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  • Esdras (Livre d’)
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    • RÉDACTEUR

      Esdras était un prêtre, un érudit, un habile copiste, un homme qui “avait préparé son cœur (...) pour enseigner en Israël la prescription et le droit” et pour redresser les défaillances des Israélites rapatriés en ce qui concernait le culte de Jéhovah. Il était donc éminemment qualifié pour écrire le livre qui porte son nom. Le pouvoir royal que le roi de Perse lui avait octroyé lui fournit une raison supplémentaire de faire les recherches nécessaires, et l’autorité dont il avait besoin pour les mener à bien. Par conséquent, il était logique qu’une telle personne consigne par écrit cette portion importante de l’histoire de la nation (Esdras 7:6, 10, 25, 26). Le rédacteur pouvait donc à juste titre utiliser la première personne à partir du chapitre 7, verset 27, jusqu’à la fin du chapitre 9 7:27–9:15. La plupart des biblistes s’accordent à reconnaître que le livre d’Esdras reprend le récit historique là où les Chroniques le laissent, comme cela ressort d’une comparaison entre II Chroniques 36:22, 23 et Esdras 1:1-3, ce qui confirme encore qu’Esdras en est bien le rédacteur. D’ailleurs, la tradition juive, elle aussi, attribue le livre à Esdras. Il fut écrit vers l’an 460 avant notre ère, en même temps que les livres des Chroniques.

      AUTHENTICITÉ

      Le livre d’Esdras est inclus dans le canon hébraïque. À l’origine, il ne formait avec le livre de Néhémie qu’un seul rouleau. Le Talmud suit cette tradition, mais, depuis le seizième siècle, les Bibles hébraïques imprimées font une division entre les deux livres, bien qu’elles les comptent comme un seul ouvrage dans la liste des livres des Écritures hébraïques. La version de Genoude les appelle premier et second livres d’Esdras, selon la formule grecque, mais elle fait toutefois remarquer que le second livre est également connu sous le nom de Néhémie. Il existe un livre apocryphe en grec appelé Esdras III. Il se compose de passages extraits de II Chroniques, d’Esdras, de Néhémie et de certaines légendes populaires; il y a aussi un livre appelé à tort Esdras IV.

      La plus grande partie du livre d’Esdras fut rédigé en hébreu. Toutefois, une portion assez importante est en araméen, du fait qu’Esdras reproduit des textes extraits des archives publiques et de documents officiels. La portion araméenne comprend donc les copies des lettres que des fonctionnaires “d’au delà du Fleuve [Euphrate]” envoyèrent aux rois de Perse, ainsi que des réponses et des décrets royaux donnant des ordres à ces fonctionnaires. En outre, Esdras relia ces documents par quelques renseignements historiques. En effet, l’araméen était la langue diplomatique et celle qu’on utilisait dans le commerce international au temps d’Esdras. On trouve les portions du livre écrites en araméen dans les chapitres 4 à 7. Esdras puisa certains de ses renseignements dans les archives juives et, naturellement, cette partie du livre est en hébreu. Ces faits sont autant d’arguments supplémentaires en faveur de l’authenticité du récit d’Esdras.

      Esdras 7:23-26 rapporte que le gouvernement perse décida d’imposer aux Juifs l’application de la loi de Moïse. Ainsi, les Perses contribuèrent à rétablir le culte pur, comme l’archéologie le confirme. En effet, dans l’île d’Éléphantine, en Égypte, on a découvert des documents sur papyrus datant du cinquième siècle avant notre ère. Sur l’un d’entre eux, le roi Darius II donne à la colonie juive de l’île des instructions relatives à la célébration de la Pâque. Notons également qu’Esdras cite les rois perses dans le bon ordre. Aujourd’hui, la majorité des biblistes reconnaissent la véracité du livre. Un dictionnaire biblique (The Westminster Dictionary of the Bible) déclare franchement que “l’exactitude de son contenu historique est hors de doute”. Il s’ensuit donc que les renseignements présentés dans ce livre sont dignes de confiance et qu’Esdras est bien un personnage historique.

      CONTENU

      I. Le décret de Cyrus autorisant le retour des Juifs (fin 538 ou début du printemps 537 av. n. è.) (1:1 à 3:6).

      A. Retour des 42 360 Israélites, 7 337 esclaves et 200 chanteurs sous la direction de Zorobabel, le Tirschatha (gouverneur) (1:5 à 2:70).

