BIBLIOTHÈQUE EN LIGNE Watchtower
Watchtower
BIBLIOTHÈQUE EN LIGNE
Français
  • BIBLE
  • PUBLICATIONS
  • RÉUNIONS
  • La nourriture va-t-elle manquer?
    Réveillez-vous ! 1980 | 22 novembre
    • La nourriture va-​t-​elle manquer?

      C’EST la trophê des Grecs, le shokuji du Japonais; les Anglais l’appellent food et les Français nourriture.

      Quel que soit le nom qu’on lui donne dans votre langue, l’eau vous monte-​t-​elle à la bouche quand vous pensez à la nourriture alors que vous avez faim? Une bonne nourriture est assurément souhaitable, car elle réjouit autant le palais qu’elle nourrit l’organisme.

      D’un autre côté, l’évocation de la famine fait frémir. Ce fléau entraîne des conséquences dévastatrices. Il freine le développement physique et mental de millions de nos contemporains, qui se voient privés d’une chance de mener une vie normale. Pire encore, la famine laisse des morts derrière elle.

      Il est vrai que si vous habitez l’Europe ou l’Amérique du Nord, vous ne pensez pas trop souvent à la faim. Certes, le prix de la nourriture vous inquiète, mais rares sont les gens qui souffrent de la faim dans ces contrées.

      Ailleurs, il n’en va pas de même.

      L’impact du fléau

      Peut-être serez-​vous étonné d’apprendre qu’aujourd’hui, près d’un milliard d’humains souffrent de la faim. Ce chiffre est pourtant celui d’une agence des Nations unies qui s’occupe de l’alimentation dans le monde. Cela représente le quart de l’humanité. C’est dire que nombre d’autorités jugent que le plus grand problème que les humains doivent affronter à l’heure actuelle est de se procurer suffisamment à manger.

      Est-​on sur la voie d’une solution? Malheureusement non. “La faim dans le monde s’aggrave au lieu de s’améliorer”, a déclaré S. Lonowitz, président d’une commission américaine sur la faim dans le monde. Il a ajouté: “Nous allons au-devant d’une crise terrible si aucun effort concerté n’est fait pour la prévenir.”

      Même écho dans la revue U.S.News & World Report: “À défaut d’une action énergique des États-Unis et des autres nations, une crise alimentaire plus grave que la pénurie énergétique actuelle menace la paix du monde dans les vingt prochaines années.”

      En quoi la faim constitue-​t-​elle une menace si grave pour la paix mondiale? C’est que la frustration de tous ces pauvres gens privés d’un niveau de vie décent représente une force explosive dans le monde moderne. Un milliard de gens désespérés et furieux fait peser une lourde menace sur l’ordre international.

      Le danger est peut-être même encore plus grand. C’est ainsi que la Banque royale du Canada juge que “quarante pour cent au moins de la population du monde souffre de malnutrition”. On en arrive alors à plus de 1,6 milliard d’humains. À titre d’exemple, dans un seul pays d’Afrique, 45 pour cent des enfants mourraient avant l’âge de cinq ans.

      D’où vient l’aggravation?

      Qu’est-​ce qui fait empirer cette situation? Ne lit-​on pas des reportages sur l’augmentation de la production agricole dans divers pays? Il est sûr qu’il y a eu de l’accroissement, mais celui-ci n’a pas suivi la progression de la population du monde.

      Si bien qu’on assiste en réalité à une diminution de la quantité de nourriture disponible par individu. Par exemple, une enquête menée par un institut de surveillance mondial fournit les chiffres suivants:

      À quel rythme s’accroît la population du monde actuel? Environ de 70 à 80 millions d’individus par an, soit l’équivalent d’un État comme le Pakistan. En outre, cette augmentation de la population s’accompagne du détournement des terres cultivables pour d’autres usages. On construit de plus en plus de maisons, de centres commerciaux, d’usines, de routes, d’aéroports, d’écoles et d’autres installations, qui reposent sur le site d’anciennes exploitations agricoles.

