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  • Étranges sacrifices en Bolivie catholique
    Réveillez-vous ! 1977 | 22 juillet
    • Pendant ce temps, la grand-mère et son gendre étaient descendus un peu plus bas, sur le versant de la colline où, à l’ombre d’un gros rocher noirci par la fumée de nombreux sacrifices, se dressait un autel au milieu d’une petite esplanade. Nous avons remarqué des flaques de graisse figée, restes de sacrifices précédents de moutons. La grand-mère et son gendre ont alors secoué une bouteille de bière et l’ont versée sur l’autel pour le “sanctifier”, comme on fait avec l’eau bénite dans d’autres rites religieux. Ensuite ils ont répandu des confetti partout et le petit garçon est monté sur l’autel avec des serpentins. Tout était prêt.

      Le mouton, attaché par les pattes, fut déposé sur un rocher voisin, puis, au signal de la grand-mère, le gendre l’égorgea. La grand-mère récupéra le couteau et ouvrit le ventre du mouton. Puis, sous nos yeux étonnés, elle plongea les mains à l’intérieur de l’animal pour en arracher le cœur. On nous expliqua qu’il était indispensable que le cœur batte encore et que le sang coule toujours des jugulaires pour offrir le cœur à Pacha Mama. Ils enterrèrent ensuite le cœur, donnèrent une tasse de sang mélangé à du sucre au petit garçon qui courut le répandre au sommet de la colline, au pied d’une croix qui se trouvait là.

      La grand-mère offrit ensuite sur l’autel des feuilles de coca qu’elle tenait dans ses mains pleines de sang, après quoi elle récita d’autres prières en quechua à l’adresse de Pacha Mama. Puis ils brûlèrent certains morceaux du mouton sur l’autel. Le reste serait ramené à la maison pour y être mangé au cours d’une fiesta de deux ou trois jours pendant lesquels on danserait, on boirait et on mâcherait des feuilles de coca, dans l’espoir que cette déesse de la terre accepterait leur sacrifice et leur serait favorable.

      Nous avons demandé à ces gens comment ils arrivaient à concilier leur croyance catholique avec ces sacrifices offerts à une déesse païenne. Ils nous ont répondu que la déesse se fâcherait s’ils ne les lui offraient pas et qu’ils voulaient apaiser el tio qui, nous l’avons dit plus haut, est le Diable, le dieu du monde souterrain. Pour ces gens il n’y a donc pas de contradiction entre ce genre de sacrifice et la foi catholique.

      Sur le chemin du retour, nous avons réfléchi à ce que nous venions de voir. La cérémonie avait été organisée par des gens qui se disaient chrétiens alors que, selon la Bible, la mort sacrificielle de Jésus a rendu inutile tout sacrifice d’animaux (Dan. 9:27 ; Héb. 10:1-10). À propos du culte du Diable ou de celui de tout autre dieu ou déesse, Jésus a déclaré : “Il est écrit : ‘C’est Jéhovah, ton Dieu, que tu devras adorer, et c’est lui seul que tu devras servir par un service sacré.’” — Mat. 4:10.

      Nous nous disions aussi que l’Église catholique a complètement échoué en s’abstenant d’apprendre aux gens humbles les enseignements fondamentaux du christianisme, et cela nous rappelait qu’en tant que Témoins de Jéhovah nous avons la responsabilité de saisir chaque occasion pour faire connaître la Bible aux Boliviens.

  • Les poissons, innombrables
    Réveillez-vous ! 1977 | 22 juillet
    • Les poissons, innombrables

      “Qu’il s’agisse du nombre des poissons ou du nombre de leurs espèces, il est plus élevé que celui des mammifères, des oiseaux, des reptiles et des amphibiens réunis.” — The Marvels of Animal Behavior, pages 309, 310.

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