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La moisson spirituelle de GalaadLa Tour de Garde 1970 | 15 mars
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La moisson spirituelle de Galaad
UN DIMANCHE matin, le 9 mars 1969, F. W. Franz, vice-président de la Société Watch Tower, a déclaré : “La fin de la moisson est proche.” C’était à l’occasion de la remise des diplômes à la 47e classe de Galaad, école de la Société destinée à former des missionnaires. Réunis pour cette circonstance particulière, les quatre-vingt-dix-sept élèves et plus de deux mille de leurs parents et amis se sont demandé de quelle moisson finale l’orateur voulait parler et en quoi elle les intéressait.
La réponse ne s’est pas fait attendre. Plein de dynamisme, l’orateur a cité Jérémie 8:20, où il est écrit : “La moisson est passée, l’été est fini, et nous ne sommes pas sauvés !”
Il a ensuite fait l’application de ces paroles sur le plan spirituel et a démontré que la chrétienté n’avait pas produit la spiritualité qui lui permettrait d’assurer sa préservation. En joyeux contraste, les témoins de Jéhovah connaissent actuellement une opulente moisson spirituelle, conformément à Amos 9:13 (Lév. 26:3-5). Bénie par Dieu, l’œuvre que ces moissonneurs chrétiens accomplissent actuellement a produit une immense récolte. C’est pourquoi, lors de la destruction finale à la guerre d’Harmaguédon, ceux qui possèdent cette abondante spiritualité, seront sauvés et entreront dans l’ordre nouveau.
Le moment le plus important de la journée a été marqué par le discours de N. H. Knorr, président de la Société, intitulé : “L’implantation de la Parole.” Ce discours était basé sur Jacques 1:21, où nous lisons : “Rejetez donc toute malpropreté et cette chose superflue, la corruption morale, et acceptez avec douceur l’implantation de la parole qui est capable de sauver vos âmes.”
“Cette implantation de la parole doit se faire, non seulement chez les gens du dehors, mais encore en nous-mêmes.” C’est une chose très importante, a souligné l’orateur, car elle signifie le salut de nos âmes.
L’agréable journée est arrivée trop vite à sa fin, avec le cantique final et la prière. Mais cet événement a procuré d’immenses bienfaits à tous, élèves et visiteurs. Tous étaient déterminés à laisser la “parole” s’enraciner toujours plus profondément dans leur cœur et à participer pleinement à l’actuelle moisson spirituelle, afin de pouvoir jouir éternellement des abondantes bénédictions divines.
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Continuons de croître dans la foi avec l’aide de la Parole de DieuLa Tour de Garde 1970 | 15 mars
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Continuons de croître dans la foi avec l’aide de la Parole de Dieu
Citez certains obstacles à la croissance de la foi, susceptibles même de provoquer son affaiblissement et sa disparition.
D’après la Parole de Dieu, “la foi est l’attente confiante des choses qu’on espère, la démonstration évidente de réalités que pourtant on ne voit pas”. (Héb. 11:1.) Nombreux sont ceux qui désignent le matérialisme comme l’obstacle à l’acquisition d’une telle foi. Pour d’autres, c’est la recherche des plaisirs, et pour d’autres encore, la crainte, qui, non seulement s’opposent à l’augmentation de la foi, mais encore l’affaiblissent et la font disparaître. Bien qu’il semble que ces trois choses aient contribué, dans certains cas, à l’affaiblissement de la foi, un examen approfondi de la question nous révèle que la foi s’affaiblit à cause de l’absence de nourriture venant de la Parole de Dieu.
En effet, “la foi vient après la chose qu’on a entendue”, et pour être un excellent ministre, il faut être “nourri des paroles de la foi”. Il faut prêter “plus que l’attention ordinaire” à la Parole de Dieu si on ne veut pas être emporté à la dérive. Les Thessaloniciens observaient ce conseil ; c’est pourquoi l’apôtre Paul pouvait leur écrire : “Votre foi croît beaucoup.” — Rom. 10:17 ; I Tim. 4:6 ; Héb. 2:1 ; II Thess. 1:3a.
Comment peut-on déterminer si sa foi continue de croître beaucoup grâce à la Parole de Dieu ?
Pour qu’une maison ne se détériore pas et assure le confort de son propriétaire, il est nécessaire de l’entretenir continuellement. Il en est de même pour notre foi. Pour favoriser sa croissance continuelle, nous devons sans ‘cesse nous éprouver pour voir si nous sommes dans la foi’. (II Cor. 13:5.) Comment ? En nous posant les questions suivantes : “Ma famille et moi-même étudions-nous moins ? Est-ce que je me rends compte que mes explications des différents sujets bibliques sont peu compréhensibles ? Le ministère public est-il une partie de mon programme dont je m’acquitte hâtivement ? La vérité de la Bible est-elle devenue banale pour moi parce qu’il est très facile de la posséder ?”
Si vous répondez affirmativement à l’une quelconque de ces questions, alors il vous faut FAIRE quelque chose. Souvenez-vous du zèle que vous aviez autrefois et mettez les intérêts du Royaume à la première place dans votre vie ! Établissez un bon programme qui vous permettra d’absorber la connaissance spirituelle, de racheter le temps pour lire la Bible et de préparer les leçons et les tâches qui vous sont assignées à l’École du ministère théocratique, à la réunion de service ou pour faire un discours public. Jéhovah dit : “‘Mon juste vivra en raison de la foi’ et, ‘s’il recule, mon âme ne prend pas plaisir en lui.’” — Héb. 10:38 ; 12:2.
[Note]
a Pour plus de détails, voyez La Tour de Garde du 1er août 1968, pp. 457/475.
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Questions de lecteursLa Tour de Garde 1970 | 15 mars
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Questions de lecteurs
● Je sais que la Bible ordonne à la chrétienne d’aimer et de respecter son mari. Or, mon mari est un ivrogne. Comment peut-on aimer et respecter un tel homme ?
On comprend qu’une chrétienne, épouse d’un ivrogne, éprouve de la répulsion pour le vice contracté par son mari. La Bible montre clairement que Jéhovah désapprouve l’ivrognerie (I Cor. 5:11 ; Gal. 5:21). Cette passion peut pousser l’individu à commettre toutes sortes de mauvaises actions. Or, la Parole de Dieu nous exhorte en ces termes : “Vous qui aimez Jéhovah, haïssez le mal !” (Ps. 97:10, AC). Toutefois, ce texte n’ordonne pas à la femme de haïr son mari. C’est le mal et ses résultats qu’elle doit haïr, et non son conjoint. Le Seigneur Jésus dit à ses disciples d’aimer même leurs ennemis (Mat. 5:44). Par conséquent, bien que nous nous mettions à la place de la femme mariée à un ivrogne, et que nous comprenions combien sa situation est difficile et désagréable, nous pensons qu’elle devrait néanmoins s’efforcer d’aimer son mari et de l’aider à se guérir de sa passion.
Comme cela est reconnu dans la question précitée, la Parole de Dieu invite les femmes à aimer et à respecter leurs maris, disant, entre autres : “Que les femmes soient soumises à leurs maris comme au Seigneur (...). La femme doit avoir un profond respect pour son mari.” (Éph. 5:22, 33). Dans l’arrangement divin, le mari, qu’il mène ou non une vie conforme aux exigences divines, occupe une place de responsabilité au sein de la famille. L’épouse devrait
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