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  • Décidée à prêcher la vérité de Dieu
    La Tour de Garde 1973 | 1er novembre
    • discussions après les heures de classe, je répondais à leurs questions et les aidais à apprendre quelque chose sur la Bible. Cela amena quelques parents à s’intéresser à la vérité, et je fis de nombreuses visites au domicile des enfants pour rendre un témoignage complémentaire sur la vérité biblique.

      C’est à cette époque-​là que j’ai dû arrêter mon travail durant un mois à cause de la grippe espagnole. Durant ma convalescence, le pasteur de la mission luthérienne me rendit visite et me dit que si je voulais seulement cesser de “parler de la Bible”, tout irait très bien pour moi dans son organisation. Je lui ai répondu : “Aussi longtemps que je respirerai, je ne cesserai de parler de la vérité renfermée dans la Bible, la Parole de Dieu.”

      Après cette conversation, je savais que je ferais mieux de rechercher un autre emploi. Je n’ai pas tardé à apprendre qu’on avait besoin d’une institutrice à Opelika. J’ai donc fait ma demande et obtenu le poste.

      Mon service à Ypsilanti

      En 1924, nous avons déménagé à Ypsilanti, dans le Michigan, où vivaient les parents de mon mari. Pendant que celui-ci se rendait à Ypsilanti pour arranger nos affaires, j’ai séjourné avec mes parents à Youngstown. Pendant des années, mon père s’était toujours opposé violemment à la vérité de Dieu. Après vingt ans d’opposition, il commença enfin à discerner la lumière de la vérité biblique. Le livre Ennemis, publié par la Société Watch Tower, parut lui ouvrir les yeux quant à la grande question à laquelle devaient répondre tous les hommes. Ces progrès de mon père vers la vérité ont constitué l’événement le plus merveilleux de ma vie. Ma mère, qui ne savait pas lire, n’a jamais fait l’offrande de sa personne à Jéhovah. Cependant, elle a toujours écouté avec plaisir la vérité. En 1948, mon père est mort, fidèle à Jéhovah.

      Finalement, tout étant prêt à Ypsilanti, nous sommes allés y retrouver mon mari. Le besoin en proclamateurs de la vérité biblique était très grand dans cette petite ville universitaire. De 1924 jusqu’à maintenant, Jéhovah a accepté avec bienveillance de m’employer à son service dans cette région. Là, frère Pettibone dirigeait les réunions et était une colonne de force spirituelle. Après sa mort, l’apostasie est apparue. Pendant un temps, nous avons pu nous réunir avec quelques autres dans notre foyer et permettre à la flamme vacillante de la vérité de continuer à briller dans cette ville.

      La plupart de ceux qui fréquentaient les réunions ont abandonné la vérité. Mon mari lui-​même a été touché, et il m’a abandonnée, me laissant seule avec nos quatre filles. En 1932, les réunions organisées à Ypsilanti, et même celles qui se tenaient dans notre foyer, paraissaient devoir cesser. L’activité était pratiquement nulle.

      À cette époque-​là, j’ai été gravement malade des nerfs. Malgré cela, j’étais déterminée à continuer à rendre témoignage même dans mon lit d’hôpital. Quel en a été le résultat ? J’ai connu des moments merveilleux en instruisant des personnes sur Jéhovah et son Royaume.

      Quatre mois plus tard, j’ai été envoyée chez mes parents à Youngstown pour me remettre. Après un court séjour chez eux, je suis allée rejoindre des parents témoins de Jéhovah à Homestead, en Pennsylvanie. Bientôt, alors que je fréquentais les réunions organisées à Pittsburgh, j’ai commencé à récupérer des forces physiques et spirituelles. Nous sommes partis à Aliquippa où l’œuvre réjouissante de rassemblement battait son plein. Tout autour de nous, le nombre des chanteurs de louanges à Jéhovah ne cessait de croître.

      Finalement, ayant recouvré mes forces physiques et spirituelles, j’ai pu retourner à Ypsilanti. Quelle déception ! Rien n’avait changé. L’œuvre du Royaume était au point mort. J’ai écrit à la Société pour lui décrire les conditions existant à Ypsilanti. La réponse vint en la personne d’un représentant spécial, le serviteur de zone Clayton Ball. Il vint avec une voiture munie de haut-parleurs, apportant des phonographes et les publications que je lui avais demandées. Depuis lors Jéhovah n’a cessé de nous aider spirituellement à faire avancer l’œuvre de prédication du Royaume dans cette ville.

