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Les Canaries chantent la louange de JéhovahLa Tour de Garde 1983 | 1er juillet
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Elles ont eu une assistance de 113 personnes au Mémorial en 1982.
Nous faisons notre dernière escale à Hierro, la plus occidentale des îles. Des siècles durant, les navigateurs l’ont considérée comme le bout du monde. Défavorisée par le manque d’eau, elle est habitée par une population éparse de 7 000 personnes, totalement isolée du monde moderne et ignorant ses problèmes. En 1973, Gary et Hasse, dont nous avons déjà parlé, furent les premiers Témoins à visiter cette île. Aujourd’hui, un Témoin de 70 ans, Trinidad Vidal, qui est venu il y a quatre ans de Malaga, en Espagne, s’y est établi et y déploie son activité.
Une précision, au cas où vous vous seriez posé la question: ces îles ne sont pas appelées “Canaries” en raison de leurs canaris sauvages, mais plutôt à cause des chiens sauvages qu’on y a découverts il y a 2 000 ans. Ainsi Pline l’Ancien a parlé de “Canarie [du latin canis, chien], ainsi nommée en raison de sa multitude de chiens de grande taille”. Peu importe, cependant, que le nom vienne des chiens ou des oiseaux: les Témoins de Jéhovah n’en chantent pas moins la louange de Dieu dans les îles Canaries et ils annoncent avec zèle le Royaume de Jéhovah et de Jésus Christ. — Matthieu 6:9; 24:14.
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“Devant des rois”La Tour de Garde 1983 | 1er juillet
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“Devant des rois”
“Je parlerai aussi de tes avertissements devant des rois, et je n’aurai pas honte”, tel était le chant du psalmiste inspiré (Psaume 119:46). Bien que la “bonne nouvelle du royaume” concerne un gouvernement céleste, aujourd’hui aussi les “rois”, ou ceux qui gouvernent, doivent entendre les avertissements de Dieu (Matthieu 24:14). Est-ce le cas? Certainement. Le rapport suivant d’un ancien missionnaire anglais explique comment un homme d’État a pu entendre ces avertissements:
“Un certain jour, vers la fin des années 40, je prêchais de maison en maison dans le Kent. J’étais en train de parler avec un homme, dans sa maison de campagne, quand un visiteur survint. C’était sir Winston Churchill. Notre conversation fut interrompue, mais sir Winston, remarquant La Tour de Garde, me félicita pour mon activité.
“Plusieurs jours plus tard, me trouvant à nouveau en prédication, je sonnai à la porte d’une grande habitation. Un majordome vint m’ouvrir et, lorsque je lui eus fait part de mon désir de parler au propriétaire de la maison, il me demanda si je savais où j’étais. Je n’en avais aucune idée. ‘Vous êtes à Chartwell, me dit-il, la demeure de sir Winston Churchill’.’ Juste à ce moment, sir Winston apparut. Se souvenant de notre récente rencontre, il m’invita à entrer. Nous avons entamé une courte discussion, il accepta les trois livres que je lui proposai et m’invita à revenir.
“Deux semaines plus tard, par une chaude après-midi, je le revisitai, et il me fit entrer une nouvelle fois. Il me proposa de prendre un peu de citronnade et, après quelques paroles de salutation, il me dit: ‘Je vous accorde une demi-heure pour que vous m’expliquiez ce qu’est le Royaume de Dieu; mais ensuite, vous me laisserez vous exposer ce qu’il signifie pour moi.’ Ainsi avons-nous fait. Il estimait que le Royaume de Dieu serait établi grâce à des hommes politiques craignant Dieu et, pour lui, il ne viendrait pas tant que l’homme n’aurait pas appris à vivre en paix. J’ai pu lui expliquer ce que la Bible dit du Royaume et des bénédictions qu’il apportera aux hommes. Sir Winston se montra très cordial et m’indiqua qu’il respectait notre activité.
“Je n’ai malheureusement jamais pu le rencontrer à nouveau. Mais cela avait été un grand privilège pour le jeune homme de 17 ans que j’étais alors d’avoir été utilisé pour lui donner le témoignage, ne serait-ce que cette seule fois.”
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