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  • Un désastre frappe la province de Québec
    Réveillez-vous ! 1971 | 22 novembre
    • Les opinions des experts

      On avertit aussitôt le ministère des Richesses naturelles du Québec, afin qu’il envoie des experts pour examiner les lieux et essayer de déterminer la cause du désastre. Selon les rapports, confirmés par le maire, M. Lauréat Lavoir, “il y eut trois secousses distinctes”. M. Marc Tanguay, géologue et ingénieur du ministère précité, établit que le cratère qui s’était formé avait une superficie de 46 450 mètres carrés.

      Quant à la cause du désastre, les opinions sont divergentes. Le même jour, l’université Laval, à Québec, avait enregistré des secousses sismiques, et certains pensent que celles-ci sont peut-être à l’origine de ce fatal mouvement du sol. M. Lavoir, lui, suppose qu’une crue printanière des eaux souterraines a miné le sol et provoqué son effondrement.

      Dans cette région, le sol est constitué en grande partie par de l’argile d’une profondeur dépassant 40 mètres en certains endroits, et recouverte d’une couche de sable. La rivière aux Vases grossit à tel point que l’on pouvait encore voir les traces laissées par la boue sur les troncs des arbres le long de ses berges. Les eaux torrentielles emportèrent jusque dans le Saguenay un pont presque neuf.

      Au cours des premiers jours suivant le désastre, la petite ville fut envahie par des curieux, des journalistes, des habitants qui revenaient chercher leurs biens et même des pilleurs. On éleva des barrages sur les routes pour empêcher les badauds et d’autres personnes non autorisées de pénétrer dans la localité. Un centre de contrôle fut installé dans la mairie.

      Les forces armées du Canada fournirent des hélicoptères à l’aide desquels on fit descendre des sauveteurs dans le cratère pour voir s’il y avait des survivants. Malheureusement, ils n’en trouvèrent aucun dans la mer de boue. Dans une maison vide, au fond de l’énorme gouffre, un poisson rouge solitaire évoluant dans son aquarium était le seul signe de vie.

      Les membres de la Protection civile, travaillant en collaboration avec les autorités, furent appelés à nourrir, à vêtir et à loger les deux cents familles évacuées. Des camions remplis de vivres et de vêtements, provenant de diverses régions de la province et de nombreuses organisations, ne tardèrent pas à arriver sur les lieux. On prit sans tarder des dispositions pour amener 35 caravanes dans la cour d’une école pour loger les sinistrés. Il n’a fallu que trois jours pour y installer l’eau, l’électricité et les égouts.

      Les géologues et les ingénieurs du ministère des Richesses naturelles sont en train d’effectuer des forages dans la région de Saint-Jean Vianney, afin de se rendre compte du degré de solidité du sol et d’essayer de trouver des emplacements plus sûrs pour les maisons situées près de l’énorme cratère.

      De nombreuses organisations philanthropiques ont ouvert une caisse pour les sinistrés de Saint-Jean Vianney, où les dégâts sont évalués à plus de deux millions de dollars (plus de 11 000 000 de francs français). Sans aucun doute l’argent ainsi recueilli aidera les sinistrés dans une certaine mesure, mais il ne pourra jamais remplacer les chers disparus ou effacer le souvenir des terribles souffrances subies.

      Au moins 12 catastrophes de ce genre se sont produites au Canada depuis quelques années, mais celle de Saint-Jean Vianney est l’une des plus graves pour ce qui est des pertes en vies humaines et en biens matériels. Il est évident que l’homme a encore beaucoup à apprendre concernant la terre, sa demeure. Pour faire face aux écrasantes forces naturelles, il a besoin d’être guidé par Quelqu’un de plus grand que lui.

  • Bizarreries de la reproduction
    Réveillez-vous ! 1971 | 22 novembre
    • Bizarreries de la reproduction

      Plusieurs espèces de poissons couvent leurs œufs dans leur bouche jusqu’au moment de l’éclosion. Ils arrivent — on ignore comment — à ne pas les avaler. La femelle de l’hippocampe et celle du syngnathe pondent leurs œufs dans une poche ventrale du mâle où se font l’incubation et l’éclosion.

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