Pour que la vue soit possible, il faut que toutes les nombreuses parties de l’œil, soient complètes et en parfait état de marche. Si la moindre de ses parties est en mauvais état ou incomplète, l’œil ne peut remplir ses fonctions. Il est inutile.

      Selon les évolutionnistes, la “nature” n’accepte que les changements qui apportent un avantage immédiat. Selon cette théorie, l’œil n’aurait jamais pu se former.

      N’oublions pas non plus qu’il y a différents types d’yeux, chez les humains, les mammifères, les insectes, les oiseaux et les poissons. Pareille variété signifie que l’évolution de l’œil aurait dû se produire non pas une fois, mais de très nombreuses fois et de différentes manières. Pouvons-​nous imaginer différentes caméras venant à l’existence de cette façon, “accidentellement” ? Une caméra a besoin d’un inventeur et d’un constructeur ; pourtant, elle est beaucoup plus simple qu’un œil.

      On comprend donc les remarques de l’évolutionniste Salisbury à propos de l’œil : “Qu’une chose pareille ait pu se produire une fois, c’est déjà difficile à expliquer, mais à la pensée qu’elle a pu se produire plusieurs fois, selon la théorie moderne [de l’évolution], la tête me tourne.”

      En outre, quelle est la fréquence des mutations ? Une encyclopédie (World Book) déclare : “Les mutations naturelles apparaissent si rarement que les chercheurs font peu de progrès.” Pour étudier les mutations, il a fallu les provoquer par irradiation ou par des moyens chimiques. Comme l’évolutionniste Stebbins le dit, “la fréquence des mutations varie largement (...), mais elle est toujours faible. À cause de leur rareté, il est presque impossible d’étudier les mutations ‘spontanées’, afin d’en déterminer la cause”. Et Koller dit : “Une pareille erreur dans un gène se produit peut-être une fois sur cent millions.”

      Évolution ou régression ?

      Une mutation est donc appelée une “erreur” qui se produit “une fois sur cent millions”. En outre, rappelons-​nous cette autre déclaration : “Pour une mutation avantageuse, il y en a des milliers qui sont nuisibles.”

      Nous sommes donc en présence d’un phénomène qui n’apporte aucune amélioration mais plutôt une détérioration ; c’est un phénomène régressif.

      Dans l’ouvrage Chromosomes et gènes (angl.), nous lisons : “Muller estime qu’environ 6 pour cent des gens naissent avec des malformations notoires dues à des mutations de gènes. Il n’est donc pas étonnant que certains biologistes soient d’avis que si l’humanité progresse du point de vue culturel et technique, biologiquement elle dégénère.”

      Devant de tels faits, quelle conclusion tirez-​vous ? Le fond même de la théorie de l’évolution, la question des mutations, vous paraît-​il sensé ? N’est-​il pas plutôt évident que les mutations sont nuisibles aux individus d’une même espèce et que tout changement favorable éventuel ne fait que produire la variété à l’intérieur d’une grande espèce ?

      Pour en terminer avec la question des mutations, fondement principal de l’évolution, citons le professeur Moore, de l’université d’État du Michigan :

      “Ces changements aberrants de l’ADN, ou mutations, ont essentiellement comme résultat une dégénérescence ou dégradation des caractères physiques connus. On peut facilement démontrer que la plupart des mutations de gènes produisent une détérioration de la viabilité et des facultés de reproduction, et même des effets létaux (...).

      “Certains seront peut-être enclins à parler de mutations de gènes ‘favorables’. Ils citeront comme résultat de ces mutations un changement de couleur chez les lépidoptères ou une modification du métabolisme des bactéries. Néanmoins, ces changements chez les lépidoptères ou les bactéries se font uniquement à l’intérieur de l’espèce et non à l’extérieur de ses limites (...).

      “Après une analyse et un examen rigoureux des faits, affirmer de façon dogmatique (...) que les mutations de gènes sont les matériaux de construction de tout processus évolutif revient à exprimer un mythe.”

      [Illustration, page 13]

      Si un automobiliste prenait mille mauvaises décisions pour une bonne, aimeriez-​vous rouler avec lui ? Or, pour une mutation avantageuse, il y en a des milliers qui sont nuisibles.

  • Le témoignage des organismes vivants
    Réveillez-vous ! 1974 | 22 avril
    • Le témoignage des organismes vivants

      QUAND nous considérons les organismes vivants plus grands, trouvons-​nous parmi eux des preuves qu’une espèce se transforme pour donner naissance à une nouvelle ? Voyons-​nous, entre les espèces animales et végétales “inférieures” et les espèces “supérieures”, toute une série progressive d’animaux intermédiaires ?

      Si la théorie de l’évolution est exacte, il doit en être ainsi. Si c’est la Bible qui est exacte, nous ne devons rien trouver de semblable.

      Qu’indiquent les témoignages des règnes animal et végétal ? Peut-​on observer une transformation progressive d’une espèce en une autre ?

      Dans un livre intitulé Processus de l’évolution organique (angl.), nous pouvons lire : “Il est certain qu’aucun biologiste n’a pu observer l’apparition par évolution d’un groupe important d’organismes vivants.”

      Pourquoi personne n’a-​t-​il jamais pu observer pareil phénomène ?

      Les évolutionnistes répondront à cela que l’évolution exige des millions d’années et que l’homme ne vit pas assez longtemps pour pouvoir l’observer. Mais ce genre de conclusion n’est pas une preuve ; il est du domaine des “conjectures”. Si l’on examine uniquement les faits, la réponse est différente.

      Pas de transitions

      On ne peut pas observer un processus évolutif aujourd’hui pour la bonne raison que toutes les formes de vie sont complètes. On n’en voit aucune se trouvant à un stade intermédiaire. On ne voit nulle part des organes ou des membres en train de se développer. Quelle que soit la créature qu’on examine, là où il y a un œil, une oreille, une aile, une main, un pied ou n’importe quel autre organe ou membre, il est complet et utile.

