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  • Fétiche
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    • de chiens, de faucons, de chacals, d’hippopotames, etc. Par exemple, la déesse Bastet était représentée par une chatte, le dieu Anubis par un chacal, tandis que l’emblème de Horus était une tête de faucon. Quand le scarabée devint sacré en Égypte, les joailliers égyptiens en confectionnèrent de nombreuses représentations en pierre semi-précieuses ou en d’autres matières. Parfois, le cartouche d’un pharaon (une figure qui portait les caractères de son nom) était gravé sur le côté plat de cet ornement. Ces représentations de scarabées étaient souvent serties sur des anneaux sigillaires, parfois pivotants. Sur les treize bracelets découverts sur la momie du pharaon égyptien Toutankhamon, huit étaient des amulettes; cinq portaient l’œil de Horus et les trois autres le scarabée (symbole de la protection accordée par Isis et par Râ). Les amulettes en forme de scarabée gravées au nom du pharaon ou d’un dieu étaient très courantes, et l’on pensait qu’elles pouvaient porter chance à leur possesseur ou le protéger. Les Égyptiens portaient également certains fétiches pour conjurer le “mauvais œil”, tout comme les Grecs et les Romains. Apparemment, les Romains utilisaient surtout le phallus à cet effet, l’accrochant au cou des enfants pour les préserver.

      Jésus Christ déclara que les scribes et les Pharisiens élargissaient “les cassettes renfermant des passages de l’Écriture, cassettes qu’ils arborent comme des moyens de sauvegarde”. (Mat. 23:1, 2, 5.) Il désignait ainsi les phylactères qu’ils portaient sur le front ou sur le bras, non seulement par ostentation, afin de gagner l’estime du peuple, mais encore, selon toute apparence, comme des amulettes qui pourraient ‘sauvegarder’ celui qui les portait des mauvaises influences ou des démons.

      On pensait que l’efficacité de nombreux fétiches de l’Antiquité dépendait des conditions astrales qui avaient présidé à leur fabrication, et on les utilisait surtout dans l’espoir de conjurer le mauvais sort. Cependant, les Écritures, elles, condamnent l’astrologie et désapprouvent ceux qui comptent sur la chance. — És. 65:11.

  • Feu
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    • FEU

      Comme aujourd’hui, le feu jouait aux temps bibliques un rôle important dans la vie de l’homme. La Bible mentionne un certain nombre d’activités qui nécessitaient l’usage du feu, telles que l’affinage, le forgeage et le moulage des métaux, la préparation des aliments, le chauffage des maisons ainsi que la présentation des sacrifices et de l’encens.

      Le feu avait sa place dans le culte pratique d’abord au tabernacle, puis au temple. Chaque matin et entre les deux soirs, le grand prêtre devait brûler de l’encens sur l’autel de l’encens (És. 30:7, 8). La loi de Dieu exigeait que l’on entretînt continuellement le feu sur l’autel de l’holocauste (Lév. 6:12, 13). Bien que généralement acceptée, la tradition juive qui voulait que le feu de l’autel eût été miraculeusement allumé par Dieu n’est pas corroborée par les Écritures. Selon les premières instructions que Jéhovah donna à Moïse, les fils d’Aaron devaient “mettre du feu sur l’autel et disposer du bois sur le feu” avant d’y déposer le sacrifice (Lév. 1:7, 8). Ce n’est qu’après l’installation de la prêtrise aaronique et, par conséquent, après que l’on eut offert les sacrifices d’installation, qu’un feu envoyé par Jéhovah et provenant sans doute de la nuée située au-dessus du tabernacle consuma l’offrande qui se trouvait sur l’autel. Dès lors, ce miracle n’eut pas pour effet de mettre le feu au bois, mais de “consumer l’holocauste et les morceaux gras sur l’autel”. Le feu qui continua à brûler sur l’autel résultait probablement à la fois du feu de Dieu et de celui qu’on y vait allumé auparavant (Lév. 8:14 à 9:24). De même, un feu miraculeux, envoyé par Jéhovah, consuma les sacrifices aussitôt après la prière de Salomon, lors de l’inauguration du temple. — II Chron. 7:1.

      USAGE FIGURÉ

      Le mot feu, comme des expressions qui évoquent l’idée de brûler ou de flamber, sont associés figurément à l’amour (Cant. 8:6), au désir (Rom. 1:27; I Cor. 7:9), à la colère et au jugement (Soph. 2:2; Mal. 4:1) ainsi qu’aux émotions violentes (Luc 24:32; II Cor 11:29). Les Écritures décrivent Jéhovah comme un feu consumant en raison de sa pureté et de l’attachement exclusif qu’il réclame (Deut. 4:24). Son ardeur et sa fureur brûlent comme du feu; sa “langue” et sa parole sont semblables à un feu dévorant (Ps. 79:5; 89:46; És. 30:27; Jér. 23:29). Quand Jérémie essaya de ne plus faire mention de la parole de Jéhovah, il ne put y parvenir, car cette parole était comme un feu brûlant enfermé dans ses os (Jér. 20:9). Jéhovah fait de ses ministres angéliques un feu dévorant, et par le feu de son zèle la “terre” sera dévorée (Ps. 104:1, 4; Soph. 3:8). Les séraphins (“enflammés, brûlants”), dont le rôle consiste à éliminer l’impureté et à déclarer la sainteté de Dieu, sont étroitement associés à son trône.— És. 6:2, 3, 6, 7; voir aussi Daniel 7:9, 10.

