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Par la bonté attirons les personnes semblables à des brebisLa Tour de Garde 1962 | 15 juin
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Par la bonté attirons les personnes semblables à des brebis
AUJOURD’HUI, nombreuses sont les personnes semblables à des brebis qui s’efforcent de trouver le Bon Berger, Jésus-Christ. La bonté de la part de ses sous-bergers, les ministres chrétiens voués, contribuera beaucoup à les attirer à lui. La bonté est justement l’un des fruits de l’esprit qu’il est demandé à ces ministres de cultiver.a Outre les commandements formels ordonnant de manifester de la bonté, la Parole de Dieu nous donne de brillants exemples de bonté. Les premiers sont Jéhovah Dieu et Jésus-Christ ; l’apôtre Paul démontra lui aussi une bonté exemplaire. — Gal. 5:22.
Qu’est-ce que la bonté ? Elle a été définie comme l’intérêt que l’on prend au bien d’autrui. Elle signifie se montrer amical, sympathique, secourable et hospitalier, bienveillant et obligeant, doux et généreux, plein d’égards et compatissant, prévenant et plein de tact. La bonté étend une aide affectueuse aussi bien dans les petites choses que dans les grandes.
C’est d’une manière très appropriée qu’à maintes reprises les chrétiens sont exhortés à manifester de la bonté : “ Ce que (Jéhovah) recherche de ta part, sinon (...) que tu aimes la bonté. ” “ Soyez bons les uns envers les autres. ” “ Revêtez-vous d’entrailles de miséricorde, de bonté. ” “ N’oubliez pas la bonté envers les étrangers. ” — Michée 6:8, Da ; Éph. 4:32 ; Col. 3:12 ; Héb. 13:2, NW.
Jéhovah nous donne l’exemple en étant bon : “ Aimez vos ennemis, faites du bien (...) et vous serez fils du Très-Haut, car il est bon pour les ingrats et pour les méchants. ” De quelle façon ? “ Il fait lever son soleil sur les méchants et sur les bons, et il fait pleuvoir sur les justes et sur les injustes. ” — Luc 6:35 ; Mat. 5:44, 45.
Mais, par-dessus tout, Jéhovah Dieu nous a manifesté sa bonté en envoyant son Fils pour être notre Rédempteur : “ Lorsque la bonté de Dieu notre Sauveur et son amour pour les hommes ont été manifestés, il nous a sauvés, non à cause des œuvres de justice que nous aurions faites, mais selon sa miséricorde. ” Le dictionnaire donne comme l’une des définitions de la bonté : “ l’humanité ”, mais, eu égard à l’exemple insigne donné par Dieu, on peut fort bien dire que la bonté est “ la ressemblance de Dieu ”. — Tite 3:4, 5.
Jésus-Christ fut le plus brillant exemple de bonté qui ait jamais paru sur la terre. Il éprouvait une tendre affection pour son peuple, car celui-ci était comme autant de brebis tondues, maltraitées et sans berger. Avec bonté, non seulement il les consola par la bonne nouvelle du Royaume et les guérit physiquement, mais il envoya douze apôtres et, plus tard, soixante-dix disciples pour faire la même œuvre. Et, par-dessus tout, il montra sa bonté en venant sur la terre et en mourant pour l’humanité. — Mat. 9:36 ; II Cor. 8:9.
L’apôtre Paul imita Dieu et Jésus-Christ en montrant de la bonté : “ Nous avons été doux au milieu de vous, comme une nourrice qui prend un tendre soin de ses propres enfants. Ainsi, dans notre grande affection pour vous, nous souhaitions de vous donner, non seulement l’évangile de Dieu, mais aussi notre vie elle-même (nos propres âmes, NW), tant vous nous étiez devenus chers. Vous êtes témoins, — et Dieu l’est aussi, — que notre conduite envers vous (...) a été pure, juste, irréprochable. ” — I Thess. 2:7, 8, 10, Sy.
La bonté chrétienne a le pouvoir d’attirer. Pourquoi ? Parce qu’elle n’est pas un simple vernis mais une expression d’amour et tous les hommes sont avides d’aimer. C’est ainsi qu’il nous est dit que c’est, non pas la crainte des tourments éternels ou la violence physique, mais la bonté de Dieu qui nous pousse à la repentance. — Rom. 2:4.
