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  • “Ne l’oublie point”
    La Tour de Garde 1969 | 15 mars
    • ne permettons pas aux déclarations de Dieu de quitter notre cœur, il nous sera alors possible d’aider nos enfants et nos petits-enfants. Eux aussi ont besoin de savoir ce que Dieu a dit et fait. Qu’a fait Dieu ? Ceci : Les Israélites sont devenus un peuple nombreux. Après la mort de Joseph, ils ont été esclaves en Égypte. Grâce à sa puissance, Jéhovah les a délivrés de l’esclavage de Pharaon. Cependant, avant cette délivrance, les plaies de Dieu ont successivement frappé l’Égypte. Avant la dixième plaie, Moïse a dit aux enfants d’Israël de se préparer pour leur délivrance et pour leur marche hors d’Égypte. Pour bénéficier de cette liberté accordée par Jéhovah, les Israélites n’avaient pas besoin d’une grande préparation, mais il leur fallait la foi. Chaque famille israélite devait tuer un agneau, prendre de son sang, en asperger les montants et le linteau de sa porte, rôtir l’agneau et le manger, tout en demeurant dans sa maison. Ces instructions n’étaient pas difficiles à suivre. Grâce à cet acte de foi, lequel ne consistait qu’à effectuer ce que Jéhovah avait demandé de faire, l’ange de Dieu passa au-dessus des enfants d’Israël, mais il mit à mort tous les premiers-nés égyptiens, tant des hommes que des animaux. Pour les Égyptiens, ce fut une nuit de lamentations et de hurlements. Par contre, dans les maisons des Israélites, ce fut une nuit de réjouissance. Ils étaient tous vivants et allaient sous peu commencer leur marche vers la mer Rouge et la traverser sous la direction de Moïse, qui les conduirait hors d’Égypte vers la Terre promise. Pensez-​vous que ces événements valaient la peine que les Israélites les fassent connaître et les rappellent à leurs enfants et à leurs petits-enfants, de génération en génération ?

      8. Comment, pendant des générations, les enfants et les petits-enfants des Israélites allaient-​ils savoir comment leurs ancêtres avaient été délivrés d’Égypte, et quelle question personnelle appropriée se pose alors aujourd’hui ?

      8 Au cours des générations à venir, les parents devaient raconter à leurs enfants et à leurs petits-enfants tous les événements passionnants qui eurent lieu à l’occasion de ce jour de libération. Dieu avait dit : ‘N’oubliez pas les choses que vous avez vues.’ Aussi bien les autres jours que celui de la Pâque, ils devaient parler de cet événement extraordinaire. Leur affranchissement de l’esclavage n’était pas un mythe. Ce n’était pas une simple histoire pour divertir leurs enfants. C’était l’œuvre de Jéhovah, une réalité et une histoire vraie. Des hommes et des femmes l’avaient vécue, et, afin de veiller sur eux-​mêmes et de prendre soin de leur âme, ils ne devaient pas oublier de raconter ces vérités à leurs enfants et à leurs petits-enfants. Combien d’événements historiques rapportés dans la Bible relatez-​vous à vos enfants ?

      9. Les Israélites ayant rapidement oublié les actions de Jéhovah, quel a été leur sort peu de temps après leur sortie d’Égypte ?

      9 Mais que les hommes oublient vite ! Peu de temps après, alors qu’Israël était dans le désert de Paran, Moïse envoya douze espions en Terre promise pour qu’ils voient ce qu’il y avait dans ce pays. Dix d’entre eux revinrent effrayés, criant qu’il fallait retourner en Égypte, où ils auraient de nouveau des aulx et des melons (Nomb. 11:5). Deux des douze espions furent satisfaits de ce qu’ils avaient vu et ils firent cette exhortation au peuple : “Montons” dans ce pays où coulent le lait et le miel (Nomb. 13:27-30). Le peuple écouta cependant les dix espions craintifs, oubliant la merveilleuse délivrance que Dieu avait opérée en leur faveur en Égypte. À cause de ce manque de foi, ils passèrent quarante longues années dans le désert, jusqu’à la mort de la génération la plus âgée. Les enfants de la nouvelle génération, qui avaient entendu leurs parents ou leurs grands-parents leur relater leur délivrance, étaient maintenant prêts à pénétrer en Terre promise sous la direction de Jéhovah.

