Citons un autre exemple. Aux États-Unis, l’un des anciens d’une congrégation s’intéressait personnellement à un adolescent. Il l’invitait régulièrement à venir travailler à la construction d’une Salle du Royaume (ou salle de réunions de la congrégation) et, au retour, ils allaient prendre un rafraîchissement ensemble et discutaient un peu. Depuis, le garçon a grandi, et il est aujourd’hui surveillant de circonscription. Mais il se souvient encore de l’intérêt que cet ancien lui avait manifesté et pense que ce fut un facteur important dans son développement spirituel.

Nous qui sommes de vrais chrétiens, nous pouvons encore augmenter notre joie et donner plus de sens à notre vie en portant un intérêt personnel à notre prochain — aux personnes auxquelles nous apportons le message de la Bible et à nos frères et sœurs spirituels au sein de la congrégation, y compris aux jeunes, à ceux qui sont âgés, aux malades, aux veuves, aux orphelins et aux membres de notre propre famille. Le bonheur inondera alors notre vie.

De plus, nous avons confiance que Dieu nous récompensera de diverses façons. Jésus a affirmé: “Il y a plus de bonheur à donner qu’à recevoir.” (Actes 20:35). Que ceux qui aiment Dieu du fond du cœur imitent donc le Père céleste en portant un intérêt personnel à autrui. Suivons l’exemple que Jésus nous a donné lorsqu’il répondit au lépreux: “Je le veux.”

Jéhovah — une tour forte

METTRE sa confiance en Jéhovah procure le salut. C’est ce qu’ont vécu deux sœurs charnelles, Témoins de Jéhovah du sud-est de la France. Écoutons le récit de l’une d’elles.

“Il était minuit et demi, cette nuit-​là, et nous dormions bien tranquillement; soudain, nous avons été réveillées par un bruit insolite venant de la cuisine. À ce moment-​là un homme parut à la porte de la chambre. Prise de panique, ma sœur cria: ‘Jéhovah, Jéhovah, aide-​nous!’ À ces mots, l’homme nous donna l’ordre de nous taire, tout en nous menaçant d’un couteau et d’une lime à bois. Redevenues très calmes, grâce à Jéhovah, nous nous sommes habillées.

“Comme il s’était coupé la main en cassant la fenêtre de la cuisine, après avoir escaladé le balcon de notre appartement situé au cinquième étage, j’ai soigné sa blessure. Pour lui faire passer ses dernières vapeurs d’alcool, je lui ai fait du café et donné à manger. Je lui parlai également de Jéhovah, en démontrant qu’il fallait lui faire confiance, mais il répondit qu’il ne le connaissait pas et alla même jusqu’à l’insulter. Pendant qu’il nous regardait, ma sœur lisait la Bible et moi, je priais mentalement. Irrité sans doute par notre calme, il prit un morceau de vitre, le plaça sous la gorge de ma sœur, son couteau derrière la nuque, et me lança: ‘Si j’appuyais, le sang coulerait!’ Je me suis cramponnée à son bras pour le désarmer et lui ai dit nettement: ‘Ce n’est pas toi qui me fera peur. Jéhovah est là pour nous soutenir, pour nous sauver. Même si tu nous tuais, nous avons l’espérance de la résurrection.’ À ces mots, il fut surpris et s’arrêta.

“Vers trois heures moins le quart, il décida de partir, et je le raccompagnai à la porte; en sortant, il me dit: ’Ça va, j’ai compris, Jéhovah est le plus fort.’ Nous avons alors fermé les volets de la cuisine et avons adressé, en tremblant, une prière de reconnaissance à Jéhovah, notre Dieu, qui ne nous avait pas abandonnées.” — Prov. 18:10.