BIBLIOTHÈQUE EN LIGNE Watchtower
Watchtower
BIBLIOTHÈQUE EN LIGNE
Français
  • BIBLE
  • PUBLICATIONS
  • RÉUNIONS
  • w81 15/4 p. 20-23
  • Ce qui a donné un sens véritable à ma vie

Aucune vidéo n'est disponible pour cette sélection.

Il y a eu un problème lors du chargement de la vidéo.

  • Ce qui a donné un sens véritable à ma vie
  • La Tour de Garde annonce le Royaume de Jéhovah 1981
  • Intertitres
  • Document similaire
  • HANDICAPÉE PHYSIQUEMENT
  • MES SUJETS D’INTÉRÊT
  • JE CHERCHE DES RÉPONSES DANS LA RELIGION
  • MES CONVICTIONS
  • LA SOURCE DE LA SAGESSE VÉRITABLE
  • LE MESSAGE QUI A CHANGÉ MA VIE
  • LA SOURCE DE LA JOIE VÉRITABLE
  • Paralysé, mais très actif
    La Tour de Garde annonce le Royaume de Jéhovah 1976
  • Nos muscles, mystère de la création
    Réveillez-vous ! 1971
  • De l’amertume à l’amour pour Dieu
    Réveillez-vous ! 1983
  • Pourquoi les gens d’origines diverses deviennent témoins de Jéhovah
    La Tour de Garde annonce le Royaume de Jéhovah 1974
Plus…
La Tour de Garde annonce le Royaume de Jéhovah 1981
w81 15/4 p. 20-23

Ce qui a donné un sens véritable à ma vie

Raconté par Jaya Reddy

C’EST mon amour pour les livres qui éveilla pour la première fois mon intérêt pour la religion. Car, aussi loin que je puisse me souvenir, les livres ont toujours exercé une fascination particulière sur moi.

Un jour, je cherchais quelque chose à lire dans une pile de livres, quand je tombai sur un ouvrage au titre original: Du paradis perdu au paradis reconquis. Il nous avait été laissé par un Témoin de Jéhovah qui avait frappé à notre porte. Personne ne l’avait lu et on l’avait oublié dans un tiroir. Je le trouvai singulièrement intéressant. À la fin de la semaine, je l’avais lu d’un bout à l’autre.

J’avais douze ans à l’époque. Ce livre éveilla mon intérêt pour la Bible, le livre saint d’une religion différente de la mienne. Je suis née dans une famille hindoue, mais je n’ai jamais vraiment pratiqué cette religion. Nous habitons à Durban, un port animé situé sur la côte est de l’Afrique du Sud.

HANDICAPÉE PHYSIQUEMENT

Ma mère a eu trois enfants et nous avons tous une chose en commun: nous sommes tous nés avec une maladie héréditaire, la dystrophie musculaire progressive. Il existe trois formes différentes de cette maladie. Mon frère aîné était affligé de la forme la plus grave et il mourut à quatre ans.

Quand nous sommes nés, nous avions tous l’air normaux et en bonne santé. Ce n’est que plus tard que les signes deviennent visibles: ce peut être d’abord une faiblesse dans les bras, un manque de force dans les jambes qui vous fait soudain trébucher, puis, au fil des années, une lourdeur progressive qui s’empare de vos membres et de vos muscles. La maladie s’insinue lentement et insidieusement dans votre corps.

Au cours des années, mes muscles se sont de plus en plus affaiblis à cause de la maladie, de sorte que je dois faire un effort plus qu’ordinaire pour manger ou me peigner. Le simple fait de rester assise peut demander un gros effort aux muscles. Les miens sont si faibles que je suis obligée de porter les vêtements les plus légers possible et que je ne peux me tenir assise qu’avec l’aide d’un corset orthopédique.

Quand les muscles sont fatigués, ils se raidissent et deviennent douloureux, parfois des jours durant. Certaines fois, la tension des muscles augmente tant que chaque nerf et chaque fibre crie de douleur. Les muscles qui permettent de se tenir assis se sont affaiblis au cours des années, et je commençai à souffrir d’une déviation de la colonne vertébrale.

