Mes beaux-parents étaient déçus, mais ils pouvaient se rendre compte que la famille de leur fils était plus unie et plus heureuse que jamais et que, loin d’être paresseuse, leur belle-fille travaillait beaucoup du matin au soir. Mon activité procura également des bénédictions à ma famille. Au cours de la première année, notre fils de sept ans devint proclamateur. À neuf ans il se fit baptiser. Il participe avec zèle au service du champ. Depuis que j’ai commencé le service de pionnier, il y a moins de cinq ans, j’ai aidé dix-neuf personnes à progresser jusqu’au baptême. Dans les deux premiers mois de l’année de service 1974, trois personnes avec qui j’étudiais se sont fait baptiser, et actuellement les huit personnes avec qui j’étudie assistent toutes aux réunions. Trois d’entre elles vont bientôt commencer à prêcher. Quand je rencontre des gens qui sont heureux d’étudier la Bible, je me dis que Jéhovah connaît bien ses brebis et qu’il désire les rassembler. Cela me remplit vraiment de joie. J’ai beaucoup à faire et je suis parfois fatiguée, mais alors je lis et relis Ésaïe 40:25-31. Je remercie Dieu de m’accorder le privilège de faire des disciples et j’éprouve une grande satisfaction d’avoir une vie bien remplie. Si je devais recommencer ma vie je choisirais la même activité et le même genre de vie.

23. a) Quel encouragement ceux qui ont un travail profane puisent-​ils dans l’exemple de Paul et de Silas ? b) Comment de nouveaux disciples peuvent-​ils devenir “notre gloire et notre joie” ?

²³ Tout le monde ne peut pas élargir son ministère dans la même mesure, et tous les territoires ne sont pas aussi productifs. Cependant, nous pouvons tous participer de tout notre cœur et de toute notre âme à l’œuvre de prédication et d’enseignement, confiants que Jéhovah nous conduira vers ceux qui lui appartiennent. Beaucoup d’entre nous peuvent imiter Paul et Silas qui étaient heureux non seulement de travailler “nuit et jour” à leur tâche profane, mais aussi ‘de communiquer la bonne nouvelle de Dieu ainsi que leur propre âme’ aux nouveaux disciples qu’ils aimaient beaucoup. À propos des nouveaux disciples, nous pouvons dire comme l’apôtre : “Quelle est, en effet, notre espérance, ou notre joie, ou notre couronne d’exaltation — eh bien, n’est-​ce pas vous ? — devant notre Seigneur Jésus, lors de sa présence ? Oui, c’est vous qui êtes notre gloire et notre joie.” (I Thess. 2:7-9, 19, 20). Notre joie sera éternelle, car après la “grande tribulation” nous aurons le bonheur de jouir pour toujours de la compagnie agréable de ceux que nous aurons aidés à connaître Jéhovah.

Marchons de toute notre âme sur le chemin de la vie

“‘Tu dois aimer Jéhovah, ton Dieu, de tout ton cœur, et de toute ton âme, et de toute ta force, et de tout ton esprit’, et ‘ton prochain comme toi-​même’. (...) ‘Continue à faire cela et tu acquerras la vie.’” — Luc 10:27, 28.

1. Quelles sont les deux manières de vivre tout à fait contraires que l’on peut observer aujourd’hui ?

JÉHOVAH, Celui qui donne la vie, offre aujourd’hui la “vie véritable” aux hommes par l’intermédiaire de Jésus Christ, son Fils. Il s’agit d’une vie qui a un sens et qui procure la paix et le contentement. Pourtant, nombreux sont ceux qui préfèrent une vie tout à fait différente. Leur cœur et leur âme sont influencés par l’égoïsme, et ils gaspillent leurs forces physiques et mentales dans la recherche des plaisirs éphémères qu’offre la société “moderne” de tolérance. N’ayant aucune espérance, ils suivent cette ligne de conduite : “Mangeons et buvons, car demain nous allons mourir.” (I Cor. 15:32). En revanche, d’autres personnes espèrent vivre demain et toujours. Elles aiment réellement Dieu et leur prochain. Avec zèle, ces gens s’efforcent “de travailler au bien, d’être riches en belles œuvres, généreux, disposés à partager, s’amassant ainsi comme trésor sûr un beau fondement pour l’avenir”. Pourquoi ? “Afin qu’ils se saisissent résolument de la vie véritable.” — I Tim. 6:18, 19 ; Ps. 36:7, 9 ; Jean 17:3.

