BIBLIOTHÈQUE EN LIGNE Watchtower
Watchtower
BIBLIOTHÈQUE EN LIGNE
Français
  • BIBLE
  • PUBLICATIONS
  • RÉUNIONS
  • Exercer l’autorité avec la crainte de Jéhovah
    La Tour de Garde 1963 | 1er avril
    • Exercer l’autorité avec la crainte de Jéhovah

      AUJOURD’HUI, les blocs de nations occidentales et celles de l’Est s’observent avec méfiance. Pour quelle raison ? À cause de la puissance nucléaire dont chacun de ces blocs dispose pour anéantir l’autre. Il n’en serait naturellement pas ainsi si ces nations craignaient Jéhovah, et si elles étaient aussi dans la crainte de lui déplaire.

      La crainte de Jéhovah est comme un obstacle à l’usage égoïste de la puissance, car “ la crainte de Jéhovah, c’est la haine du mal ”, et il ne fait pas de doute que l’utilisation de la force pour nuire à son prochain est un acte mauvais. Tous les gouvernants humains qui ont abusé de leur puissance, de Nimrod à nos jours, ont, par leur manière d’agir, montré qu’ils n’avaient pas la crainte de Jéhovah. Ils ressemblent tous à l’insensé qui dit dans son cœur : “ Il n’y a point de Dieu ! ” — Prov. 8:13, AC ; Ps. 14:1.

      La Parole de Dieu insiste sur le fait que ceux qui détiennent une autorité doivent craindre Jéhovah. Quel genre d’hommes Moïse devait-​il par exemple choisir pour les établir sur le peuple ? “ Des hommes capables, craignant Dieu, des hommes intègres, ennemis de la cupidité. ” Il fut demandé à un roi d’Israël de lire la loi de Dieu tous les jours de sa vie, “ afin qu’il apprenne à craindre Jéhovah, son Dieu, à observer toutes les paroles de cette loi ”. — Ex. 18:21 ; Deut. 17:19, AC.

      Qu’en résulte-​t-​il quand les hommes gouvernent avec la crainte de Jéhovah ? Le roi David nous l’apprend : “ Celui qui règne parmi les hommes avec justice, celui qui règne dans la crainte de Dieu, est pareil à la lumière du matin, quand le soleil brille et que la matinée est sans nuages. ” Les citoyens de la nation sur laquelle règne un tel homme sont certainement heureux. Joseph, fils du patriarche Jacob et premier ministre d’Égypte, avait une telle crainte, ainsi que nous le voyons en assurer ses frères, avant qu’il se fit connaître à eux : “ Faites ceci et vous vivrez. Je crains Dieu ! ” — II Sam. 23:3, 4 ; Gen. 42:18.

      Oui, tous ceux qui exercent une autorité quelconque, qu’il s’agisse d’une autorité politique sur des villes, des régions ou même des nations, qu’il s’agisse encore de surveillants religieux à qui on a confié une responsabilité plus ou moins grande, ont besoin d’être sur leurs gardes afin qu’ils usent de la puissance qui leur a été conférée dans la crainte de Jéhovah. Ce qu’ils disent et font peut affecter grandement les vies de ceux sur lesquels ils exercent leur autorité : “ Quand le méchant domine [celui qui ne craint pas Jéhovah], le peuple gémit. ” On peut même aller plus loin et dire que de tels surveillants auront des comptes à rendre à Jéhovah Dieu — celui qui est parfait en justice et infini en puissance — sur la manière dont ils auront utilisé leur autorité. — Prov. 29:2 ; Héb. 13:17.

      Il n’y a toutefois pas que ces personnes qui doivent se tenir sur leurs gardes quant à la manière dont ils usent de leur pouvoir ; il y a bien d’autres sortes d’autorités par l’usage desquelles nous pouvons sérieusement affecter d’autres personnes et dont nous sommes responsables devant Jéhovah Dieu. Il y a parmi elles la force physique, la puissance de l’argent, la puissance de l’attrait sexuel et de l’amour, l’autorité que confère la personnalité.

      Un mauvais usage est souvent fait de la force physique. Ce fut le cas de Caïn, fils aîné d’Adam, qui, possédant une grande force physique, abusa de sa force pour tuer Abel, son frère cadet. Il arrive aussi parfois que des maris et des pères, à cause de leur manque de maîtrise de soi et de patience, fassent un mauvais usage de leur force physique dans leurs rapports avec leurs familles. La Parole de Dieu leur demande, avec beaucoup de raisons, qu’ils se souviennent que la femme est un vase plus faible et qu’ils ne devraient pas exaspérer leurs enfants pour ne pas les décourager. — Gen. 4:8 ; Col. 3:21 ; I Pierre 3:7.

      Le mauvais usage que la jeunesse moderne fait de sa force est bien connu, de même que son manque de scrupules à l’égard des plus faibles, allant jusqu’à s’entretuer au cours de leurs luttes entre bandes rivales ou même jusqu’à frapper leurs parents une fois qu’ils sont devenus plus forts qu’eux. Des ouvriers new-yorkais sont souvent intimidés par des hommes corrompus et vicieux qui tentent de vivre à bon compte, parce que physiquement plus forts.