À dix-huit ans, je subis une grave opération pour me redresser le dos. Selon la méthode Harrington, on visse des barres d’acier sur la colonne vertébrale pour la maintenir droite. Dans le cas de mon frère cadet, la maladie s’est développée beaucoup plus lentement, mais en fin de compte il finit, lui aussi, par se retrouver dans une chaise roulante alors qu’il était encore adolescent.

MES SUJETS D’INTÉRÊT

Le fait d’être confinée dans une chaise roulante ne m’empêcha pas de m’intéresser à de nombreux sujets. C’est ma mère que je dois remercier pour cela. Elle a fait tout son possible pour nous aider. Elle ne s’est rien épargné et a sacrifié beaucoup de choses pour nous. Elle nous a éduqués normalement. Nous n’avons été ni dorlotés ni élevés dans du coton.

J’avais onze ans quand maman me suggéra pour la première fois de me mettre à écrire. Ce serait l’idéal, me dit-​elle. Je pourrais travailler à la maison, aux heures qui me conviendraient. Cette idée me séduisit. En dehors des considérations d’ordre pratique, j’aimais le monde de la fiction. Je m’adonnais également à l’introspection, aux songes et à la rêverie. Aussi mes premières tentatives d’écrivain furent-​elles toutes des contes de fées.

Quand je me souviens de mes débuts, je suis contente d’avoir commencé très jeune, parce qu’écrire n’est pas un métier facile. En fait, c’est quelque chose qui grandit en vous et se développe avec vous. Cela finit par faire partie de vous au point qu’une portion de votre cerveau enregistre sans arrêt, et sans que vous en ayez conscience, des idées, des impressions et des pensées qui vous serviront plus tard.

Je me suis particulièrement intéressée à l’histoire et à la faune. De plus, j’ai lu tout ce que j’ai pu trouver sur la religion. J’aimais la poésie et la littérature, et je trouvais que la Bible était d’une rare beauté lyrique. Plus tard, comme je me rendais mieux compte des difficultés de la vie et des injustices dues à la cruauté de l’homme, je me suis intéressée à la sociologie et à la philosophie.

JE CHERCHE DES RÉPONSES DANS LA RELIGION

À quinze ans, je me joignis à une secte “chrétienne” de moindre importance, et j’assistai aux offices de temps à autre dans l’espoir de trouver quelque chose qui soit à la fois sain et satisfaisant. Mais la plupart des choses que j’y voyais ne m’apportaient aucune satisfaction.

Je remarquai que le prêtre, à quelques exceptions près, ne s’intéressait pas aux membres de son troupeau. Il semblait très prospère, car il changeait souvent de voiture et vivait très à l’aise. De plus, l’inégalité raciale faisait partie des institutions. Un prêtre noir gagnait beaucoup moins que son collègue blanc. Les sermons étaient d’un ennui mortel. Ils se ressemblaient tous, parce qu’ils n’examinaient qu’une poignée de textes bibliques.

Je mettais en doute les capacités de parler en langues et de guérir les infirmes que certains membres de l’Église disaient posséder. En dépit de ma condition physique, ma recherche de la vérité n’avait pas pour but la guérison de ma maladie. Il ne me semblait pas raisonnable de croire qu’un Dieu d’amour pourrait guérir quelques personnes tout en négligeant les souffrances de la grande masse des gens. J’étais persuadée que quelque chose de plus important était en jeu.

Comme je n’apprenais rien à l’église, je cessai d’y aller et décidai d’étudier la Bible toute seule.

MES CONVICTIONS

Entre-temps, j’avais commencé à me poser des questions sur les conditions de l’humanité. L’histoire en général semblait caractérisée par la cruauté, l’inégalité, l’injustice et l’oppression des pauvres par une poignée de personnes qui tenaient les rênes du pouvoir. Nous avions besoin d’une idéologie qui permettrait à tous les hommes d’être libres et égaux et à chaque individu de se développer au maximum de ses capacités.

