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    • distribuer les vérités spirituelles dont les nouveaux croyants pourraient se ‘nourrir’. (I Cor. 3:2, 5; 4:1, 2; comparez avec Matthieu 4:4.) Si telle était d’abord la responsabilité de ceux qui avaient été nommés ‘bergers’ du troupeau (I Pierre 5:1-3), l’apôtre Pierre montra qu’en réalité l’intendance des vérités divines avait été confiée à tous les membres de la congrégation qui avaient été “choisis”. (I Pierre 1:1, 2; 4:10, 11.) Par conséquent, tous les membres de la congrégation chrétienne devaient constituer une intendance et servir dans l’unité pour dispenser ces vérités. En même temps, les individus qui composent ce corps collectif ou, en d’autres termes, les “domestiques” qui forment la “maison” de Dieu (Héb. 3:6; Éph. 2:19), seraient aussi les consommateurs de la “nourriture” distribuée (Héb. 5:11-14; comparez avec I Corinthiens 12:12, 19-27). L’esclave se verrait confier des responsabilités accrues s’il restait fidèle jusqu’à l’‘arrivée’ promise du maître. — Mat. 24:46, 47; Luc 12:43, 44.

  • Esdras
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    • ESDRAS

      (le secours).

      Prêtre aaronique, descendant d’Éléazar et de Phinéhas, érudit, habile copiste et enseignant de la Loi. Il connaissait parfaitement l’hébreu et l’araméen. Esdras brûlait d’un zèle sincère pour le culte pur; il “avait préparé son cœur pour consulter la loi de Jéhovah, et pour la pratiquer, et pour enseigner en Israël la prescription et le droit”. (Esdras 7:1-6, 10.) Outre le livre qui porte son nom, Esdras rédigea certainement les deux livres des Chroniques. De plus, selon la tradition juive, il commença à compiler et à cataloguer les livres des Écritures hébraïques. Esdras était également un investigateur remarquable. Dans les deux livres des Chroniques, il cite au moins quatorze sources d’information. Comme beaucoup de Juifs étaient dispersés un peu partout à son époque, il fallut faire de nombreuses copies des Écritures hébraïques; aussi Esdras fit-​il probablement œuvre de pionnier dans ce domaine.

      Si, comme le pensent certains biblistes, un homme ne pouvait pas devenir scribe avant l’âge de trente ans, Esdras devait avoir dépassé cet âge en 468 avant notre ère, lorsqu’il se rendit à Jérusalem. Dans ce cas, il a sans doute connu le règne d’Assuérus, à l’époque de Mardochée et d’Esther, et il avait peut-être vingt ans ou plus lorsque fut promulgué le décret qui ordonnait l’extermination des Juifs dans tout l’Empire perse. Il y avait de nombreux Juifs à Babylone, aussi cette crise nationale dut-​elle laisser sur Esdras une marque indélébile, fortifiant sa foi dans la sollicitude de Jéhovah à l’égard de son peuple et dans son pouvoir libérateur. Ces événements durent contribuer à sa formation, mûrir son jugement et le rendre plus apte à accomplir l’œuvre colossale qui lui fut confiée par la suite. — Esther 1:1; 3:7, 12, 13; 8:9; 9:1.

      À JÉRUSALEM

      En 468, soixante-neuf ans après qu’un reste de Juifs fidèles revint de Babylone sous la direction de Zorobabel, le roi de Perse Artaxerxès Ier (Longuemain) accorda à Esdras “tout ce qu’il demandait”, c’est-à-dire la permission de monter à Jérusalem pour y faire progresser le culte pur. Selon la lettre officielle du roi, les Israélites qui, de leur plein gré, désiraient se rendre à Jérusalem avec lui pouvaient le faire. — Esdras 7:1, 6, 12, 13.

      Un nombre de Juifs avaient prospéré à Babylone, tandis que les perspectives matérielles qu’offrait Jérusalem manquaient d’attrait. La ville avait peu d’habitants. Après le bon départ que les Juifs avaient pris sous la direction de Zorobabel, la situation semblait s’être détériorée. Retourner à Jérusalem, c’était perdre sa position sociale, rompre des liens affectifs, renoncer à un mode de vie assez confortable pour commencer une nouvelle existence dans un pays lointain, dans des conditions éprouvantes, difficiles et peut-être même dangereuses, sans parler d’un voyage long et périlleux, puisqu’on risquait d’y rencontrer de nombreuses tribus arabes hostiles, ainsi que d’autres ennemis. Pour partir, il fallait donc faire montre de zèle pour le culte pur, de foi en Jéhovah et de courage. Seuls environ 1 500 hommes et leurs familles, soit peut-être 6 000 personnes au total, se montrèrent désireux et capable d’entreprendre le voyage. Pour Esdras, placé à la tête de l’expédition, la tâche n’était pas facile, mais sa vie passée l’y avait préparé et il s’était fortifié selon la main de Jéhovah qui était sur lui. — Esdras 7:10, 28; 8:1-14.

