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La guérison des nations est procheLa Tour de Garde 1957 | 1er octobre
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Transformez votre esprit, remplissez-le de pensées saines, agréables à Dieu. Quittez ce monde incurable, destiné à sombrer à Harmaguédon et offrez votre loyal dévouement au royaume de Dieu par Jésus-Christ. Dégagez-vous des oppressions de Satan le Diable, le dieu de ce monde.
42. Comment recevoir la protection et la vie ?
42 Que votre cœur malade soit guéri par les joies qu’apporte l’exercice de la pure adoration du seul vrai Dieu, cela en esprit et en vérité. Dites à vos semblables comment vous avez obtenu la guérison spirituelle. Faites-leur entendre l’invitation et conduisez-les au bord du fleuve pour qu’ils y boivent l’eau de la vie éternelle. Prenez toute disposition pour recevoir la protection divine à travers la fin du présent monde et entrer en parfaite santé spirituelle dans le monde nouveau sous le règne du royaume, afin d’y être guéri physiquement et d’atteindre la perfection humaine dans un paradis rétabli où la mort ne régnera plus comme châtiment du péché du premier homme (Apocalypse 21:1-4). Reconnaissez la puissance de guérison du grand Médecin céleste Jéhovah et cherchez à obtenir la guérison qui est devenue proche pour des hommes de toutes les nations, par le royaume sous la direction de Jésus-Christ.
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Les uns accusent Dieu, les autres le DiableLa Tour de Garde 1957 | 1er octobre
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Les uns accusent Dieu, les autres le Diable
Certaines personnes s’en prennent à Dieu de leur malheur et veulent ainsi justifier leur mauvaise manière d’agir. Elles ressemblent en cela à ce jeune de huit ans, mentionné dans le Journal de Milwaukee, du 23 mars 1955. Écroué pour tentative d’effraction, il prétendait avoir auparavant mis le feu à une église catholique “ parce que Dieu n’avait pas exaucé ses prières ”. Il dit “ avoir prié que son père cesse de boire et passe ses nuits à la maison. L’incendie a causé des dégâts pour un montant de 200 dollars ”. Selon la police, ce jeune vaurien a commis tant de méfaits, pendant près d’un an, qu’on peut pour lui seul parler d’une “ vague de crimes ”. Il avait déjà été incarcéré pour avoir pénétré dans une boulangerie, y avoir volé 11 dollars en espèces et de la marchandise pour une valeur de 15 dollars, et tenté de s’introduire par effraction dans un autre magasin. “ L’an dernier il a été confié au bureau d’aide aux jeunes pour avoir brisé intentionnellement de nombreuses vitres de camions et des fenêtres d’une fabrique, cherché à pénétrer dans une fabrique et continué ses excès sur les bateaux de la rivière Menomonee. ” Disons en passant que ce qui précède montre combien la négligence des parents et les fausses doctrines religieuses contribuent à la criminalité juvénile. Mais il est des personnes qui en accusent le Diable. Lorsqu’on demanda à un jeune de dix ans pourquoi il avait allumé deux incendies à proximité de son foyer, il répondit : “ Le Diable était en moi. ” Ève, en Éden, fut la première à imputer son attitude rebelle au Diable. Nombre de personnes égoïstes ou ne connaissant pas la Bible font de même de nos jours. Quand nous nous sentons frustrés ou que nous nous révoltons contre notre sort, nous le montrerons par de mauvaises actions et chercherons ensuite à nous justifier ou à nous excuser en en blâmant Dieu ou le Diable.
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Un Africain choisit une seule femmeLa Tour de Garde 1957 | 1er octobre
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Un Africain choisit une seule femme
SOUVENT des missionnaires des religions catholique et protestante déclarent qu’il est impossible de faire vivre les Africains selon les règles morales chrétiennes, de vaincre leur coutume d’avoir plus d’une femme ou de vivre simplement en concubinage. Ils disent qu’on accomplit déjà beaucoup en les faisant vivre dans de meilleures conditions hygiéniques et en leur prêchant Jésus. Cette attitude provient sans doute du fait qu’ils ont échoué à appliquer pleinement les principes scripturaux, même dans leurs soi-disant assemblées civilisées de la chrétienté.
