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Le principal ennemi de l’homme est enlevéLa Tour de Garde 1968 | 1er novembre
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de la terre seront en mesure de renouveler leur personnalité et parviendront à la perfection physique. Mais au fur et à mesure que nous progressons dans l’étude de la prophétie de la Révélation, nous trouvons de nombreux détails et éclaircissements à ce sujet, car les bienfaits que Dieu tient en réserve pour les humains après la disparition du principal ennemi de l’homme dépassent tout ce que celui-ci peut imaginer. — Jean 5:22, 28, 29 ; Actes 17:31 ; II Pierre 3:13 ; Éph. 4:22, 23.
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Faibles physiquement, mais rendus forts spirituellementLa Tour de Garde 1968 | 1er novembre
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Faibles physiquement, mais rendus forts spirituellement
LES Écritures renferment de nombreux exemples de serviteurs de Dieu qui, “de faibles qu’ils étaient (...) furent rendus forts”. (Héb. 11:34.)a Le juge Samson fut l’un de ceux-là (Juges 16:4-31). Son exemple offre un intérêt particulier pour les chrétiens des temps modernes, car nous voyons en lui une figure prophétique des serviteurs de Dieu de notre époque. Durant la Première Guerre mondiale, leur force leur fut pour ainsi dire retirée, mais ensuite, l’esprit de Dieu les ranima, et depuis ils ont accompli des œuvres beaucoup plus grandes qu’auparavant. — Mat. 24:45-47.
Depuis ce temps-là, Jéhovah Dieu a fortifié, non seulement son organisation terrestre, mais encore chacun de ses serviteurs, individuellement. Comment ? Au moyen de son esprit ou force active, ainsi que nous le lisons dans Zacharie 4:6 (AC) : “Ni par une armée, ni par la force, mais par mon Esprit, dit Jéhovah des armées.”
Comment les serviteurs de Jéhovah peuvent-ils être remplis de ce saint esprit de Dieu qui renouvelle leur force ? En s’imprégnant gratuitement de sa Parole, laquelle est remplie de son esprit. Ils doivent s’efforcer de trouver chaque jour le temps d’absorber un peu de cette nourriture spirituelle. En même temps il leur faut, pour peu que cela leur soit possible, organiser leurs affaires afin de se réunir régulièrement avec leurs compagnons chrétiens pour étudier la Bible à l’aide des publications de la Société Watch Tower. D’autre part, il est indispensable qu’ils méditent sur les choses qu’ils ont apprises, et il importe en outre qu’ils prient Dieu pour qu’il leur accorde son esprit (Luc 11:13). Ils ne doivent pas non plus oublier de mettre en pratique les connaissances acquises en menant une vie conforme aux principes chrétiens et en prêchant et en enseignant la Parole de Dieu à leurs semblables quand ils en ont l’occasion.
On serait en droit d’affirmer que cette phrase : “Faibles physiquement, mais rendus forts spirituellement”, s’applique avec une force toute particulière aux chrétiens très jeunes, malades ou âgés. C’est ce que démontrent certains faits vécus. Ainsi, dans une île des Antilles, à Ste-Lucie, un petit garçon de sept ans, très pieux, a pris fermement position pour la vérité à la suite d’une étude biblique que sa grand-mère, témoin de Jéhovah, conduisait avec lui. Non seulement il a rendu courageusement témoignage à son maître d’école, mais encore il a résisté à toutes les pressions que les membres de sa famille ont exercées sur lui pour lui faire faire sa “première communion”, alors qu’il était pourtant bien décidé à la faire avant de commencer à étudier avec sa grand-mère.
Il y a aussi le cas de cette femme invalide, témoin de Jéhovah, que son infirmité n’a pas empêchée de rendre témoignage par téléphone à sa voisine et d’inviter celle-ci à venir chez elle, à son chevet, pour étudier la Bible. Ce témoin a été en mesure de continuer cette étude jusqu’à ce que cette dame ait fait des progrès au point de se vouer à Dieu et de prendre le baptême. De faible qu’elle était, elle avait été rendue spirituellement forte et productive.