J’étais certaine que la politique détenait la solution, parce que si le pouvoir était en de bonnes mains et qu’il fût exercé de la bonne manière, le résultat serait positif. Comme cela serait mieux si les chefs politiques étaient de vrais chrétiens qui tiendraient compte des droits et des libertés des hommes et qui laisseraient les enseignements de Jésus Christ guider leurs décisions pour le plus grand bien de leur pays!

De temps à autre, je recevais La Tour de Garde et Réveillez-vous! Je remarquais que tous les faits et les conseils donnés dans ces périodiques étaient fondés sur la Bible. Selon moi, leur manière de raisonner était logique et particulièrement bien adaptée aux problèmes et aux difficultés du monde moderne. Mais il y avait une idée précise que je ne pouvais pas accepter: la neutralité des chrétiens dans les affaires politiques. J’étais convaincue du fait que les vrais chrétiens du monde entier pourraient exercer de fortes pressions en faveur du bien s’ils s’engageaient dans la politique.

J’étais de plus en plus persuadée que j’avais raison sur ce point, aussi je désapprouvais de plus en plus la neutralité politique des Témoins. Pourtant, j’admirais leur attitude ferme. J’avais étudié l’histoire et je pensais que la guerre était quelque chose d’horrible. Les deux guerres mondiales avaient causé assez de dégâts pour que nous souhaitions que jamais la même erreur ne se reproduisît.

À vrai dire, j’étais opposée à toute tuerie irresponsable, y compris à la destruction sans motif de la faune. À cause de la folie et de l’égoïsme de l’homme, de nombreuses espèces de toute beauté et d’une grande rareté sont en voie d’extinction. En étudiant la Bible, j’avais appris que tel n’était pas le dessein de Dieu. La domination de l’homme sur les animaux créés par Dieu aurait dû être une domination pleine d’amour. J’étais maintenant convaincue que la solution aux problèmes humains se trouvait quelque part dans la Bible. Mais mes connaissances étaient très insuffisantes. Dans l’intervalle, j’avais décidé d’utiliser ma plume pour faire connaître les épreuves que les Noirs opprimés devaient endurer. Je pensais qu’il fallait que cela change.

LA SOURCE DE LA SAGESSE VÉRITABLE

C’est à cette époque-​là que j’entrai à l’hôpital pour mon opération de la colonne vertébrale. Ma convalescence dura très longtemps. Deux ans plus tard, à l’âge de vingt ans, j’entrepris une étude en profondeur de la Bible.

Un Témoin, que je connaissais un peu, me téléphona amicalement un jour de janvier 1969. Je l’invitai à venir me voir à la fin de la semaine. Il me laissa le livre La vérité qui conduit à la vie éternelle en me disant: “Je sais que dans huit jours tu l’auras fini. Mais il ne faut pas te contenter de le lire. Les idées qu’il contient sont complexes et il faut les étudier avec soin.”

Il avait raison: une semaine plus tard, j’avais terminé le livre. Quand il revint, il me proposa une étude de la Bible. J’acceptai. À l’occasion de sa visite suivante, il demanda à mon frère s’il voulait se joindre à nous. Celui-ci accepta, mais avec beaucoup de réticence, parce qu’il était athée.

Je n’appris pas tout d’un seul coup. En effet, on n’a vraiment compris une idée que lorsqu’elle a pénétré notre cœur et qu’elle est devenue partie intégrante de nous-​mêmes. On doit donc la ruminer et la méditer, comme le dit l’apôtre: “Médite sur ces choses; sois-​y tout entier.” (I Tim. 4:15). Je finis par être convaincue que la Parole de Dieu était bien la source de la sagesse véritable.

LE MESSAGE QUI A CHANGÉ MA VIE

Notre étude biblique nous révéla que “l’idéologie” de la Bible, c’est la théocratie — le gouvernement par Dieu. Il va établir un nouveau système dans lequel toute l’humanité connaîtra la paix véritable. Ce sera l’instauration du Royaume de Dieu pour lequel les chrétiens ont appris à prier (Mat. 6:9, 10). J’ai été surprise d’apprendre que ce Royaume était un gouvernement réel dirigé par le Fils de Dieu, Jésus Christ, et qu’il balaierait de la terre tous les gouvernements humains, afin de restaurer le paradis (És. 9:6, 7; Dan. 2:44). Ainsi le monde sera de nouveau à l’abri des conflits et des querelles.