      Tous les jours, dans le monde, des milliers d’hectares sont reconvertis de l’agriculture à d’autres usages. Tôt ou tard l’humanité va être tenaillée par ce besoin de terres cultivables. Rien qu’aux États-Unis, la perte de sol arable avoisine les mille hectares par jour, soit l’équivalent d’une bande de terre de 800 mètres de large qui disparaîtrait chaque année entre New York et San Francisco.

      Le surpâturage contribue lui aussi à transformer certaines terres cultivables en désert. Un responsable des Nations unies juge que le désert du Sahara progresse à l’heure actuelle de six kilomètres vers le sud chaque année, principalement à cause du surpâturage. On note que d’autres déserts sont également en expansion, tels que ceux d’Arabie, du Kalahari (Sud-Ouest africain) et de Sonora (Mexique et sud des États-Unis).

      La revue africaine To the Point a publié ce qui suit au sujet du désert: “Chaque année, il empiète de 60 000 kilomètres carrés sur les terres arables, et, dans certaines régions, sa progression se poursuit au rythme de 11 kilomètres par an.” L’article ajoutait: “Les savants ont surnommé ce processus le ‘cancer de la peau de la terre’ et ils disent qu’il se propage comme une tumeur maligne. Ils estiment que jusqu’à un pour cent des terres arables de notre planète deviennent chaque année des déserts. (...) La plupart des experts sont d’avis que ce fléau est à imputer en premier lieu à l’homme. Les gaspillages et la surexploitation agricole (...) sont à la racine du mal.”

      Un autre problème tient au coût élevé des carburants, qui constituent un facteur clé dans la production alimentaire. Les engrais, les tracteurs, les camions ainsi que les machines agricoles consomment de l’essence. Un expert agronome, L. Brown, a dit: “La conjugaison de l’augmentation du prix de l’énergie et de la baisse du rendement des engrais chimiques intervient dans le tassement de la production céréalière.”

      Un autre facteur négatif à ajouter à ce tableau déjà critique est que l’on convertit de plus en plus de céréales en alcool, pour en faire du carburant. Plus un pays convertit ses récoltes en carburant pour les voitures et les camions, moins il en reste pour l’alimentation; cela tombe sous le sens.

      Mais n’y a-​t-​il pas de nouvelles techniques de production agricole qui permettraient de renverser le cours des choses? Qu’en est-​il par exemple de la “révolution verte”?

  • Qu’est-il arrivé à la “révolution verte”?
    Réveillez-vous ! 1980 | 22 novembre
    • Qu’est-​il arrivé à la “révolution verte”?

      IL Y A près de quarante ans que les experts agronomes ont commencé à expérimenter divers types de blé. Ces “éleveurs de plantes” s’efforçaient d’améliorer le rendement des cultures, et ils y sont parvenus.

      Depuis lors, le fruit de ces travaux s’est étendu au riz. De nouvelles variétés de blé et de riz ont été plantées en Amérique latine et en Asie, avec une amélioration considérable des rendements. Certains ont donc cru que l’on tenait là une solution à la pénurie alimentaire du monde.

      Que s’est-​il passé?

      Dernièrement, L. Brown, célèbre agronome, s’est vu poser cette question: “Qu’est-​il donc arrivé à la ‘révolution verte’, elle qui était censée mettre fin à la famine?” Et l’expert de répondre: “La révolution verte n’a jamais eu comme objectif de résoudre le problème de la nourriture, mais seulement de gagner du temps en attendant que la natalité se stabilise. (...) Il n’existe aucune technique agricole qui puisse suivre le rythme de cette croissance.”

      Ainsi, la “révolution verte” a permis d’améliorer notablement la production alimentaire, mais l’accroissement de la population en a, dans le même temps, annulé largement les avantages.

      En outre, la “révolution verte” a son talon d’Achille. Quel est donc ce point faible? C’est que l’amélioration du rendement passe par le recours aux engrais et aux pesticides, ainsi que par l’irrigation et la mécanisation. Comme on l’a vu dans l’article précédent, tout cela suppose que l’on ait suffisamment de carburant pour les tracteurs et les autres machines agricoles et pour produire les engrais et autres ingrédients chimiques nécessaires à la “révolution verte”.

      Or, aujourd’hui, l’énergie se fait non seulement plus rare, mais aussi plus chère. Elle coûte les yeux de la tête. Et les pays qui ont justement le plus besoin de nourriture sont les moins bien placés pour acheter le pétrole sans lequel il est impossible de réaliser la “révolution verte”.