On pourrait dire la même chose de ce témoin qui, à quatre-vingt-douze ans, est toujours actif dans le service. Il l’est à ce point qu’il a distribué en un seul mois 538 périodiques La Tour de Garde et Réveillez-vous !, et cela la plupart du temps en parlant aux passants dans la rue. Pour trouver de nombreux autres exemples sous ce rapport, il suffit de consulter les comptes rendus des assemblées et l’Annuaire des témoins de Jéhovah (angl.).
Dans la mesure où les témoins de Jéhovah sont conscients de leur besoin spirituel et cherchent à être remplis de l’esprit de Dieu, dans la même mesure, de faibles qu’ils étaient, ils sont rendus forts spirituellement.
[Note]
a Pour plus de détails voyez La Tour de Garde du 15 juin 1967, page 368.
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Questions de lecteursLa Tour de Garde 1968 | 1er novembre
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Questions de lecteurs
● Est-il convenable pour des chrétiens de “porter un toast” quand ils se réunissent ?
Dans certains pays, quand des personnes de connaissance sont sur le point de se quitter, au moment du départ elles prennent ensemble un verre de vin ou d’apéritif, lèvent leurs verres et les choquent en disant : “à votre santé” ou quelque chose de semblable. De même, le jour d’un mariage, on boit généralement à la santé et au bonheur des jeunes époux. On conçoit donc que certains se demandent si les Écritures jugent convenable pour des chrétiens de participer à ces toasts.
Ce n’est pas mal, évidemment, pour un chrétien d’offrir à un ami des vœux de bonheur et de bonne santé. Ce n’est pas mal non plus de le faire en tant que groupe. Ceux qui étaient spirituellement des aînés au premier siècle de notre ère, insérèrent dans une lettre qu’ils destinaient aux congrégations chrétiennes une formule qui signifiait essentiellement : “À votre santé à tous !” — Actes 15:29.
Mais le fait de “porter un toast” n’implique-t-il pas autre chose ? Pourquoi les personnes qui portent le toast lèvent-elles leur verre ou le choquent-elles avec celui des autres pour trinquer ? Est-ce pour suivre une certaine coutume ? Veuillez noter ce que déclare l’Encyclopédie britannique (angl.), dans sa 11e édition, tome XIII, page 121 :
“La coutume de boire ‘à la santé’ des vivants tire très probablement son origine de l’ancien rite religieux selon lequel on buvait en l’honneur des dieux et des morts. Aux repas, les Grecs et les Romains faisaient des libations en l’honneur de leurs dieux, et au cours des banquets de cérémonie ils buvaient à la santé de leurs dieux et de leurs morts.” Puis, après avoir montré comment de telles coutumes païennes ont survécu parmi les peuples teutons et scandinaves, cet ouvrage de référence ajoute : “La coutume de boire à la santé des vivants se rattache étroitement à ces habitudes d’ivrognerie quasi-sacrificielles.”
Il est probable que la plupart des gens qui portent un “toast” ne s’imaginent pas qu’ils suivent peut-être la coutume qui consistait à faire une libation ou un sacrifice liquide en l’honneur de dieux païens, et pourtant il peut en être ainsi. Un fidèle chrétien ne voudrait certainement pas participer à un véritable sacrifice païen, car il sait que “vous ne pouvez boire la coupe de Jéhovah et la coupe des démons”. (I Cor. 10:21.) D’autre part, un chrétien mûr s’abstiendrait même de copier des rites appartenant à la fausse religion, et par ce comportement révélerait une maturité spirituelle qui plairait à Jéhovah. Souvenez-vous des avertissements formels que Dieu donna aux Israélites pour les mettre en garde contre l’adoption des pratiques religieuses des nations païennes qui les entouraient. — Lév. 19:27 ; 21:5.
Un chrétien qui veut demander la bénédiction divine sur une autre personne dispose d’un moyen approprié pour le faire ; il lui suffit, non pas de suivre des traditions fondées sur le culte païen que Dieu a en horreur, mais de s’adresser à Dieu dans une prière sincère. — Phil. 1:9 ; II Cor. 1:11.
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