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Les croyances des rose-croix sont-elles compatibles avec le christianisme ?La Tour de Garde 1964 | 1er février
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de ses démons, les rose-croix sont devenus les victimes de ces derniers. Cela étant, il convient donc de choisir entre les croyances éclectiques des rose-croix et le christianisme fondé sur la Bible. Les deux sont incompatibles dans toute la force du mot. — Jean 17:3, MN ; II Cor. 4:4.
RÉFÉRENCES
1 Rosicrucian Questions and Answers, Lewis, p. 171.
2 Not Under the Rosy Cross, Clymer.
3 The Encyclopædia Britannica, 11e édition, tome XXIII, p. 737.
4 The Encyclopedia Americana, tome XXIII, p. 701.
5 The Mysteries of Osiris, Clymer.
6 American People’s Encyclopedia, tome XVI, p. 948.
7 The Secret Doctrines of the Rosicrucians, C. E. Brooksmith, p. 12.
8 Rosicrucian Questions and Answers, Lewis, p. 229.
9 World Book Encyclopedia, tome XV, p. 443.
10 Rosicrucian Questions and Answers, Lewis, p. 263.
11 Rosicrucian Christianity, Max Heindel, discours no 4.
12 The Secret Doctrines of the Rosicrucians, C. E. Brooksmith, p. 165.
13 Mansions of the Soul, Lewis, p. 104-107.
14 Ibid., p. 199.
15 The Rosicrucian Fellowship, février 1963, p. 88.
16 Who and What Are the Rosicrucians ? Amorc, p. 8.
17 The Mysteries of Osiris, Clymer, p. 115, 175.
18 The Book of Jasher, édition Amorc.
19 The Symbolic Prophecy of the Great Pyramid, Lewis.
20 The Rosicrucian Fellowship, février 1963, p. 67, 90.
21 Rosicrucian Questions and Answers, Lewis, p. 225.
22 Ibid., p. 267.
23 Ibid., p. 261.
24 Mansions of the Soul, Lewis, p. 199.
25 The Mystery of Life, Amorc, p. 23.
26 The Technique of the Master, Andrea, p. 28.
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Plus faible physiquement, plus fort spirituellementLa Tour de Garde 1964 | 1er février
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Plus faible physiquement, plus fort spirituellement
UN TÉMOIN de Jéhovah de l’Allemagne de l’Ouest relate ce qui suit : “Un jour que j’étais en route pour faire quelques nouvelles visites, à peine sorti, je me sentis si faible que je dus rebrousser chemin. Depuis quelque temps je souffrais d’une maladie du genre de la sclérose multiple. Je revins à la maison et, depuis cet instant, en 1958, je n’ai guère quitté mon appartement.
“Grâce à la bonté imméritée de Jéhovah, je fus encore à même de conduire deux études bibliques. Les personnes venaient chez moi pour étudier. Je pus ainsi maintenir une moyenne de quinze heures par mois. À mon sens, tout allait très bien, mais je me trompais.
“Depuis ce temps-là, mon état de santé ne cessa d’empirer. Je tombai plusieurs fois dans mon appartement et demeurai après cela plus qu’infirme. Alors je me mis à apprécier plus vivement l’amour que mes frères chrétiens me manifestèrent. Une sœur, qui avait pourtant à s’occuper d’une famille, prit le temps de me conduire chez différents médecins mais aucun des traitements ne se révéla très efficace. Un jour, j’appelai une sœur âgée au téléphone pour lui demander si elle ne connaissait pas une infirmière disposée à s’occuper un peu de moi car je ne pouvais plus me déplacer d’une chambre à l’autre. Le mari de cette sœur avait emprisonné des bretelles dans les montants des portes de mon appartement ; elles m’étaient très utiles pour me déplacer d’une chambre à l’autre. Mais bientôt elles s’avérèrent insuffisantes. La sœur me conseilla de téléphoner à un frère qui connaissait une garde-malade témoin de Jéhovah. J’appelai le frère et, le lendemain matin, cette sœur garde-malade vint et s’occupa de moi avec un très grand dévouement.
“Mon état s’aggrava encore et je fus presque complètement paralysé. Je me trouvais devant une nouvelle situation. Incapable d’écrire, pouvant à peine parler, je songeais à la manière dont je pourrais continuer à rendre témoignage. Je pensais à dicter des lettres destinées à des personnes frappées par un deuil récent. Je composai un bon sermon, pris des dispositions pour qu’une sœur de notre congrégation vînt l’écrire sous ma dictée. Depuis, elle le fait régulièrement.