      La revue Time a publié ce qui suit, quelque temps avant les dernières hausses du prix du brut:

      “À présent, ils payent à l’OPEP un prix seize fois plus élevé qu’en 1970. Ils ne peuvent pas se passer de pétrole, mais n’ont pas les moyens de l’acheter.

      “Un haut fonctionnaire de l’Organisation des Nations unies pour l’alimentation et l’agriculture a fait cet aveu: ‘Le type assez affranchi pour avoir suivi notre conseil d’acheter du matériel agricole et des engrais se trouve aujourd’hui coincé, alors que le fermier qui a gardé son buffle se retrouve en bien meilleure posture.’”

      Un autre paradoxe vient de ce que, dans les pays pauvres, seuls les plus riches fermiers peuvent s’offrir la technologie moderne nécessaire à la réussite de la “révolution verte”, alors que les cultivateurs pauvres n’en ont pas les moyens, eux qui doivent le plus augmenter leur production agricole.

      Compliquant encore le tableau, il y a le fait que la plupart des quatre milliards d’humains de notre globe vivent dans l’indigence. Même si la production alimentaire suivait le rythme de l’accroissement de la population, tous ces pauvres gens n’auraient pas les moyens de s’offrir un régime alimentaire décent.

      Des progrès en vue?

      Faut-​il s’attendre à une nouvelle percée de la technologie qui préside à la production agricole? Les experts n’attendent pas de solution de ce côté-​là.

      C’est ainsi que dans sa lettre mensuelle, la Banque royale du Canada écrivait: “Bien que la révolution verte ait accompli des merveilles, nul ne prétendra qu’elle soit la solution globale au problème alimentaire qu’affronte aujourd’hui l’humanité.” On lisait un peu plus loin: “Il ne faut pas compter sur la science à elle seule pour sortir de là.”

      Dans la revue U.S.News & World Report, on a posé cette question à L. Brown: “Faut-​il s’attendre à des progrès techniques qui permettront d’accroître considérablement dans l’avenir la production alimentaire?” Voici sa réponse:

      “J’aimerais bien pouvoir répondre par l’affirmative, mais il n’y a guère de chances de ce côté-​là.

      “Quand on considère où en est la recherche aujourd’hui, il est très difficile de voir quoi que ce soit qui débouche sur le même bond de géant que celui qui a été réalisé à l’issue de la Seconde Guerre mondiale, avec les nouvelles techniques d’hybridation du maïs, la diffusion des engrais chimiques, l’augmentation de l’irrigation et l’introduction de blé et de riz à haut rendement.”

      Faut-​il en déduire qu’aucun remède n’existe? Nullement. Il y a une solution, et celle-ci va se présenter à coup sûr. Elle satisfera tout le monde. Mais en attendant, comment peut-​on tirer enseignement de la façon dont d’autres personnes se nourrissent?

  • Ce que l’homme peut manger
    Réveillez-vous ! 1980 | 22 novembre
    • Ce que l’homme peut manger

      LE MOT “nourriture” évoque dans certaines régions du monde un plat de viande quotidien, des fruits, des légumes, du dessert et des boissons.

      Mais des centaines de millions de nos contemporains ne voient guère de viande durant leur vie, si tant est qu’ils en mangent. Leur régime alimentaire se limite à quelques plats de base, par exemple du riz trois fois par jour, agrémentés de quelques légumes. Peut-être à l’occasion mangeront-​ils un peu de poisson ou de viande. Parfois, c’est qu’il est impossible de mieux équilibrer leurs repas, mais il est très possible aussi qu’ils soient simplement trop pauvres pour y parvenir.

      Pourtant, il y a quantité d’aliments que l’on mange dans certaines régions du monde et qui aideraient bien des affamés en d’autres endroits.

      Qu’est-​ce que la nourriture?

      Par nourriture, il faut entendre “tout aliment absorbé par l’organisme pour croître ou réparer ses tissus”. C’est aussi “tout ce qui nourrit, développe ou entretient” le corps.