      AVEC NÉHÉMIE

      On ignore si Esdras resta à Jérusalem ou s’il retourna à Babylone. Toutefois, le triste état de la ville et la corruption qui avait envahi la prêtrise semblent indiquer qu’il était absent. Peut-être Néhémie lui demanda-​t-​il de revenir après la reconstruction des murs de Jérusalem. Quoi qu’il en soit, il réapparaît sur la scène et on le trouve en train de lire la Loi au peuple rassemblé et de l’instruire. Le deuxième jour de cette assemblée, les chefs du peuple tiennent une réunion spéciale avec Esdras pour scruter les paroles de la Loi. Tous célèbrent la fête des Huttes dans la joie. Après huit jours de célébration, on décide de faire du 24 Tischri un jour de jeûne, de prière et de confession des péchés. Sous la direction puissante d’Esdras et de Néhémie, les Juifs contractent, non pas verbalement cette fois, mais par écrit, “un engagement ferme” et authentifié par le sceau des princes, des Lévites et des prêtres. — Néh. 8:1-9, 13-18; chap. 9.

      Le zèle d’Esdras pour la justice, la confiance avec laquelle il priait Jéhovah, la fidélité dont il fit preuve en enseignant la loi de Dieu à Israël et son empressement à faire progresser le culte pur font de cet homme, qui appartient à la “si grande nuée de témoins”, un bel exemple digne d’être imité. — Héb. 12:1.

  • Esdras (Livre d’)
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    • ESDRAS (LIVRE D’)

      Ce livre rapporte le décret impérial qui ordonnait de rétablir le culte de Jéhovah parmi les juifs après les 70 ans de désolation de Jérusalem, et il raconte comment cette œuvre fut accomplie en dépit des obstacles. Le rédacteur désirait visiblement montrer comment Jéhovah exécuta sa promesse en délivrant Israël de la captivité à Babylone et en rétablissant le culte pur à Jérusalem, et il ne s’écarte pas de ce but, du début à la fin du livre. C’est sans doute pourquoi il passe sous silence certaines périodes de temps comme, par exemple, les années qui séparent les événements rapportés au chapitre 6 de ceux qui sont relatés au chapitre 7. Le rédacteur, en effet, n’essayait pas de donner un récit historique complet des événements contemporains.

      RÉDACTEUR

      Esdras était un prêtre, un érudit, un habile copiste, un homme qui “avait préparé son cœur (...) pour enseigner en Israël la prescription et le droit” et pour redresser les défaillances des Israélites rapatriés en ce qui concernait le culte de Jéhovah. Il était donc éminemment qualifié pour écrire le livre qui porte son nom. Le pouvoir royal que le roi de Perse lui avait octroyé lui fournit une raison supplémentaire de faire les recherches nécessaires, et l’autorité dont il avait besoin pour les mener à bien. Par conséquent, il était logique qu’une telle personne consigne par écrit cette portion importante de l’histoire de la nation (Esdras 7:6, 10, 25, 26). Le rédacteur pouvait donc à juste titre utiliser la première personne à partir du chapitre 7, verset 27, jusqu’à la fin du chapitre 9 7:27–9:15. La plupart des biblistes s’accordent à reconnaître que le livre d’Esdras reprend le récit historique là où les Chroniques le laissent, comme cela ressort d’une comparaison entre II Chroniques 36:22, 23 et Esdras 1:1-3, ce qui confirme encore qu’Esdras en est bien le rédacteur. D’ailleurs, la tradition juive, elle aussi, attribue le livre à Esdras. Il fut écrit vers l’an 460 avant notre ère, en même temps que les livres des Chroniques.

      AUTHENTICITÉ

      Le livre d’Esdras est inclus dans le canon hébraïque. À l’origine, il ne formait avec le livre de Néhémie qu’un seul rouleau. Le Talmud suit cette tradition, mais, depuis le seizième siècle, les Bibles hébraïques imprimées font une division entre les deux livres, bien qu’elles les comptent comme un seul ouvrage dans la liste des livres des Écritures hébraïques. La version de Genoude les appelle premier et second livres d’Esdras, selon la formule grecque, mais elle fait toutefois remarquer que le second livre est également connu sous le nom de Néhémie. Il existe un livre apocryphe en grec appelé Esdras III. Il se compose de passages extraits de II Chroniques, d’Esdras, de Néhémie et de certaines légendes populaires; il y a aussi un livre appelé à tort Esdras IV.

