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  • Laban
    Auxiliaire pour une meilleure intelligence de la Bible
    • sur l’ordre de Jéhovah, s’en retourna alors au pays natal avec sa famille et son troupeau. — Gen. 31:1-5, 13, 17, 18.

      Laban n’apprit le départ clandestin de Jacob qu’au bout du troisième jour. Il se lança à sa poursuite et le rattrapa dans la région montagneuse de Galaad. Cependant, un avertissement divin l’empêcha de faire du mal à Jacob (Gen. 31:19-24). Au cours de leur rencontre, Laban et Jacob se querellèrent. Ce dernier fit remarquer à son beau-père qu’il l’avait servi fidèlement, qu’il avait travaillé dur pendant vingt ans et que Laban l’avait traité injustement en changeant dix fois son salaire. — Gen. 31:36-42.

      Laban désirait vivement reprendre les téraphim ou dieux domestiques que Rachel avait volés à l’insu de Jacob, mais elle les tint cachés et il ne put les trouver (Gen. 31:30-35). Les croyances religieuses de Laban étaient peut-être influencées par celles des adorateurs de la lune parmi lesquels il vivait. C’est ce que semble indiquer le fait qu’il interprétait les présages et qu’il possédait des téraphim. Toutefois, il faut noter que ce n’était sans doute pas uniquement pour des raisons religieuses que Laban désirait retrouver ses téraphim. Des tablettes, mises au jour à Nuzi, près de Kirkuk, en Iraq, révèlent qu’à l’époque des patriarches et selon les lois particulières de cette région, l’homme qui avait en sa possession les dieux domestiques de la famille de sa femme pouvait se présenter devant le tribunal et réclamer les biens de son beau-père à la mort de celui-ci. Par conséquent, Laban pensait peut-être que Jacob avait lui-​même volé les téraphim afin de déposséder plus tard ses propres fils. Cela expliquerait pourquoi Laban fut si désireux de conclure une alliance avec Jacob après avoir vainement essayé de retrouver ses idoles. Il s’assurait ainsi qu’après sa mort Jacob ne reviendrait pas avec ses dieux domestiques pour dépouiller ses fils de leur héritage.

      Laban et Jacob firent une alliance de paix entre leurs familles et ils élevèrent une colonne et un monceau de pierres pour commémorer cet événement. Jacob appela ce monceau Galéed, terme hébreu qui signifie “monceau-témoin”. Quant à Laban, il lui donna le nom de Jégar-Sahadutha, qui a le même sens en araméen ou en syrien. On l’appela aussi “la Tour de Garde”. (Gen. 31:43-53.) Après avoir dit adieu à ses filles et à ses petits-fils, Laban retourna chez lui. Le récit biblique ne fait plus aucune autre mention de lui. — Gen. 31:54, 55.

  • Labour
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    • LABOUR

      Le chaud soleil de l’été rendant la terre très dure, les Israélites avaient l’habitude d’attendre pour labourer que les pluies d’automne ou d’hiver ramollissent le sol. C’était alors le temps du labour et des semailles. Ni le froid, ni le temps incertain, ni des nuages menaçants n’arrêtaient le cultivateur courageux, mais ils servaient d’excuse au paresseux pour rester chez lui. Ses voisins n’avaient donc aucune raison de le plaindre quand il n’avait rien à moissonner, faute d’avoir travaillé pendant la saison du labour (Prov. 20:4; Eccl. 11:4). Toutefois, le fermier israélite devait garder le sabbat même à cette époque de l’année. — Ex. 34:21.

      On ne devait pas mettre un taureau et un âne sous le même joug pour labourer, sans doute en raison de l’inégalité de leur force et de leurs pas (Deut. 22:10). La charrue était souvent tirée par une paire de bovins (Luc 14:19; Job 1:14). Il arrivait qu’un certain nombre d’hommes travaillent ensemble, l’un derrière l’autre, chacun avec une paire de taureaux, labourant des sillons parallèles. Dans le récit concernant Élisée, et rapporté en I Rois 19:19, celui-ci était le douzième et dernier laboureur, si bien qu’il put s’arrêter sans déranger personne. Quittant le champ, il fit du feu avec le bois de l’attirail qui servait à labourer, et il offrit les taureaux en sacrifice (I Rois 19:21). Dans son livre (The Land and the Book, p. 144), W. Thomson rapporte qu’un seul homme pouvait facilement ensemencer la surface qu’un groupe d’hommes avaient labourée.