      Le feu éprouve et affine

      Le “messager de l’alliance” est comparé au feu de l’affineur qui sert à épurer l’or et l’argent. En effet, en soumettant les “fils de Lévi” à une épreuve ardente par l’entremise du messager de l’alliance, Jéhovah les purifie (Mal. 3:1-3; voir AFFINAGE, AFFINEUR). Le feu révèle également la qualité d’un matériau, comme l’apôtre Paul le fait remarquer quand il souligne l’importance de construire sur le fondement qu’est Jésus Christ avec des matériaux à l’épreuve du feu. — I Cor. 3:10-15.

      L’apôtre Pierre décrit les épreuves et les souffrances comme un “feu” qui révèle la qualité de la foi du chrétien (I Pierre 1:6, 7). Plus loin, comparant les persécutions à un incendie, il déclare à ses compagnons chrétiens: “Ne vous laissez pas déconcerter par l’incendie qui est au milieu de vous et qui vous advient pour servir d’épreuve, (...) vous avez part aux souffrances du Christ, pour que vous vous réjouissiez et frémissiez aussi de joie durant la révélation de sa gloire.” (I Pierre 4:12, 13). Il est utile de souffrir pour la justice, comme l’apôtre Paul le fait observer en ces termes: “La tribulation produit l’endurance.” (Rom. 5:3). En effet, celui qui surmonte fidèlement et victorieusement une épreuve cruelle, “brûlante”, en ressort fortifié, plus solidement établi que jamais grâce à son endurance. — Actes 14:22; Rom. 12:12.

      La destruction

      Aux temps bibliques, le feu était le meilleur moyen de réaliser une destruction totale (Josué 6:24; Deut. 13:16). C’est pourquoi Jésus utilisa parfois le terme “feu” pour décrire symboliquement l’extermination des méchants (Mat. 13:40-42, 49, 50; comparez avec Ésaïe 66:24; Marc 9:43-48; Matthieu 25:41). Pierre écrivit que “les cieux et la terre de maintenant sont (...) amassés pour le feu”. D’après le contexte, et à la lumière d’autres passages des Écritures, il est évident que ce feu-​là n’est pas littéral, mais qu’il signifie la destruction éternelle. Le déluge du temps de Noé n’a pas anéanti les cieux et la terre à proprement parler. En fait, il n’a supprimé que les impies. De même, la révélation de Jésus Christ, avec ses anges puissants, dans un feu flamboyant, n’entraînera la destruction définitive que des méchants. — II Pierre 3:5-7, 10-13; II Thess. 1:6-10; comparez avec Ésaïe 66:15, 16, 22, 24.

  • Fèves
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    • FÈVES

      (héb. pôl).

      Le terme hébreu correspond au mot arabe fûl et on l’identifie à la fève, Vicia Faba L., une plante annuelle largement cultivée en Syrie et en Palestine (II Sam. 17:28; Ézéch. 4:9). On a découvert ce type de fève dans des sarcophages égyptiens, ce qui montre qu’elle était connue dans ce pays depuis les temps les plus reculés.

      La fève est une plante de pleine terre dont la tige droite peut atteindre un mètre de haut. À la floraison, elle répand un parfum doux. Elle produit des gousses qui deviennent grandes et épaisses à maturité et qui renferment des graines brunes ou noires. On la plante après les pluies précoces d’automne et la récolte a généralement lieu vers la fin du printemps, au temps où s’achève la moisson de l’orge et du blé. On vanne les fèves à peu près de la même façon que le grain.

  • Fiançailles
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    • FIANÇAILLES

      Chez les Hébreux, les fiançailles et les négociations qu’elles nécessitaient dépendaient généralement des parents de chaque futur conjoint et du père en particulier (Gen. 24:1-4; 38:6; 21:21). Toutefois, on tenait souvent compte des désirs du jeune homme en la matière. D’autre part, les veuves ou les jeunes filles qui héritaient de la propriété ancestrale parce que leur père était mort sans descendant mâle pouvaient épouser l’homme de leur choix, à condition qu’il fût de leur tribu (Juges 14:2; Nomb. 36:6). En fait, c’est Jéhovah lui-​même qui choisit une femme pour Isaac (Gen. 24:50, 51). Le choix de l’épouse et la demande en mariage, habituellement formulée par le père ou par les parents de l’époux, étaient suivis des fiançailles. Ces dernières constituaient un engagement formel ratifié par les parents de l’épouse, d’une part, et fréquemment, par un ami ou un représentant légal de l’époux, d’autre part. — Gen. 24:1-4; Jean 3:29.