Bien qu’il puisse en être ainsi pour ce qui est des religions de la chrétienté accommodante, il n’en est pas ainsi des témoins de Jéhovah, lesquels appliquent toujours complètement les règles bibliques, même en Afrique. Le cas suivant n’est qu’un parmi les milliers et les milliers de ceux qui se sont volontairement purifiés afin de pouvoir vivre au sein de la société du Monde Nouveau. Ce cas est relaté par un ministre pionnier spécial africain qui fait partie des témoins de Jéhovah de la Rhodésie du Sud.
“ Le 11 novembre 1956 fut une journée belle et agréable pour moi. Le matin de bonne heure, après avoir lu le texte du jour et imploré la bénédiction de Jéhovah sur mon travail, je m’en allai pour commencer ma prédication. Je ne savais pas à ce moment que le premier foyer que je visitais, celui du chef du kraal (village), Moïse, serait ma seule visite pendant les premières quatre heures de la journée. Je lui rendis témoignage en prononçant un sermon de trois à huit minutes, puis lui remis quatre brochures.
“ Il les accepta volontiers. Tandis que je continuai à lui parler, un homme se précipita, tout essoufflé, dans la maison et demanda : “ Voulez-vous me montrer le kraal de Moïse ? ” Moïse répondit : “ Est-il arrivé un malheur ? ” “ Non. ” “ Eh bien, c’est moi Moïse. Vous voulez me parler ? ” “ Oui, j’ai entendu qu’un ministre de la Watch Tower se trouve dans votre village et je suis venu pour le voir. ” Moïse répliqua : “ Pour quoi ? Êtes-vous de la police et venez-vous pour l’arrêter ? ” “ Non, je suis venu ici pour devenir témoin de Jéhovah, si cela est possible. J’ai été membre de l’Armée du Salut pendant de longues années, mais j’ai constaté qu’il n’y a pas de vérité dans cette religion-là ; c’est pourquoi je suis venu ici pour être témoin de Jéhovah. ”
“ Je lui rendis témoignage et lui montrai quelques-unes de nos publications qui l’intéressaient beaucoup. Pendant quatre heures je parlai aux deux hommes du Royaume, puis je demandai à celui qui était accouru s’il aimerait que je vienne chez lui. Il répondit tout de suite par l’affirmative. Il accepta trois brochures et deux exemplaires de Nharireyomurindi (La Tour de Garde en chishona) et plus tard le même jour il assista à l’étude de La Tour de Garde.
“ Le samedi suivant je me rendis chez lui en compagnie de ma femme. Je fus surpris de voir qu’il avait deux femmes. Je passai toute la journée chez lui en lui expliquant les exigences de la société du Monde Nouveau. Puis il me dit : “ Il y a une chose que vous ne m’avez pas encore dite. ” Sur mon regard interrogateur il s’expliqua : “ Que puis-je faire avec mes deux femmes ? ” Je lui dis qu’il devait prendre une décision lui-même. “ Je sais que vous, témoins de Jéhovah, ne voulez pas dans votre organisation d’un homme qui a deux femmes. ” Je lui dis que c’était vrai. “ Eh bien, ne vous en souciez pas, je me suis déjà examiné et ai constaté que je puis régler mes affaires de la bonne manière. Je vivrai avec l’une d’elles et répudierai l’autre. ” N’étant pas tout à fait sûr de ce qu’il voulait dire, je lui expliquai que s’il prenait l’une d’elles pour son épouse, il devait prendre soin de l’autre matériellement mais ne plus vivre avec elle en tant qu’époux. “ Je ferai cela ”, me dit-il.