      10. Bien que les Israélites aient oublié, qu’a fait Jéhovah en leur faveur et pourquoi ?

      10 Si de nombreuses familles d’Israël ont rapidement oublié la délivrance que Jéhovah leur avait accordée, Dieu, lui, n’oubliait pas. “Car c’est un Dieu compatissant que Jéhovah, ton Dieu : il ne t’abandonnera pas et ne te détruira pas ; il n’oubliera pas son alliance avec tes pères, qu’il leur a jurée.” (Deut. 4:31, AC). Des siècles plus tôt, Jéhovah avait dit à Abraham, à Isaac et à Jacob qu’il leur donnerait ce pays, et que par l’intermédiaire de la postérité d’Abraham toutes les familles de la terre seraient bénies. Cette nouvelle génération avait la foi, et Jéhovah lui accorda de nombreuses victoires. Cependant, Dieu les avertit de nouveau de ne pas oublier.

      11. Conformément à la promesse divine, quelles bénédictions Israël allait-​il recevoir, et quelle question serait alors soulevée ?

      11 Jéhovah Dieu conduisit Israël dans le pays que la Bible décrit comme étant semblable au jardin d’Éden. Les Israélites allaient avoir des maisons qu’ils n’avaient pas construites, boire de l’eau fraîche de citernes qu’ils n’avaient pas creusées, et manger le raisin de vignes et les olives d’oliviers qu’ils n’avaient pas plantés. Comment allaient-​ils réagir devant cette prospérité et cette abondance ? Cette nouvelle génération qui recevrait toutes ces choses dans la Terre promise allait-​elle, elle aussi, oublier Jéhovah ? Serait-​elle satisfaite et oublierait-​elle Dieu ?

      12. En quels termes Jéhovah a-​t-​il prévenu les Israélites des dangers que présenteraient pour eux la Terre promise et les bonnes choses de ce pays ?

      12 Écoutez l’avertissement que Jéhovah donna aux enfants d’Israël : “Lorsque Jéhovah, ton Dieu, t’aura fait entrer dans le pays qu’il a juré à tes pères, à Abraham, à Isaac et à Jacob, de te donner : grandes et bonnes villes que tu n’as pas bâties, maisons pleines de toutes sortes de biens que tu n’as pas remplies, citernes que tu n’as pas creusées, vignes et oliviers que tu n’as pas plantés ; lorsque tu mangeras et te rassasieras, garde-​toi d’oublier Jéhovah, qui t’a fait sortir du pays d’Égypte, de la maison de servitude.” (Deut. 6:10-12, AC). Aujourd’hui, combien de gens oublient Dieu de la même manière ! Ils connaissent la prospérité et possèdent tout ce qu’ils désirent sur le plan matériel, mais ils perdent toute spiritualité et se désintéressent de Jéhovah, leur Dieu.

      LES HOMMES OUBLIENT

      13. Qu’oublient même aujourd’hui de nombreuses personnes à propos de Dieu ?

      13 Jéhovah savait que les hommes peuvent oublier ; c’est pourquoi il donna cet avertissement. Mais combien se sont efforcés de le suivre ? Nombreux sont ceux qui n’ont jamais réfléchi que c’est Jéhovah qui fait briller le soleil sur les bons comme sur les méchants, qu’il fait pleuvoir sur les justes comme sur les injustes, qu’il nous a donné l’air que nous respirons et les légumes que nous mangeons, et qu’il a fait la terre, la mer, les montagnes, les vallées et les fleuves aux eaux rafraîchissantes. Toutes ces choses existaient déjà lorsque vous êtes venu au monde, mais combien de fois avez-​vous remercié Jéhovah de les avoir créées ? Nous disposons d’une grande variété de nourriture et de diverses sortes de maisons faites de pierre, de bois ou d’autres matériaux qui viennent de la terre. Nous portons des vêtements en coton, en laine ou en soie. Il n’y a pas de fin à la liste des choses auxquelles Jéhovah a pourvu ; il les a toutes données à l’homme. Vous-​même, avez-​vous mangé et êtes-​vous satisfait ? Alors veillez à ce que vous n’oubliiez pas Jéhovah.

      14, 15. Donnez le sens premier du verbe “oublier”, et dites quelles questions se posent à propos de la négligence des gens de notre époque.

      14 Quelqu’un dira peut-être : ‘Nous pouvons oublier momentanément.’ Mais est-​ce là le sens premier du mot “oublier” ? D’après le Dictionnaire alphabétique et analogique de la langue française de Paul Robert, ce mot signifie en premier lieu : “ne pas garder dans sa mémoire, ne pas retrouver le souvenir d’une chose, d’un événement, d’une personne ; (...) ne pas avoir à l’esprit la pensée de quelqu’un ou de quelque chose qui devrait tenir l’attention en éveil ; (...) refuser sciemment de faire cas d’une personne, de tenir compte d’une chose”. C’est le sens du mot “oublier” qui est employé dans les Écritures, c’est-à-dire laisser échapper hors de la pensée ou de la mémoire les choses qui y étaient auparavant clairement inscrites.

