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  • Plantons et arrosons le champ de Dieu
    La Tour de Garde 1963 | 15 décembre
    • en 1945, il me fut demandé de faire un rapport à la filiale puisque je devais servir en qualité de pionnier spécial à Rio de Janeiro. Je vendis quelques objets de valeur afin de payer le prix de mon voyage et, bientôt, j’arrivai sain et sauf dans mon nouveau territoire. Au bout de six mois, je réussis à obtenir un visa comme résident permanent, ayant ainsi la garantie de rester au Brésil. Il me fut alors possible d’accomplir mon ministère de maison en maison, avec une meilleure organisation qu’en 1939.

      Jéhovah continua d’élargir mes privilèges de service et, en 1949, j’entrai dans le service de circonscription. En 1955, je fus invité à servir à la filiale du Brésil où, grâce à la bonté imméritée de Jéhovah, je jouis de la compagnie de plus de vingt-cinq frères voués sans réserve à faire la volonté divine. En plus de mes fonctions au Béthel, je trouve un grand bonheur à travailler étroitement avec la congrégation locale du peuple de Jéhovah.

      LA MOISSON EST GRANDE

      Comme je suis reconnaissant à Jéhovah d’avoir permis que la semence ait produit du bon fruit, ici, au Brésil ! En 1939, il n’y avait que 144 proclamateurs du Royaume dans le pays. Actuellement, plus de 26 000 participent au travail, plantant et arrosant !

      Quand je considère mes quarante-deux années, et plus, passées au service de Jéhovah, je suis heureux d’avoir toujours accepté avec reconnaissance chaque nouvelle attribution de service. Un handicap physique m’empêche de faire tout ce que j’aimerais faire tout de suite, mais je suis convaincu d’une chose : ce que je veux faire, et cela seul, c’est servir à jamais Jéhovah et son roi, Jésus-Christ.

  • Un Dieu d’amour
    La Tour de Garde 1963 | 15 décembre
    • Un Dieu d’amour

      LA BIBLE identifie Jéhovah à un “ Dieu d’amour ”. “ Dieu est amour ”, écrivit l’apôtre Jean. Et Moïse consigna par écrit : “ Jéhovah ! Jéhovah ! Dieu miséricordieux et compatissant, lent à la colère, riche en bonté et en fidélité. ” — II Cor. 13:11 ; I Jean 4:8 ; Ex. 34:6, AC.

      Mais certains rétorqueront : Jamais un Dieu d’amour ne demanderait à l’un de ses serviteurs de faire ce que Jéhovah a exigé d’Abraham. Jamais il ne demanderait à un homme d’offrir son fils unique en holocauste. Voilà ce que pensent certaines personnes. Mais vous ? Quel est votre sentiment ? Cet incident, rapporté dans la Bible, fortifie-​t-​il votre amour pour Jéhovah, ou bien vous éloigne-​t-​il de Dieu ?

      Pour votre bien éternel, il convient que vous cultiviez l’appréciation de tout ce que Dieu dit et fait. Par conséquent, au lieu de permettre à cet événement de nous détourner de Jéhovah, nous devrions faire en sorte qu’il nous en rapproche, nous amène à l’aimer davantage ; pour cela, nous devrions désirer obtenir une meilleure compréhension à ce sujet. Considéré de la bonne façon, l’acte que Jéhovah exigea d’Abraham, non seulement édifiera notre foi en lui, le Dispensateur de la vie, mais encore démontrera l’étendue de son amour pour l’humanité.

      D’après le récit biblique, Jéhovah donna à Abraham les instructions suivantes : “ Prends ton fils, ton unique, celui que tu aimes, Isaac, et va-​t’en au pays de Moria, et là offre-​le en holocauste sur l’une des montagnes que je t’indiquerai. ” Lorsqu’ils furent arrivés au lieu que le (vrai, NW) Dieu lui avait désigné, Abraham y éleva l’autel et arrangea le bois ; puis il lia Isaac, son fils, et le mit sur l’autel. Et Abraham étendit la main et prit le couteau pour égorger son fils. Alors l’ange de Jéhovah lui cria du ciel : “ Abraham ! Abraham ! Il répondit : “ Me voici. ” Et l’ange dit : “ Ne porte pas la main sur l’enfant et ne lui fais rien ; car je sais maintenant que tu crains Dieu et que tu ne m’as pas refusé ton fils, ton unique. ” — Gen. 22:1-14, AC.

