ne peut remplacer (...) celle que l’on puise dans la Bible. (...) Je crois que la connaissance de la Bible sans études supérieures a bien plus de valeur que des études supérieures sans connaissance de la Bible.”

Saviez-​vous que certaines parties de la Bible ont été précisément écrites à l’intention des jeunes gens ? Par exemple, le livre des Proverbes a été rédigé “pour donner aux simples du discernement, au jeune homme de la connaissance et de la réflexion”. (Prov. 1:4.) Entre autres choses, la Bible vous montrera la supériorité de la vraie sagesse sur l’argent (Prov. 3:13-18 ; Eccl. 7:12). Ses conseils vous éviteront de connaître le remords et les chagrins. — Proverbes, chapitres 1, 5, 7.

Considérant votre avenir, la Parole de Dieu vous donne le sage conseil suivant : “Souviens-​toi de ton créateur pendant les jours de ta jeunesse.” (Eccl. 12:3 12:1, NW). Dans le monde entier, des centaines de milliers de jeunes gens, reconnaissant leur dette envers le Créateur, se souviennent de lui en le servant comme témoins en faveur de son Royaume. Des centaines d’entre eux ont contribué à l’impression de ce périodique et de nombreux autres auxiliaires édités par la Société Watch Tower. Vous pouvez les voir à l’œuvre dans les imprimeries de cette société à Londres, New York, Helsinki, Toronto ou Wiesbaden.

Ces jeunes chrétiens savent ce qu’ils peuvent attendre de la vie. Éclairés par les prophéties bibliques, ils n’ignorent pas que les événements mondiaux actuels indiquent que le présent système de choses, y compris sa fausse religion hypocrite, son mercantilisme cupide et ses chefs politiques corrompus, sera détruit sous peu. C’est pourquoi ils construisent avec sagesse en ayant en vue la vie dans le nouvel ordre de choses juste promis par Dieu. Ils savent que s’ils se souviennent de leur Créateur aujourd’hui, ils connaîtront une éternité de lendemains, et, grâce à leur espérance fondée sur les promesses de Dieu, qui ne peut mentir, ils désirent mener une vie heureuse, utile et sans fin sur notre merveilleuse planète. Voulez-​vous, vous aussi, partager cette espérance solide ? Alors, répondez favorablement aux paroles suivantes rapportées dans la Bible : “Choisis donc la vie, afin que tu vives, (...) en aimant Jéhovah, ton Dieu, en obéissant à sa voix et en t’attachant à lui ; car cela, c’est ta vie et de longs jours.” — Deut. 30:19, 20, AC.

Ils ont appris la vérité sur les témoins de Jéhovah

UNE mère était venue voir son fils. Comme elle s’asseyait, elle aperçut un exemplaire de La Tour de Garde dans la bibliothèque. Elle se leva aussitôt et, traversant la pièce en courant, elle s’écria : “Où t’es-​tu procuré ce journal rempli de bêtises ? Sais-​tu que les témoins de Jéhovah ne croient pas à Noël ? Ne t’avise surtout pas de fréquenter des gens pareils !” Pourquoi une telle réaction de la part de cette mère ? Eh bien ! elle tenait sincèrement à protéger ses enfants contre une doctrine qu’elle jugeait erronée et des gens qui, selon elle, risquaient de les entraîner dans l’erreur. Mais connaissait-​elle tous les faits ? Savait-​elle pourquoi les témoins de Jéhovah s’abstiennent de célébrer certaines fêtes religieuses ?

Voyons ce qui s’est passé ensuite. Le fils qui étudiait la Bible avec les témoins de Jéhovah, parvint au bout de quelques minutes à calmer l’agitation de sa mère. Puis, s’étant assis à ses côtés, il passa tout l’après-midi à considérer patiemment avec elle plusieurs vérités de la Parole de Dieu. Sa mère l’ayant invité, lui et sa femme, à dîner chez elle, il accepta. Après le repas, la conversation reprit sur la vérité de la Bible et se prolongea jusqu’à une heure avancée de la nuit. D’autres discussions eurent lieu au cours du week-end suivant, et le jour où les témoins se présentèrent chez le jeune homme pour étudier la Bible avec lui, sa mère et sa sœur étaient déjà là, prêtes à augmenter leur connaissance.