      EMPLOI SYMBOLIQUE

      On retrouve souvent le travail familier du labour dans des métaphores. Ainsi, quand les Philistins réussirent à convaincre la femme de Samson de tout faire pour obtenir de son mari la réponse à l’énigme qu’il leur avait proposée, Samson déclara qu’ils avaient ‘labouré avec sa génisse’, c’est-à-dire qu’ils avaient utilisé à leur profit la femme qui aurait dû le servir (Juges 14:15-18). Amos, quant à lui, montre que tout comme on ne laboure pas sur le rocher, de même il était insensé de la part des chefs israélites de penser qu’ils pouvaient corrompre la justice et mépriser la loi tout en espérant retirer des bienfaits d’une telle manière d’agir (Amos 6:12, 13). En Osée 10:11, le labour (une tâche beaucoup plus dure que le battage, pour une génisse) symbolise de toute évidence le travail pénible d’esclaves qu’allaient connaître les nations apostates, Juda et Israël, labeur qui leur serait probablement imposé par des oppresseurs étrangers. Selon Jérémie 4:3, 4 et Osée 10:12, 13, ce dont Juda et Israël avaient besoin, c’était de changer leur mode de vie, de préparer, d’adoucir et de purifier leurs cœurs (voir Luc 8:5-15), comme on laboure et débroussaille un champ. Ainsi, au lieu de gaspiller leurs forces et leur peine dans des pratiques coupables qui ne produisaient que de mauvaises récoltes, ces deux nations pourraient, au contraire, recueillir des bénédictions divines.

      En Ésaïe 28:23-29, la description de la façon méthodique et judicieuse dont le cultivateur laboure, herse, sème et bat le grain sert à illustrer les manières d’agir de Jéhovah “qui s’est montré merveilleux en conseil, qui a agi de façon grandiose dans le travail efficace”. Le labour et le hersage sont limités et ne font que préparer le sol pour les semailles; pareillement, Jéhovah ne discipline ni ne punit son peuple indéfiniment; il le fait essentiellement pour rendre ses serviteurs plus souples et plus disposés à recevoir ses conseils et sa direction, et pour qu’ils en retirent des bienfaits (voir Hébreux 12:4-11). De même que la dureté du sol influe sur la profondeur et la durée du labour, de même le genre de céréale semée détermine la grosseur et le poids des instruments utilisés lors du battage pour séparer le grain de la bale. Tout cela est une illustration de la sagesse de Dieu qui adapte la sévérité de la correction aux besoins et aux circonstances lorsqu’il purifie son peuple et le débarrasse de ce qui est indésirable. — Voir Ésaïe 21:10; 1:25.

      Quand des prophètes annonçaient qu’une ville serait “labourée comme un simple champ”, ils voulaient dire qu’elle serait renversée et complètement dévastée (Jér. 26:18; Michée 3:12). Israël parle de ceux qui ‘ont labouré sur son dos même et ont allongé leurs sillons’. Ici, la nation décrit vraisemblablement les souffrances qu’elle a endurées sous l’oppression de nombreux ennemis qui l’envahissaient sans cesse et la maltraitaient cruellement, alors qu’elle ‘rendait son dos pareil à la terre (...) pour ceux qui la traversaient’. (Ps. 129:1-3; És. 51:23; voir Psaume 66:12.) Dans la prophétie sur la restauration consignée en Amos 9:13-15, Jéhovah montre que, grâce à sa bénédiction, son peuple sera comme un champ fertile qui produit si abondamment que la moisson n’est pas encore achevée lorsque vient le temps de labourer pour la saison suivante. — Voir Lévitique 26:5.

      Jésus avait dit à ses disciples qu’ils pouvaient accepter de ceux qu’ils servaient nourriture, boisson et logement, “car l’ouvrier mérite son salaire”. De même, l’apôtre Paul défendit le droit de ceux qui travaillaient dans le ministère chrétien de recevoir une aide matérielle, tout comme le laboureur peut légitimement espérer avoir part à la récolte à laquelle son travail a contribué. Paul, toutefois, choisit pour sa part de ne pas user du droit de s’abstenir d’un travail profane, afin de donner “la bonne nouvelle sans qu’il en coûte rien” à ceux pour qui il se dépensait. — Luc 10:7; I Cor. 9:3-10, 15, 17, 18.

      Jésus Christ prit l’image du labour pour souligner l’importance de servir comme disciple d’un cœur entier. Quand un homme qui avait manifesté le désir de le suivre demanda d’abord qu’on lui permette de prendre congé de ceux de sa maison, Jésus lui répondit: “Quiconque a mis la main à la charrue et regarde les choses qui sont derrière n’est pas apte au Royaume de Dieu.” (Luc 9:61, 62). Si le laboureur se laissait distraire de son travail, ses sillons ne seraient pas droits. Pareillement, celui qui, après avoir été invité à devenir disciple de Jésus, se laisserait détourner de l’accomplissement de ses obligations chrétiennes, ne serait pas apte au Royaume de Dieu. Comme le Fils de Dieu le démontra personnellement, même les liens familiaux les plus étroits passent après l’accomplissement fidèle de la volonté divine. — Marc 3:31-35; 10:29, 30.

  • Laccum
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    • LACCUM

      {Article non traduit.}

  • Lac de feu
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    • LAC DE FEU

      Cette expression qu’on rencontre uniquement dans le livre de la Révélation est manifestement symbolique. La Bible en donne d’ailleurs elle-​même l’explication ou la définition en ces termes: “Ceci signifie la seconde mort: le lac de feu.” — Rév. 20:14; 21:8.