“En 1961, mon état empira soudainement et je fus sur le point de mourir. Mais Jéhovah m’avait donné un grand travail à faire et je devais le faire. J’eus le privilège de recevoir du bureau de la filiale une attribution spéciale de service, un travail que je pouvais faire en dépit de mes infirmités. Il y avait aussi les lettres à écrire, et mes deux études bibliques à domicile. Il est manifeste que, plus on s’affaiblit physiquement, plus on se fortifie spirituellement dans le même temps.
“Je reste en contact avec la congrégation au moyen d’un magnétophone. Un frère enregistre l’École du ministère théocratique et la réunion de service toutes les semaines ; je peux donc entendre tout ce qui se passe aux deux réunions, y compris les communications finales du surveillant et les lettres de la Société lues à la congrégation. Toutes les cinq semaines, un serviteur m’apporte la feuille de révision écrite et me laisse répondre oralement aux questions, du mieux que je puis.
“J’apprécie beaucoup plus qu’autrefois les publications de la Société. Je lis les périodiques La Tour de Garde et Réveillez-vous ! d’un bout à l’autre et attends impatiemment les éditions suivantes. Il me semble qu’elles mettent si longtemps à paraître !
“Bien que souffrant beaucoup et presque sans répit, je ne permets pas à la douleur de l’emporter sur moi. Je suis si occupé que je n’ai guère le temps d’y songer. Je ne dois pas oublier de dire qu’une personne de bonne volonté avec laquelle j’étudiais dans mon appartement fut baptisée à l’assemblée de Hambourg, en 1961. Et l’homme qui, pour étudier la Bible avec moi, faisait un trajet d’une heure en voiture, m’a écrit qu’il envisageait de se faire baptiser. J’ai donc de nombreuses joies qui me viennent, non seulement du fait que je rends régulièrement témoignage, mais encore de l’aide que m’ont apportée les frères et sœurs, aide qui m’a permis de devenir plus fort spirituellement à mesure que je devenais plus faible physiquement.”
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Questions de lecteursLa Tour de Garde 1964 | 1er février
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Questions de lecteurs
● Le Psaume 34:8 (AC 34:7, NW) : “L’ange de Jéhovah campe autour de ceux qui le craignent, et il les sauve du danger”, a-t-il un rapport étroit avec le fait d’échapper à un désastre naturel, comme une inondation ou un tremblement de terre ? — R. E., États-Unis.
Ce verset doit être compris à la lumière de son contexte. Dans la suscription du Psaume 34 (AC), nous lisons : “De David : lorsqu’il contrefit l’insensé en présence d’Abimélech, et que, chassé par lui, il s’en alla.” David, en s’exprimant ainsi, se rappelait le temps où il se trouvait en territoire ennemi, obligé de contrefaire l’insensé devant le roi Abimélech (appelé aussi Akisch) afin de ne pas être exécuté par ce roi philistin qui, autrement, l’aurait peut-être considéré comme un espion israélite, intelligent et ourdissant un complot. Étant donné les circonstances, l’ange de Jéhovah protégea David et le sauva. Tout autre est le fait d’échapper à une inondation ou à un tremblement de terre. Les circonstances sont entièrement différentes et il n’y a aucun rapport entre elles. — I Sam 21:10-15.
Quand des inondations et des tempêtes se produisent, le peuple de Jéhovah, tout comme les autres, doit prendre garde aux avertissements. Nombreux, il est vrai, sont ceux qui sont enclins à ne pas en tenir compte, comme certains qui ont perdu la vie pour avoir négligé de prêter l’oreille à l’annonce d’un ouragan ou d’une inondation. Ceux qui méprisent volontairement les avertissements, pensant que rien ne peut leur arriver “à eux”, doivent subir les conséquences de leur insouciance volontaire.
La protection après Harmaguédon est autre chose. Il se peut même qu’Harmaguédon ne mette pas fin aux tremblements de terre. Nous ne pouvons pas être dogmatiques et affirmer qu’à la fin de la bataille d’Harmaguédon le globe aura trouvé sa condition définitive, à l’intérieur et à la surface, qu’aucun changement ne sera plus nécessaire. Mais si des modifications devaient se poursuivre au cours de la période de mille ans, il serait possible à Dieu d’en diriger le cours et d’assurer la protection de son peuple contre tout mal ou toute perte, en harmonie avec la promesse contenue dans Apocalypse 21:4.
● Serait-il convenable, dans le cas d’un accident dans lequel sont impliqués des chrétiens voués, que l’un d’eux poursuivît l’autre sur le plan légal en vue d’obtenir gain de cause pour la compagnie d’assurances qui le défend ? — E. G., États-Unis.
Il n’y aurait là rien de mal si c’était le seul moyen par lequel celui des deux qui doit supporter le dommage pouvait être dédommagé par sa compagnie d’assurances. C’est à lui de décider s’il veut porter l’affaire devant la justice ou non. Ce n’est point là une illustration de la situation présentée par l’apôtre
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