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Si les phares pouvaient parlerRéveillez-vous ! 1971 | 22 mars
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avec ceux de l’un de mes compagnons, les navigateurs peuvent déterminer, à un demi-mille près, leur position exacte. J’émets mes signaux radio toutes les vingt secondes par temps normal, mais toutes les cinq secondes par mauvais temps.
Notre personnel dévoué
Les phares qui peuvent se suffire entièrement à eux-mêmes sont rares, c’est pourquoi nous sommes très reconnaissants envers les hommes qui prennent soin de nous et nous maintiennent toujours en état d’accomplir notre service salvateur. Ces hommes ont de nombreuses occasions d’admirer la beauté des œuvres de Dieu, telles qu’un coucher de soleil flamboyant sur une mer calme ou le déferlement impitoyable des puissantes vagues sur une côte rocheuse. On dit que pour pouvoir s’adapter à la solitude et à la monotonie de la vie de gardien de phare, il faut y être né ou avoir du “sang de marin” dans les veines. Cela n’est pas strictement vrai, car les gardiens de phares vivent dans des conditions très variées.
Tout dépend de l’endroit où le phare est situé. Ici, au Cabo da Roca, nous ne sommes qu’à une heure de voiture de Lisbonne. Par conséquent, les neuf hommes qui prennent soin de moi sont loin d’être isolés. Cependant, de nombreux gardiens de phares ne prennent contact avec le monde qu’une fois par mois seulement, ou même moins souvent, lors de la visite régulière du navire qui leur apporte le ravitaillement. Aujourd’hui, certains phares plus anciens, très isolés, sont pourvus d’un mécanisme entièrement automatique actionné à partir du continent par un dispositif de commande à distance.
La vie d’un gardien de phare est loin d’être ennuyeuse. Pendant la journée, il doit faire, à intervalles réguliers, des observations très utiles aux services de la météorologie. Les renseignements sur l’état de la mer, la force et la direction des vents, les nuages et la pression barométrique, recueillis régulièrement, aident en effet à établir les prévisions météorologiques. L’aviation également profite de nos services, car nous émettons des signaux lumineux qui indiquent aux pilotes qu’ils approchent de la terre.
Avant de vous quitter, je dois vous rappeler que je suis également une attraction touristique. La prochaine fois que vous aurez envie de faire quelque chose de différent, une excursion qui sort de l’ordinaire, pourquoi donc ne pas me rendre visite ? Vous ne pourrez peut-être pas venir au Portugal, mais si vous habitez une localité pas trop éloignée de la côte, vous trouverez probablement un membre de ma famille dans les parages. Je suis sûr que vous et vos enfants serez heureux de faire personnellement notre connaissance. Vous prendrez plaisir aussi à admirer la beauté sauvage qui caractérise généralement les régions où se dressent les phares. Vous constaterez également que nos gardiens sont des hommes heureux et aimables qui se feront une joie de vous en dire davantage sur les précieux services que nous rendons, des choses que j’aimerais vous raconter moi-même, — si les phares pouvaient parler !
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Un tue-moustiqueRéveillez-vous ! 1971 | 22 mars
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Un tue-moustique
Les poissons sont les plus grands ennemis des moustiques qui, dans de nombreuses régions, transmettent les maladies redoutables que sont le paludisme et la fièvre jaune. Les poissons détruisent ces moustiques en mangeant leurs œufs.
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