solution au problème des priorités. Ces commissions se multiplient, mais les nouvelles lignes de conduite paraissent plus impénétrables que jamais. Les commissions ne semblent pas posséder beaucoup d’autorité.”

Ces divers facteurs aggravent la crise financière. Cependant, certains affirment que la situation des écoles est moins grave que les articles dans la presse voudraient le faire croire.

Les fermetures ne sont-​elles qu’une “consolidation” du système scolaire ?

Selon certains, la fermeture des écoles est destinée à consolider le système scolaire grâce à la fusion de plusieurs établissements. Après la fermeture de dix écoles à Buffalo, dans l’État de New York, un porte-parole déclara : “Nous ne fermons que des bâtiments et non des écoles. D’autres écoles catholiques sont en mesure de recevoir tous les élèves.” Sans doute en est-​il ainsi quelquefois, mais pas dans la plupart des cas. Prenons, par exemple, le cas de Pueblo, dans le Colorado.

Il n’y a eu aucune fusion quand les douze écoles catholiques de cette ville ont fermé leurs portes. Les quelque 2 600 élèves durent se faire inscrire dans les écoles communales. La “consolidation” du système est plutôt l’exception que la règle.

Que réserve l’avenir ?

La question d’argent pose toutefois le problème le plus pressant. D’où viendront les fonds nécessaires pour l’entretien des écoles ?

Les autorités scolaires catholiques espèrent que le gouvernement fédéral et ceux des divers États fourniront une grande partie de cet argent, car ils ont déjà accordé une certaine aide aux écoles confessionnelles. Une législation fédérale, la Loi sur l’enseignement primaire et secondaire de 1965, prévoit une aide pécuniaire pour les enfants provenant de familles à bas salaire, tant les élèves des écoles libres que ceux des écoles communales.

Certains États fournissent aux écoliers le transport gratuit et les manuels d’étude et ils donnent des subsides pour les salaires des enseignants des écoles confessionnelles. Cependant, le 28 juin 1971, la Cour suprême des États-Unis décida que dans beaucoup de cas cette aide n’était pas constitutionnelle. Seules d’autres actions en justice détermineront si elle pourra être maintenue.

Quoi qu’il en soit, la fermeture d’écoles catholiques n’est pas simplement un problème d’ordre pécuniaire. Cette mesure constitue une preuve de plus que de nombreux catholiques s’intéressent de moins en moins à leur Église et à ses institutions.

Une jeune “fugueuse” change de conduite

Ni la société actuelle ni la fausse religion n’offre un avenir prometteur aux jeunes, aussi beaucoup d’entre eux perdent-​ils tout espoir et deviennent-​ils rebelles. Leur façon de s’habiller et leur mode de vie reflètent leur état d’esprit. Une jeune Finnoise qui adopta cette attitude rebelle s’enfuit de chez elle. Ses parents, très inquiets, demandèrent à la police de faire des recherches. La police réussit à retrouver la jeune évadée, mais celle-ci continua de faire des fugues. Pendant une de ces fugues elle fit la connaissance d’une jeune fille, témoin de Jéhovah et ministre chrétien à plein temps, qui lui parla d’une société meilleure, laquelle remplacera celle que nous connaissons aujourd’hui. Elle lui expliqua aussi pourquoi nous pouvons avoir une entière confiance dans les promesses divines à ce sujet. La jeune fugueuse, voulant en savoir plus long, consentit à étudier la Bible avec l’aide de sa nouvelle amie. L’influence des vérités bibliques qu’elle apprenait ne tarda pas à se faire sentir et à opérer en elle des changements profonds. Elle commença par cesser de fréquenter de mauvaises compagnies, puis elle se mit en rapport avec ses parents afin de leur faire savoir qu’elle avait rencontré les témoins de Jéhovah, fait dont ils se réjouirent beaucoup. Bientôt les minijupes disparurent de sa garde-robe. Trois mois plus tard, elle assistait régulièrement aux réunions, et au bout de cinq mois elle était prête à prêcher à son tour la bonne nouvelle du Royaume de Dieu. Lorsqu’on annonça à la réunion que tous ceux qui désiraient symboliser à l’assemblée de Copenhague l’offrande de leur personne à Dieu par le baptême devaient le signaler, elle fut parmi les premiers à se faire inscrire !