      B. Arrivée en Juda le septième mois (Tischri); l’autel est érigé, des sacrifices sont offerts (3:1-6).

      II. Reconstruction du temple (3:7 à 6:22).

      A. Les fondements du temple sont posés la deuxième année (3:7-13).

      B. Pendant des années, les adversaires découragent les bâtisseurs du temple; en 522 avant notre ère, ils en appellent à “Artaxerxès” et parviennent à faire promulguer un décret qui interrompt la construction du temple jusqu’à la deuxième année de Darius Ier (Hystaspe) (520/519 av. n. è.) (4:1-24).

      C. Aggée et Zacharie réveillent le zèle de Zorobabel et de Jéschua pour l’œuvre de reconstruction (5:1, 2).

      D. Des gouverneurs “d’au delà du Fleuve” contestent aux bâtisseurs le droit de reconstruire l’édifice, mais ceux-ci continuent leurs travaux (5:3-17).

      1. Darius fait faire des recherches dans les registres déposés à Babylone et à Ecbatane (6:1, 2).

      2. Se référant au décret original de Cyrus, Darius Ier ordonne, par écrit, que la reconstruction se poursuive librement” (6:2-14).

      E. La construction du temple est achevée le troisième jour du douzième mois (Adar), dans la sixième année de Darius Ier (515 av. n. è.); inauguration du nouveau temple; célébration de la Pâque et de la fête des Gâteaux non fermentés (6:15-22).

      III. En 468 avant notre ère, Artaxerxès autorise par écrit Esdras à se rendre à Jérusalem; arrivée à Jérusalem (7:1 à 8:36).

      A. Lettre d’Artaxerxès à Esdras (7:11-26).

      1. Ceux qui le désirent peuvent partir pour Jérusalem (7:12, 13).

      2. Ils doivent recevoir de l’or, de l’argent et des ustensiles (7:14-23).

      3. Les prêtre, les Lévites et les serviteurs du temple sont exemptés de l’impôt (7:24).

      4. Esdras reçoit la mission d’établir des magistrats et des juges pour faire appliquer la loi de Dieu et la loi du roi (7:25-28).

      B. Le voyage à Jérusalem dure quatre mois (8:1-36).

      1. Environ 1 500 hommes s’offrent volontairement pour le voyage (8:1-14).

      2. Rassemblement et inspection à la rivière Ahava; des prêtre sont présents, mais de toute évidence aucun Lévite ordinaire ne s’y trouve (8:15).

      3. Des Lévites et des Néthinim de Casiphia sont invités à se joindre au groupe (258 hommes en tout) (8:16-20).

      4. Les voyageurs demandent la bonne route à Dieu; on pèse l’or, l’argent et les ustensiles (8:21-30).

      5. Départ d’Ahava le douzième jour du premier mois; arrivée à Jérusalem le premier jour du cinquième mois. Après un repos de trois jours, l’argent et les ustensiles sont remis aux prêtre du temple (8:31-36; 7:7-9).

      IV. Annulation des mariages avec les femmes étrangères (9:1 à 10:44).

      A. Prière et confession publique d’Esdras pour le peuple (9:1-15).

      B. Beaucoup se repentent parmi le peuple, y compris des prêtre et des Lévites (10:1-6).

      C. Tous les hommes de Juda sont appelés à Jérusalem; un accord est conclu (10:7-14).

      D. Toutes les femmes étrangères et leurs fils sont renvoyés en l’espace d’environ trois mois (10:15-17).

      E. Liste de ceux qui ont renvoyé leurs épouses étrangères (10:18-44).

      Voir le livre “Toute Écriture est inspirée de Dieu et utile”, pp. 81-83.

  • Esdrelon
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    • ESDRELON

      Voir JIZRÉEL, JIZRÉÉLITE.

  • Ésec
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    • ÉSEC

      {Article non traduit.}

  • Espagne
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    • ESPAGNE

      Pays situé sur la péninsule Ibérique au sud-ouest de l’Europe. Selon toute apparence, la partie méridionale du pays était jadis appelée Tarsis. L’apôtre Paul espérait que lorsqu’il aurait rendu visite aux chrétiens de Rome, ceux-ci l’escorteraient un bout de chemin vers ce pays (Rom. 15:23, 24, 28). On ne peut savoir avec certitude si l’apôtre Paul atteignit jamais l’Espagne. Cependant, Clément de Rome déclara (vers 95) que Paul ‘se rendit jusqu’aux confins de l’Occident’, ce qui pouvait comprendre ce pays. Dans ce cas, Paul s’y rendit sans doute entre la fin de son premier emprisonnement à Rome (vers 61) et sa seconde incarcération dans cette ville, vers 64. À l’époque, l’Espagne se trouvait sous le joug romain. — Voir TARSIS.