      La plus grande partie du livre d’Esdras fut rédigé en hébreu. Toutefois, une portion assez importante est en araméen, du fait qu’Esdras reproduit des textes extraits des archives publiques et de documents officiels. La portion araméenne comprend donc les copies des lettres que des fonctionnaires “d’au delà du Fleuve [Euphrate]” envoyèrent aux rois de Perse, ainsi que des réponses et des décrets royaux donnant des ordres à ces fonctionnaires. En outre, Esdras relia ces documents par quelques renseignements historiques. En effet, l’araméen était la langue diplomatique et celle qu’on utilisait dans le commerce international au temps d’Esdras. On trouve les portions du livre écrites en araméen dans les chapitres 4 à 7. Esdras puisa certains de ses renseignements dans les archives juives et, naturellement, cette partie du livre est en hébreu. Ces faits sont autant d’arguments supplémentaires en faveur de l’authenticité du récit d’Esdras.

      Esdras 7:23-26 rapporte que le gouvernement perse décida d’imposer aux Juifs l’application de la loi de Moïse. Ainsi, les Perses contribuèrent à rétablir le culte pur, comme l’archéologie le confirme. En effet, dans l’île d’Éléphantine, en Égypte, on a découvert des documents sur papyrus datant du cinquième siècle avant notre ère. Sur l’un d’entre eux, le roi Darius II donne à la colonie juive de l’île des instructions relatives à la célébration de la Pâque. Notons également qu’Esdras cite les rois perses dans le bon ordre. Aujourd’hui, la majorité des biblistes reconnaissent la véracité du livre. Un dictionnaire biblique (The Westminster Dictionary of the Bible) déclare franchement que “l’exactitude de son contenu historique est hors de doute”. Il s’ensuit donc que les renseignements présentés dans ce livre sont dignes de confiance et qu’Esdras est bien un personnage historique.

      CONTENU

      I. Le décret de Cyrus autorisant le retour des Juifs (fin 538 ou début du printemps 537 av. n. è.) (1:1 à 3:6).

      A. Retour des 42 360 Israélites, 7 337 esclaves et 200 chanteurs sous la direction de Zorobabel, le Tirschatha (gouverneur) (1:5 à 2:70).

      B. Arrivée en Juda le septième mois (Tischri); l’autel est érigé, des sacrifices sont offerts (3:1-6).

      II. Reconstruction du temple (3:7 à 6:22).

      A. Les fondements du temple sont posés la deuxième année (3:7-13).

      B. Pendant des années, les adversaires découragent les bâtisseurs du temple; en 522 avant notre ère, ils en appellent à “Artaxerxès” et parviennent à faire promulguer un décret qui interrompt la construction du temple jusqu’à la deuxième année de Darius Ier (Hystaspe) (520/519 av. n. è.) (4:1-24).

      C. Aggée et Zacharie réveillent le zèle de Zorobabel et de Jéschua pour l’œuvre de reconstruction (5:1, 2).

      D. Des gouverneurs “d’au delà du Fleuve” contestent aux bâtisseurs le droit de reconstruire l’édifice, mais ceux-ci continuent leurs travaux (5:3-17).

      1. Darius fait faire des recherches dans les registres déposés à Babylone et à Ecbatane (6:1, 2).

      2. Se référant au décret original de Cyrus, Darius Ier ordonne, par écrit, que la reconstruction se poursuive librement” (6:2-14).

      E. La construction du temple est achevée le troisième jour du douzième mois (Adar), dans la sixième année de Darius Ier (515 av. n. è.); inauguration du nouveau temple; célébration de la Pâque et de la fête des Gâteaux non fermentés (6:15-22).

      III. En 468 avant notre ère, Artaxerxès autorise par écrit Esdras à se rendre à Jérusalem; arrivée à Jérusalem (7:1 à 8:36).

      A. Lettre d’Artaxerxès à Esdras (7:11-26).

      1. Ceux qui le désirent peuvent partir pour Jérusalem (7:12, 13).

      2. Ils doivent recevoir de l’or, de l’argent et des ustensiles (7:14-23).

      3. Les prêtre, les Lévites et les serviteurs du temple sont exemptés de l’impôt (7:24).

      4. Esdras reçoit la mission d’établir des magistrats et des juges pour faire appliquer la loi de Dieu et la loi du roi (7:25-28).

      B. Le voyage à Jérusalem dure quatre mois (8:1-36).

      1. Environ 1 500 hommes s’offrent volontairement pour le voyage (8:1-14).

      2. Rassemblement et inspection à la rivière Ahava; des prêtre sont présents, mais de toute

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