-
La louange de Jéhovah est annoncée dans les îlesLa Tour de Garde 1977 | 15 mai
-
-
concernant Dieu.” Le même après-midi, plusieurs personnes sont à notre recherche. Elles n’étaient pas là le matin quand nous sommes passés chez elles. Elles veulent avoir des publications bibliques, comme leurs voisins. En une journée, nous avons distribué 240 imprimés.
Nous adaptons le programme d’une assemblée de circonscription aux conditions particulières à l’île du Pico. Les cinquante-sept assistants sont résolus à continuer de proclamer fidèlement la bonne nouvelle en toute occasion, aussi longtemps que se prolongera le “jour du salut”. — II Cor. 6:2.
LES ÎLES DE FLORES ET DE FAIAL
Nous apprenons que l’avion ne dessert qu’une fois par quinzaine l’île de Flores. Mais heureusement un bateau est justement en partance pour le port de Santa Cruz. Flores est une petite île à la végétation très dense et où abondent de ravissantes cascades. Les fermes ne sont pas séparées par des murets de pierre, mais par des rangées d’hortensias. Aussi comprend-on pourquoi l’île s’appelle Flores, ce qui signifie “Fleurs”.
Comment une congrégation a-t-elle pu s’établir dans un endroit aussi isolé ? Un couple de Témoins zélés a connu la vérité aux États-Unis et a correspondu avec sa famille qui était restée dans l’île natale. En 1975, ces deux Témoins sont revenus exprès pour faire connaître à leurs proches le nouvel ordre de choses que Dieu a prévu. Ils ont été vraiment bénis. Il y a déjà huit nouveaux Témoins qui prêchent activement la bonne nouvelle aux 5 500 habitants de l’île. Vingt personnes en moyenne assistent aux réunions dans leur petite Salle du Royaume.
Notre voyage de retour nous ramène à l’île de Faial où nous passons quelque temps en compagnie des “pionniers spéciaux” qui viennent d’être nommés dans ce nouveau territoire. Ils ont de bonnes perspectives dans l’activité qui consiste à prêcher le Royaume et à faire des disciples. Seize personnes étudient déjà la Bible avec eux.
L’ÎLE SÃO JORGE, UN TERRITOIRE VIERGE
Nous allons maintenant, privilège particulier, rejoindre un couple de “pionniers spéciaux” à Angra do Heroismo, avec qui nous prendrons le bateau pour prêcher à São Jorge pour la première fois. C’est le nouveau territoire que le couple s’est vu attribuer. Nous allons partager leur joie à inaugurer l’œuvre dans cette région.
Notre bateau lève l’ancre à onze heures du soir, mais la mer est tellement houleuse que nous n’arrivons pas à fermer l’œil. Nous en profitons pour distribuer gratuitement des dépliants à toutes les personnes qui se trouvent à bord. Au petit déjeuner, nous avons la surprise de voir un prêtre venir à notre table. Il s’ensuit bientôt une conversation animée sur la trinité et sur l’immortalité de l’âme. La discussion attire l’attention des autres passagers qui se rassemblent rapidement autour de nous pour écouter de quelle façon nous abordons l’enseignement de la Bible sujet par sujet. Brusquement, le prêtre se lève, s’excuse en disant qu’il doit prendre du repos et disparaît bien vite.
Arrivés à destination, notre première journée d’activité s’avère très productive. À quatre, nous avons distribué 343 écrits bibliques. Mieux, plusieurs études bibliques à domicile sont commencées. Il nous arrive quelque chose d’exceptionnel avec un homme intéressé par la Bible qui a pris le livre La vérité qui conduit à la vie éternelle. Après avoir lu quelques pages, il court expliquer à ses voisins que ce livre contient un message remarquable et il les invite à s’en procurer sans faute un exemplaire. Peu de temps après, le revoilà. Il nous demande quatre livres pour ses amis. Il est à peine parti qu’il est déjà de retour ; cette fois il lui faut cinq livres pour d’autres amigos à lui. Ce manège se reproduit plusieurs fois au cours de l’après-midi. Nous pensons que l’œuvre du Royaume a pris un bon départ dans l’île, puisque dès le premier jour nous avons déjà un aide qui désire sincèrement faire connaître à autrui la vérité de la Parole de Dieu.