      Devant pareille définition, il semble que la liste des plantes, des animaux et des insectes qui peuvent servir de nourriture est infinie. Malheureusement, rien que dans le monde végétal, nos contemporains se contentent de vivre sur quelques cultures de base, alors qu’au fil des siècles les humains ont mangé plusieurs milliers de plantes différentes.

      Un groupe de savants a publié un rapport sur trente espèces de plantes tropicales peu connues qui contribueraient à l’alimentation du monde, mais que l’on n’utilise pas à l’heure actuelle. Un savant africain a noté plusieurs milliers d’espèces de plantes qui poussent en Afrique, alors qu’on n’en consomme que quelques-unes, notamment le maïs, le riz et la patate douce. Encore faut-​il préciser qu’il s’agit d’un “emprunt” à d’autres civilisations.

      D’autres sortes de nourriture

      Certains diront que les cultures peu connues sont trop exotiques pour qu’on les mange. Mais un savant a répondu en ces termes: “Rappelez-​vous que presque tout sert d’aliment dans une partie ou une autre du monde.”

      C’est ainsi qu’un savant a recommandé d’améliorer la teneur en protéine des aliments en y mêlant des vers de terre. Une telle suggestion vous fait-​elle frémir? Pourtant, la revue Science Digest a rapporté le cas d’une Américaine, diplômée d’économie dans une université californienne, qui “mange bel et bien régulièrement des insectes, ses préférés étant les termites, les sauterelles, les abeilles et le tribolium ou escargot de la farine”.

      On a fait goûter ces “friandises” à un échantillon de personnes. Qu’en ont-​elles pensé? Après avoir essayé le pilaf aux termites, la soupe d’abeilles chinoise, le pain jiminy (dans lequel entrent des criquets ou des sauterelles passés à la moulinette), les goûteurs n’ont pas caché leur enthousiasme. L’un d’eux a dit: “C’est le pilaf aux termites que j’ai préféré.”

      L’anthropologue américain A. Williams prépare des “pizzas au poisson” à base de morue. Il fait aussi des gâteaux à la chenille, à la sauterelle grillée, au papillon, au ver de terre et à l’abeille. “Je sais que cela peut sembler dégoûtant, mais quand on y réfléchit, c’est presque comme si l’on mangeait des escargots. Il n’y a guère de différence entre éplucher une sauterelle ou une blatte pour la manger et décortiquer une crevette.”

      Une question d’optique

      Comme l’homme est le même partout, son organisme peut s’alimenter à partir des mêmes sources de nourriture. Comment se fait-​il alors que tout le monde ne mange pas pareil?

      Eh bien, qu’évoque en vous l’idée que l’on mange du chien, du chat, du rat, de la souris, du serpent, de la grenouille, du ver de terre, du cheval, du singe ou de l’éléphant? Cela vous lève-​t-​il le cœur? Quels que soient vos sentiments, pensez que vos aliments préférés sont peut-être jugés répugnants dans une autre partie du monde.

      Le problème ne tient donc peut-être pas tant à ce qui sert de nourriture qu’à l’endroit où l’on est né et aux aliments que l’on a pris l’habitude de manger depuis son enfance. C’est peut-être aussi une question de culture ou de religion.

      Par exemple, un Nord-Américain ou un Européen seront heurtés par l’idée que l’on se régale de vers de terre en Afrique. Mais nombre d’Africains sont dégoûtés rien qu’à l’idée d’apprendre que ces mêmes Européens et maints Américains se régalent avec de la grenouille.

      En Inde, l’idée que les Occidentaux mangent de la viande de vache suscite la colère. Pour un musulman, c’est la consommation de porc qui est sacrilège. Enfin, certains Européens riraient de voir un adulte manger du maïs, alors que c’est le plat que préfèrent d’autres peuples.

      Un point de vue équilibré

      En somme, le fait que certains mangent des aliments que d’autres jugent insolites ou écœurants est avant tout une question de tournure d’esprit. Comme certaines personnes se nourrissent à partir de ces aliments, on peut en déduire que, du point de vue purement physique, tout le monde pourrait s’alimenter de cette façon.

