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  • Résistez à la “tendance à l’envie”
    La Tour de Garde 1973 | 1er décembre
    • c’est Jéhovah Dieu qui donne l’accroissement. La congrégation n’appartient à aucun homme, mais à Dieu. — Actes 20:28 ; I Cor. 3:7.

      Tout homme ou tout groupe d’hommes qui s’opposerait à ce que d’autres partagent leurs responsabilités s’opposerait à la direction de l’esprit de Dieu. L’apôtre Paul ordonna au surveillant Timothée de transmettre ce qu’il lui avait appris à “des hommes fidèles, qui, de leur côté, sont suffisamment qualifiés pour en enseigner d’autres”. (II Tim. 2:2.) Pour des aînés, la bonne attitude d’esprit consiste à s’efforcer d’aider d’autres hommes de la congrégation à développer les qualités requises pour pouvoir assumer avec eux des responsabilités au sein de la congrégation. S’ils n’agissaient pas ainsi, craignant, consciemment ou inconsciemment, de perdre de leur importance au sein de la congrégation, ils nuiraient non seulement à leurs propres intérêts, mais à ceux de toute la congrégation. Il est évident que de nombreux hommes capables peuvent accomplir un plus grand travail qu’un seul ou que quelques-uns seulement. Plus il y a d’aînés dans une congrégation, plus il y aura de qualités mises en commun pour favoriser ses intérêts spirituels.

      Moïse a manifesté la bonne attitude pour ce qui est de partager les privilèges avec d’autres. S’adressant à Josué, il dit : “Es-​tu donc jaloux pour moi ? Plût à Dieu que tout le peuple de Jéhovah fût prophète, et que Jéhovah mît son esprit sur eux !” — Nomb. 11:29, AC.

      Une attitude contraire peut provoquer de graves conséquences. C’est ce que Jésus-Christ a montré clairement à ses apôtres durant son ministère terrestre. Quand un homme, qui avait de toute évidence reçu son pouvoir de l’esprit de Dieu, expulsa des démons au nom de Jésus, l’apôtre Jean et d’autres essayèrent de l’arrêter parce qu’il n’était pas avec eux. Ils pensaient sans doute que cet homme ne faisait pas partie de leur groupe et que ses œuvres puissantes allaient détourner l’attention de leur activité. Apprenant cela, Jésus les reprit. Puis il leur donna cet avertissement puissant : “Quiconque est une cause d’achoppement pour un de ces petits qui croient, il vaudrait mieux pour lui qu’une meule de moulin comme en tourne un âne fût mise autour de son cou et qu’il fût jeté, en fait, à la mer.” (Marc 9:38-42). L’attitude égotiste manifestée par les apôtres aurait pu faire trébucher des disciples nouveaux ou humbles. Dieu ne traiterait pas à la légère une telle attitude nuisible.

      Si nous voulons être approuvés par Jéhovah Dieu, nous devons considérer l’envie pour ce qu’elle est : un péché contre Dieu et contre notre prochain, la preuve d’un manque d’amour. Étant donné les mauvais fruits que produit l’envie, nous avons de bonnes raisons de la haïr. Cette haine peut nous éviter de devenir envieux et de susciter chez autrui l’envie et l’esprit de compétition.

  • Je sers Jéhovah avec succès malgré les obstacles
    La Tour de Garde 1973 | 1er décembre
    • Je sers Jéhovah avec succès malgré les obstacles

      Raconté par Florentino Banda

      QUAND j’étais jeune homme, je n’aimais pas la religion pour deux raisons : d’une part, je ne pouvais accepter la doctrine de l’immortalité de l’âme humaine et, d’autre part, j’étais choqué de voir les Églises si soucieuses de ramasser de l’argent. J’avais l’impression que ses membres étaient toujours prêts à faire la quête. Aussi ai-​je plus ou moins décidé d’abandonner la religion.

      En 1923, j’ai quitté le Mexique pour immigrer aux États-Unis, où il y a de nombreuses Églises. En différentes occasions, quand je passais devant une église, j’y entrais pour voir ce qu’on y faisait. Évidemment, on passait de temps à autre le plateau pour la quête. “Exploiteurs !”, me disais-​je alors.

