-
Comment être un retraité heureuxRéveillez-vous ! 1976 | 22 février
-
-
à travailler un certain nombre d’heures par jour et sont heureux de le faire, car leurs besoins spirituels sont satisfaits. De même, environ 5 pour cent des 20 000 prédicateurs à plein temps des États-Unis ont plus de soixante-cinq ans. L’un d’eux, une femme, est décédé en 1973 et est resté actif jusqu’à l’âge de quatre-vingt-dix-neuf ans !
Oui, vous pouvez faire du “reste de votre vie les meilleures années de votre vie”. Mais cela exige des préparatifs, de l’organisation ; il est nécessaire que vous songiez à la question financière, au lieu de votre résidence et à votre bien-être physique. Mais, par-dessus tout, cela exige que vous serviez Dieu et votre prochain de façon désintéressée.
-
-
La vie dans l’océan — un monde à trois dimensionsRéveillez-vous ! 1976 | 22 février
-
-
La vie dans l’océan — un monde à trois dimensions
L’OCÉAN est un véritable réservoir de vie. Il occupe plus de 70 pour cent de la surface de la terre, et son énorme profondeur, qui dépasse en moyenne trois kilomètres, en fait un monde à trois dimensions d’une incroyable capacité et ayant de nombreux niveaux.
La vie existe dans toutes les parties de l’océan. Le long des rivages, elle y foisonne intensément. À un niveau plus bas, sur le plateau continental, elle y est également très active. Plus loin, en pleine mer, la plupart des organismes vivants se trouvent près de la surface. Mais même dans les profondeurs abyssales, la vie est là, accomplissant sa part dans le système écologique de l’océan.
La chaîne alimentaire
Manifestement, les innombrables milliards d’animaux marins exigent une quantité prodigieuse de nourriture. Quoiqu’il y ait profusion d’algues dans l’océan, comme par exemple dans la mer des Sargasses, elles ne constituent pas la source principale de nourriture. En fait, les algues n’ont qu’un très petit rôle à jouer. En réalité, plus de 90 pour cent de la matière organique de base qui édifie et entretient la vie marine se trouvent dans les couches éclairées de la haute mer sous la forme de nombreuses variétés de “phytoplancton”.
Le phytoplancton est constitué de plantes microscopiques qui flottent près de la surface où elles peuvent capter la lumière du soleil. Elles ont en effet besoin de lumière pour accomplir leurs fonctions et pour vivre, tout comme la plupart des plantes terrestres. Le phytoplancton fabrique de la nourriture par photosynthèse, processus par lequel l’énergie de la lumière solaire convertit les substances nutritives minérales de l’océan en aliments. Ce processus est vital pour les animaux, car ils ne savent pas faire la synthèse de leur propre nourriture.
Ainsi, de même que la végétation sur la terre est à l’origine de l’alimentation de tous les animaux terrestres, les plantes marines sont à la base de l’alimentation des habitants des mers. — Gen. 1:29, 30.
De grandes couches de phytoplancton flottent dans l’océan, et elles sont généralement plus denses là où des substances minérales nutritives sont soulevées du fond par des tourbillons ou apportées par des courants. Les premiers consommateurs de phytoplancton sont des animaux minuscules appelés “zooplancton”. Pendant le jour, ils s’enfoncent jusqu’à une profondeur de 300 à 1 200 mètres et remontent la nuit pour se gaver de nourriture. De petits poissons qui se nourrissent de phytoplancton et certains de zooplancton accompagnent cette masse en mouvement et, tous ensemble, ils forment une couche si épaisse qu’au début de l’emploi du sonar on la confondait souvent avec le fond de l’océan. Il en résultait des inexactitudes dans les cartes du fond des mers. Pendant la guerre, les sous-marins s’abritaient sous cette couche où ils ne pouvaient être détectés par le sonar des destroyers.
Le “necton” (mot qui signifie “qui nage”) se nourrit de zooplancton. Ces prédateurs comprennent des milliers de variétés de poissons. Dans la “pyramide” alimentaire, il faut, en gros, 500 kilos de plantes océaniques (dans le bas de la pyramide) pour entretenir 50 kilos d’animaux herbivores (l’étage au-dessus dans la pyramide). Ceux-ci produiront cinq kilos d’animaux carnivores. Finalement il faudra cinq kilos de poisson pour édifier un demi-kilo de chair humaine. Pour qu’on puisse apporter au marché cinq kilos de poisson, l’océan a dû fournir 500 kilos de plancton microscopique.
Quand on pense que les otaries qui vont se reproduire aux îles Pribilof, dans la mer de Béring, consomment à elles seules trois milliards et demi de tonnes de poisson par an, on se fait une idée de la quantité de nourriture que produit l’océan. C’est vraiment un chef-d’œuvre du Créateur. Le psalmiste a écrit :
“Que tes œuvres sont nombreuses, ô Jéhovah !
Toutes, tu les as faites avec sagesse.
La terre est pleine de tes productions.
Quant à cette mer si grande et si vaste,
Il y a là, sans nombre, des choses qui se meuvent,
Des créatures vivantes, petites et grandes. (...)
Eux tous — ils continuent de t’attendre,
Pour que tu leur donnes leur nourriture en son temps.
-