      Les conséquences d’un abus de la puissance de l’argent ou de la puissance économique sont également lourdes. De grandes entreprises en condamnent de plus petites à la cessation de commerce ; des patrons profitent de leurs employés et vice-versa ; des banques et des prêteurs oppriment ceux qui sont à court d’argent. Dieu connaissait cette tendance et c’est pourquoi sa loi ordonnait aux Israélites : “ Si ton frère devient pauvre ”, tu “ ne tireras de lui ni intérêts ni usure, tu craindras ton Dieu ”. Et encore : “ Tu ne domineras point ” ton frère qui travaille pour toi, et “ tu craindras ton Dieu ”. C’est à ceux qui faisaient un mauvais usage de leur puissance que Jacques donnait l’avertissement suivant : “ À vous maintenant, riches ! Pleurez et gémissez, à cause des malheurs qui viendront sur vous. ” — Lév. 25:35, 36, 43 ; Jacq. 5:1-6.

      Une force dont il est encore souvent fait un mauvais emploi consiste en l’attachement que certains membres d’une famille éprouvent pour d’autres. Les membres égoïstes, au sein d’une famille, savent se servir de cette arme. Ceux qui aiment moins s’en servent contre ceux qui ont une plus grande affection pour eux. C’est ainsi que des enfants tirent parti de la grande affection de leurs parents afin d’en faire à leur tête, ce qui, de toutes façons, produit des parents malheureux et des enfants délinquants. La situation est due le plus souvent à un manque de crainte de Jéhovah, tant de la part des parents que des enfants. — Prov. 20:11 ; 23:13, 14.

      L’attraction réciproque des sexes est souvent mal employée, pour des questions de gains égoïstes, pour la satisfaction de plaisirs physiques, pour l’orgueil de briller, pour acquérir de la popularité ou même pour gagner de l’argent. D’après les psychiatres, de nombreux maris se plaignent de la tyrannie qu’exercent leurs femmes sur eux à cause de la puissance que l’attraction physique donne à ces dernières sur la question des obligations maritales. Une telle manière de faire témoigne aussi d’un manque de crainte de Jéhovah, car sa Parole demande aux femmes d’être soumises “ à leurs maris en toutes choses ”. — Éph. 5:24.

      Une personnalité marquante peut aussi être mal employée, et c’est souvent le cas des politiciens, des membres du clergé, et des artistes. À l’aide de leur charme, d’un esprit vif, d’une volonté forte, d’une imagination fertile, d’une parole facile, ces individus sont capables d’exercer leur influence sur d’autres personnes et ils le font pour un profit personnel. Tout cela favorise et développe le culte de la créature, et de tels hommes n’ont pas la crainte de Jéhovah.

      Un poète a fort bien dit à propos de ce genre de puissance :

      “ Il n’y a pas de trésor qui ne soit suivi

      de l’ombre d’un souci,

      “ Et l’exercice de l’autorité dissimule

      toujours quelque piège subtil. ”

      Voudriez-​vous éviter un tel piège ? Entreprenez alors une étude régulière de la Bible, car elle vous imprégnera de la crainte de Jéhovah, qui est le commencement de la sagesse. — Prov. 9:10.

  • La vérité semée à l’école
    La Tour de Garde 1963 | 1er avril
    • La vérité semée à l’école

      INVITÉ À PARLER

      ● Dernièrement, un jeune témoin de Jéhovah de Californie raconta une joie de service qu’il eut à l’école. Un jour il rencontra l’un de ses anciens professeurs, celui qui les entretenait des Questions américaines. “ La discussion des différentes religions de la communauté faisant partie du programme d’études, il me demanda s’il me plairait d’être invité à parler dans ses cours au nom des témoins de Jéhovah. Pendant l’heure qui m’était accordée, je disposais d’une demi-heure pour une causerie sur l’œuvre des témoins de Jéhovah, le reste du temps étant consacré à des questions suivies de réponses. Après la causerie, le professeur m’informa qu’un de ses collègues aimerait que je parle aussi devant sa classe. Cet homme ne venant pas me trouver, j’allai à lui et lui offris de faire une causerie au nom des témoins de Jéhovah. Mon offre l’enthousiasma et il prit des arrangements en conséquence. Le programme était le même dans chaque classe : une causerie de trente minutes suivie d’une période très animée passée à répondre aux questions posées. ”

      LA PORTE FERMÉE À CLEF

      ● Un témoin de Jéhovah du Texas nous écrit pour nous relater une joie de service qu’elle eut au temps où elle allait en classe : “ Nous habitions alors une ferme au milieu des bois et, comme mon père ne voulait pas que les gens viennent chez nous, l’entrée restait fermée à clef. Mais cette porte verrouillée n’empêcha pas la vérité d’entrer ! À l’école primaire, il y avait plusieurs enfants témoins qui prirent une position admirable en faveur de la vraie adoration pendant les jours de guerre ; et ils avaient l’air toujours si aimable. Leur conduite

Publications françaises (1950-2025)
Se déconnecter
Se connecter
  • Français
  • Partager
  • Préférences
  • Copyright © 2025 Watch Tower Bible and Tract Society of Pennsylvania
  • Conditions d’utilisation
  • Règles de confidentialité
  • Paramètres de confidentialité
  • JW.ORG
  • Se connecter
Partager