À Velas, nous nous rendons compte à quel point les gens ont besoin d’aide. Alors que je me présentais à sa porte, un monsieur me dit : “Il y a longtemps que j’attends votre visite. Je lis ma Bible tous les jours. Je savais bien qu’un jour des disciples de Jésus Christ viendraient frapper à ma porte puisque la Bible dit que ce serait leur mission pendant les derniers jours.” Inutile de décrire le plaisir que j’ai à lui rendre cette visite et à commencer une étude biblique avec lui. Il m’invite généreusement à déjeuner, mais j’ai déjà ce qu’il faut. Lorsque nous nous revoyons l’après-midi, il m’offre un énorme sac d’oranges en disant : “Vous n’avez pas pu accepter mon invitation à déjeuner, mais soyez gentil de prendre ce sac d’oranges comme cadeau. Notre Seigneur a dit que ses disciples n’auraient pas besoin de prendre une bourse ou un sac à vivres pour la route, car ils méritent leur salaire.” Une telle reconnaissance pour l’activité à laquelle nous nous consacrons nous émerveille.
DERNIÈRE ÉTAPE : L’ÎLE DE SANTA MARIA
Un jeune Témoin de Jéhovah du Portugal, baptisé depuis peu, a été muté dans cette île par son employeur. Avec zèle, il profite de cette occasion pour faire connaître les desseins de Jéhovah aux insulaires. À notre arrivée, nous pourrions nous attendre à le trouver seul et découragé. Pas du tout ! Il consacre ses soirées et ses week-ends à conduire dix-huit études bibliques et il a souvent passé de 90 à 100 heures à parler du Royaume au cours d’un seul mois, bien qu’il travaille à plein temps. Notre visite se révèle être un “échange d’encouragements”. (Rom. 1:12.) Voilà vraiment un exemple qui nous stimule nous-mêmes.
Nous avons de la peine à croire que notre voyage est déjà terminé. Nous avons été témoins de la façon merveilleuse dont l’œuvre de Jéhovah s’accomplit en ces “derniers jours” et nous gardons dans notre cœur l’exemple des quinze “pionniers spéciaux” qui effectuent pratiquement une œuvre de missionnaires aux Açores. Au total, 267 proclamateurs et pionniers conduisent 271 études bibliques au domicile des habitants. Nous sommes vraiment très heureux d’avoir pu imiter Paul et Barnabas en visitant les frères “pour voir comment ils vont” dans ces îles où la “parole de Jéhovah” est prêchée avec tant de zèle (Actes 15:36). — D’un de nos lecteurs.
-
-
Tirons profit des jeux de mots de la BibleLa Tour de Garde 1977 | 15 mai
-
-
Tirons profit des jeux de mots de la Bible
La Bible contient des jeux de mots. En effet, dans l’hébreu original, certains mots de prononciation identique mais de sens différents sont utilisés pour faire ressortir une idée particulière. Il est assez difficile de les reconnaître dans les traductions de la Bible, mais les notes en bas de pages et les notes marginales nous les signalent. De toute évidence, ces jeux de mots aidaient ceux qui les entendaient ou qui les lisaient à bien retenir le message qu’ils exprimaient. Si nous en prenons note, les passages des Écritures qui les contiennent auront davantage de signification pour nous.
Prenons, par exemple, Jérémie 1:11-13, où nous lisons : “Et la parole de Jéhovah continua de m’advenir, disant : Que vois-tu, Jérémie ?’ Alors je dis : ‘Un rejeton d’amandier, voilà ce que je vois.’ Et Jéhovah me dit : ‘Tu as bien vu, car je me tiens éveillé quant à ma parole, pour l’exécuter.’”
Mais, vous demanderez-vous peut-être, quel rapport y a-t-il entre “un rejeton d’amandier” et le fait de ‘se tenir éveillé’ ? C’est qu’il y a un jeu de mots en hébreu. Le mot hébreu pour amandier signifie littéralement “celui qui s’éveille”. Comme cet arbre est parmi les premiers à fleurir après l’hiver, on peut dire que l’amandier porte bien son nom en hébreu.
Bien sûr, ce n’est là qu’un exemple des nombreux jeux de mots que l’on trouve dans la Bible. Aussi, pour ne pas les manquer, consultez les notes en bas de pages ou les notes marginales si votre Bible en possède. Vous ferez ainsi des découvertes très intéressantes et très utiles.
-