      Certains attireront l’attention sur les organes dits “rudimentaires”, comme l’appendice et les amygdales, qui ne seraient ‘plus utiles’ à l’évolution. Néanmoins, avec les progrès de la connaissance, on sait à présent que ces organes ne sont nullement “rudimentaires”, mais qu’ils ont une fonction bien définie. Les chercheurs ne l’ont d’ailleurs compris que récemment.

      Charles Darwin, le “père” de l’évolutionnisme moderne, a, lui aussi, fait observer qu’il n’y avait aucune forme de transition parmi les organismes vivants. Il écrivit il y a plus d’un siècle :

      “Si les espèces dérivent d’autres espèces par des degrés sensibles, pourquoi ne rencontrons-​nous pas d’innombrables formes de transition ? Pourquoi tout n’est-​il pas dans la nature à l’état de confusion ? Pourquoi les espèces sont-​elles si bien définies ?”

      Darwin répond en disant que les formes de transition ont déjà toutes été exterminées. Cela semble-​t-​il raisonnable ? Si l’évolution se poursuit, ne devrait-​on pas trouver au moins quelques formes intermédiaires ?

      Pourquoi ne voit-​on aucune forme de transition ?

      Pourquoi n’y a-​t-​il pas de formes de transition parmi les organismes vivants ? La réponse est claire. Ces organismes ne se transforment pas d’une espèce en une autre ; ils demeurent dans les limites de leur espèce.

      Alors qu’il y a une grande variété et des changements à l’intérieur des espèces, celles-ci restent séparées. Elles le sont à cause d’une barrière qu’aucun homme de science n’a pu surmonter ; la stérilité entre les grandes espèces.

      Prenons un exemple. Parmi les humains, il y a une grande variété de tailles, de formes, de couleurs et de capacités. À peine trouve-​t-​on deux personnes semblables. Sur les 3,8 milliards d’habitants de la terre, très peu, s’il en existe, ont les mêmes empreintes digitales ! Pourtant, malgré leurs différences, on les reconnaît tous facilement comme des membres de la famille humaine.

      Toutes les races humaines sont interfécondes, quelles que soient leurs différences. Mais les humains ne peuvent se croiser avec des animaux ; ils ne peuvent se reproduire qu’au sein de leur espèce, limite infranchissable. C’est là une règle qui ne connaît aucune exception.

      Que montrent les expériences ?

      Par des croisements, des savants ont essayé de produire indéfiniment des modifications chez divers animaux et plantes. Ils voulaient savoir s’ils n’allaient pas obtenir à un moment donné une nouvelle forme de vie. À propos du résultat, voici ce que rapporte On Call, revue médicale anglaise :

      “Après quelques générations, les éleveurs constatent qu’ils ont atteint un optimum au-delà duquel il n’y a plus d’amélioration possible. Il ne se forme aucune nouvelle espèce qui ne pourrait pas se croiser avec des spécimens ancestraux mais qui pourrait le faire avec d’autres individus de la même espèce. Ces expériences réfutent plutôt qu’elles n’appuient la théorie de l’évolution.”

      Après des recherches approfondies sur ce sujet, le juriste Norman Macbeth est arrivé à la même conclusion :

      “Bien que le sujet soit rarement discuté [par les évolutionnistes], mon opinion est partagée par des hommes de science réputés. [Loren] Eiseley a dit : ‘Il semblerait que l’élevage domestique, quoi qu’il puisse accomplir pour améliorer les races de chevaux ou de choux, n’est pas vraiment le chemin conduisant aux modifications biologiques sans fin que constitue l’évolution. Il y a une grande ironie dans cette situation, car l’élevage domestique, plus que n’importe quel autre facteur, a servi d’argument pour appuyer la théorie de l’évolution.’ (...)

      “Le professeur [Edward] Deevey parle nettement de ‘barrière de l’espèce’ (...), puis il reconnaît l’échec en ces termes : ‘L’hybridation et la sélection ont fait des choses remarquables à l’intérieur de l’espèce ou dans un groupe plus large d’espèces très voisines. Citons le blé, par exemple. Mais le blé est toujours du blé et n’est pas devenu, disons, des pamplemousses. Nous ne pouvons pas plus faire pousser des ailes aux cochons que les poules ne peuvent pondre des œufs cylindriques.’”

      Les espèces fondamentales sont donc remarquablement stables. L’hybridation finit toujours par se heurter à la barrière de la stérilité. Le mulet en est un bel exemple. Il est le produit du croisement d’un cheval et d’une ânesse, mais cet hybride a manifestement atteint la limite de l’espèce, car il est normalement stérile.

      Répétons-​le encore, tandis que les expériences et les observations montrent qu’il existe une grande variété et une grande faculté d’adaptation au sein de l’espèce, jamais une plante ou un animal n’a changé au point de commencer à se transformer en une autre forme de vie.

      Cette situation ne cadre pas avec la théorie de l’évolution. Par contre, elle cadre parfaitement avec les déclarations de la Bible, qui dit que les organismes vivants ont été créés et qu’ils se reproduisent seulement “selon leur espèce”.

      L’évolutionniste Isaac Asimov reconnaît lui-​même que c’est bien ce que montrent les faits. Il dit :

      “Toute vie provient d’une autre vie comme on le voit pour chaque animal que l’homme élève et pour chaque plante qu’il cultive (...).

      “Pour être plus exact, il faudrait dire que chaque vie provient d’une vie semblable (...). Chaque animal a des jeunes pareils à lui-​même ; chacun est né de parents pareils à lui-​même ; chacun provient d’une longue ligne (qui remonte indéfiniment dans le temps) de créatures exactement pareilles à lui-​même.”