      Plus tard, j’ai pu faire en sorte qu’un groupe de témoins de couleur vienne dans cette ville et nous aide à prêcher. Nous avons loué une école, et le discours public fut bien annoncé. Il y eut une bonne assistance. Après qu’un témoin de couleur eut donné le discours, il devint connu que toutes les races sont représentées et sont les bienvenues dans le vrai culte de Jéhovah. Grâce à ce discours, de nombreux habitants de couleur de cette région se sont intéressés à la Bible. Peu après, de nombreuses études bibliques ont été commencées avec des personnes qui étaient auparavant opposées à la vérité.

      Décidée à prêcher à plein temps

      Je désirais vraiment participer à la prédication à plein temps. Mais une de mes filles allait encore à l’école, et je ne voyais pas comment je pouvais faire. J’ai présenté le problème à Jéhovah dans la prière. Peu après, j’ai eu l’idée de louer plusieurs chambres de ma maison. Cependant, le nombre des chambres que je pouvais louer n’était pas suffisant pour que je puisse subvenir à mes besoins et à ceux de ma fille. Une autre idée me vint à l’esprit : agrandir la maison. Mais comment ? Je n’avais pas d’argent. Cependant, je suis allée trouver un exploitant forestier et lui ai fait part de mes projets. Immédiatement, il a accepté mon idée et m’a offert son aide. En outre, il m’a fait crédit. J’ai agrandi la maison et, en 1944, je suis entrée dans la prédication à plein temps. La maison a non seulement été un moyen de subvenir à nos besoins mais une bénédiction à plus d’un titre. Au cours des années, Jéhovah a permis à de nombreuses personnes de parvenir à la connaissance de la vérité alors qu’elles logeaient dans cette maison. Je suis convaincue que c’est encore là un merveilleux exemple de la façon dont Jéhovah dirige son peuple au moyen de son esprit saint.

      Durant toutes ces années, voyant nos moyens limités, mes frères et sœurs chrétiens m’ont aidée avec amour, afin que mes enfants et moi-​même puissions assister aux assemblées. Peu à peu, la location des chambres m’a fourni un revenu suffisant pour que ma fille et moi puissions assister à toutes les assemblées. Nous n’en avons jamais manquée une seule. Il n’y a pas très longtemps, j’ai dû obtenir l’autorisation de quitter un hôpital pour assister à une assemblée dans un fauteuil roulant ; mais j’étais décidée à y assister, et j’étais présente.

      Quand j’ai commencé mon activité de prédication à plein temps en 1944, j’ai eu ma première voiture, une Dodge de 1934. Elle appartenait à un vieux fermier. Deux témoins l’on réparée pour moi. Pour pouvoir la payer et acheter l’essence nécessaire, j’ai vendu de la ferraille et du papier aux chiffonniers du coin. Dans sa bienveillance, Jéhovah m’a donné la possibilité de louer encore plus son grand nom. — Ps. 96:1-3.

      Grâce à la bonté de Jéhovah, j’ai non seulement pu assister aux assemblées organisées aux États-Unis, mais j’ai également eu le bonheur de faire un voyage en Europe en 1951, et d’être présente aux assemblées de Londres et de Paris. En 1955, j’ai eu la possibilité de retourner en Europe et de visiter toutes les villes où des assemblées étaient organisées. Quelle bénédiction !

      Ce fut vraiment un privilège que de pouvoir participer à la prédication à plein temps durant toutes ces années. Dans cette ville, où de nombreuses personnes viennent et repartent, Jéhovah m’a permis d’aider quantité de gens à connaître sa vérité avant qu’ils ne s’en aillent. Aujourd’hui, ces frères et sœurs chrétiens sont dispersés dans tout le pays. Au cours de ces années, j’ai vécu de nombreux événements merveilleux que je ne peux commencer à raconter. Bien qu’ayant des douleurs arthritiques, je suis en mesure de continuer mon service à plein temps. Avec une béquille et une canne, j’ai eu le privilège de participer à la diffusion de ces vérités merveilleuses à mes semblables.

      En 1965, alors que j’étais en prédication, ma maison a brûlé. Mais cela ne m’a pas empêché de continuer l’œuvre de prédication à plein temps. Je n’ai jamais désiré qu’un toit où me reposer la nuit, suffisamment de nourriture pour pouvoir vivre et servir Jéhovah et le moyen de faire parvenir aux hommes le message de vérité de Dieu. — Mat. 4:4.

