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Comment ils ont trouvé la véritéRéveillez-vous ! 1971 | 22 octobre
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ce passage biblique. Or, cette dame ouvrit la Bible et commença à m’expliquer les divers symboles employés par l’apôtre Jean dans ce chapitre, et je me rendis aussitôt compte qu’elle me disait la vérité. Après m’avoir expliqué de nombreux versets, elle me lut Matthieu 24:3-8 et souligna que la Première Guerre mondiale, les famines, les pestes et les tremblements de terre que le monde a connus depuis 1914 constituent un accomplissement de la prophétie concernant ‘la clôture du système de choses’. Manifestement, elle disait vrai. Ma joie ne connaissait pas de bornes. Quand je lui demandai ce que je devais faire, elle m’invita à assister aux réunions dans la Salle du Royaume.
“Ce soir-là je rentrai joyeusement chez moi en me répétant sans cesse : ‘J’ai trouvé la vérité ! J’ai trouvé la vérité !’ Deux semaines plus tard j’assistais déjà aux réunions, j’étudiais la Bible avec l’aide d’un témoin de Jéhovah et je partageais avec mes semblables les vérités que j’apprenais et qui m’apportaient tant de bonheur. Je suis persuadé que Dieu veilla à ce que je rencontre un de ses témoins en cette chaude soirée de juin il y a maintenant 24 ans. Depuis lors, je le sers moi aussi en tant qu’un de ses témoins.”
La faim spirituelle stimule la curiosité
Tout le monde ne fréquente pas différentes églises pour essayer de trouver la vérité. Cependant, la faim spirituelle pousse certains à interroger d’autres personnes sur leur religion quand l’occasion se présente. C’est ce qui permit à une famille de l’État de New York de trouver la vérité. La femme fit ce récit :
“Mon mari et moi, catholiques pratiquants, allions régulièrement à la messe avec nos deux fils. Un jour, en rentrant, je dis à mon mari : ‘Chéri, nous sommes allés une fois de plus à l’église, mais qu’en avons-nous retiré ? Je suis spirituellement affamée. Et toi ?’ Il me répondit qu’il avait le même sentiment que moi. J’ajoutai alors : ‘J’ai l’impression que nous finirons par ne plus assister aux offices.’
“Peu après, nous avons fait la connaissance d’un témoin de Jéhovah venu chez nous pour paver l’allée menant à la maison. Pendant une conversation, il en vint à parler de ses activités religieuses. Curieux, nous lui avons posé beaucoup de questions au sujet de ses croyances. Se rendant compte qu’il ne s’agissait pas de notre part d’une simple curiosité, mais que le sujet nous intéressait vivement, il s’arrangea pour nous aider à étudier la Bible. Nous nous sommes rendu compte très vite que nous avions trouvé la vérité divine et qu’elle satisfaisait notre faim spirituelle.
“Notre curé, remarquant que nous n’allions plus à la messe, me rendit visite un jour. Je lui dis que nous étudions la Bible avec les témoins de Jéhovah. ‘Que Dieu vous en préserve !’, s’exclama-t-il, et il ajouta : ‘Pensez un peu à vos enfants.’ Je lui demandai de me montrer les passages de la Bible appuyant les dogmes catholiques. Il me répondit que ce sont des mystères ou des traditions de l’Église. Il était incapable de me citer un seul passage biblique, aussi s’en alla-t-il bredouille. Quant à moi, j’étais remplie de joie, car son incapacité à me prouver les doctrines catholiques à l’aide de la Bible affermissait ma conviction que j’avais trouvé le vrai culte. Je suis sûre que cet après-midi-là j’ai remercié Jéhovah au moins cent fois de m’avoir accordé la force de prendre position pour la vérité.”