      La même chose est vraie des hommes, comme tous les témoignages de l’Histoire le prouvent. Dans l’ouvrage Les races, Ashley Montague dit :

      “Les hommes de science sont d’accord pour reconnaître que l’humanité est une, que tous les hommes appartiennent à la même espèce (...). De plus, on admet généralement que tous les hommes proviennent d’une souche commune (...).

      “La déclaration de St Paul disant : ‘Il [Dieu] a fait que tous les hommes, sortis d’un seul sang, habitassent sur toute la surface de la terre’, est en parfait accord avec les découvertes de la science.”

      Le professeur Moore dit également : “Il n’existe absolument aucune preuve expérimentale montrant qu’une forme de vie animale s’est transformée en une autre forme de vie animale, ou bien qu’une forme de vie végétale s’est transformée en une autre forme de vie végétale (...). La seule preuve de changement qui ait été obtenue par des méthodes scientifiques rigoureuses est celle de la variation génétique à L’INTÉRIEUR de l’espèce animale ou végétale.”

      Que révèlent les fossiles ?

      L’observation suivante de Moore sur les plantes et les animaux fossiles est également intéressante :

      “Il n’existe absolument pas (...) de preuves dans les sources historiques primaires, les fossiles, d’une véritable relation évolutive entre ces espèces. On n’a trouvé aucune forme de transition très probablement parce qu’il n’y en a pas à l’état fossile. Vraisemblablement il n’y a jamais eu d’intermédiaire entre les espèces animales ni entre les espèces végétales.”

      Voilà où en est la situation après plus d’un siècle de fouilles. Elle n’a pas changé depuis que Darwin s’exclama : “Pourquoi ne trouvons-​nous pas fréquemment dans la croûte terrestre les restes de ces innombrables formes de transition qui, d’après cette hypothèse [évolutionniste], ont dû exister ?”

      Il élude la difficulté en disant que les documents fossiles sont incomplets. Mais après plus d’un siècle de fouilles intensives, cette excuse n’est plus valable. Les documents fossiles sont suffisamment complets pour corroborer le témoignage des documents vivants qui montre que tout organisme se reproduit uniquement “selon son espèce”. On n’a découvert aucun individu d’une espèce en train de se transformer en une autre espèce.

      De plus, Darwin déclara que si l’on pouvait démontrer que des groupes d’organismes vivants “sont vraiment venus à l’existence soudainement, ce fait serait fatal à la théorie de l’évolution”. Que disent les témoignages ? Le professeur Moore s’exprime en ces termes :

      “L’ouvrage Les documents fossiles [angl.], publié en 1967 (...) et patronné conjointement par la Société géologique de Londres et la Société paléontologique d’Angleterre, (...) a été rédigé par 120 savants, tous spécialistes. C’est un monument de 800 pages, en 30 chapitres, qui présente les fossiles végétaux et animaux divisés en 2 500 groupes (...).

      “La conclusion générale qu’on peut tirer de ces graphiques est la suivante : Chaque grand groupe ou espèce d’animaux et de végétaux a une histoire séparée et distincte de celle de tous les autres groupes ou espèces !!!

      “Les groupes de végétaux et d’animaux apparaissent soudainement dans les fossiles (...). Baleines, chauves-souris, chevaux, primates, éléphants, lièvres, écureuils, tous, dès leur première apparition, sont aussi distincts les uns des autres qu’ils le sont actuellement. Il n’y a pas trace d’un ancêtre commun, pas plus qu’il n’y a de chaînon reliant ces groupes à un quelconque reptile, leur prétendu ancêtre (...).

      “Les défenseurs de la théorie générale de l’évolution, qui sont familiarisés avec la paléontologie, admettent l’existence de fossés entre toutes les catégories supérieures. Ils admettent que c’est là un fait indéniable révélé par les fossiles.”

      Voilà donc ce que reconnaissent les évolutionnistes ! Dans son livre Processus de l’évolution organique (angl.), G. L. Stebbins s’exprime comme suit à propos du témoignage des fossiles sur l’origine et l’évolution des principaux groupes d’organismes vivants : “Les évolutionnistes sont surtout frappés par l’imperfection des fossiles à cet égard.” Il parle de “grands vides” ainsi que de la “défectuosité et de la partialité des fossiles”.

      Cependant, il ajoute : “Les documents que constituent les formes de vie du passé [fossiles] ont à présent une ampleur considérable et sont de plus en plus riches.” Autrement dit, il y en a une quantité suffisante pour permettre de tirer des conclusions. Nulle part on n’a pu trouver les formes intermédiaires qui devraient exister si un groupe s’était transformé en un autre par une évolution.

      Ce fait a été reconnu également en ce qui concerne les formes de vie inférieures. En effet, Asimov a écrit : “Aussi primitive que paraisse une créature unicellulaire en comparaison de l’homme et même de l’huître, elle doit être elle-​même l’aboutissement d’une longue ligne évolutive, dont il ne reste aucune trace.” À propos d’organismes supérieurs, il dit encore : “Peut-être les cordés et les échinodermes descendent-​ils d’un ancêtre commun dont nous n’avons aucun vestige.” [C’est nous qui soulignons].

      Nous pouvons donc comprendre pourquoi Stebbins se plaint en ces termes : “Les fossiles ne sont vraiment d’aucun secours pour l’évolutionniste qui souhaite apprendre d’où les grands groupes d’organismes vivants tirent leur origine.”

      L’évolutionniste Edmund Samuel, maître de conférences en biologie au collège d’Antioche, aux États-Unis, reconnaît également : “On ne peut pas considérer le concept de l’évolution comme une explication solide et scientifique de la présence des diverses formes de vie dans l’espace et le temps (...). La raison en est que les données doivent être utilisées indirectement et qu’aucune analyse détaillée (...) des fossiles ne peut soutenir directement l’évolution.” — Order : In Life (1972), p. 120.