Ensuite, ces deux femmes ont souscrit un abonnement au périodique qu’elles qualifiaient auparavant de “journal rempli de bêtises”. En outre, elles se sont procuré un exemplaire de la Traduction du monde nouveau, tout en avouant que c’était la première fois qu’elles voyaient et touchaient une Bible. Pourquoi pareil changement ? Elles avaient tout simplement appris la vérité au sujet des témoins de Jéhovah. Elles savaient désormais que le Christ n’a jamais ordonné à ses disciples de célébrer sa naissance et que Noël est une fête d’origine païenne. Sur quoi cette dame fondait-​elle ses anciens préjugés ? Elle avoua plus tard qu’elle avait pris en haine les témoins de Jéhovah parce qu’elle ignorait les raisons pour lesquelles ils refusaient d’observer certaines fêtes religieuses. Elle avait persisté dans son aveuglement jusqu’au moment où la vérité à ce sujet lui fut révélée. Elle a annoncé à son petit-fils que Noël ne serait plus célébré chez elle.

Découvrez vous-​même la vérité

Des gens débitent parfois des mensonges sur le compte des témoins de Jéhovah. Ces remarques calomnieuses risquent d’égarer ceux qui les écoutent ou de les amener à redouter les témoins. Toutefois, tout le monde n’est pas naïf au point de croire tout ce qui se dit. Certains cherchent à se renseigner pour savoir si ce qu’on leur a dit est vrai. Des jeunes mariés étudiaient la Bible avec les témoins depuis plusieurs mois. La jeune femme écrivit alors à son père pour lui faire part de toutes les choses qu’elle avait apprises. Elle reçut aussitôt la réponse suivante : “Ma chère fille, n’aie surtout pas affaire aux témoins de Jéhovah. Ce sont des communistes.”

“Des communistes, s’écria le mari. C’est impossible. Les communistes ne croient pas à la Bible.”

La jeune femme répliqua : “Nous ne voulons certainement pas nous attirer des ennuis, n’est-​ce pas, chéri ?”

“Non, mais je veux régler cette question une fois pour toutes. Je vais téléphoner au FBI (Bureau fédéral des recherches criminelles.”

Il composa le numéro. Au bout du fil, une voix se fit entendre : “Ici le FBI. Lieutenant R...”

“Monsieur, en ce moment, j’étudie la Bible avec les témoins de Jéhovah. Or, on me dit que ce sont des communistes. Est-​ce vrai ?”

Haute et claire, la voix répondit : “Non, Monsieur ! Les témoins de Jéhovah ont été rangés sous toutes sortes d’étiquettes, sauf celle qui leur convenait. En réalité, ce sont des gens honnêtes et bons, que nous déclarons absolument sains.”

La conduite des témoins révèle la vérité les concernant

Il y a des gens qui croient que la religion des témoins ressemble à n’importe quelle autre religion de la chrétienté. Ce qui intéresse les témoins, disent-​ils, c’est de s’enrichir aux dépens de leurs membres. Néanmoins, la conduite des témoins a contribué maintes fois à dissiper ce mensonge. À ce propos, voici comment une personne a découvert la vérité les concernant :

“Au début des années 1950, mon père, ingénieur retraité, habitait Chicago. Il dépensait une bonne partie de son argent à la transformation d’un certain bâtiment en Salle du Royaume. Cela me troublait profondément, et mon inquiétude devint si vive qu’elle me prédisposa à la malveillance. J’avais le sentiment que mon père, un vieillard, était asservi par une nouvelle religion qui cherchait sans pitié à le déposséder de ses économies. Toutes les fois que j’allais le voir, je lui en parlais. Il souriait et se mettait à me parler du sort qui attendait le présent système de choses dans un avenir proche. Évidemment, je ne comprenais pas de quoi il voulait parler, et cela ne m’intéressait pas.

“Un jour, en 1958, je reçus un coup de téléphone m’annonçant que mon père allait très mal. Comme il vivait seul, nous sommes allés nous installer chez lui pour le soigner. Je me souviendrai toujours de notre arrivée. Deux femmes, témoins de Jéhovah, veillaient sur lui. Je n’ai jamais rencontré créatures plus douces et plus aimables. Plus tard, ma femme, alors enceinte de huit mois, voulut brosser le carrelage de la cuisine. Ce jour-​là, le ministre responsable de la congrégation locale était chez nous. À ma vive surprise, il lui prit la brosse des mains, retroussa ses manches et, se mettant à quatre pattes, commença à frotter le carrelage.

“Mon père mourut quinze jours plus tard. Ce ministre prononça le discours d’enterrement. Ce qu’il déclara me frappa beaucoup. Je voulus en savoir davantage et découvrir ce qui rendait ces gens si différents. Nous avons commencé à étudier la Bible avec eux et, onze mois plus tard, ma femme me faisait part de son désir d’être baptisée. Bien que je ne lui aie alors rien dit, j’avais, moi aussi, pris la décision de vouer ma vie à Dieu dont l’esprit rend les gens si bienveillants. Mon baptême eut lieu quelques mois plus tard. Comme mon père serait heureux de savoir qu’aujourd’hui je suis l’adjoint du surveillant de la congrégation à laquelle il appartenait !” En fait, la conduite des témoins a permis à ces gens de découvrir la vérité les concernant.