      Comme le lac de feu représente la “seconde mort” et que, selon Révélation 20:14, “la mort et l’Hadès” y seront jetés, ce lac ne peut évidemment pas représenter la mort que l’homme a héritée d’Adam (Rom. 5:12) ni désigner l’Hadès (ou Schéol). En effet, celui-ci ainsi que la mort, doit être détruit dans ce lac de feu. Le lac de feu représente donc une destruction éternelle qui, à n’importe quel moment futur, pourra toujours frapper tout individu qui méritera d’être anéanti par Dieu. Il symbolise une mort dont on ne peut annuler les effets puisque le récit biblique ne dit nulle part que ce lac rend les morts qui se trouvent en lui, comme c’est le cas pour la mort adamique et l’Hadès (le Schéol) (Rév. 20:13). Ainsi, ceux qui ne seront pas trouvés écrits dans “le livre de vie” seront lancés dans le lac de feu ou seconde mort, là où se trouveront déjà Satan, la “bête sauvage” symbolique et le “faux prophète”. — Rév. 19:20; 20:10, 15.

      Alors que les textes mentionnés plus haut et tout le langage du livre de la Révélation montrent à l’évidence la nature symbolique de ce lac de feu, certains affirment néanmoins qu’il désigne littéralement un lieu où il y a du feu, et ils citent Révélation 20:10 pour justifier leur point de vue. Dans ce verset, il est dit que le Diable, la bête sauvage et le faux prophète “seront tourmentés jour et nuit, à tout jamais”. Le mot “tourmentés” traduit ici le terme grec basanizô. Un dictionnaire théologique (Theological Dictionary of the New Testament, 1964, édité par G. Kittel, t. I, pp. 561-563) dit qu’à sa forme infinitive ce mot “signifie strictement ‘essayer avec la pierre de touche’ (βασανος [basanos]), c’est-à-dire ‘frotter contre celle-ci’, ‘éprouver la sincérité de’, ‘examiner ou essayer’, par suite ‘mettre à la torture pour obtenir la vérité’, ‘tourmenter, torturer’ lors d’une audition ou devant un tribunal. Dans le N[ouveau] T[estament] on ne le trouve que dans le sens général de ‘harceler’ ou ‘tourmenter’”. Comme preuves, l’ouvrage cite Matthieu 8:6, 29; Marc 5:7; Luc 8:28; II Pierre 2:8 et Révélation 12:2. Des pensées similaires sont données à propos des termes voisins basanismos (Rév. 9:5; 18:7) et basanistês (Mat. 18:34). Concernant basanistês, l’ouvrage susmentionné dit qu’il “n’apparaît pas dans le N[ouveau] T[estament] dans son sens original de ‘contrôleur’, ‘vérificateur’, ‘essayeur’, mais une fois en Matthieu 18:34 dans le sens de ‘tourmenteur’”. Comme une geôle (cachot) était souvent un lieu de tourment, le geôlier était parfois appelé le “tourmenteur” (basanistês), comme en Matthieu 18:34. Ceux qui sont lancés dans le “lac de feu” vont dans la “seconde mort” de laquelle on ne peut sortir par une résurrection; ils sont donc ‘emprisonnés’ ou retenus dans la mort, comme sous la garde de geôliers ou “tourmenteurs” pour l’éternité. Les récits parallèles de Matthieu 8:29 et de Luc 8:31 montrent qu’on peut parler d’une condition d’internement comme d’un tourment. — Voir GÉHENNE.

  • Lachis
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    • LACHIS

      Ville judéenne dans la Séphélah (Jos. 15:21, 33, 39). On situe généralement Lachis à Tell ed-Duweir, un tertre entouré de plusieurs vallées à 24 kilomètres à l’ouest d’Hébron. Dans l’Antiquité, cette ville occupait une position stratégique sur la route principale qui reliait Jérusalem à l’Égypte. À un certain moment de son histoire, la cité atteignait une superficie d’environ sept hectares, avec peut-être une population de 6 000 à 7 500 habitants.

      À l’époque de la conquête de Canaan par Israël, Japhia, le roi de Lachis, s’allia à quatre autres rois pour s’attaquer à Gabaon, une ville qui avait fait la paix avec Josué (Josué 10:1-5). Pour répondre à l’appel des Gabaonites, l’armée israélite quitta Guilgal et marcha toute la nuit. Avec l’aide de Jéhovah elle vainquit la coalition cananéenne, et les rois eux-​mêmes furent enfermés dans une caverne puis exécutés (Josué 10:6-27; 12:11). Un peu plus tard, Lachis fut prise en moins de deux jours de combat, et ses habitants furent tués. Horam, roi de Guézer, qui était venu au secours de Lachis, fut lui aussi vaincu. — Josué 10:31-35.

      À Tell ed-Duweir on a mis au jour une épaisse couche de cendre dans laquelle on a trouvé notamment un scarabée de Ramsès. Certains archéologues font le

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