-
Pourquoi devons-nous savoir qui est Dieu ?La Tour de Garde 1972 | 15 septembre
-
-
de génération en génération. Va, rassemble les anciens d’Israël et dis-leur : JÉHOVAH, Dieu de vos pères, m’est apparu, le Dieu d’Abraham, le Dieu d’Isaac et le Dieu de Jacob, en disant : Je vous ai visités, j’ai vu ce qu’on vous fait en Égypte, et j’ai dit : Je vous tirerai de l’oppression de l’Égypte et vous ferai monter dans le pays des Chananéens des Héthéens, des Amorrhéens, des Phérézéens, des Hévéens et des Jébuséens, dans un pays où coulent le lait et le miel. Ils écouteront ta voix, et tu iras, toi et les anciens d’Israël, vers le roi d’Égypte.” — Ex. 3:15-18, AC.
Le défi est lancé et relevé
Qu’il s’agissait d’une question d’ordre religieux, c’est ce que montra clairement Moïse lorsqu’il se présenta devant le pharaon et le pria de permettre aux Israélites de se rendre à une certaine distance dans le désert pour y célébrer une fête en l’honneur de Jéhovah. Le pharaon répondit : “Qui est Jéhovah pour que j’obéisse à sa voix, en laissant aller Israël ?” Puis, afin d’accentuer son mépris pour Jéhovah, comme s’il n’était rien à ses yeux, le pharaon idolâtre ajouta : “Je ne connais pas Jéhovah, et je ne laisserai pas aller Israël.” — Ex. 5:1, 2, AC.
La souveraineté de Dieu était ainsi impudemment défiée. Il releva ce défi d’une manière qui ne laissa aucun doute tant dans l’esprit de ses ennemis acharnés que dans celui de ses adorateurs. Il démontra qu’il est un Dieu qui s’intéresse aux affaires des hommes et qui intervient même dans celles-ci. En frappant l’Égypte de dix plaies dévastatrices, Dieu obligea le pharaon à se mettre à genoux.
Les trois premières plaies : 1) Les eaux du Nil changées en sang, 2) les grenouilles dans tout le pays et 3) des nuées de moustiques, frappèrent les Égyptiens comme les Israélites. Toutefois, ces derniers savaient que Jéhovah n’avait pas l’intention de les punir ; mais en subissant ces plaies, ils pouvaient se rendre compte avec quelle force Jéhovah frappait les Égyptiens tyranniques. Il est bien certain que tout Israélite qui avait des doutes en vint ainsi à connaître Jéhovah.
En raison de ces faits, le pharaon et ses prêtres ont pu douter du pouvoir de Jéhovah de protéger son peuple. En outre, les prêtres-magiciens firent semblant d’imiter les deux premières plaies. Mais à la troisième, celle des moustiques, ils en furent incapables et durent reconnaître : “C’est le doigt de Dieu !” Il est à remarquer qu’ils n’utilisèrent pas le nom de Dieu, Jéhovah. Mais les faits suffisaient à montrer qui avait envoyé les plaies sur eux et sur leurs dieux. — Ex. 8:15 8:19, NW.
Était-il possible de se protéger en adorant le vrai Dieu, même ce Dieu au nom détesté ? La quatrième plaie répondit à cette question sans laisser le moindre doute. En effet, Israël ne fut pas touché par cette plaie ni par les suivantes. Ainsi, le pharaon apprit de deux façons que le vrai Dieu est Jéhovah : Premièrement, les prêtres furent incapables d’imiter les plaies à partir de la troisième ; deuxièmement, Jéhovah mit à part son peuple et le protégea. En fait, lorsque la septième plaie, la grêle, frappa l’Égypte, même les serviteurs du pharaon qui avaient prêté attention à l’avertissement de Moïse et mis à couvert leur bétail furent épargnés. Cela démontrait que Jéhovah n’est pas un simple Dieu national ou tribal, mais le Dieu de toute la terre et le Protecteur de tous ceux qui mettent leur confiance en lui. — Ex. 9:18-21.
Ce qui se passa ensuite constitue un avertissement pour les nations de notre époque. Trois autres plaies suivirent, la dernière provoquant la mort des premiers-nés de toutes les maisons égyptiennes. Alors le pharaon se hâta de faire sortir Israël. Dieu avait sans aucun doute donné au pharaon et à ses sujets assez de temps pour revenir de leur folie et sauver leur vie. Il s’était montré longanime envers eux. Mais avec le pharaon, le principe suivant s’est vérifié : “Un homme qui mérite d’être repris, et qui raidit le cou, sera brisé subitement et sans remède.” Comment ? — Prov. 29:1.