      L’homme est entouré de toutes sortes d’aliments. Mais comme il est difficile, il a des goûts et des dégoûts. Tant que règne l’abondance, tout va bien. Mais que survienne une famine, et ce trait de caractère prive l’homme de nourriture.

      Fait intéressant, voici ce que dit la Bible à propos des aliments dont l’homme devait se nourrir à l’origine: “Voici que je [Dieu] vous ai donné toute végétation portant semence qui est sur la surface de toute la terre et tout arbre dans lequel il y a du fruit d’arbre portant semence. Que cela vous serve de nourriture!” (Gen. 1:29). Un peu plus tard, Dieu ajouta ce qui suit: “Tout animal qui se meut et qui est vivant pourra vous servir de nourriture. Comme pour la végétation verte, je vous donne tout cela. Seulement la chair avec son âme — son sang — vous ne devrez pas la manger.” — Gen. 9:3, 4.

      Dieu avait donc pourvu à quantité de plantes, d’animaux et d’insectes pour servir de nourriture à l’homme. C’est d’ailleurs ce que précise la Bible, lorsqu’elle dit un peu plus tard que “toute création de Dieu est excellente, et rien n’est à rejeter [comme aliment] si c’est pris avec action de grâces”. — I Tim. 4:4, 5.

  • Où réside la solution?
    Réveillez-vous ! 1980 | 22 novembre
    • Où réside la solution?

      IL EST certain que nos contemporains pourraient manger bien d’autres choses que ce qu’ils consomment à l’heure actuelle. Mais, si l’on est réaliste, il ne faut pas s’attendre à ce que, d’un seul coup, chacun se mette à aimer ce qu’il n’aurait jusque-​là jamais mangé. C’est pourquoi certains continuent de souffrir de la faim alors qu’ils ont de la nourriture à proximité, mais que celle-ci diffère de ce qu’ils ont l’habitude de manger.

      Comme on l’a déjà dit, il ne faut pas s’attendre non plus à un progrès de la technologie qui permettrait à l’homme de résoudre le problème de la faim. Si une telle percée était possible, il n’y aurait pas aujourd’hui un milliard d’humains qui se couchent tous les soirs le ventre creux. Il faut donc regarder en face le fait bien réel qu’en dépit des solutions nobles et sincères que l’on a proposées, la course engagée pour nourrir les pauvres de la terre est perdue.

      Le docteur W. Santos, membre de la société diététique du Brésil, a dit: “On observe dans tous les pays développés un sentiment quasi général de déception devant les promesses et les prévisions faites jadis et les résultats observés à présent. Partout on ressent le besoin et le désir d’un changement radical de la politique adoptée jusqu’ici, car elle n’a fait qu’aggraver les différences socioéconomiques au lieu de les estomper.”

      D’où cela provient-​il? De ce que la réponse au problème de l’alimentation du monde dépasse les possibilités humaines. Aussi savants que soient les chercheurs, aussi habiles que soient les politiciens, aussi perspicaces que se montrent les économistes, nul n’a pu résoudre le problème de la faim, en dépit du temps, des efforts et de l’argent investis. Il ne faut pas s’attendre à ce que cela change dans l’avenir.

      L’égoïsme et la cupidité humaine, la soif de pouvoir, l’inclination naturelle à jouir de ses avantages au détriment d’autrui, tout cela fait obstacle au règlement d’un problème qui comporte bien d’autres éléments.

      Si l’homme n’est pas près de trouver la solution, où va-​t-​on? Tous ces savants qui annoncent une famine sur une échelle que l’humanité n’a jamais connue auraient-​ils raison? N’existe-​t-​il aucune échappatoire?

      Une solution toute proche

      La solution est-​elle proche? Comment cela se peut-​il? N’avons-​nous pas déjà dit que les experts voient l’avenir en noir?

      Tout cela est vrai. Mais il se trouve que les conditions lamentables actuelles ainsi que les sombres perspectives d’avenir sont justement là pour nous encourager. En quel sens? C’est que tous ces éléments constituent la preuve que nous approchons de la solution définitive. Notez ce que Jésus Christ avait annoncé dans une prophétie sur notre époque: “Les hommes défailliront de peur et à cause de l’attente des choses venant sur la terre habitée.” — Luc 21:26.