      Je trouve une religion qui n’exploite pas les gens

      En 1928, j’habitais Houston, dans le Texas. Un jour, je suis passé devant la maison de certaines personnes de ma connaissance au moment où elles en sortaient. “Où allez-​vous ?”, leur ai-​je demandé. “Nous allons à une réunion. Voulez-​vous nous y accompagner ?” “De quoi s’agit-​il ? Si cela concerne la politique ou la religion, je n’y tiens pas.” “Nous y étudions la Bible.”

      “Il s’agit donc de religion. Ce sera peut-être pour une autre fois.” Et je suis parti.

      Quelques jours plus tard, j’ai revu ces personnes, et elles m’ont invité de nouveau à assister à la réunion. Cette fois, par politesse, j’ai accepté.

      Les Étudiants de la Bible, ainsi appelait-​on alors les témoins de Jéhovah, m’ont accueilli avec bonté. Mais les discussions sur la Bible m’ont paru difficiles à comprendre. Malgré cet obstacle, j’ai découvert une chose rare : on ne faisait pas de quête durant la réunion.

      Avant mon départ, quelqu’un m’a demandé ce que je pensais de la réunion. N’ayant compris que peu de choses, j’ai répondu : “Vous êtes aimable.” La fois suivante, il n’a pas été nécessaire de m’inviter. Je suis venu seul, et même quinze minutes avant le commencement de la réunion. Pourquoi cet empressement, cette ponctualité, alors que je comprenais si peu de choses à la Bible ? Je voulais me rendre compte si on ne faisait pas circuler un plateau pour la quête avant la réunion. Mais non, il n’y avait pas de quête.

      Ce mois-​là, j’ai assisté à quatre réunions, et à aucune d’elles je n’ai vu faire la quête. J’ai donc demandé aux Étudiants de la Bible s’ils n’avaient pas d’autres réunions. “Si, m’ont-​ils répondu, il y en a une le dimanche matin.” Le dimanche suivant, j’étais présent, pensant que l’on ferait la quête. Mais il n’y en a pas eu.

      Un autre mois s’est écoulé. Je continuais d’assister aux réunions, mais il n’y avait toujours pas de quête. J’ai voulu savoir s’il n’y avait pas encore d’autres réunions et j’ai appris qu’il y en avait une le jeudi soir, mais dans un autre endroit. J’en ai pris note, me disant : “J’irai, car c’est sûrement là qu’ils font la quête.”

      Mais aucune quête n’était faite à aucune réunion. Le troisième mois, j’ai demandé à un Étudiant de la Bible : “Cette salle n’est-​elle pas louée ? Je ne vois jamais faire la quête ; qui donc paie le loyer ?” Il m’a alors expliqué qu’il y avait une boîte pour les dons volontaires.

      Quand je me suis rendu compte que les Étudiants de la Bible n’exploitaient personne, mais qu’ils manifestaient de l’amour entre eux et à mon égard, j’ai décidé de continuer à assister aux réunions, bien que certains de mes amis aient cessé de me parler pour cette raison. Mais comment pouvais-​je servir Dieu avec succès ? Je connaissais si peu la Bible. Comment surmonter un tel obstacle ? Après réflexion, je me suis dit : “Je ne sais pas de quoi il est question, mais en continuant de fréquenter les réunions, je finirai bien par l’apprendre.”

      J’apprends la vérité de la Bible et la partage avec d’autres

      Environ trois mois plus tard, la vérité biblique concernant l’âme a été expliquée lors d’une réunion. J’ai alors compris que la doctrine de l’immortalité de l’âme humaine n’est pas un enseignement biblique. J’ai acquis la certitude que les Églises enseignent une fausse doctrine, comme je le pressentais. Selon Genèse 2:7 (NW), j’ai appris que “Jéhovah Dieu forma l’homme de la poussière du sol et souffla dans ses narines le souffle de vie, et l’homme devint une âme vivante”. Ainsi, l’homme est une âme ; il n’a pas une âme immortelle, quelque chose de vague habitant le corps et pouvant exister en dehors de lui.