      Par conséquent, que peut-​on conclure honnêtement des témoignages des organismes vivants et des fossiles ? Les faits appuient-​ils une évolution progressive d’une espèce en une autre ? Ou bien confirment-​ils la Bible selon laquelle Dieu créa les différents organismes vivants et ceux-ci devaient se multiplier uniquement “selon leur espèce” ?

  • Qu’en est-il des “hommes-singes” ?
    Réveillez-vous ! 1974 | 22 avril
    • Qu’en est-​il des “hommes-singes” ?

      QUE faut-​il penser des rapports qui, au cours des années, ont révélé la découverte de restes fossilisés d’“hommes-singes” ? Ne sont-​ils pas la preuve de l’existence de formes intermédiaires entre le singe et l’homme ?

      S’il en est ainsi, pourquoi la famille “inférieure” des singes existe-​t-​elle toujours aujourd’hui, alors qu’il n’y a plus un seul représentant des divers types d’“hommes-singes”, pourtant prétendus supérieurs ? Au moins un de ces types supérieurs n’aurait-​il pas dû survivre aux singes, espèce inférieure ? Pourtant, aujourd’hui nous voyons des chimpanzés, des babouins, des orangs-outans, des gorilles et de nombreux autres singes, mais aucun “homme-singe” supérieur.

      Du point de vue des évolutionnistes, il est étonnant que tous les “chaînons” reliant les grands singes ou anthropoïdes à l’homme moderne aient disparu, mais pas les singes, espèce inférieure. Pourtant, il n’y a là rien d’étrange si nous considérons les faits du point de vue de la Bible. Elle nous fournit la raison toute simple pour laquelle aucun de ces chaînons n’existe aujourd’hui : ils n’ont jamais existé.

      Un gouffre

      Il est indéniable qu’il existe parmi les créatures vivant de nos jours un gouffre entre l’espèce humaine et n’importe quelle espèce animale. Dans le livre Les populations, les espèces et l’évolution (angl.), l’évolutionniste Ernst Mayr, de l’université Harward, écrit :

      “On ne saurait commettre une erreur plus tragique que celle qui consiste à dire que l’homme est tout ‘simplement un animal’. L’homme est unique ; il se distingue de tous les animaux sous de nombreux aspects, tels que la parole, la tradition, la culture, sa période de croissance extrêmement longue et la surveillance prolongée de ses parents.”

      Le caractère unique de l’homme ne peut être expliqué par l’évolution, car ce processus aurait certainement dû produire au moins quelques formes vivantes présentant des qualités assez proches de celles de l’homme. Mais ce n’est pas le cas. De toutes les créatures terrestres, seuls les hommes sont capables d’un raisonnement abstrait, d’utiliser un langage complexe, d’accumuler des connaissances, de bâtir dessus et de faire profiter leurs enfants des progrès réalisés. Seuls les hommes inventent et améliorent des outils. Eux seuls apprécient la beauté, composent de la musique et peignent.

      De plus, contrairement aux animaux, les hommes sont doués du sens moral. Il est vrai qu’ils peuvent le tordre et même le mépriser ; mais ils ont toujours une conscience. C’est pourquoi, dans toutes les sociétés, même athées, il y a des lois protégeant les bonnes mœurs, la vie, les biens et d’autres droits. En revanche, on n’observe jamais pareille conscience chez les animaux.

      Les hommes reconnaissent généralement l’existence d’un tel gouffre entre l’espèce humaine et les espèces animales. Mais en a-​t-​il toujours été ainsi ? Que dire a propos de ces “hommes-singes” qui sont censés avoir vécu dans le passé ?

      Des fossiles d’“hommes-singes”

      Si l’on en juge d’après les récits publiés dans les journaux, les revues et les livres, et les reproductions des musées, il semble qu’il y ait de nombreuses preuves indiquant que l’homme moderne a évolué à partir de créatures simiesques. C’est ce que pensent beaucoup de gens. Mais en est-​il vraiment ainsi ?

      Richard Leakey, directeur du Musée national du Kenya, très connu dans le monde des anthropologues, déclara récemment : “Ceux qui travaillent dans ce champ ont si peu de preuves sur lesquelles fonder leurs conclusions qu’ils doivent fréquemment les rectifier. Il semble ne jamais y avoir la moindre stabilité dans les interprétations.”

      Malgré ce manque de restes fossilisés prouvant l’évolution, ces dernières années, les évolutionnistes s’étaient généralement mis d’accord sur une ligne ancestrale allant des singes anthropoïdes à l’homme. Une créature, que l’on baptisa australopithèque, dont des vestiges fossiles furent trouvés en Afrique, était un chaînon essentiel de cette ligne. Cette créature a une boîte crânienne de faible volume, des mâchoires proéminentes, et elle est représentée voûtée, avec un aspect simiesque.

      À propos des australopithèques, l’évolutionniste Ruth Moore déclara : “De toute évidence, les hommes ont enfin trouvé leurs premiers ancêtres, longtemps inconnus.” Elle ajouta catégoriquement : “Les preuves sont évidentes (...). Le chaînon manquant a enfin été trouvé.” En 1971, le New York Times écrivit : “C’est l’australopithèque (...) qui a finalement évolué pour devenir l’homo sapiens, l’homme moderne.”

      L’évolutionniste Stebbins déclara également : “Les ancêtres immédiats de l’homo [l’homme] sont les australopithèques.” La plupart des savants étudiant l’évolution étaient d’accord. En 1972, le Times de Los Angeles fit cette remarque : “La théorie évolutionniste courante affirme que l’homo sapiens — l’homme moderne — a évolué au cours des millions d’années passées à partir de l’australopithèque, fossile dont les caractères physiques tiennent à la fois du singe et de l’homme.”