      La famine qui sévit à l’heure actuelle ainsi que bien d’autres événements contemporains marquent notre génération comme celle de “la conclusion du système de choses” annoncée par Jésus. Entre autres choses, celui-ci avait prédit qu’il y aurait des “disettes”. — Mat. 24:3, 7, 8.

      Le dernier livre de la Bible, l’Apocalypse ou Révélation, avait annoncé sous forme de prophétie l’apparition de quatre “cavaliers” symboliques à notre époque. Entre autres résultats, on observerait une augmentation du prix de la nourriture. C’est ainsi que dans le Nouveau Testament publié par les éditions G. Farel, le texte de Révélation 6:6 est rendu comme suit: “Une livre de blé ou trois livres de farine d’orge pour le salaire d’une journée de travail.” On retrouve l’écho de cette prophétie dans le New York Times: “Pour quantité de gens, le prix d’un seul repas excède à présent une journée de salaire.”

      Les pires famines que l’on ait jamais vues se sont produites au cours de notre génération. Il en a été de même de bien d’autres événements sans précédent dans l’Histoire, à commencer par la Première Guerre mondiale, de 1914 à 1918. Ce conflit marqua un tournant dans l’Histoire moderne. C’était un événement parmi bien d’autres qui indiquaient clairement que notre génération était entrée dans la période appelée “la conclusion du système de choses” ou, suivant la version Segond, “la fin du monde”.

      L’abondance dans le nouvel ordre

      Heureusement, les prophéties bibliques nous permettent d’entrevoir un changement merveilleux qui interviendra prochainement sur notre planète lorsque la présente période de temps aura touché à sa fin. Il est écrit:

      “‘Maintenant la demeure de Dieu est parmi les hommes! Il demeurera avec eux et ils seront son peuple. Dieu lui-​même sera avec eux et il sera leur Dieu. Il essuiera toute larme de leurs yeux. Il n’y aura plus de mort, il n’y aura plus ni deuil, ni lamentations, ni douleur. Les choses anciennes auront disparu.’

      “Alors celui qui est assis sur le trône [Dieu] déclara: ‘Maintenant, je fais toutes choses nouvelles.’” — Rév. 21:3-5, “Nouveau Testament en français courant”.

      Ainsi, la signification des événements mondiaux, y compris les perspectives alarmantes sur la situation alimentaire, est que nous approchons de la fin du présent système décevant qui régit pour l’instant l’humanité. Dieu a fait la promesse d’intervenir sous peu dans les affaires de l’homme pour anéantir ce système mauvais et inaugurer une ère nouvelle qui apportera des transformations considérables. Cela signifie, pour reprendre les termes d’une prédiction de l’apôtre Pierre, “de nouveaux cieux et une nouvelle terre”. — II Pierre 3:13.

      Oui, un nouveau gouvernement divin prendra en mains les affaires de l’homme et les dirigera depuis les sphères célestes (Mat. 6:9, 10). Ce gouvernement apportera de remarquables changements sur notre planète. Il mettra un terme à l’injustice sociale, à l’égoïsme sous-jacent, à l’économie actuelle et à la cupidité. Il anéantira également les barrières qui divisent les nations. La faim, la sous-alimentation et l’indigence disparaîtront à jamais. On ne verra plus les ventres gonflés et les membres squelettiques des affamés. Jamais plus il n’y aura des centaines de millions de malheureux qui s’endormiront chaque soir le ventre vide.

      Nous approchons donc rapidement de l’époque où le spectre de la faim appartiendra au passé, pour ne plus jamais resurgir. Le nouvel ordre établi par Dieu sur la terre ira au contraire de pair avec une abondance de bonnes choses, y compris d’“un banquet de mets bien huilés” et ‘d’une abondance de grain sur la terre, d’une profusion’. Il y aura alors suffisamment à manger pour tout le monde. — És. 25:6; Ps. 72:16.

Publications françaises (1950-2025)
Se déconnecter
Se connecter
  • Français
  • Partager
  • Préférences
  • Copyright © 2025 Watch Tower Bible and Tract Society of Pennsylvania
  • Conditions d’utilisation
  • Règles de confidentialité
  • Paramètres de confidentialité
  • JW.ORG
  • Se connecter
Partager