“ Deux jours après, un membre de l’Armée du Salut, ayant appris ce qui s’était passé, vint chez lui et essaya de lui faire peur en lui disant que s’il devenait témoin de Jéhovah il serait chassé de la réserve indigène où se trouve son foyer, et qu’il devait donc retourner dans sa première église. “ Je regrette, mon cher camarade ”, fit notre interlocuteur, “ je n’ai pas le temps de retourner dans votre église. J’ai été pendant longtemps dans votre église avec mes deux femmes, et vous m’acceptiez comme membre de votre église, ce qui était contraire aux Écritures ; mais les témoins de Jéhovah ne m’auraient accepté que comme époux d’une seule femme. C’est en effet la seule façon de servir Dieu dans un état de pureté. Ainsi, allez votre chemin, mon ami, car vous savez maintenant que je suis témoin de Jéhovah. ”
Oui, les principes chrétiens sont les mêmes sur toute la terre, et tous ceux qui désirent vivre dans le monde nouveau doivent dès maintenant vivre selon ces principes. Les témoins de Jéhovah sont heureux d’accueillir de telles personnes sincères comme des “ frères ”.
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Le nouveau livre Faith on the MarchLa Tour de Garde 1957 | 1er octobre
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Le nouveau livre Faith on the March
DES millions de personnes sont sans foi. Cependant, nombreuses sont celles qui l’ignorent. Jusqu’à ce que des circonstances très difficiles surviennent pour éprouver leur foi, elles n’ont aucune raison de douter de sa force ou de suspecter sa faiblesse.
Un nouveau livre dans le domaine de la littérature inspiratrice vient d’être publié par Prentice-Hall, Inc., d’Englewood Cliffs, New-Jersey. On le trouve dans les principales librairies des États-Unis et du Canada. Il offre un message d’espérance émouvant et dramatique aux personnes de toutes croyances religieuses. C’est le livre Faith on the March, écrit par A. H. Macmillan, portant en sous-titre sur la couverture mobile : “ Ma vie de joyeux service en compagnie des témoins de Jéhovah ”. Ce livre esquisse l’histoire, non seulement de la foi d’un homme, mais de la foi de tout un mouvement religieux qui l’a exercée avec succès à travers les années les plus orageuses qu’une religion ait jamais vécues.
Comme cela est annoncé dans une lettre au lecteur, écrite en préface par N. H. Knorr, président de la Watch Tower Bible and Tract Society : “ Ce livre est plus que l’histoire de la foi grandissante d’un homme. À mon avis, M. Macmillan a fait un sincère effort pour saisir et décrire la nature même de la religion qui, de son aveu, a donné un sens à sa vie. Il révèle les témoins de Jéhovah en tant qu’humains. Il admet leurs erreurs (...) révèle leurs espérances, et présente de solides raisons scripturales pour que ces espérances intéressent toutes sortes d’hommes. Le livre est un récit sincère et véridique. Il est unique en ce qui concerne les seules expériences de A. H. Macmillan. Sous d’autres rapports, il pourrait être l’histoire de l’un quelconque des témoins de Jéhovah parmi les centaines d’entre eux que j’ai connus. ”
Le modèle pour le livre est donné dans son premier chapitre : “ Un tournant ” : “ Aujourd’hui, les hommes cherchent à tâtons la religion, parce que la vie sans la vérité sur Dieu et l’homme ne satisfait pas. Ces personnes, qui cherchent leur chemin, ne savent pas où le monde va. Autrefois, moi non plus, je ne le savais pas. J’ignorais où j’allais moi-même (...)
“ Ce que j’ai trouvé, des milliers de personnes le cherchent encore chaque année. Et ce sont des gens comme vous et moi, parce qu’ils viennent de toutes nationalités, races, positions sociales, et ils sont de tous âges. La vérité ne fait acception de personnes. Elle attire toutes sortes de personnes et celles qui la suivent se trouvent étroitement rapprochées les unes des autres, loin d’un monde qui témoigne de moins en moins d’estime pour l’intégrité personnelle, voire nationale.