      Mais le simple fait qu’il y ait une ressemblance entre le squelette d’une créature simiesque et celui de l’homme moderne signifie-​t-​il que l’un et l’autre sont apparentés ? C’est un peu comme si aujourd’hui quelqu’un examinait les os d’un chimpanzé et d’un homme décédés depuis peu, puis concluait que l’un descend directement de l’autre. Il pourrait le prétendre, mais ce serait faux.

      Une théorie ébranlée

      Toute théorie fondée sur des preuves non convaincantes, voire inexistantes, ou tout raisonnement superficiel s’effondre tôt ou tard. Ce fut souvent le cas à propos de nombreux autres exemples passés de prétendus “hommes-singes”. Il pourrait bien en être de même pour l’australopithèque, quelques années seulement après que l’on a affirmé avec beaucoup d’assurance qu’il était le chaînon manquant le plus important de tous.

      À la fin de 1972, Richard Leakey et son équipe découvrirent en Afrique le crâne et les os des membres inférieurs d’une créature qui, dit-​on, aurait vécu à la même époque que les australopithèques. Cependant, ils affirmèrent qu’elle a des caractères humains.

      Parlant de cette nouvelle découverte, l’East African Standard de Nairobi, au Kenya, rapporta :

      “Non seulement les dimensions et la forme du crâne de cette nouvelle découverte, mais aussi les os des membres mis au jour sur les sites archéologiques d’East Rudolf actuellement fouillés ressemblent de façon remarquable à ceux de l’homme moderne.

      “Ce sont ces découvertes ayant jeté une nouvelle lumière sur la théorie de l’évolution humaine qui rendront nécessaires un réexamen complet et la modification des interprétations faites à propos des hommes primitifs connus auparavant.”

      Leakey déclara aux journalistes qu’en raison de sa découverte l’australopithèque “peut être exclu de notre ligne ancestrale”. Le New York Daily News écrivit : “[Leakey] déclara que la découverte allait nécessiter l’abandon de la théorie de l’évolution humaine telle qu’elle est communément admise actuellement.” La conclusion était celle-ci : “L’homo sapiens [l’homme] n’a pas évolué à partir de l’australopithèque.”

      Un ancêtre bestial ?

      Toutefois, quels que soient les fossiles anciens placés dans la ligne ancestrale de l’homme, ne sont-​ils pas simiesques, d’apparence bestiale et stupide ? Cela n’indique-​t-​il pas qu’il y eut évolution a partir d’un ancêtre aux traits simiesques ?

      Il est vrai qu’on les représente ainsi. Mais sur quelle base ? Dans le livre La biologie des races (angl.), nous lisons : “Par leurs tentatives visant à reconstituer des hommes fossiles, les paléontologistes ont révélé clairement leur présomption quant à la bestialité et à la moralité très basse attribuées à différents individus.” Il y est dit encore : “Pour ajouter la chair et les poils à de telles reconstitutions, on doit avoir recours à l’imagination.”

      L’apparence bestiale attribuée aux premiers hommes ne repose donc pas sur des faits, mais sur la présomption qu’ils ont dû avoir un tel aspect s’ils descendent des grands singes. On admet donc que ces reconstitutions aux traits simiesques ne résultent que de l’imagination de savants qui sont déterminés à soutenir la théorie de l’évolution, même si cela consiste à tromper le public en général.

      La vérité est qu’il est impossible de déterminer les traits physiques d’une personne à partir d’un crâne ou d’autres os, que le squelette ait quatre ou quatre mille ans. Les yeux, les oreilles, le nez, les lèvres, la peau, les poils et les cheveux, — en fait, tous les traits extérieurs, — ne sont pas préservés par les fossiles.

      C’est pourquoi le livre cité plus haut reconnaît que pour ce qui est des traits extérieurs “nous ne savons absolument rien concernant les hommes préhistoriques”. Par conséquent, ces reconstitutions aux traits simiesques vous paraissent-​elles honnêtes ?

      Cependant, en raison des preuves récentes indiquant qu’un grand nombre des premiers hommes avaient un niveau de culture relativement élevé, on assiste à un certain changement d’opinion. C’est ce que montrait le livre La biologie des races, disant : “Plus récemment, les restaurateurs ont commencé à révéler une tendance à rehausser le niveau des formes de vie humaines les plus anciennes.” De son côté, le New York Times rapporta :

      “Il apparaît maintenant que les hommes qui vivaient dans des cavernes calcaires à travers toute l’Europe de 32 000 avant notre ère jusqu’à il y a environ 10 000 ans étaient foncièrement très semblables à nous. En fait, certains anthropologistes affirment qu’ils étaient plus grands que l’homme moderne et avaient un cerveau plus volumineux.”

      Un examen objectif des faits nous amène à cette conclusion : le gouffre entre l’homme et l’animal, qui est si évident aujourd’hui, a toujours existé. Toute tentative visant à inclure des créatures simiesques dans la ligne ancestrale de l’homme est un mythe. Comme le déclara le New Scientist, “les fossiles ne fournissent pas assez de preuves pour faire sortir notre théorie du domaine de l’imagination”.

      La vérité est ce que révèlent les faits, c’est-à-dire que Dieu créa l’homme séparé et distinct des animaux et que celui-ci se reproduit uniquement selon son espèce. C’est le cas aujourd’hui, et il en a toujours été ainsi. N’importe quelle créature aux traits simiesques ayant vécu dans le passé appartenait à l’espèce animale des anthropoïdes ou grands singes, et non à l’espèce humaine. Les fossiles d’humains véritables sont tout simplement des vestiges de diverses variétés de l’espèce humaine, tout comme aujourd’hui de nombreuses variétés ou races d’hommes se côtoient.