De plus, dans ce système-​là, les gouvernants seront remplis de sagesse, contrairement à ce qui se passe dans le système actuel où l’on voit souvent des incapables occuper des postes importants. “J’ai vu des serviteurs sur des chevaux, mais des princes marchant sur la terre comme des serviteurs.” (Eccl. 10:7). Dieu guidera le choix de ceux qui assumeront des responsabilités sous son Royaume. Chacun pourra se développer au maximum de ses capacités et faire profiter la société de l’originalité de sa personnalité.

En fin de compte, la connaissance et la sagesse véritables seront la source de tout ce qui est bon, de tout ce qui donne satisfaction et de tout ce qui est constructif. Par exemple, si tout l’argent que l’on dépense aujourd’hui pour la course aux armements était utilisé pour éduquer et nourrir les pauvres, le monde serait bien plus heureux. C’est ce que dit la Parole de Dieu: “La sagesse vaut mieux que des instruments de combat, et un seul pécheur peut détruire beaucoup de bien.” — Eccl. 9:18.

Je commençai à me rendre compte que les citoyens du Royaume de Dieu sont formés dès maintenant pour leur vie future. Ils sont les exemples vivants du fait que le vrai christianisme est un système viable. J’aimais ce que j’apprenais et je trouvais cela totalement satisfaisant. À la fin de l’année, en décembre 1970, je symbolisai l’offrande de ma personne à Dieu en me faisant baptiser. Mon frère se fit baptiser plus tard. Et au fil des années, ma mère en vint aussi à aimer et à accepter nos croyances.

LA SOURCE DE LA JOIE VÉRITABLE

Ce qui m’a fait particulièrement plaisir, c’est de partager l’espoir du Royaume avec d’autres personnes. En raison de mon handicap physique, la plus grande partie de ma prédication se fait par écrit. Quand la presse publie des articles sur des sujets intéressants, tels que l’avortement, l’objection de conscience, la cruauté envers les animaux, les gens qui parlent en langues et ainsi de suite, j’écris au journal pour donner le point de vue de la Bible. Je laisse toujours mon nom et mon adresse, et souvent des gens m’écrivent après avoir lu mes observations. Cela me fournit l’occasion de leur répondre et de leur donner le témoignage sur les magnifiques desseins de Dieu concernant l’humanité. Je donne aussi beaucoup le témoignage de façon occasionnelle, et j’ai conduit des études de la Bible avec des enfants de la congrégation.

Au bout du compte, ce dont une personne a vraiment besoin dans la vie, c’est de l’amour et de la compréhension de ses amis. Et l’organisation de Jéhovah compte nombre de ces amis sincères et chaleureux. J’ai remarqué que ceux qui recherchent les richesses matérielles sont en général mécontents et solitaires. Ils perdent de vue les choses vraies. C’est comme saisir l’ombre des choses pour en perdre la substance.

La chose capitale que j’ai apprise, c’est que l’important, dans la vie, est de cultiver des relations individuelles avec Jéhovah Dieu. Plus une personne s’approche de Lui, plus elle ressent l’action bienfaisante de l’esprit de Jéhovah dans sa vie. C’est alors seulement que l’on peut savoir ce qu’est la richesse véritable, c’est-à-dire la vie lorsque l’on est sain de corps et d’esprit et rempli d’une joie inaltérable. Comme ce sera magnifique quand nos espoirs se réaliseront dans le nouveau système gouverné par Dieu avec justice! — II Pierre 3:13; Rév. 21:3, 4.

    Publications françaises (1950-2025)
    Se déconnecter
    Se connecter
    • Français
    • Partager
    • Préférences
    • Copyright © 2025 Watch Tower Bible and Tract Society of Pennsylvania
    • Conditions d’utilisation
    • Règles de confidentialité
    • Paramètres de confidentialité
    • JW.ORG
    • Se connecter
    Partager