      15 À votre avis, combien de personnes ont aujourd’hui oublié Dieu ? Combien sont incapables de se souvenir de lui et de dire ce qu’il est et ce qu’il a fait ? Selon vous, combien de personnes adorent réellement le grand Dieu de l’univers, le Créateur de toute chose et de tout don parfait ? Combien de gens croient réellement que Dieu a tant aimé les hommes qu’il a envoyé son Fils unique dans le monde pour qu’ils puissent obtenir la vie éternelle ? Pensez-​vous que la majorité des habitants de la chrétienté ont oublié Dieu, ses lois et ce qu’il a ordonné aux chrétiens de faire ? Vous-​même, avez-​vous oublié ?

      16. a) Donnez un autre sens, moins grave, du verbe “oublier”. b) Quel rapport y a-​t-​il entre les déclarations du New York Times et la négligence ?

      16 Il est vrai que le mot “oublier” signifie aussi : “laisser par inadvertance ; omettre par négligence ; laisser de côté, négliger”. Ce genre d’oubli arrive chaque jour dans un foyer. Une femme peut demander à son mari : “Quand tu rentreras ce soir, veux-​tu rapporter une baguette de pain ?” Et il oublie. Il ne le fait pas intentionnellement, car, en rentrant à la maison, ou bien il devra se rendre à la boulangerie pour acheter du pain, ou il devra s’en passer au dîner. Dans notre vie, nous oublions parfois de faire certaines petites choses comme celle-ci, mais nous pouvons y remédier et les faire. Cependant, qu’avez-​vous fait pour ce qui est de la vraie religion ? Votre attitude ressemble-​t-​elle à celle qui a été décrite à la première page de l’édition dominicale du New York Times du 15 septembre 1968 ? Le titre suivant couvrait quatre colonnes : “L’indifférence générale provoque une crise dans l’Église d’Angleterre.” L’article était écrit par un certain Edward B. Fiske, et il commençait ainsi : “LONDRES — L’église ressemble à un bar. Vous arrivez dans une ville ; il y en a une. Vous pouvez y entrer ou ne pas y entrer. Personnellement je n’y entre pas. Le prédicateur était James Cavenaugh.” Un peu plus loin, Fiske continue en ces termes : “L’assistance au culte a baissé à tel point que sur 100 personnes baptisées, huit seulement assistent à l’office de Pâques.” Cela veut-​il dire que 92 pour cent des gens de ce pays ont oublié Dieu ? Et le reste de la chrétienté ? Ses centres religieux connaissent-​ils l’affluence ? Vous savez que la réponse est non. La raison en est que les hommes ont oublié Dieu. Ils ont enlevé de leur mémoire les choses qu’ils ont apprises à propos de Dieu, si toutefois ils ont entendu ou lu quelque chose le concernant au cours de leur existence. En fait, on a dit à beaucoup de gens que Dieu est mort, et presque tous les autres ont entendu dire que ce qui était écrit dans les saintes Écritures, la Bible, était un ensemble de mythes. Les membres du clergé ou les anciens de leur Église ne les ont ni incités ni aidés à se souvenir ; c’est pourquoi ils ont oublié Dieu.

      17. a) Qu’adorent maintenant beaucoup de personnes ? b) À propos du culte perverti de l’homme, quelles questions demandent une réponse ?

      17 La religion, qui est une certaine forme de culte, concerne d’une façon ou d’une autre tous les habitants de la terre. La tendance naturelle de l’homme le pousse à adorer quelque chose. Ceux que l’on nomme “païens” ont des dieux. D’autres hommes adorent l’argent, des vedettes de cinéma, des hommes politiques, des chefs d’État ainsi qu’eux-​mêmes. Ce peut être aussi une image ou quelque chose d’illusoire, tel le nirvana. Mais puisque nous examinons ce sujet, considérons de nouveau la chrétienté. A-​t-​elle servi les hommes ? A-​t-​elle amélioré les nations et les hommes sur les plans moral et spirituel ? Les a-​t-​elle rendus pacifiques ? Les hommes ont-​ils plus d’amour les uns pour les autres qu’il y a cinquante ou cinq cents ans ? La chrétienté a-​t-​elle rendu “gloire à Dieu, et favorisé sur la terre la paix chez les hommes de bonne volonté” ? (Luc 2:14.) Pourquoi ne l’a-​t-​elle pas fait ? Parce que les hommes, leurs prêtres et leurs pasteurs ont oublié Dieu, mis de côté sa Parole et rejeté le Royaume de Jéhovah et de son Fils, Jésus-Christ. C’est ce que Jésus déclara clairement : “Ce peuple m’honore des lèvres, mais son cœur est très éloigné de moi. C’est en vain qu’ils continuent à m’adorer, parce qu’ils enseignent, comme doctrines, des commandements d’hommes.” (Mat. 15:8, 9). Les fausses religions ne vous font pas connaître la Parole de Dieu, mais leurs propres doctrines. Écoutez Dieu, car il vous exhorte en ces termes : “Sortez d’elle, mon peuple, si vous ne voulez pas participer avec elle à ses péchés.” (Rév. 18:4). La chrétienté et le reste de l’empire mondial de la fausse religion sont condamnés.