      De ce qui précède, il ressort que les dernières découvertes scientifiques ne confirment absolument pas la théorie de l’évolution. Celle-ci ne résiste pas à la contestation soulevée par les découvertes scientifiques contemporaines parce qu’elle n’est pas vraie.

      Toutefois, il y a plus que la simple contestation de l’évolution. Par exemple, les conséquences de cette doctrine sur les mœurs du présent monde ne méritent-​elles pas un examen attentif ? D’autre part, quelle espérance la théorie de l’évolution offre-​t-​elle ?

      La réponse à ces questions vous concerne.

  • À quoi croyez-vous : — à l’évolution ou à la Bible ?
    Réveillez-vous ! 1974 | 22 avril
    • À quoi croyez-​vous : — à l’évolution ou à la Bible ?

      CETTE question : “À quoi croyez-​vous : à l’évolution ou à la Bible ?” n’est pas seulement du domaine de l’esprit. Absolument pas. La réponse a de grandes conséquences.

      Si les évolutionnistes ont raison, alors la Bible a tort. Si la Bible, qui enseigne de ne pas mentir, est elle-​même coupable de mensonge quant à l’origine de l’homme, pourquoi devrions-​nous alors respecter ses autres commandements : ‘Tu ne dois pas voler’, ‘tu ne dois pas commettre d’adultère’ ? Pourquoi croire aussi en sa promesse de vie dans un ordre nouveau et juste ? Pourquoi accepter son explication de la situation actuelle de l’homme ?

      En revanche, si la Bible dit vrai quant à l’origine de l’homme, c’est l’évolution qui est fausse, et nous avons alors des raisons de penser que les déclarations bibliques sont dignes de foi.

      Les deux peuvent-​elles être véridiques ?

      Se pourrait-​il que l’évolution et la Bible soient toutes les deux véridiques ? Se pourrait-​il que la Bible nous dise tout simplement que Dieu a fait l’homme, tandis que les évolutionnistes nous expliquent le moyen utilisé ?

      C’est ce qu’enseignent parfois les chefs religieux. Ainsi, en avril 1969, une dépêche de l’Associated Press en provenance de Mobile (États-Unis) déclarait : “La 109ème assemblée générale de l’Église presbytérienne des États-Unis a conclu que la Bible et la théorie de l’évolution ne sont pas contradictoires.” L’Encyclopédie catholique (angl., 1967) fait cette remarque : “La réconciliation de l’explication scientifique des origines et des enseignements religieux de la Genèse [est] possible.”

      Mais est-​il réellement possible que la théorie de l’évolution et le récit biblique de la création soient utilisés l’un pour l’autre, que l’un explique l’autre ? Non. Pourquoi ?

      Dans les articles précédents, nous avons vu que d’après la Bible l’homme est une création divine distincte. Comme les animaux et les plantes, il ne se reproduit que ‘selon son espèce’. De leur côté, les évolutionnistes affirment que l’homme vient d’une “espèce” inférieure, l’espèce animale. Les deux points de vue ne peuvent être exacts. — Gen. 1:11, 12, 21, 24, 25.

      Nous avons également appris que la Bible enseigne qu’Adam, le premier homme, a été créé par Dieu il y a environ 6 000 ans. Les Écritures renferment la généalogie précise de Jésus Christ remontant jusqu’à Adam (Gen. 5:1-32 ; I Chron. 1:1-27 ; Mat. 1:1-17 ; Luc 3:23-38). En revanche, l’évolution prétend que l’homme est apparu il y a plus d’un million d’années, et cela après une évolution de plusieurs millions d’années. Un de ces deux enseignements doit être faux.

      De plus, la Bible, que la chrétienté prétend soutenir, enseigne clairement que l’homme parfait Jésus Christ est venu sur la terre comme “rançon correspondante” pour ce que l’homme parfait Adam avait perdu à cause de son péché (Rom. 5:12 ; I Tim. 2:5, 6). Si le péché de l’homme n’a pas été hérité d’Adam, comme l’enseigne la Bible, le sacrifice de Jésus est donc inutile, et les chrétiens sont “les plus à plaindre de tous les hommes”. (I Cor. 15:19.) On ne peut vraiment pas accepter les deux points de vue. Un seul, l’évolution ou celui de la Bible, est exact ; l’autre est faux.

      Vous devez trancher la question

      Toutes les personnes aimant la vérité se trouvent devant une question à trancher. Elles doivent examiner les faits et choisir individuellement entre l’évolution et la Bible. Personne ne peut se permettre de faire ce choix pour quelqu’un d’autre.

      Certains, par exemple, acceptent l’évolution parce que de nombreuses Églises y croient, officiellement ou non. Mais nous pouvons nous demander pourquoi des ecclésiastiques, comme ceux que nous avons cités, acceptent l’évolution.

      C’est parce que c’est un enseignement populaire. Ce n’est qu’un des nombreux exemples montrant comment les Églises s’efforcent d’être en bons termes avec le monde. Voici ce qu’on pouvait lire à ce propos dans le Daily News de Victoria (Colombie britannique) : “L’Église fait partie du monde. (...) Elle est apparue trop fréquemment et trop longtemps comme une institution humaine, dirigée par l’homme.”

      On comprend qu’une “institution humaine, dirigée par l’homme”, s’accroche à ce qui est populaire auprès des gens influents du monde. Mais pourquoi devriez-​vous imiter ceux qui abandonnent les enseignements du livre même qu’ils prétendent défendre, la Bible ?

