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    • rapports avec les Israélites révèle qu’une telle accusation est fausse. Si Jéhovah les a choisis et a traité avec eux, ce n’était pas en raison de leur force ou de leur nombre, mais par amour pour leur ancêtre, Abraham, son ami, dont il avait apprécié la foi et la fidélité (Jacq. 2:23). En outre, il était longanime à leur égard parce qu’il avait placé sur eux son nom (Deut. 7:7-11; Ézéch. 36:22; Deut. 29:13; Ps. 105:8-10). Tant qu’elle demeurait obéissante, la nation d’Israël était plus abondamment bénie que les autres peuples qui n’avaient pas la Loi. Quand elle était rebelle, Dieu se montrait patient et miséricordieux, sans toutefois se retenir de la châtier. S’ils occupaient une position de faveur, les Israélites avaient, en revanche, une plus grande responsabilité aux yeux de Dieu, parce qu’ils portaient son nom et qu’ils étaient sous la Loi. Celle-ci, en effet, prévoyait des malédictions pour ceux qui la transgressaient. Il y était écrit: “Maudit est celui qui ne mettra pas en vigueur les paroles de cette loi en les pratiquant.” (Deut. 27:26). En violant la Loi, les Juifs tombaient sous cette malédiction qui s’ajoutait à la condamnation dont ils étaient déjà l’objet en tant que descendants de l’homme pécheur Adam (Rom. 5:12). Par conséquent, pour les racheter de cette servitude particulière, il fallut non seulement que Christ meure, mais qu’il meure sur un poteau de supplice, comme l’explique l’apôtre Paul en Galates 3:10-13.

      Ainsi, Dieu n’a pas agi avec partialité en faveur d’Israël. Il se servait de ce peuple en ayant en vue la bénédiction de toutes les nations (Gal. 3:14). De fait, c’était le moyen par lequel Dieu allait apporter en son temps des bienfaits aux gens de toutes les nations. En harmonie avec cela, l’apôtre déclara: “Est-​il le Dieu des Juifs seulement? Ne l’est-​il pas aussi des gens des nations? Oui, aussi des gens des nations, si vraiment Dieu est un seul, qui déclarera justes les circoncis par suite de la foi et justes les incirconcis grâce à leur foi.” (Rom. 3:29, 30). Qui plus est, dans l’ancienne communauté israélite, des hommes d’autres nations pouvaient jouir de la faveur et de la bénédiction divines s’ils adoraient Jéhovah, le Dieu d’Israël, et s’ils gardaient sa loi, ce que firent les Gabaonites, les Néthinim des “donnés”) et beaucoup de résidents étrangers. — Josué 9:3, 27; I Rois 8:41-43; Esdras 8:20; Nomb. 9:14.

      Par conséquent, alors qu’un coup d’oeil superficiel et fragmentaire sur les manières d’agir de Dieu pourrait laisser croire à de la partialité de sa part, un examen approfondi et global de ses voies révèle une impartialité et une justice admirables, infiniment supérieures à tout ce que l’homme aurait pu concevoir. Il sut magnifiquement arranger les choses afin que toute l’humanité puisse recevoir sa faveur et la vie. — És. 55:8-11; Rom. 11:33.

      Pas de partialité en faveur de David

      Ainsi que Jéhovah le déclara à Moïse, il est un Dieu qui en aucune façon n’exemptera le pécheur de la punition (Ex. 34:6, 7; Col. 3:25). Même pour son serviteur bien-aimé David, avec qui il avait fait une alliance pour le royaume, Jéhovah ne fit pas d’exception. Il punit David sévèrement pour ses péchés. — II Sam. 12:11, 12.

      Le récit biblique révèle effectivement que sa propre famille fut pour David la source de nombreux tourments (II Sam. chaps 13 à 18; I Rois chap. 1). Si Dieu ne l’a pas mis à mort, c’est en raison de l’alliance pour le royaume qu’il avait faite avec lui (II Sam. 7:11-16), mais les peines que David endura furent un châtiment plus grand encore. Comme l’avait dit dans le passé un autre serviteur de Dieu, Élihu: “Il y a Celui qui n’a pas montré de partialité envers les princes.” (Job 34:19). Toutefois, grâce au sacrifice de Jésus Christ, qui était encore à venir, Dieu pouvait pardonner à David, repentant, tout en restant attaché à sa propre justice (Rom. 3:25, 26). Avec le sacrifice de son Fils, Dieu a établi un fondement juste et impartial par le moyen duquel la mort d’Urie et de beaucoup d’autres humains sera annulée, de sorte qu’en fin de compte nul ne souffrira injustement. — Actes 17:31.