      Récemment, j’ai été une fois de plus clouée au lit à cause d’un accident. Cependant, j’ai pu conduire plusieurs études bibliques au moyen du téléphone. Que s’était-​il passé ? Les freins de ma voiture ayant cédé à l’arrêt elle m’est passée sur les jambes. Malgré cet accident, j’ai fait mon étude et je suis allée ensuite à l’hôpital pour me faire examiner. Aucun os n’était cassé. Cependant, j’ai dû rester à l’hôpital six semaines. Le médecin qui m’a soignée était tout émerveillé et a parlé de “miracle”.

      Maintenant, bien que mes forces diminuent avec l’âge, je continue à prêcher et à proclamer le grand nom de Jéhovah. À quatre-vingt-quatre ans, je suis toujours décidée à rester fidèle à Jéhovah, le merveilleux Maître de l’univers plein d’amour. La prédication à plein temps a vraiment été la carrière la plus merveilleuse et la plus enrichissante qui soit. Je prie Jéhovah pour persévérer fidèlement jusqu’à la fin.

  • Questions de lecteurs
    La Tour de Garde 1973 | 1er novembre
    • Questions de lecteurs

      ● Quand Dieu a-​t-​il créé les dinosaures, et quand cette espèce animale s’est-​elle éteinte ?

      La Bible ne fournit pas de réponse précise à cette question. Selon le récit de la Genèse, les animaux ont été créés durant les cinquième et sixième “jours” ou périodes de création. Si l’expression hébraïque traduite par “grands monstres marins” [hébreu tanninim] inclut les dinosaures, qui vivaient souvent dans des régions humides et marécageuses, cela signifie que les dinosaures ont été crées le cinquième “jour”. (Gen. 1:21, NW.) Nous ne savons pas si l’espèce vécut jusqu’à la création de l’homme (vers la fin du sixième “jour”). Les dinosaures ont vraisemblablement disparu au plus tard lors du déluge, à l’époque de Noé. Il s’agissait de reptiles, et certaines espèces de dinosaures présentaient de grandes ressemblances avec les lézards (le mot grec pour “lézard” étant sauros ; saura dans Lévitique 11:29, LXX). Toutes les espèces de dinosaures n’avaient pas une taille gigantesque. Toutefois, même s’ils avaient survécu jusqu’au déluge, il n’aurait pas été nécessaire de faire entrer dans l’arche un couple d’une espèce géante. Pour obéir au commandement divin, il aurait suffit d’y faire entrer d’autres individus plus petits de cette famille ou “genre” particulier. — Gen. 6:19, 20 ; 7:14.

      Certaines traductions plus anciennes de la Bible utilisent parfois le mot “dragons” pour traduire le terme hébreu tanninim (“grands monstres”, NW). (Ps. 74:13, Liénart ; 148:7, Glaire ; És. 27:1, Version autorisée.) Le mot “dragon” (grec drakôn) se rencontre dans les Écritures grecques chrétiennes. On a suggéré qu’au lieu d’avoir une origine purement mythique, cette expression a pu s’appliquer à l’origine à des créatures gigantesques, telles que les dinosaures, et ne revêtir un sens mythique que longtemps après la disparition de ces créatures énormes. Il est intéressant de remarquer que de nombreuses descriptions mythiques du “dragon” ressemblent beaucoup à certains individus de la famille de ces reptiles énormes dont faisaient partie les dinosaures.

      ● Est-​il bien pour un chrétien de demander une bénédiction à ses parents ou à ses grands-parents comme c’est la coutume dans certains pays d’Amérique du Sud ?

      La Bible montre que des serviteurs de Dieu de l’Antiquité en ont béni d’autres. Jacob bénit Pharaon, en ce sens qu’il lui a exprimé des vœux de bonheur (Gen. 47:7). Quand elle quitta la Mésopotamie pour aller épouser Isaac, Rébecca fut bénie par sa famille (Gen. 24:60). Isaac et Jacob ont prononcé des bénédictions spéciales sur leurs descendants (Héb. 11:20, 21). Selon Proverbes 30:11, les parents méritent d’être bénis par leurs enfants.

      Il n’y a donc rien dans les Écritures qui s’oppose à ce que des parents ou des grands-parents bénissent leurs enfants. Même dans des

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