      Je connaissais maintenant cette vérité de la Parole de Dieu et pensais que, même si ma connaissance de la Bible était très limitée, j’avais néanmoins quelque chose à partager avec autrui. Je voulais faire connaître la vérité sur l’âme, que votre âme c’est vous et qu’elle peut mourir (Ézéch. 18:4, 20). D’autre part, je voulais que les gens sachent que les Églises enseignent un mensonge. J’ai donc aussitôt demandé un territoire à parcourir de maison en maison. Sans que personne ne m’ait indiqué ce que je devais dire, j’ai commencé à frapper aux portes. Dans chaque maison, je parlais de l’âme, disant que ce n’est pas quelque chose d’immortel comme l’enseignent les Églises.

      Les gens n’ont pas tardé à parler de moi en ces termes : “Voici celui qui enlève les âmes !” Mais je ne me décourageais pas, et ma connaissance augmentait.

      Comme je continuais de fréquenter les réunions, j’ai appris que tous les bons n’iront pas au ciel, mais que la majorité des humains obéissants obtiendront la vie éternelle sur la terre. J’ai également appris que la doctrine de la trinité enseignée dans les Églises n’est pas biblique. C’est là un autre mensonge que je tenais à dévoiler. Le grand obstacle qu’était mon ignorance de la Bible étant surmonté et ma connaissance augmentant, je pouvais aider mes semblables par des discussions sur des sujets variés. Il ne m’a pas fallu longtemps pour parler d’autre chose que l’âme.

      Je m’entretenais régulièrement de la Bible avec l’un de mes collègues de travail qui, lui aussi, a progressé dans la connaissance biblique. Finalement, en 1930, il a exprimé le désir d’être baptisé avant d’aller s’établir au Mexique. Plus tard, quand je suis retourné à mon tour au Mexique, j’ai eu la joie de le voir avec sa famille prêcher les vérités de la Bible de maison en maison.

      J’ai manifesté mon désir de servir Jéhovah en me faisant baptiser le 2 février 1931. Grâce à la fréquentation des réunions et à l’aide de mes frères dans la foi, j’ai appris à me servir de la Bible. Quelle bénédiction de pouvoir surmonter cet obstacle ! Je pouvais désormais servir Jéhovah avec succès.

      Vers la fin de 1931, je me suis rendu à Corpus Christi, dans le Texas. Cette année-​là, le peuple de Jéhovah y a tenu une assemblée en langue anglaise. Connaissant l’anglais et l’espagnol, un ami qui m’accompagnait me rapportait tout ce qui se disait sur l’estrade. Entre autres choses, j’ai appris qu’on pouvait être pionnier, c’est-à-dire proclamateur à plein temps de la Parole de Dieu, sous la direction de la Société Watch Tower. J’ai donc demandé à entrer dans ce service. J’ai été accepté et, en 1932, je prêchais en tant que prédicateur à plein temps dans le Texas.

      Je sers la où le besoin est plus grand

      En avril 1932, je me suis rendu au Mexique, persuadé que le besoin en prédicateurs de la vérité de Dieu y était plus grand qu’aux États-Unis. Tandis que je prêchais à Gómez Palacio, j’ai rencontré un homme qui s’est intéressé au message. Je l’ai revisité. Peu après, il m’accompagnait dans l’activité de prédication, et nous avons invité une autre famille à assister à une réunion biblique. C’est ainsi que nous avons commencé à former une congrégation. Quelque temps plus tard, j’ai recommandé cet homme comme surveillant-président de la congrégation. À l’heure actuelle, il enseigne toujours la Bible dans ce territoire.

      En 1934, j’ai eu le privilège d’organiser une congrégation à San Pedro. Plus tard, en 1935, je suis arrivé à Parras, dans le même État, où j’ai prêché avec mes compagnons pendant deux mois. Là, le prêtre a envoyé des religieuses devant nous

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