Un homme qui avait perdu la foi trouva la vérité
Certaines personnes qui ont perdu la foi ont néanmoins le cœur ouvert à la vérité, comme cet Américain qui servit en qualité d’officier de marine pendant la Seconde Guerre mondiale. L’inhumanité de la guerre, la conduite du clergé pendant ce conflit ainsi que des études faites ultérieurement à l’Université du Massachusetts, avaient fait de cet homme un agnostique. Un jour, il se rendit à New York pour y visiter des parents, témoins de Jéhovah. Voici son propre récit de ce qui lui est arrivé :
“Mes parents connaissaient mes sentiments à l’égard de la religion et ils n’ont pas essayé de m’imposer leurs idées. Un jour cependant, je lus une de leurs brochures qui dévoilait l’hypocrisie et les fausses doctrines des Églises. J’étais d’accord avec presque tout ce qu’elle disait. Je me mis donc à lire d’autres publications des témoins de Jéhovah, généralement quand j’étais seul à la maison. Je découvris enfin la réponse à une question qui me troublait depuis longtemps : Pourquoi le mal règne-t-il en maître sur la terre s’il y a un Dieu ? J’appris que selon la Bible Dieu a permis le mal pendant un temps bien déterminé, mais que bientôt il y mettra fin ainsi qu’au présent ordre de choses corrompu. Quelle joie pour moi d’apprendre que le nouvel ordre de choses divin soulagera l’humanité affligée de tous les maux dont elle souffre depuis tant de siècles ! — Rom. 9:17 ; II Pierre 3:13 ; Rév. 21:3, 4.
“En l’espace de quelques semaines je me suis rendu compte, grâce à mes lectures assidues, que j’avais trouvé la vérité divine. Dans le même temps, j’assistai aux offices de plusieurs églises new-yorkaises pour comparer leurs enseignements avec ce que j’apprenais. Je constatai aussitôt que le message de ces confessions était superficiel, antibiblique, et qu’il ne m’apportait aucune satisfaction. Depuis lors, ma foi augmente d’année en année à mesure que je vois s’accomplir les prophéties de la Bible.”
Effectivement, la vérité divine est un trésor précieux qui apporte beaucoup de bonheur à ceux qui la trouvent (Ps. 119:162). Non seulement elle donne la perspective de la vie éternelle dans le paradis, mais elle affranchit de la fausse religion, de la crainte de l’homme et de l’esclavage du péché qui cause le chagrin. — Jean 8:32.
Peut-être possédez-vous des publications bibliques des témoins de Jéhovah et notamment l’ouvrage intitulé La vérité qui conduit à la vie éternelle. Si oui, sans doute ces témoins vous ont-ils revisité afin de vous aider à étudier la Bible. Nous vous exhortons à profiter de cette aide sans tarder pour que vous connaissiez vous aussi la joie qu’éprouvent tous ceux qui trouvent la vérité.
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Une bonne raison d’être modesteRéveillez-vous ! 1971 | 22 octobre
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Une bonne raison d’être modeste
CERTAINS médecins sont enclins à s’exprimer de façon très dogmatique. Persuadés que leur jugement est le seul bon, ils estiment que le “profane” n’a pas le droit de le mettre en doute. Que montrent les faits cependant ?
Dans son numéro du 1er août 1967, le New York State Journal of Medicine a publié un article qui parle des erreurs de diagnostic. Sous le titre “Le désaccord entre le diagnostic et l’autopsie”, cet article cite de nombreux cas où l’autopsie a prouvé que le diagnostic établi par le médecin pendant que le malade vivait encore était erroné. Après avoir déclaré qu’il existe dans les publications médicales “quantité d’exemples de contradiction entre le diagnostic et l’autopsie”, l’article donne des chiffres relatifs à 11 affections.
Il dit notamment que dans les cas d’embolie pulmonaire (où un caillot de sang bouche une branche de l’artère pulmonaire), moins de 50 pour cent avaient été diagnostiqués correctement ; selon les séries de cas étudiés, il y avait de 10 à 89 pour cent d’erreurs. Trente-trois pour cent des diagnostics d’hémorragie gastro-intestinale étaient erronés. La plupart des cas d’infarctus rénaux n’ont pas été décelés avant la mort du malade. Il en allait de même des myocardites (inflammation du tissu musculaire du cœur).
En France, sur 1 000 autopsies, on constata que 55,4 pour cent seulement des diagnostics avaient été corrects. Dans 23,5 pour cent des cas le malade souffrait d’une grave affection secondaire que l’on n’a découverte qu’à l’autopsie.
L’article cite comme exemple le cas d’une malade qui avait des haut-le-cœur quand elle mangeait et qui mourut au cours d’un repas au restaurant. Deux médecins attribuèrent son décès à une crise cardiaque grave. L’autopsie révéla qu’un morceau de viande lui avait bouché la trachée. Un diagnostic correct aurait pu lui sauver la vie.
L’article fait ce commentaire pertinent : “Le désaccord fréquent entre l’autopsie et le diagnostic (...) montre qu’il reste encore à la médecine beaucoup à apprendre.”
Puisqu’il en est ainsi, la modestie n’est-elle pas une vertu que les médecins feraient bien de cultiver ?
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