      D’autres en sont venus à croire à l’évolution parce que les “savants disent que c’est vrai”. Mais de nombreux hommes de science très réputés n’acceptent pas cette théorie. Comme tous les gens en général, les savants sont eux aussi divisés à propos de cette question. Si donc vous laissez le soin aux hommes de science de décider pour vous, vers quels savants devez-​vous vous tourner ?

      En réalité, laisser à quelqu’un d’autre le soin de décider pour vous serait puéril. La Bible exprime une vérité éternelle quand elle dit : “Les hommes mûrs (...) ont les facultés perceptives exercées à discerner le bien et le mal.” (Héb. 5:14). En effet, une personne mûre ne se dérobera pas ; elle prendra une décision et agira en conséquence. Mais comment pouvez-​vous prendre cette décision ?

      Examinez soigneusement les faits présentés dans ce périodique, tout en tenant compte de ce que vous avez pu constater vous-​même. Comparez les déclarations de ceux qui croient à la Bible et des partisans de l’évolution avec la réalité que vous avez pu observer au cours de votre vie. On ne doit pas vous demander de croire ce qui est incroyable.

      Prenons un exemple : si une cathédrale célèbre a été construite il y a plusieurs siècles, vous n’étiez pas présent personnellement pour observer sa construction. Mais supposez que quelqu’un vous dise qu’elle s’est construite toute seule ; le croiriez-​vous ? Certainement pas. Pareille affirmation irait à l’encontre de tout ce que vous avez pu voir.

      Il en va de même pour la “construction” de l’homme. Nous n’avons pu assister à son apparition. Si les évolutionnistes vous demandent de croire qu’il est venu à l’existence sans l’intervention d’un Créateur, cela vous paraît-​il logique ? Nous savons que tout objet a un fabricant ; c’est une vérité que chacun a apprise par l’expérience.

      De plus, nous savons qu’aujourd’hui l’humanité doit résoudre des problèmes qui sont de véritables défis. Qu’est-​ce qui aidera le mieux les hommes à les résoudre : la croyance à l’évolution ou la foi en la Bible ? La réponse à cette question peut nous aider à déterminer ce que nous devrions croire.

  • L’évolution peut-elle résoudre les vrais problèmes de notre temps ?
    Réveillez-vous ! 1974 | 22 avril
    • L’évolution peut-​elle résoudre les vrais problèmes de notre temps ?

      L’HOMME n’a jamais été confronté à des problèmes plus graves que ceux de notre temps. Malcolm Muggeridge, écrivain britannique, déclara : “Toute la civilisation occidentale arrive à son terme. (...) La civilisation occidentale tout entière touche à sa fin. Un effondrement est proche. Il arrive maintenant.”

      Toute l’humanité, et pas seulement la “civilisation occidentale”, doit faire face à des problèmes comme la criminalité, la maladie et la misère, qui sont de véritables défis. La croyance à l’évolution aidera-​t-​elle les hommes à les résoudre ? Vous aidera-​t-​elle personnellement ?

      On devrait s’attendre à ce qu’il en soit ainsi. En effet, l’évolution est étroitement liée à pratiquement toutes les entreprises de l’homme. Son influence est donc extrêmement étendue. Le livre Les merveilles de la vie sur la terre (angl.) fait cette remarque :

      “L’œuvre la plus influente de Darwin a été sa théorie de l’évolution. Elle a révolutionné la botanique, la biologie et la médecine. Elle a introduit de nouvelles idées dans l’étude de la religion, de l’astronomie, de l’histoire et de la psychologie. (...) [Ces idées], perçues par Darwin, ont influencé toutes les branches de la science.”

      Mais l’évolution a-​t-​elle fait sortir les hommes du bourbier que constituent ces problèmes ? Ou bien la science influencée par l’évolution a-​t-​elle mal dirigé les efforts des hommes ? Prenons un exemple :

      Ces dernières années, sur quoi les hommes de science ont-​ils particulièrement porté leur attention ? Sur les programmes spatiaux. Pourquoi ? Ils invoquent de nombreuses raisons, mais la revue Science a fait cette remarque très franche :

      “La recherche de matériaux carbonés sur le sol lunaire ne fait pas seulement partie de l’étude de l’origine et de l’histoire de la Lune, mais est aussi un pas important dans notre compréhension des premières étapes de l’évolution chimique aboutissant à l’origine de la vie.”

      On admet donc indirectement que si des milliards de dollars ont été ainsi dépensés, c’est, entre autres raisons importantes, pour démontrer la véracité de la théorie de l’évolution. Mais aucune trace de vie en train d’évoluer n’a été trouvée dans l’espace.

      Voyons comment cet argent aurait pu être utilisé autrement. Hans Gaffron, de l’université d’État de Floride, déclara :

      “Tous ces milliards auraient pu être utilisés pour faire disparaître la plupart des quartiers miséreux de ce pays. (...) On aurait pu proposer un programme énergique visant à une meilleure répartition de la population, et on aurait pu faire que l’ère de la politique impitoyable et des guerres d’une stupidité inconcevable soit plus près de sa fin, pour le bien de tous les hommes.”

      En outre, si les hommes avaient concentré leur attention non pas sur les “guerres d’une stupidité inconcevable”, mais sur les problèmes de santé, les effets des maladies n’auraient-​ils pas été réduits ? Un ancien directeur du Centre américain du contrôle des maladies affirme que “deux ou trois années de stabilité raisonnable dans les relations internationales permettraient de faire disparaître la variole de la terre”. Même si cette prédiction est exagérée, elle souligne le fait que les ressources humaines consacrées à la recherche spatiale pour prouver l’évolution auraient pu être utilisées beaucoup plus sagement.

      Un autre grand problème auquel est confronté le monde actuel n’est pas scientifique, mais d’ordre moral. Arnold Toynbee, historien britannique, fait cette remarque : “Il est terrible de penser que nous avons si bien réussi dans le domaine technique, alors que la liste de nos échecs d’ordre moral est presque illimitée.” En fait, la théorie de l’évolution a une part de responsabilité dans ce problème.