2. a) Qu’est-​ce que Dieu exige de ceux qui recevront la vie ? b) Pourquoi pouvons-​nous féliciter ceux dont les possibilités de servir dans le champ sont limitées ?

² Dieu exige de ceux qui désirent acquérir la vie qu’ils le servent de toute leur âme. Cela signifie donner le meilleur de nous-​mêmes en tant qu’esclaves de Dieu et du Christ (Éph. 6:6 ; Col. 3:23, 24). Servir Dieu implique, entre autres choses, participer à l’œuvre vitale de prédication et d’enseignement pour faire des disciples. Beaucoup de témoins effectuent cette œuvre tout en s’occupant de leur famille ou en assumant d’autres responsabilités profanes prévues par les Écritures (I Tim. 5:8). Ils doivent parfois surmonter de grandes difficultés, telles que des tâches quotidiennes très astreignantes, la maladie ou la persécution, pour pouvoir consacrer ne serait-​ce que quelques heures au ministère du champ. Mais ce service dévoué a une grande valeur aux yeux de Dieu. Il ressemble aux “deux petites pièces” de la veuve dont Jésus fit l’éloge selon Marc 12:41-44. Ceux dont l’activité ministérielle est limitée à cause de difficultés de ce genre ne devraient pas se décourager parce qu’ils sont dans l’impossibilité d’être pionniers, c’est-à-dire de consacrer chaque année au moins 1 200 heures à la prédication et à l’enseignement publics de la Parole de Dieu. Servir Dieu de toute notre âme, quelles que soient nos possibilités, voilà ce qui est important. — Marc 12:30.

3. Comment peut-​on entrer par la porte qui donne accès à une plus grande activité ?

³ Cependant, pour beaucoup de serviteurs de Dieu voués, qu’ils soient jeunes ou âgés, ‘une grande porte est ouverte qui donne accès à l’activité’. (I Cor. 16:9.) Cette porte donne accès au service de pionnier. En examinant leurs problèmes avec un sens pratique et en exerçant la foi, nombreux sont ceux qui pourraient écarter des obstacles comparables à des montagnes, afin de servir comme pionniers. — Mat. 17:20.

4. Ayant présentes à l’esprit les paroles de Paul, de Jean et de Jésus, quelles questions pouvons-​nous nous poser ?

⁴ Posons-​nous quelques questions : Reconnaissons-​nous vraiment que nous vivons à une heure avancée et décisive ? ‘Continuons-​nous à bien nous pénétrer de ce qui est agréable au Seigneur ?’ La carrière que nous suivons actuellement est-​elle tout à fait conforme au vœu que nous avons fait à Jéhovah ? Reconnaissons-​nous que le souci exagéré des biens matériels ne nous conduira nulle part ? “Le monde passe et son désir aussi, mais celui qui fait la volonté de Dieu demeure pour toujours.” — Éph. 5:10 ; I Jean 2:17 ; Luc 21:34-36.

‘CONTINUEZ À LE FAIRE PLUS PLEINEMENT

5. Que devons-​nous faire avant et après le baptême ? Donnez un exemple local ou autre.

⁵ De nombreuses personnes ont dû opérer de grands changements dans leur vie, afin de pouvoir se faire baptiser. Elles se sont affranchies de certaines pratiques impures courantes dans le monde. Elles se sont repenties de leur ancienne manière de vivre, se sont converties et se sont vouées à Dieu. Exerçant la foi dans le sang versé de Jésus, elles s’efforcent donc d’avoir une bonne conscience devant Dieu. Elles ne font plus “la volonté des nations”. (I Pierre 4:3, 7.) Mais doivent-​elles cesser de progresser une fois qu’elles se sont vouées à Dieu et ont pris le baptême ? Absolument pas. Dans I Thessaloniciens 4:1, Paul exhorte les chrétiens voués depuis peu par ces mots : “Enfin, frères, nous vous demandons et vous exhortons par le Seigneur Jésus, pour que, tout comme vous avez reçu de nous l’enseignement voulu sur la manière dont il vous faut marcher et plaire à Dieu, — comme d’ailleurs vous marchez, — vous continuez à le faire plus pleinement.” Cela signifie que nous devons penser et agir d’une manière positive pour augmenter, si c’est