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Les tribunaux canadiens condamnent la discriminationRéveillez-vous ! 1976 | 22 août
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1975, le juge Anderson eut à se prononcer sur cette affaire.
Après avoir bien examiné les arguments évasifs de l’avocat municipal, le juge Anderson fit remarquer qu’il ‘n’y avait pas ou peu de preuves de la nécessité pour le conseil de voter la résolution du lundi 9 juin 1975, sauf pour empêcher la construction du bâtiment en question’. Le juge a donc conclu ainsi :
“Il va sans dire que les membres du conseil ne devraient rien faire, directement ou indirectement, qui puisse inquiéter ou importuner les demandeurs ou les empêcher de procéder légalement à la construction de leur bâtiment. Je suis sûr qu’avec la bonne volonté et le bon sens des intéressés toute l’affaire sera résolue pour le bien mutuel des demandeurs et du district de Surrey. L’affaire est renvoyée sine die [sans fixer de date].”
En renvoyant l’affaire sine die, le juge se réservait le droit de la reprendre en main si les demandeurs étaient ‘inquiétés ou importunés’. Ces derniers pouvaient-ils enfin bâtir ?
Les résultats
La réponse a été connue lors de la réunion suivante du conseil, le 23 juin. Le journal The Columbian relatait ce qui suit :
“Le maire, Bill Vander Zalm, a pressé le conseil de ‘laisser tomber toute l’affaire’ et de liquider tout problème entre les Témoins de Jéhovah et la Commission de l’hygiène.
“Par un vote, le conseil décida de supprimer la condition rattachée au permis et de s’incliner.”
Qu’est devenue la “Commission de l’hygiène” de Surrey ? Nous lisons :
“Avant cela, le conseil s’est réuni en tant que Commission de l’hygiène, comme prévu, et a levé la séance immédiatement.
“Ce fut la réunion de la Commission de l’hygiène la plus courte jamais connue.”
Le conseil du district de Surrey ‘laissa tomber l’affaire’ et ‘s’inclina’. Par la suite, durant la construction, les Témoins de Jéhovah ont beaucoup apprécié la coopération des employés et des inspecteurs du service de l’urbanisme. Après tous ces contretemps, les travailleurs volontaires se sont mis à l’ouvrage avec enthousiasme, de sorte que le bâtiment a été terminé en sept mois.
Trois voisins, qui observaient les progrès rapides, sont venus voir les travaux et ont dit : “Nous vous avons observés et nous sommes si impressionnés que nous avons voulu voir les choses de plus près.” Un autre voisin a offert son aide bénévole et n’a pas ménagé sa peine. À présent, lui aussi bénéficie d’une aide bénévole sous forme d’une étude biblique à domicile. Une autre personne encore exprima son accord avec la lutte légale menée par les Témoins et donna une importante somme d’argent comme contribution aux frais.
Les Témoins de Jéhovah de la région de Vancouver sont heureux d’accueillir les visiteurs dans leur belle salle d’assemblées. Lors de l’inauguration du bâtiment, le 13 mars 1976, 2 480 habitants de la région sont venus partager leur joie. Les Témoins savent que cette salle sera un bienfait pour le quartier et, chose plus importante, elle est un centre d’adoration du vrai Dieu, Jéhovah.
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Les résultats d’une bonne conduiteRéveillez-vous ! 1976 | 22 août
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Les résultats d’une bonne conduite
● “Que votre lumière brille devant les hommes, pour qu’ils voient vos belles œuvres et rendent gloire à votre Père qui est dans les cieux.” (Mat. 5:16). Par ces mots, Jésus montrait que la conduite d’une personne peut avoir une puissante influence sur d’autres et les amener à apprécier le vrai culte à sa juste valeur.
Ce fut le cas d’un conducteur d’autobus en Finlande. Dans sa jeunesse il avait pris la religion en dégoût à cause du fanatisme de ses parents. Cependant, en 1975, ses sentiments ont changé quand il a conduit un autobus loué par un groupe de Témoins de Jéhovah qui assistaient à une assemblée à Helsinki. Comme il n’avait rien d’autre à faire pendant la journée, il assista à l’assemblée et écouta le programme. Le dernier jour, alors qu’il reconduisait les congressistes chez eux, il leur dit :
“Je vous appelais ‘mes amis’ quand nous sommes partis pour l’assemblée le premier jour. Mais c’était là simplement une façon de parler. Maintenant, je peux vous appeler ‘mes amis’ du fond du cœur. Votre sincérité, votre remarquable bienveillance et votre amour les uns pour les autres ont fait sur moi une profonde impression. Jusqu’à présent je disais n’avoir jamais le temps de m’occuper de religion, mais maintenant, grâce à vous, j’ai changé mon point de vue. Je veux examiner votre religion de plus près.”
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