Le clergé les a aidés à son insu

Dans certains cas, c’est le clergé lui-​même qui, à son insu, a aidé des personnes à mieux connaître les témoins de Jéhovah en cherchant à s’opposer à leur activité. Il a bien involontairement montré à ces gens que les témoins enseignent la vérité de la Parole de Dieu. À ce propos, voici ce qui s’est passé un jour dans le Wisconsin :

“Ma femme, qui avait fréquenté les écoles et l’université catholiques, était une catholique fervente. Le jour où un témoin se présenta chez nous comme il l’avait promis, elle sortit et ne revint qu’après son départ, en déclarant qu’elle ne voulait pas d’une nouvelle religion à la maison. Je fus donc obligé d’étudier la Bible chez un voisin. Toutefois, je faisais part à ma femme de ce que j’apprenais. De son côté, elle en parlait au prêtre, qui riait et se moquait des témoins de Jéhovah. ‘La fin du monde, disait-​il, voilà des siècles qu’ils l’annoncent. Ils finiront bien par avoir raison un jour !’

“Cette dernière remarque fit réfléchir ma femme. Elle pria instamment le prêtre de lui prouver que les témoins de Jéhovah se trompaient. Il promit de le faire et lui remit quelques livres de philosophie. Comme l’étude avait lieu de nouveau chez nous, je priai ma femme d’inviter le prêtre. Elle accepta. Il ne vint jamais, mais en l’attendant, elle assistait à notre discussion, qu’elle jugeait d’ailleurs très intéressante. Elle était néanmoins décidée à ce que son prêtre présentât la défense de sa foi, aussi prit-​elle des dispositions pour qu’un entretien ait lieu chez lui.

“Au cours de la discussion, le prêtre essaya vainement de prouver la véracité de la doctrine de la trinité, car les textes cités démontraient le contraire. Je l’ai alors interrogé sur le texte de Jean 17:20-22 ; rougissant, il me dit : ‘Je ne m’attendais pas à cette question, aussi ne suis-​je pas en mesure d’y répondre.’

“‘Comment, lui dis-​je, vous êtes prêtre [depuis quarante ans] et vous n’êtes pas encore préparé. Nous le sommes pourtant, nous qui étudions avec les témoins de Jéhovah depuis trois mois seulement !’

“J’eus alors une véritable surprise. Ma femme, se tournant vers le prêtre, lui dit : ‘J’en ai assez de votre Église !’ Elle se conforma à sa décision, sans ignorer cependant la vive opposition qu’elle rencontrerait de la part de ses parents.” Cette femme venait de comprendre qui enseignait la vérité de la Bible.

Voici un autre cas où un prêtre, à son insu, aida quelqu’un à découvrir la vérité. Cela se passait en Espagne. Un homme se mit à étudier la Bible avec les témoins, en dépit de la farouche opposition de sa femme qui prenait les témoins pour des “protestants”. Elle tenta tout pour interrompre l’étude, allant jusqu’à faire intervenir ses parents, catholiques, pour qu’ils essayent de dissuader son mari. Elle menaça même d’appeler la police le jour où le témoin viendrait. Tous ses efforts furent vains. Le mari s’arrangea pour que l’étude ait lieu ailleurs que chez lui. Il fit de rapides progrès.

Ensuite, elle menaça de quitter son mari en emmenant ses enfants, ce qu’elle fit. Cependant, elle revint quinze jours plus tard. Par la suite, des parents de son mari lui rendirent visite. Eux aussi étudiaient la Bible avec les témoins et assistaient aux réunions. Le dimanche, ils manifestèrent le désir de se réunir avec les membres de la congrégation locale et décidèrent la femme à les accompagner, afin de mieux connaître les témoins. Elle accepta.

Mais ce que ces gens ignoraient, c’est que ce jour-​là le prêtre de la commune, informé du lieu où se réunissaient les témoins, avait averti la police. Celle-ci intervint et arrêta tous les assistants, y compris la femme hostile, laquelle s’efforça vainement de convaincre les policiers que loin d’être un témoin, elle était leur ennemie. Ils crurent qu’elle voulait les abuser pour ne pas être arrêtée.