      Mais pourquoi Jéhovah demanda-​t-​il à Abraham de sacrifier son fils, et pourquoi le récit de cet événement fut-​il préservé dans la Bible ? L’apôtre Paul cita le fait en exemple pour encourager à la fidélité ses compagnons chrétiens. Il leur rappela la promesse que Jéhovah donna à Abraham, de faire des descendants de ce fils né par un miracle, une grande nation. Il la leur rappela en ces termes : “ Ce qui sera appelé ‘ ta postérité ’ sera par Isaac. ” (Héb. 11:17, 18, MN ; Gen. 12:2, 3 ; 15:18 ; 21:12). Mais comment cette nation serait-​elle produite si Isaac mourait ? La chose serait impossible. Pourtant, Dieu ordonna à Abraham d’immoler Isaac. Quel ordre illogique de la part de Dieu, apparemment ? Quelle fut la réaction d’Abraham ?

      La Bible ne décrit pas les sentiments qui agitaient le patriarche tandis qu’il marchait vers le lieu du sacrifice, ni ceux qu’il éprouva quand il lia son fils sur l’autel et leva le couteau pour lui couper la gorge. On ne peut qu’imaginer sa torture morale ! Pourtant Paul nous dit qu’Abraham était confiant. Jéhovah n’avait-​il pas promis de faire de son fils Isaac une grande nation ? Si. Aussi, Dieu pouvait-​il accomplir sa promesse autrement qu’en ressuscitant Isaac ? Abraham “ reconnaissait que Dieu était capable même de le ressusciter d’entre les morts ”, non pas dans le monde nouveau, mais au temps fixé par Lui, afin que sa promesse concernant Isaac pût s’accomplir. — Héb. 11:19, MN.

      Quel effet le rappel de cet événement, par Paul, produisit-​il sur les chrétiens hébreux ? Furent-​ils ébranlés dans leur foi et se détournèrent-​ils de Jéhovah à cause de l’ordre qu’il avait donné à Abraham ? Nullement ! Leur foi fut affermie et ils furent encouragés à servir leur grand Donateur de vie, Jéhovah. Par ce récit, ils apprirent que l’obéissance à la loi de Dieu était plus importante que la préservation de la vie, comme Jésus l’a enseigné : “ Celui qui voudra sauver sa vie la perdra, mais celui qui la perdra à cause de moi la sauvera. ” — Luc 9:24.

      Quelle leçon de foi, de confiance en Jéhovah dans cet exemple ! Même en présence de la mort, ou pire encore peut-être, de la mort d’un bien-aimé, un chrétien peut compter sur Jéhovah, et Jéhovah le soutiendra. Considérez donc l’exemple d’Abraham, nous recommanda Paul. Imitez-​le. Ayez la même foi que lui, la foi qu’il démontra, et vous gagnerez le bon plaisir de Jéhovah et l’éternelle récompense de la vie dans son monde nouveau. — Héb. 11:6.

      Mais ce n’était pas simplement pour éprouver sa foi que Jéhovah demanda à Abraham d’offrir son fils. Non. Il avait une autre raison. Il dressait un tableau prophétique démontrant, non pas ce que les parents humains devraient faire à leurs enfants, non, mais plutôt, ce que lui-​même allait faire en faveur des humains croyants. L’image était faite de façon à toucher le cœur de parents humains, afin qu’ils comprennent la grandeur de l’acte que Dieu a fait en offrant son Fils. Dans Jean 3:16, MN, il est écrit : “ Dieu a tant aimé le monde qu’il a donné son Fils unique, afin que quiconque exerce la foi en lui ne soit pas détruit mais ait la vie éternelle. ” Quel amour a-​t-​il démontré ? Un amour tel qu’aujourd’hui les hommes reculent à la pensée de faire ce que Dieu a fait.