“ Maintenant, je sais où je vais. Je suis sûr aussi de savoir où le monde va (...) Quand, pour la première fois, je me mis à chercher ces réponses, il s’en fallait de beaucoup qu’elles fussent aussi évidentes que maintenant. En réalité, les preuves que nous acceptons aujourd’hui comme des faits journaliers n’existaient même pas. À ce moment-là, elles étaient seulement des prophéties bibliques interprétées de différentes manières par divers groupes. Mais un groupe d’ardents étudiants de la Bible présenta les questions d’une manière qui me sembla logique. Je vois maintenant que ma confiance était bien fondée.
“ Vous me demandez pourquoi je suis encore un membre actif de ce mouvement, pourquoi mon zèle est plus ardent, ma conviction plus forte que jamais ? Je vais vous le dire. C’est parce que j’ai vécu pour réaliser dès à présent une grande partie de l’espérance qui remplissait ma jeune vie. C’est parce que j’ai vécu pour voir les prophéties bibliques que nous considérions comme chères et sacrées, cependant ridiculisées et méprisées par les incroyants, se révéler vraies. C’est parce que j’ai vécu pour voir ce mouvement traqué et persécuté, par ceux qui prétendaient servir Dieu, jusqu’à ce qu’il disparût, mais seulement pour survivre et renaître à une nouvelle manière de vivre, réorganisé pour une œuvre encore plus puissante, cependant consacré aux mêmes principes de justice qui avaient caractérisé son exécution dès le commencement. J’ai vu ce mouvement rester fermement attaché à ces principes, refusant de faire des compromis pour des raisons d’opportunité. J’ai vu des hommes ambitieux s’élever au sein de l’organisation et chercher à la pervertir, uniquement pour subir une défaite complète parce que la majorité de ceux qui sont associés avec ce mouvement sont indéfectiblement voués à servir Dieu, et non pas l’homme. J’ai trouvé la camaraderie, oui, la vraie fraternité, avec des gens de toutes races et de toutes nations. Ce sont les choses que j’ai désirées dès ma jeunesse.
“ Pouvez-vous me dire pourquoi un homme qui, non pas une fois, mais de nombreuses fois, a vu des choses qu’on lui avait dit qu’il verrait, se réaliser ; pourquoi un homme qui a observé le développement du dessein annoncé de Dieu et l’accomplissement des prophéties de Dieu ; pouvez-vous, je vous le demande, me dire pourquoi un tel homme n’aurait pas la foi ? Ma foi est plus forte chaque jour. Ayant vu déjà tant de choses se révéler vraies, je suis de plus en plus confiant que les choses dont j’espère encore l’accomplissement se réaliseront un jour aussi. ”
C’est, en partant de ce thème, la véritable histoire d’une “ foi en marche ”. La longue association de l’auteur avec Charles Taze Russell le qualifie pour raconter les premières recherches de la vérité de cet homme bien-aimé, les épreuves rencontrées et le rapide développement de l’intérêt au message de l’“ Aurore du Millénium ”. Il reporte le lecteur à l’année 1914 où l’on espérait en la “ fin du monde ” attendue à ce moment-là, puis il explique pourquoi 1914 ne fut pas une déception et donne des preuves bien nettes que le “ temps de la fin ” pour le monde de Satan arriva cette année-là. La rébellion intestine qui suivit la mort de C. T. Russell est décrite graphiquement, fournissant la réponse à tous les adversaires volontaires de l’organisation de Dieu. Le jugement, en 1918, des représentants de la Société, y compris de l’auteur lui-même, et leurs expériences qui suivirent dans la prison d’Atlanta sont racontés en détail. Puis l’auteur parle de l’incertitude relative à l’œuvre à la libération, de l’enthousiasme grandissant et finalement de la joie à la naissance de la société du Monde Nouveau. Les combats judiciaires, la violence de la populace, le changement de structure sur le plan de l’organisation pour se conformer aux principes théocratiques primitifs, l’expansion internationale, la manière dont l’œuvre est financée, tout cela mène le lecteur à travers l’administration de J. F. Rutherford en qualité
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