  • “N’oublie pas ses nombreux bienfaits”
    La Tour de Garde 1969 | 15 mars
    • “N’oublie pas ses nombreux bienfaits”

      1. Que dit le Psaume 103:2-5 à propos de la miséricorde de Jéhovah ?

      TOURNEZ-​VOUS vers la Parole de Dieu et imitez le fidèle roi David qui fut un vrai adorateur de Jéhovah. Il déclara : “Mon âme, bénis Jéhovah, et n’oublie pas ses nombreux bienfaits.” (Ps. 103:2, AC). David, en tant qu’homme selon le cœur de Dieu, ne voulait rien oublier de ce que Jéhovah avait fait pour lui. Quelles étaient quelques-unes des choses que Dieu avait faites en sa faveur ? Parlant de Jéhovah, il dit que “c’est lui qui pardonne toutes tes iniquités, qui guérit toutes tes maladies, c’est lui qui délivre ta vie de la fosse, qui te couronne de bonté et de miséricorde ; c’est lui qui comble de biens tes désirs”. (Ps. 103:3-5, AC.) David reconnaissait pleinement qu’il ‘était né dans l’iniquité, et que sa mère l’avait conçu dans le péché’. (Ps. 51:7 51:5, NW.) Il était conscient qu’il faisait des erreurs, mais il s’approchait de Dieu par la prière et demandait son pardon. Il était tout à fait confiant que Jéhovah lui pardonnerait, parce qu’il abandonnait sa mauvaise voie pour emprunter le droit chemin. David n’oublierait pas celui qui lui avait pardonné toutes ses fautes.

      2, 3. a) Bien que nous puissions recevoir des conseils pour recouvrer la santé, qu’est-​ce qui permet la guérison d’une maladie ? b) Concernant la santé, quelles bénédictions espérons-​nous, et comment cela a-​t-​il été confirmé par Jésus ?

      2 David ne pouvait oublier le Dieu qui guérit toutes les maladies de l’homme. Celui-ci a vraiment été fait d’une façon merveilleuse, et David en était conscient. Il était reconnaissant de pouvoir entendre, voir, parler, sentir et goûter. Il désirait utiliser ces facultés avec sagesse. Il se souciait de l’état de son cœur et de ses reins (Ps. 26:2 ; 7:10 7:9, NW). Lorsqu’il était malade, David savait que c’était là une conséquence du péché d’Adam. Mais comment peut-​on recouvrer la santé ? À un malade, on dit : “Soignez-​vous.” C’est ce que faisait David lorsqu’il était malade ; vraisemblablement il gardait le lit, se tenait au chaud et buvait des jus de fruit qui lui faisaient du bien. Il recevait peut-être quelques bonnes suggestions des médecins de son époque. De nos jours, quels conseils les médecins donnent-​ils à ceux qui sont malades ? “Mettez-​vous au lit” ; “reposez-​vous davantage” ; “prenez des congés” ; “faites plus d’exercice” ; “respirez plus profondément”. Mais qu’est-​ce qui procure la guérison ? N’est-​ce pas notre corps merveilleux ? Jéhovah l’a créé de telle façon qu’il puisse se restaurer lui-​même. C’est le corps qui amène la guérison (Ps. 30:3 30:2, NW ; 103:5). Si David n’a pas oublié, nous ne devons pas non plus oublier celui “qui guérit toutes tes maladies”. Quel jour merveilleux que celui où la mort n’aura plus de pouvoir sur l’homme ! En effet, la Parole de Dieu déclare que lorsque les nouveaux cieux et la nouvelle terre seront fermement établis, “il essuiera toute larme de leurs yeux, et la mort ne sera plus, et il n’y aura plus ni deuil, ni cri, ni douleur. Les choses anciennes ont disparu”. — Rév. 21:4.

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