      Le môhar, c’est-à-dire la dot ou prix de l’épouse, jouait un rôle important dans les fiançailles. Le môhar est mentionné trois fois dans la Bible (Gen. 34:12; Ex. 22:16, 17; I Sam. 18:25). Il était généralement payé aux parents. Ainsi, le serviteur d’Abraham donna des “choses de choix” à la mère de Rébecca et à son frère Laban, lequel joua un rôle prédominant dans la conclusion de l’accord (Gen. 24:53). Le môhar pouvait également revêtir la forme de services rendus (Gen. 29:15-30; Josué 15:16). Exode 22:16, 17 montre que le père d’une jeune fille qui avait été séduite devait toucher le môhar comme indemnité pour l’offense subie, même s’il refusait de donner sa fille en mariage. Parfois, la mariée recevait un présent de son père en guise de “cadeau d’adieu”. D’autres fois, on lui offrait quelque chose au moment de ses fiançailles; c’est ce qui se passa pour Rébecca. — I Rois 9:16; Josué 15:17-19; Gen. 24:53.

      Pour les Juifs, les fiançailles constituaient un engagement si sérieux que, dans le cas où le mariage n’avait pas lieu, soit parce que le fiancé changeait d’avis ou pour quelque raison valable, la jeune fille ne pouvait épouser un autre homme avant d’être légalement dégagée de cet accord par un acte de divorce (Mat. 1:19). Si la fiancée commettait la fornication, elle était considérée comme adultère et condamnée à mort (Deut. 22:23-26). Même lorsqu’un homme avait des rapports sexuels avec une esclave qui avait été promise à un autre homme, mais qui n’avait pas encore été rachetée, on les jugeait tous deux coupables et on les punissait. Toutefois, ils n’étaient pas mis à mort, parce que la femme n’était pas encore libre (Lév. 19:20-22). Le fiancé était exempté du service militaire. — Deut. 20:7.

      En général, il ne se passait pas des années entre les fiançailles et le mariage, bien qu’un intervalle fût parfois nécessaire pour permettre à l’époux de payer le prix ou d’effectuer le service convenu. Dans le cas de Jacob, les fiançailles durèrent sept années, pendant lesquelles il servit pour obtenir Rachel, mais se vit donner Léa à la place. Il dut attendre encore une semaine pour s’unir à Rachel, et il continua de servir Laban sept ans de plus pour elle. — Gen. 29:20-28.

      L’ÉPOUSE DU CHRIST

      Jésus Christ est fiancé à sa future épouse, la congrégation chrétienne, qui est son corps (Éph. 1:22, 23). Le jour de la Pentecôte de l’an 33, les premiers membres de l’Épouse reçurent l’esprit saint accompagné du don miraculeux des langues. Il s’agissait, en quelque sorte, de cadeaux de fiançailles, qui constituaient pour l’Épouse spirituelle du Christ “un gage de [son] héritage, en vue de la libération par rachat de la possession personnelle de Dieu, à sa glorieuse louange”. (Éph. 1:13, 14.) L’apôtre Paul, s’adressant aux disciples à qui il avait fait connaître la vérité relative à Christ comme à des personnes promises en mariage, les exhorta à garder leur pureté pour le Christ, comme une vierge chaste (II Cor. 11:2, 3). Ceux qui sont promis au Christ sont considérés comme fiancés tant qu’ils sont sur la terre et ils sont invités au repas du mariage de l’Agneau, à son repas du soir. — Rév. 19:9.

  • Fidélité
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    • FIDÉLITÉ

      Attachement loyal à un souverain ou à un gouvernement, à un chef, à une cause, etc. Ce terme évoque un attachement dévoué, un profond dévouement pour quelque chose ou pour quelqu’un, la sincérité manifestée à l’égard de celui ou de ceux envers qui l’on doit se montrer fidèle.

      Dans les Écritures hébraïques, l’adjectif ḫâsîdh a été traduit par “fidèle”, “bon”, “saint” et par d’autres termes analogues. Le nom ḫêsêdh évoque la bonté, mais, outre l’idée de tendre attention ou de bonté motivée par l’amour, il désigne aussi la bonté qui s’attache avec amour à quelque chose ou à quelqu’un jusqu’à que le but recherché soit atteint. Telle est la bonté que Dieu manifeste envers ses serviteurs, bonté que ceux-ci doivent lui témoigner en retour. Elle s’apparente donc à la fidélité, à une fidélité juste, dévouée et sainte.

      Dans les Écritures grecques chrétiennes, le nom hosiotês et l’adjectif hosiôs expriment également l’idée

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