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Coup d’œil sur le mondeRéveillez-vous ! 1976 | 8 janvier
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des PC européens, la ligue des communistes yougoslaves exprima son opposition à “tout document pouvant apparaître comme une plate-forme politique commune qui assignerait une série d’objectifs identiques à tous les communistes européens”. De son côté, le parti communiste espagnol a posé la condition suivante pour la tenue de la conférence : “Les PC européens ne devraient pas adopter de déclaration ‘programmatique’, ni idéologique, puisqu’elle risquerait de créer la fausse image d’une unité qui n’existe pas.”
Les langues les plus parlées
D’après des statistiques publiées dernièrement, la langue la plus parlée dans le monde est le chinois (750 millions de personnes). En fait, c’est l’écriture qui fait l’unité du chinois, puisque la langue parlée se subdivise en dialectes, dont les principaux sont le mandarin, le cantonais, le wou et le min. La deuxième langue du monde est l’anglais, parlée par 350 millions de personnes, suivi de l’hindi (250 millions), de l’espagnol (220 millions) et du russe (145 millions). Ensuite viennent, dans l’ordre, l’allemand, l’arabe, le bengali, le portugais, le japonais, le malais et le français (parlé par 85 millions de personnes).
“Le temps des assassins”
Écrivant au sujet de la condamnation à mort d’un jeune Français âgé de dix-sept ans qui avait commis un crime odieux, M. Jean d’Ormesson a écrit dans Le Figaro : “Il n’y a plus de sacré dans notre décadence. Le sacré s’est retiré de la nation, de la famille, de la religion, de Dieu lui-même. Voici qu’à leur tour il se retire aussi des enfants. Le déclin d’une civilisation ne frappe pas seulement les puissants, les mandarins, les clercs. Il frappe aussi les enfants. Les enfants, comme beaucoup d’autres, ont fait tout ce qu’il fallait pour que tout ce qui les protégeait s’écarte enfin d’eux et les laisse sans recours. Ils ont saisi des casques, des pioches, des couteaux, des barres de fer. Eux qui ne cessent de crier qu’ils détestent la guerre, ils ont tué de plus en plus jeunes. (...) On ne peut pas gagner sur tous les tableaux. Ils ne sont plus des enfants quand ils massacrent les autres. Ils ne seront plus des enfants quand les autres les tueront. (...) Vous souvenez-vous qu’il y a quelque vingt ou trente ans, la mode était à la vertu ? Plus de guerres, plus de diplomaties secrètes, plus de violence et, surtout, plus de peine de mort. Où en sommes-nous, aujourd’hui ? Les tractations secrètes triomphent, la violence est partout et cette fameuse peine de mort qu’on voulait extirper, on l’applique aux enfants. (...) Je l’écris avec tristesse, mais sans trop de crainte, hélas ! d’être démenti par les faits : nous entrerons dans l’âge des bûchers parce que nous sommes entrés dans l’âge de la licence. Nous entrerons dans l’ère de la violence des individus et des clans parce que nous sommes entrés dans l’ère de la faiblesse des parents et de l’État. Nous entrons dans l’âge de la répression parce que nous sommes entrés dans l’âge du terrorisme. Nous entrons dans le temps des bourreaux parce que nous sommes entrés dans le temps des assassins.”
La criminalité en France
Lorsqu’il a présenté son budget devant la Commission sénatoriale des finances, M. Michel Poniatowski, ministre français de l’Intérieur, a déclaré : “La violence de certaines émissions de télévision ou de certains films constitue une incitation au meurtre. Le gouvernement devra prendre des mesures.” Tout en avouant que la violence et la délinquance continuent de progresser en France, le ministre a toutefois fait remarquer que parmi les pays occidentaux c’est la France qui conserve le taux de criminalité le plus bas. Il a révélé qu’en 1974 on a compté en France 34 crimes et délits pour 1 000 habitants, contre 41 aux États-Unis, 44 en Allemagne fédérale, 64 au Danemark et 78 en Suède. Il convient cependant de noter que si l’ensemble des crimes et délits commis en France en 1974 n’a augmenté que de 3,62 pour cent, le nombre des grands crimes (homicides, hold-up, vols avec violences, prises d’otages, etc.) a augmenté de presque 16 pour cent.
Destruction de denrées alimentaires
Alors que dans les pays en voie de développement des millions de gens ont faim, dans les pays industrialisés on continue allégrement de détruire des denrées alimentaires pour soutenir les prix. C’est ainsi que l’automne dernier on a pu lire la dépêche suivante dans Le Monde : “Huit cents tonnes de pommes ont été jetées le mardi 7 octobre sur les rives de la Durance, à Châteaurenard, pour être détruites. En quelques semaines, 2 500 tonnes de pommes ont été ainsi déversées à la décharge pour permettre un redressement des cours du marché. En outre, alors que la campagne de choux-fleurs commence à peine, 10 tonnes ont été ‘retirées’ mardi sur les 130 tonnes mises en marché.” À titre d’explication, le journal a ajouté : “En raison des conditions atmosphériques particulièrement favorables, la production de pommes en France sera supérieure de 200 000 tonnes environ à celle de 1974. Pour l’ensemble des pays de la CEE la progression sera de 2 millions de tonnes. Bien qu’une telle surproduction ait été prévue depuis plusieurs mois, on estime au ministère de l’Agriculture qu’il était difficile d’éviter la destruction massive pour plusieurs raisons : la conjoncture actuelle ne permet pas un développement de la consommation ; la France, qui exporte déjà près de 600 000 tonnes de pommes, ne peut espérer améliorer ce résultat, car la production a augmenté dans tous les pays ; les organismes de stockage et de distribution sont actuellement saturés.” Malheureusement, cette pratique n’est pas limitée à la France, et il n’y a pas que des pommes et des choux-fleurs qui sont détruits “pour permettre un redressement des cours du marché”. Si un riche brûlait du pain ostensiblement dans son jardin alors que dans la maison d’à côté des gens mouraient de faim, il serait mis au ban de la société. Il est vrai que dans de nombreux domaines les États se permettent bien des choses qui sont considérées comme des crimes quand c’est un particulier qui les commet.
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Avez-vous examiné personnellement les faits ?Réveillez-vous ! 1976 | 8 janvier
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Avez-vous examiné personnellement les faits ?
L’homme est-il le produit de l’évolution ou de la création ?
Il y a deux points de vue. Bien des gens n’en ont entendu qu’un seul : l’évolution. Mais savez-vous que de nombreux faits prouvent la création ? Vous pouvez les considérer en lisant le livre L’homme est-il le produit de l’évolution ou de la création ?
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