  • Espèce
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    • ESPÈCE

      {Article non traduit.}

  • Espérance
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    • ESPÉRANCE

      1.Confiance. 2. a) Désir dont on attend la réalisation ou que l’on croit pouvoir se réaliser. b) Celui sur qui l’espérance est fondée. c) La source d’une attente confiante; une promesse. d) Ce que l’on espère, l’objet de l’espérance.

      PAS D’ESPÉRANCE VÉRITABLE SANS DIEU

      L’espérance véritable telle qu’elle est décrite dans la Bible est supérieure au simple désir, lequel peut être sans fondement ou n’avoir aucune chance d’être comblé. En outre, elle est meilleure que l’attente, parce qu’on peut attendre quelque chose sans pour cela le souhaiter. La Bible montre que les gens du monde en général n’ont pas d’espérance réelle ou solidement fondée. L’humanité marche vers la mort, aussi, pour qui ne connaît pas le dessein d’une puissance plus élevée, l’avenir n’offre-​t-​il aucun espoir. Le rédacteur du livre biblique de l’Ecclésiaste a décrit en ces termes la futilité de la condition humaine sans l’intervention de Dieu: “La plus grande des vanités! (...) tout est vanité.” — Eccl. 12:8; 9:2, 3.

      Le fidèle prophète Job déclara que même un arbre a l’espoir de germer de nouveau, tandis que l’homme à sa mort est parti définitivement. Mais il parlait là de l’homme seul, sans l’aide de Dieu, car il montra ensuite qu’il désirait que Dieu se souvienne de lui et qu’il espérait qu’il en serait ainsi (Job 14:7-15). L’apôtre Paul fait une remarque similaire quand il explique aux chrétiens que, puisqu’ils espèrent en la résurrection, ils ne devraient pas ‘s’affliger comme les autres qui n’ont pas d’espérance’. (I Thess. 4:13.) De nouveau, s’adressant cette fois aux Gentils devenus chrétiens, Paul leur fait remarquer qu’avant de connaître le dessein que Dieu a prévu de réaliser par l’intermédiaire du Christ, ils étaient éloignés de l’État d’Israël, avec lequel Dieu avait traité dans le passé, et que, par conséquent, ils n’avaient alors ‘pas d’espérance et étaient sans Dieu dans le monde’. (Éph. 2:12.) Ceux qui n’espèrent ni en Dieu ni en sa promesse de ressusciter les morts s’expriment souvent comme les habitants rebelles de Jérusalem. Menacés de voir leur ville détruite à cause du jugement de Dieu, ceux-ci loin de manifester du repentir et de la tristesse, se livrèrent aux plaisirs sensuels. “Mangeons et buvons, disaient-​ils, car demain nous mourrons.” (És. 22:13). L’apôtre met les chrétiens en garde contre le danger de se laisser contaminer par l’attitude de ces personnes privées d’espérance. — I Cor. 15:32, 33.

      DE MAUVAIS ESPOIRS

      Paul ne niait pas que les gens du monde caressent certaines espérances raisonnables et parfois même louables. Il montrait plutôt que, sans Dieu, les espoirs des hommes n’ont aucun sens. En fait, à la longue, ils s’avèrent futiles.

      Outre les menues espérances humaines, courantes et normales, il en est qui sont néfastes. Certaines sont nourries dans un mauvais but. Parfois, il semble qu’elles se réalisent, mais en réalité, ce n’est que temporaire, car un proverbe déclare: “L’attente des justes est une allégresse, mais l’espoir des méchants périra.” (Prov. 10:28). De plus, “quand meurt un homme méchant, son espoir périt; et même l’attente fondée sur la force a péri”. (Prov. 11:7.) Par conséquent, les espoirs égoïstes et ceux qui s’appuient sur le fondement trompeur du matérialisme, sur le mensonge, sur la malhonnêteté, sur le pouvoir ou les promesses des hommes, seront assurément déçus.

      LA SOURCE DE L’ESPÉRANCE

      Jéhovah Dieu est la Source de la véritable espérance, Celui qui est capable de tenir toutes ses promesses et de combler les espoirs de ceux qui placent leur confiance en lui. Par sa faveur imméritée, il a donné au genre humain “une consolation (...) et une bonne espérance”. (II Thess. 2:16.) De tout temps, il a été l’espérance des justes. On l’a appelé “l’espoir d’Israël” et “l’espoir de leurs ancêtres [ceux des Israélites]”. (Jér. 14:8; 17:13; 50:7.) Nombreuses sont les expressions d’espérance et de confiance en lui dans les Écritures hébraïques. Dans sa bonté de cœur à l’égard de son peuple, alors même

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