      L’éducation des enfants en est un exemple. De nombreux spécialistes ont vivement déconseillé de corriger les enfants. Leur théorie est fondée sur l’évolution. Contestant ce point de vue courant, le livre L’éducation préscolaire à notre époque (angl.) dit :

      “Ainsi, chaque fois que Jeannot fait quelque chose de ‘mal’, on justifie l’attitude à adopter en disant qu’il ne fait que franchir une étape. De plus, selon l’image [évolutionniste] de la queue du têtard, — selon laquelle ses pattes postérieures ne peuvent se développer si elle est amputée, — la conduite non désirée de Jeannot ne doit pas être entravée, sans quoi certains futurs caractères désirables n’apparaîtraient pas.”

      Mais quels résultats a-​t-​on obtenus en acceptant passivement la “conduite non désirée de Jeannot” comme étant pour lui une simple “étape” à franchir ? En 1971, aux États-Unis, le nombre des arrestations d’adolescents a augmenté de 50 pour cent par rapport au chiffre de 1966. En Australie, on rapporte que dans l’État de Victoria, le nombre des crimes violents commis par des jeunes a augmenté de 187 pour cent depuis 1960. Or, dans le même temps, la population adolescente n’a augmenté que de 29,6 pour cent. Sur le plan moral, les théories entachées d’évolutionnisme sur l’éducation des enfants n’ont pas produit de bons fruits.

      Bien sûr, la doctrine de l’évolution a contribué d’autres façons encore à l’effondrement des mœurs. Elle a découragé la foi en Dieu et dans la Bible. À la suite de cela, de nombreuses personnes ont rejeté le code moral de la Bible interdisant l’adultère et le vol. Mais ne fallait-​il pas s’y attendre ? D’après l’enseignement des évolutionnistes, l’homme n’est-​il pas en réalité un animal ? Pourquoi s’attendre alors à ce qu’il ne se conduise pas comme tel ?

      Ce serait une conclusion logique. Mais les évolutionnistes soulèvent une objection en disant : ‘Non, l’homme est plus qu’un animal.’ George Gaylord Simpson, évolutionniste réputé, fait cette remarque : “Ses attributs essentiels sont différents de ceux des animaux. (...) Sa nature unique réside précisément dans ces caractères qu’il ne partage avec aucun autre animal. (...) L’homme est un animal moral.

      La nature morale de l’homme enferme les évolutionnistes dans un dilemme embarrassant. Ils affirment que l’homme a évolué à partir des animaux, mais disent néanmoins qu’il a des qualités morales que l’animal ne possède pas. D’où l’homme tient-​il ses “attributs essentiels” ? Ils doivent bien venir de quelque part ! Un évolutionniste réputé avoua : “L’homme ne peut être un Melchisédek moral ‘sans généalogie’.”

      Il y a quelques années, tentant de sortir de ce dilemme, Sir John Arthur Thompson, évolutionniste, reconnut : “À propos des choses qui concernent l’homme, l’évolutionniste retombe, trop souvent dans le créationnisme en s’efforçant de faire naître les facultés à partir du néant.” Les évolutionnistes feront l’impossible pour rejeter Dieu de toute explication de la nature morale de l’homme. L’auteur de Genèse africaine (angl.) illustre cela quand, parlant du “gardien des espèces”, il écrit :

      “Qui est-​il ? Nous ne le savons pas, et nous ne le saurons jamais. Il est une présence, c’est tout (...). Sa présence est attestée par tout ce qui a jamais existé et par tout ce qui viendra jamais à exister. Tout comme son commandement est indiscutable, son identité est inconnaissable. Mais sa préoccupation la plus ancienne est l’ordre.”

      Cette expression “gardien des espèces” et beaucoup d’autres du même genre et aussi vagues ne sont-​elles pas tout simplement des substituts de “Dieu” ? En refusant de reconnaître la main du Tout-Puissant dans la constitution physique et morale de l’homme, l’évolutionniste déifie sa propre théorie. Mais, comme nous l’avons vu, ce dieu des évolutionnistes est trompeur.

      L’évolution n’a pas réussi à relever le défi que sont les vrais problèmes de notre temps, qu’ils soient d’ordre social, technique ou moral. Dans certains cas, elle en a créé ou elle a aggravé ceux qui existaient déjà. Mais que peut-​on dire de la Bible : Vous aidera-​t-​elle réellement à résoudre les vrais problèmes de notre temps ?

  • La Bible répond-elle aux questions sur la vie ?
    Réveillez-vous ! 1974 | 22 avril
    • La Bible répond-​elle aux questions sur la vie ?

      EN EFFET, la Bible répond aux questions sur la vie et nous aide à résoudre les problèmes qu’elle pose. Comment ?

      En tout premier lieu, elle nous fait connaître la source de la vie. Le psalmiste déclare : “Ô Jéhovah, (...) auprès de toi est la source de la vie.” (Ps. 36:5, 9, [6, 10]). Jéhovah Dieu donne la vie. Celui qui croit à la Bible n’est pas enfermé dans le dilemme des évolutionnistes. Il n’est pas non plus obligé de reconnaître que la vie vient toujours d’une source vivante tout en prétendant qu’à l’origine la vie est sortie du néant.

      Celui qui croit à la Bible sait qui est à l’origine de l’harmonie et de la grande beauté visibles dans l’univers et sur la terre. Il sait que c’est Jéhovah, Dieu d’amour et bon, qui a fait les choses ainsi.

      Pourquoi certains animaux sont carnassiers

      Mais certains objecteront que l’harmonie et la beauté ne sont qu’imaginaires

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