      Mais fut-​ce un acte d’amour de la part de Jéhovah d’offrir son Fils Jésus en sacrifice ? Oui, parce que des milliards de créatures humaines continueraient de mourir si une disposition n’avait pas été prise pour les délivrer de la condamnation du péché et de la mort. Afin de les sauver, la juste loi de Dieu exigeait le paiement d’une rançon (Deut. 19:21 ; Ps. 51:6 51:4, NW ; 49:7, 8 49:6, 7, NW). Aussi, au lieu d’abandonner les humains, Jéhovah, dans son amour, donna son bien le plus précieux, son Fils unique, pour les délivrer d’une mort certaine. N’était-​ce pas là un suprême sacrifice, la plus sublime des expressions d’amour ? Si un homme imitait l’exemple de Jéhovah, ne chanterait-​on pas ses louanges ?

      Par exemple, si un incendie ou une inondation menaçait la vie de nombreuses personnes, qu’un homme et son fils fussent en position d’apporter leur aide, et qu’ils fissent des efforts pour sauver leurs amis et voisins, ne serait-​ce pas de leur part un acte d’amour ? Et si le fils perdait sa vie en en sauvant des centaines d’autres, ne le considérerait-​on pas comme un héros ? Certainement. Bien entendu, le sacrifice par Dieu de son Fils a une bien plus grande valeur. De plus, la perte ne devait pas être définitive car Jéhovah rendit la vie à son Fils en le ressuscitant des morts, et Abraham avait entière confiance que Jéhovah ressusciterait Isaac.

      Par conséquent, quel devrait être notre sentiment à la lecture de ce drame prophétique dans lequel Abraham joue un rôle ? La première leçon à en tirer, c’est que nous devrions ressembler à Abraham, donner au grand Dispensateur de la vie une obéissance aveugle. Il est notre Créateur, et même si notre obéissance à sa loi entraînait notre mort, nous pourrions avoir une confiance absolue en son pouvoir de rendre la vie. Et surtout, cet incident ne devrait pas nous détourner de Jéhovah mais nous pousser à l’aimer plus que jamais parce que, en des termes que nous pouvons saisir, il nous a aidés à comprendre ce qu’il a fait lui-​même pour nous.

  • Montrons que nous sommes approuvés en acceptant des responsabilités
    La Tour de Garde 1963 | 15 décembre
    • Montrons que nous sommes approuvés en acceptant des responsabilités

      LE CHRÉTIEN mûr désire être approuvé de Dieu. Pourquoi ? Parce qu’il sait que, sans l’approbation divine, il montre qu’il a échoué et ne peut espérer obtenir la vie éternelle dans le monde nouveau de Dieu. Il prend donc à cœur les paroles de l’apôtre Paul : “ C’est à vous de vous examiner (...) nous ne sommes pas désapprouvés. ” — II Cor. 13:5, 6, Li.a

      Que ce vieux monde ne se soucie pas d’être approuvé se voit clairement dans le fait qu’il fuit les responsabilités. Où que vous regardiez, cette évidence saute aux yeux. Cette fuite générale devant les responsabilités est soulignée dans des expressions telles que : “ faire passer à l’as ” et “ laisser aux autres la responsabilité ”. Ce refus d’accepter des responsabilités se manifeste surtout dans le domaine de la religion. Les chefs de la chrétienté ont refusé d’endosser la responsabilité d’enseigner aux hommes la Parole de Dieu de sorte que le manque d’instruction religieuse est général. Du fait que les parents refusent d’accepter les responsabilités qui accompagnent le fait d’être père ou mère, la délinquance juvénile sévit partout.

      L’une des grandes tâches du ministre chrétien est de persuader les personnes rencontrées dans la prédication qu’elles doivent accepter leurs responsabilités, en étant prêtes à discuter religion, en se procurant des publications bibliques, en acceptant que le ministre leur fasse de nouvelles visites et conduisent avec elles une étude biblique. Il y en a qui acceptent chez elles une étude de la Bible mais quand il devient évident qu’elles ont l’obligation d’en parler aux autres, elles fuient devant cette responsabilité en interrompant l’étude chez elles.

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