À notre époque même, il y a, plus encore qu’au temps de Jésus, de nombreuses personnes semblables à des brebis, meurtries, maltraitées et sans berger. Le privilège nous est octroyé de les chercher, de les trouver, de les nourrir et de les consoler. Pour réussir dans cette tâche, outre la connaissance exacte de Jéhovah Dieu et de ses desseins, il nous faut du zèle pour le service, des forces physiques et mentales, et du temps. Il nous faut encore la bonté car, sans cette qualité, il se pourrait que nous repoussions ceux-là même que nous voudrions aider. Pour nous, le fait de ne pas être bon se traduirait par de la brusquerie, un manque de tact, de la rudesse, de la grossièreté, une attitude blessante, voire violente. Les personnes malades, physiquement ou spirituellement, ont besoin d’être traitées avec douceur, avec bonté.
Naturellement, ces personnes semblables à des brebis ne savent où trouver l’aide que nécessite leur état ; il se peut même que certaines d’entre elles ne reconnaissent pas leur condition. Pour être à même de leur manifester de la bonté, il nous faut les chercher à l’instar du berger qui cherche la brebis perdue. Pour ce faire, il nous faut aller de maison en maison, nous tenir au coin des rues et chercher constamment à les découvrir. Dès que nous les avons trouvées, attirons-les vers le Bon Berger en leur procurant l’aide nécessaire, fidèlement, avec bonté, à l’exemple de Paul qui imita Jésus-Christ, et du Christ qui imita Jéhovah Dieu.
[Note]
a Pour plus de détails, voyez La Tour de Garde du 15 octobre 1960.
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Les habitants des îles Fidji revêtent la nouvelle personnalitéLa Tour de Garde 1962 | 15 juin
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Les habitants des îles Fidji revêtent la nouvelle personnalité
IL EST ordonné aux chrétiens de revêtir “ l’homme nouveau (ou “ nouvelle personnalité ”) qui se renouvelle, dans la connaissance (exacte, NW) ” de la Parole de Dieu, “ selon l’image de celui qui l’a créé ”, Jéhovah Dieu (Col. 3:10). D’après le rapport suivant parvenu récemment, on peut voir que certains des insulaires de Fidji ont pris garde à cette exhortation :
Un missionnaire témoin allait de maison en maison, dans une certaine ville des îles Fidji, quand il tomba sur l’un des principaux hommes d’affaires de la ville. Ayant appris que le missionnaire était témoin de Jéhovah, l’homme d’affaires l’invita à entrer et lui dit que les témoins de Jéhovah étaient toujours bien accueillis chez lui. Quand il lui fut demandé pourquoi, il répondit : Pendant des années le village a été importuné par une bande d’apaches qui causèrent beaucoup d’ennuis aux hommes d’affaires, provoquant la perte de nombreux biens. Puis, il y a un an environ, les témoins de Jéhovah sont venus dans la ville. Certains des chefs de la bande ne tardèrent pas à devenir témoins de Jéhovah ; ce sont maintenant des citoyens paisibles, respectables. À cause de cette bienheureuse influence, toute la situation s’est considérablement améliorée au cours de l’année écoulée.
Parmi ces apaches devenus Témoins, figurait un certain Isoa. Les amis d’un homme qu’on avait assassiné lui avaient persuadé de se parjurer afin d’obtenir la condamnation d’un homme qu’on supposait être le meurtrier sans pouvoir en fournir la preuve. Pour obliger les amis de la victime, il avait juré à deux reprises devant le tribunal avoir vu le suspect en compagnie de la victime. Le jugement traîna pendant des mois ; dans l’intervalle, Isoa devint témoin de Jéhovah.
Isoa, inquiet, se demandait ce qu’il devait faire car il ne voulait pas être tenu pour responsable de la mort du suspect. Il consulta le surveillant et le comité de l’assemblée locale qui lui donnèrent de bons conseils. Il écrivit donc au magistrat ; il lui dit, qu’ayant été élevé dans une religion qui ne lui avait pas donné l’instruction convenable, il n’avait vu rien de mal à obliger ses amis en portant de faux témoignages ; mais que présentement, devenu témoin de Jéhovah, il se rendait compte de sa mauvaise action et avouait donc avoir porté un faux témoignage et rétractait son serment. Cette confession eut pour résultat la remise en liberté de l’accusé. Il est inutile de décrire l’effet sensationnel que cet aveu produisit sur la cour.
Cette façon d’agir souleva contre Isoa la colère de la police ; grâce à son faux témoignage, elle avait apparemment trouvé l’énigme du crime. Aussi le fit-elle comparaître devant la cour sous l’inculpation de parjure. Heureusement, un juge européen, en visite d’inspection, se trouvait sur le banc de la magistrature ; après l’audition des faits, il rejeta la demande formulée contre Isoa, la jugeant sans aucune valeur. Le résultat de cette affaire, c’est que le nom des témoins de Jéhovah est aujourd’hui fort estimé de tous.
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