      CONSEILS AUX JUGES

      Jéhovah conseilla fermement aux juges d’Israël d’être impartiaux. Ils reçurent cet ordre strict: “Vous ne devrez pas être partiaux dans le jugement.” (Deut. 1:17; 16:19; Prov. 18:5; 24:23). Ils ne devaient pas faire montre de partialité en faveur du pauvre simplement en raison de sa pauvreté, par sentimentalisme ou à cause de leurs préjugés envers les riches. Ils ne devaient pas non plus favoriser le riche à cause de sa richesse, peut-être en vue d’obtenir sa faveur ou un don, ou encore par crainte de son pouvoir ou de son influence (Lév. 19:15). Dieu finit par condamner la prêtrise lévitique infidèle parce que les prêtres, qui servaient en tant que juges d’Israël, avaient violé sa loi, notamment en faisant preuve de partialité. — Mal. 2:8, 9.

      DANS LA CONGRÉGATION CHRÉTIENNE

      Dans la congrégation chrétienne, agir avec impartialité est une loi, faire preuve de partialité est un péché (Jacq. 2:9). Ceux qui sont coupables d’actes de partialité deviennent “des juges qui rendent des jugements méchants”. (Jacq. 2:1-4.) Ils ne possèdent pas la sagesse d’en haut qui ne fait pas de distinctions partiales (Jacq. 3:17). Les hommes appelés à assumer des responsabilités dans la congrégation ont le devoir de suivre cette exhortation que l’apôtre Paul adressa à Timothée, un surveillant: “Je t’ordonne solennellement en présence de Dieu et de Christ Jésus, ainsi que des anges élus, de garder ces choses sans préjugé, ne faisant rien par inclination personnelle.” Il est d’autant plus important d’appliquer cette règle lorsque des affaires judiciaires sont traitées dans la congrégation. — I Tim. 5:19-21.

      Ceux qui “admirent des personnalités en vue de leur propre profit” sont condamnés

      La violation du principe de l’impartialité peut entraîner la condamnation la plus sévère. Jude, demi-frère de Jésus, décrit des hommes qui introduisent subrepticement des pratiques immorales éhontées au sein de la congrégation, puis il ajoute: “Ce sont des gens qui murmurent, se plaignent du sort qui leur est fait dans la vie, marchant selon leurs propres désirs; et leur bouche exprime des choses pompeuses, tandis qu’ils admirent des personnalités en vue de leur propre profit.” (Jude 16). Il est dit à leur sujet qu’ils “font des séparations, hommes animaux, qui n’ont pas de spiritualité”. (Jude 19.) Ces gens peuvent faire chanceler les autres par leurs paroles pompeuses et par l’admiration ou l’estime qu’ils accordent aux personnalités, à l’instar de ces hommes qui, selon Paul, “se faufilent dans les maisonnées et emmènent comme captives des femmelettes chargées de péchés, menées par divers désirs”. (II Tim. 3:6.) Mais la destruction les attend. — Jude 12, 13.

      “Dignes d’un double honneur” — Comment?

      Eu égard à ce qui précède, comment se fait-​il que les membres de la congrégation chrétienne doivent juger les anciens qui président d’une excellente manière “dignes d’un double honneur, surtout ceux qui travaillent dur dans la parole et dans l’enseignement”? (I Tim. 5:17.) Ce n’est pas en raison de la personnalité ou des capacités de ces hommes, mais parce qu’ils sont zélés et qu’ils travaillent dur pour assumer les responsabilités supplémentaires dont ils ont la charge. On doit respecter les dispositions prises par Dieu ainsi que ses choix. Il faut donc coopérer spécialement avec ces hommes et les soutenir dans leurs efforts pour accomplir les tâches qui incombent à la congrégation de Dieu (Héb. 13:7, 17). Jacques, demi-frère de Jésus, fait remarquer que les enseignants dans la congrégation ont une lourde responsabilité aux yeux de Dieu, ce qui leur vaut de recevoir un jugement plus sévère (Jacq. 3:1). Par conséquent, ils méritent qu’on les écoute, qu’on leur obéisse et qu’on les honore. Pour la même raison, la femme doit honorer et respecter son mari, car Dieu lui a confié la responsabilité de sa maisonnée et Il le juge en conséquence (Éph. 5:21-24, 33). Le respect qu’on accorde aux hommes qui assument des responsabilités dans le cadre des dispositions divines n’est donc pas de la partialité.

      Le respect dû aux autorités

      Les chrétiens doivent également respecter les dirigeants des gouvernements humains, non pas à cause de leur personnalité, car certains peuvent être corrompus, ni dans l’espoir d’obtenir d’eux certains avantages grâce au pouvoir qu’ils détiennent, ce qui est souvent la raison pour laquelle les gens cherchent à plaire aux chefs d’État, mais parce que c’est un ordre de Dieu et par égard pour la position de responsabilité qu’ils occupent. Si le chrétien rend plus d’honneur aux autorités supérieures qu’aux citoyens ordinaires, c’est en raison du respect particulier qui leur est dû, ce qui ne signifie pas qu’il approuve ces hommes en tant qu’individus ni qu’il fait preuve de partialité. — Rom. 13:1, 2, 7.

