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Le témoignage des organismes vivantsRéveillez-vous ! 1974 | 22 avril
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est en parfait accord avec les découvertes de la science.”
Le professeur Moore dit également : “Il n’existe absolument aucune preuve expérimentale montrant qu’une forme de vie animale s’est transformée en une autre forme de vie animale, ou bien qu’une forme de vie végétale s’est transformée en une autre forme de vie végétale (...). La seule preuve de changement qui ait été obtenue par des méthodes scientifiques rigoureuses est celle de la variation génétique à L’INTÉRIEUR de l’espèce animale ou végétale.”
Que révèlent les fossiles ?
L’observation suivante de Moore sur les plantes et les animaux fossiles est également intéressante :
“Il n’existe absolument pas (...) de preuves dans les sources historiques primaires, les fossiles, d’une véritable relation évolutive entre ces espèces. On n’a trouvé aucune forme de transition très probablement parce qu’il n’y en a pas à l’état fossile. Vraisemblablement il n’y a jamais eu d’intermédiaire entre les espèces animales ni entre les espèces végétales.”
Voilà où en est la situation après plus d’un siècle de fouilles. Elle n’a pas changé depuis que Darwin s’exclama : “Pourquoi ne trouvons-nous pas fréquemment dans la croûte terrestre les restes de ces innombrables formes de transition qui, d’après cette hypothèse [évolutionniste], ont dû exister ?”
Il élude la difficulté en disant que les documents fossiles sont incomplets. Mais après plus d’un siècle de fouilles intensives, cette excuse n’est plus valable. Les documents fossiles sont suffisamment complets pour corroborer le témoignage des documents vivants qui montre que tout organisme se reproduit uniquement “selon son espèce”. On n’a découvert aucun individu d’une espèce en train de se transformer en une autre espèce.
De plus, Darwin déclara que si l’on pouvait démontrer que des groupes d’organismes vivants “sont vraiment venus à l’existence soudainement, ce fait serait fatal à la théorie de l’évolution”. Que disent les témoignages ? Le professeur Moore s’exprime en ces termes :
“L’ouvrage Les documents fossiles [angl.], publié en 1967 (...) et patronné conjointement par la Société géologique de Londres et la Société paléontologique d’Angleterre, (...) a été rédigé par 120 savants, tous spécialistes. C’est un monument de 800 pages, en 30 chapitres, qui présente les fossiles végétaux et animaux divisés en 2 500 groupes (...).
“La conclusion générale qu’on peut tirer de ces graphiques est la suivante : Chaque grand groupe ou espèce d’animaux et de végétaux a une histoire séparée et distincte de celle de tous les autres groupes ou espèces !!!
“Les groupes de végétaux et d’animaux apparaissent soudainement dans les fossiles (...). Baleines, chauves-souris, chevaux, primates, éléphants, lièvres, écureuils, tous, dès leur première apparition, sont aussi distincts les uns des autres qu’ils le sont actuellement. Il n’y a pas trace d’un ancêtre commun, pas plus qu’il n’y a de chaînon reliant ces groupes à un quelconque reptile, leur prétendu ancêtre (...).
“Les défenseurs de la théorie générale de l’évolution, qui sont familiarisés avec la paléontologie, admettent l’existence de fossés entre toutes les catégories supérieures. Ils admettent que c’est là un fait indéniable révélé par les fossiles.”
Voilà donc ce que reconnaissent les évolutionnistes ! Dans son livre Processus de l’évolution organique (angl.), G. L. Stebbins s’exprime comme suit à propos du témoignage des fossiles sur l’origine et l’évolution des principaux groupes d’organismes vivants : “Les évolutionnistes sont surtout frappés par l’imperfection des fossiles à cet égard.” Il parle de “grands vides” ainsi que de la “défectuosité et de la partialité des fossiles”.
Cependant, il ajoute : “Les documents que constituent les formes de vie du passé [fossiles] ont à présent une ampleur considérable et sont de plus en plus riches.” Autrement dit, il y en a une quantité suffisante pour permettre de tirer des conclusions. Nulle part on n’a pu trouver les formes intermédiaires qui devraient exister si un groupe s’était transformé en un autre par une évolution.
Ce fait a été reconnu également en ce qui concerne les formes de vie inférieures. En effet, Asimov a écrit : “Aussi primitive que paraisse une créature unicellulaire en comparaison de l’homme et même de l’huître, elle doit être elle-même l’aboutissement d’une longue ligne évolutive, dont il ne reste aucune trace.” À propos d’organismes supérieurs, il dit encore : “Peut-être les cordés et les échinodermes descendent-ils d’un ancêtre commun dont nous n’avons aucun vestige.” [C’est nous qui soulignons].
Nous pouvons donc comprendre pourquoi Stebbins se plaint en ces termes : “Les fossiles ne sont vraiment d’aucun secours pour l’évolutionniste qui souhaite apprendre d’où les grands groupes d’organismes vivants tirent leur origine.”
L’évolutionniste Edmund Samuel, maître de conférences en biologie au collège d’Antioche, aux États-Unis, reconnaît également : “On ne peut pas considérer le concept de l’évolution comme une explication solide et scientifique de la présence des diverses formes de vie dans l’espace et le temps (...). La raison en est que les données doivent être utilisées indirectement et qu’aucune analyse détaillée (...) des fossiles ne peut soutenir directement l’évolution.” — Order : In Life (1972), p. 120.
Par conséquent, que peut-on conclure honnêtement des témoignages des organismes vivants et des fossiles ? Les faits appuient-ils une évolution progressive d’une espèce en une autre ? Ou bien confirment-ils la Bible selon laquelle Dieu créa les différents organismes vivants et ceux-ci devaient se multiplier uniquement “selon leur espèce” ?
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Qu’en est-il des “hommes-singes” ?Réveillez-vous ! 1974 | 22 avril
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Qu’en est-il des “hommes-singes” ?
QUE faut-il penser des rapports qui, au cours des années, ont révélé la découverte de restes fossilisés d’“hommes-singes” ? Ne sont-ils pas la preuve de l’existence de formes intermédiaires entre le singe et l’homme ?
S’il en est ainsi, pourquoi la famille “inférieure” des singes existe-t-elle toujours aujourd’hui, alors qu’il n’y a plus un seul représentant des divers types d’“hommes-singes”, pourtant prétendus supérieurs ? Au moins un de ces types supérieurs n’aurait-il pas dû survivre aux singes, espèce inférieure ? Pourtant, aujourd’hui nous voyons des chimpanzés, des babouins, des orangs-outans, des gorilles et de nombreux autres singes, mais aucun “homme-singe” supérieur.
Du point de vue des évolutionnistes, il est étonnant que tous les “chaînons” reliant les grands singes ou anthropoïdes à l’homme moderne aient disparu, mais pas les singes, espèce inférieure. Pourtant, il n’y a là rien d’étrange si nous considérons les faits du point de vue de la Bible. Elle nous fournit la raison toute simple pour laquelle aucun de ces chaînons n’existe aujourd’hui : ils n’ont jamais existé.
Un gouffre
Il est indéniable qu’il existe parmi les créatures vivant de nos jours un gouffre entre l’espèce humaine et n’importe quelle espèce animale. Dans le livre Les populations, les espèces et l’évolution (angl.), l’évolutionniste Ernst Mayr, de l’université Harward, écrit :
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