Elle fut mise en prison avec les autres témoins. Or, c’était justement ce dont elle avait besoin pour se rendre compte que les témoins de Jéhovah sont de véritables chrétiens et que, par contre, le prêtre s’était montré très peu chrétien en agissant de cette façon. Aussitôt après leur libération, elle demanda à étudier la Bible et prit des dispositions pour assister aux réunions. Elle fit de rapides progrès et consacrait bientôt de nombreuses heures chaque mois à enseigner la vérité de la Bible à ses semblables.

Quand des personnes sincères apprennent la vérité au sujet des témoins de Jéhovah, leur vie en est fortement influencée. Elles veulent participer à l’œuvre effectuée actuellement par les témoins. Nombreux sont ceux qui, jadis hostiles aux serviteurs de Dieu, sont maintenant dans leurs rangs, exultant dans l’espoir d’adorer éternellement le seul vrai Dieu dans le paradis terrestre où la seule vraie religion prévaudra.

Avez-​vous invité votre conjoint ?

Dans les foyers où les deux époux sont des chrétiens voués, la présence aux assemblées ne soulève aucune difficulté. Mais qu’en est-​il dans le cas contraire ? C’est une question qui se pose chaque année à maints couples mariés. Pour le conjoint chrétien, assister à l’une des assemblées internationales des témoins de Jéhovah est d’une importance vitale pour sa santé et son bonheur spirituels. Mais que dire du conjoint non voué ? Faut-​il considérer comme obligatoire et toute naturelle une séparation de quelques jours ? Pourquoi ? N’y a-​t-​il pas d’alternative ?

Le chrétien voué devrait être heureux de voir son conjoint l’accompagner. Mais l’aime-​t-​il au point de l’inviter franchement et chaleureusement ? Il suffirait peut-être de le faire. Les grandes assemblées du peuple de Jéhovah sont, dans un certain sens, différentes des réunions à la Salle du Royaume. En effet, la plupart des assistants se voient pour la première fois. Le conjoint non voué ne s’y sentirait donc pas embarrassé. Les époux auraient l’occasion de se faire ensemble de nouveaux amis.

Du fait que ces grandes assemblées se tiennent dans une autre ville que celle que l’on habite, les choses sortent de leur cadre habituel. Le voyage offre de l’intérêt et revêt un caractère de nouveauté. De plus, il est toujours passionnant de voir la diversité des races, des nationalités et des origines qui y sont représentées. Il y a donc de bonnes raisons pour qu’un mari, ou une femme, non voué, accepte d’accompagner son conjoint. Avez-​vous invité le vôtre ?

L’amour, facteur important

Il est évident qu’un chrétien, si profondément attaché qu’il soit à son conjoint, gardera cependant présent à l’esprit ce qu’il doit avant tout à Jéhovah Dieu, qui institua le mariage. Le culte de Dieu doit occuper la première place dans sa vie ; il doit primer toute autre chose. S’il est animé d’un amour sincère pour son conjoint, l’époux non voué comprendra que cela est juste. Il jugera peu sage de contester à Dieu le droit d’être le premier dans le cœur de ses créatures.

Toutefois, un amour sincère devrait inciter chacun des époux à faire pour l’autre ce que l’autre fait pour lui. Chacun d’eux peut donner et recevoir, sans pour cela faire de compromis. En fait, les concessions mutuelles, faites avec bonté, témoignent de l’amour qui unit le couple. Il n’est donc pas absolument impossible que le conjoint non voué accepte d’assister à une ou plusieurs sessions de l’assemblée, telles que le discours public ou quelques-unes des représentations bibliques réalistes jouées sur l’estrade.

D’un autre côté, le conjoint voué ne devrait pas insister pour que son compagnon assiste à toutes les sessions. Il devrait comprendre que ce dernier, dont l’intérêt pour le Royaume de Dieu et ses activités est encore faible, puisse être attiré par d’autres occupations ; qu’il désire, par exemple, visiter les curiosités de la ville, courir les magasins ou se distraire de quelque autre manière. Mais, si le mari et la femme se rendent ensemble à la ville de l’assemblée et qu’ils se voient chaque jour, soir et matin, cette situation est du moins préférable à une séparation complète de quelques jours.

Il est même possible que le conjoint non voué remarque l’influence édifiante que la fréquentation de ses frères et sœurs dans la foi a exercée sur son compagnon, influence qui ne peut avoir que d’heureux effets sur son état physique. On s’attend d’une personne spirituellement heureuse qu’elle développe et garde une bonne disposition d’esprit, avantage si appréciable dans toute union conjugale.

Avantages pour les deux conjoints

En pareille circonstance, un couple jugera peut-être avantageux de prévoir de courtes vacances