  • Imposition des mains
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    • IMPOSITION DES MAINS

      Voir MAIN.

  • Impôt
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    • IMPÔT

      Il y a très longtemps qu’on recourt à l’impôt sous toutes ses formes pour financer les services des gouvernements, les fonctionnaires et les prêtres. Au nombre des impôts ou taxes levés dans l’Antiquité, citons la dîme, le tribut, le droit de passage, la capitation ou impôt personnel, la taxe sur les biens de consommation, sur les importations et les exportations ainsi que sur les denrées que les marchands transportaient d’un endroit du pays à un autre.

      L’IMPÔT POUR L’ENTRETIEN DU SANCTUAIRE DE JÉHOVAH

      Le service au sanctuaire n’était possible que grâce à l’impôt. La dîme, dont le paiement était obligatoire, constituait la principale source de revenus pour subvenir aux besoins des Lévites et des prêtres de la famille d’Aaron. En outre, en une occasion au moins, ceux-ci reçurent, conformément à l’impôt prescrit par Jéhovah, une part du butin de guerre obtenu par les Israélites (Nomb. 18:26-29; 31:26-47; voir DÎME). Jéhovah donna également à Moïse des instructions selon lesquelles, à chaque recensement, tout individu dénombré devait offrir un demi-sicle comme “la contribution de Jéhovah” pour le service de la tente de réunion (Ex. 30:12-16). Avec le temps, les Juifs prirent l’habitude de donner chaque année une somme fixe, même si l’on ne procédait pas à un recensement. Par exemple, Joas réclama “l’impôt sacré imposé par Moïse”. (II Chron. 24:6, 9.) Aux jours de Néhémie, les Juifs s’obligèrent à payer chaque année un tiers de sicle pour le service du temple (Néh. 10:32). À l’époque où Jésus accomplissait son ministère sur la terre, les Juifs payaient deux drachmes pour le temple. Quand on demanda à Pierre si Jésus acceptait de payer cet impôt, il répondit par l’affirmative. Un peu plus tard, parlant de cette question, Jésus expliqua que les rois n’imposent pas leurs fils, car ceux-ci appartiennent à la maison royale pour laquelle l’impôt est levé. Toutefois, pour ne pas faire trébucher les autres, et bien qu’il fût le Fils unique de Celui que l’on adorait au temple, il veilla à ce qu’on payât cet impôt. — Mat. 17:24-27.

      IMPÔTS LEVÉS PAR LES ROIS ET LES MONARQUES

      Une fois la royauté établie en Israël, on leva des impôts, y compris le dixième des troupeaux et des récoltes, pour subvenir aux besoins du roi, de sa maison ainsi que de ses fonctionnaires et de ses serviteurs (I Sam. 8:11-17; I Rois 4:6-19). À la fin du règne de Salomon, la conscription pour le travail forcé et les impôts levés pour financer son gouvernement étaient devenus des fardeaux si pénibles que le peuple demanda à Roboam, fils et successeur de Salomon, ‘d’alléger le dur service et le joug pesant’ qui lui étaient imposés. Le refus de Roboam incita dix tribus à se révolter contre lui. — I Rois 12:3-19; voir TRAVAIL FORCÉ.

      Lorsqu’ils étaient assujettis à une puissance étrangère, les Israélites se trouvaient soumis à d’autres formes d’impôts supplémentaires. Par exemple, quand le pharaon Nécoh, qui venait de faire de Jéhoïakim son vassal, imposa un tribut très lourd à Juda, Jéhoïakim réunit les fonds nécessaires en contraignant ses sujets à payer une certaine somme “selon le montant de la taxation de chaque individu”. — II Rois 23:31-35; voir TRIBUT.

      Durant la période perse, les Juifs (à l’exception des prêtres et de tous ceux qui servaient au sanctuaire, qu’Artaxerxès Longuemain avait exemptés d’impôts) devaient payer un impôt (middâh ou mindâh), un tribut (belô) et un droit de passage (halâkh) (Esdras 4:13, 20; 7:24). On pense que le mot middâh désignait l’impôt de capitation sur les individus; belô, une taxe sur les biens de consommation, un impôt indirect; et halâkh un droit de passage que l’on faisait payer aux voyageurs aux péages ou aux gués. Le middâh (traduit par “tribut” en Néhémie 5:4 par Os, Sg et MN) devait être très lourd, car quantité de Juifs se virent obligés d’emprunter de l’argent pour le payer. Outre les impôts levés par les Perses, les Juifs devaient normalement pourvoir aux besoins matériels du gouverneur. — Néh. 5:14, 15.

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