Quelques jours après la libération d’Israël, qui campait au bord de la mer Rouge, le pharaon montra qu’il ne méritait pas la moindre marque de faveur ou de patience de la part de Dieu. Il s’endurcit contre Jéhovah au-delà de tout repentir. C’est ce que Jéhovah avait annoncé à Moïse en disant : “Pharaon dira des enfants d’Israël : Ils sont égarés dans le pays, le désert les tient enfermés. Et j’endurcirai le cœur de Pharaon et il les poursuivra, je ferai éclater ma gloire dans Pharaon et dans toute son armée, et les Égyptiens sauront que je suis Jéhovah.” — Ex. 14:1-4, AC.
Toutefois, ce n’était pas les Israélites qui étaient pris au piège, mais plutôt les Égyptiens qui étaient tombés dans un traquenard pour leur destruction. Cette nuit-là, à la clarté de la lune pascale, les centaines de milliers d’Israélites traversèrent le lit de la mer Rouge entre deux murailles d’eaux retenues miraculeusement. Les armées égyptiennes avancèrent sur le lit asséché à la poursuite des Israélites. Mais quand Jéhovah commença à entraver leur marche, les soldats pressentirent le danger et se mirent à penser qu’ils combattaient contre Jéhovah. Reconnaissant enfin le vrai Dieu et le désignant par son nom, ils se dirent l’un à l’autre : “Fuyons devant Israël, car Jéhovah combat pour lui contre les Égyptiens.” Mais c’était trop tard, car Jéhovah relâcha les eaux qui se refermèrent sur eux, les détruisant, tandis que son peuple, sain et sauf, observait la scène de l’autre rive. — Ex. 14:25, AC.
Comment nous devons connaître Dieu
Ainsi, les Égyptiens apprirent que Jéhovah est Dieu avant d’être détruits. Les nations et les chefs politiques de notre époque qui manifestent la même opposition que le pharaon envers ce nom devraient prendre garde. Sur le plan individuel, les hommes peuvent, s’ils le veulent, considérer cet exemple historique et éviter le sort des Égyptiens. Ceux qui s’endurcissent contre le nom divin sauront juste avant leur destruction que Jéhovah est Dieu ; mais ce n’est pas la meilleure façon de l’apprendre. Nous devrions désirer le connaître dès maintenant comme le vrai Dieu et Souverain, Celui qui accomplit ses desseins, et comme le Protecteur de ceux qui se confient en lui. Nous devrions apprendre à le connaître comme l’a fait Moïse et comme Jésus a invité ses auditeurs à le faire. En effet, c’est une question de vie ou de mort, ce que Jésus a très justement montré en ces termes : “Ceci signifie la vie éternelle, c’est qu’ils absorbent la connaissance de toi, le seul vrai Dieu, et de celui que tu as envoyé, Jésus-Christ.” — Jean 17:3.
Les témoins de Jéhovah, qui ont écouté eux-mêmes la proclamation de la bonne nouvelle du Royaume, en sont venus à connaître Jéhovah grâce à l’étude de sa Parole. Ils sont heureux d’aider gratuitement leurs semblables à acquérir cette connaissance. Vous pouvez profiter de cette offre en étudiant la Bible chez vous en leur compagnie.
-
-
Quand un chrétien est dans les affairesLa Tour de Garde 1972 | 15 septembre
-
-
Quand un chrétien est dans les affaires
LES vrais chrétiens ‘ne font pas partie du monde’ ; ils ne participent pas à ses entreprises religieuses et politiques. Néanmoins, ils vivent dans le monde et sont obligés d’avoir certains rapports avec lui (Jean 15:19 ; I Cor. 5:9, 10). Mais du point de vue de Jéhovah, le but principal de leur vie est de servir en qualité de témoins pour son nom et son Royaume dans tous les aspects de leur vie. — Phil. 2:15.
Par conséquent, les vrais chrétiens ont le devoir de ‘pourvoir honnêtement [à leurs besoins], non seulement au regard de Jéhovah, mais aussi au regard des hommes’. (II Cor 8:21.) Ils reconnaissent que tout le monde est obligé de travailler et que ceux qui ont une famille à charge doivent pourvoir à son entretien. C’est là un “ministère”, un aspect du culte qu’ils rendent à Dieu. — II Thess. 3:10 ; I Tim. 5:8.
Les témoins de Jéhovah gagnent donc leur vie en exerçant un métier ou une profession, et dans certains cas en dirigeant une affaire commerciale.
Si un chrétien dirige une entreprise commerciale, quel en sera le but ? Il s’agit de procurer, à lui et à sa famille, des moyens d’existence convenables au regard de Dieu. Le chrétien dirigera donc son affaire de manière à ce qu’elle remplisse le but proposé sans permettre qu’elle l’asservisse.
En effet, un chrétien qui est dans les affaires doit être particulièrement vigilant, afin de garder sa raison et son équilibre (I Pierre 5:8). Dans certaines familles, diriger une affaire devient une tradition, une question d’orgueil,
-