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La vie existe-t-elle après la mort ?Réveillez-vous ! 1973 | 22 septembre
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celle-ci, pourquoi ne pas maintenir tous les hommes dans l’ignorance, afin de les sauver tous ? Il n’y a aucune raison ni aucun texte biblique permettant de tirer pareille conclusion. Toutefois, selon la Bible, l’espérance des païens n’ayant jamais entendu parler de Jésus réside dans la résurrection. Ils auront alors la possibilité de choisir la vie. — És. 26:9.
Nous voyons donc que l’homme n’est pas laissé sans espérance. Cependant, elle ne vient pas du fait qu’il aurait une âme immortelle, mais grâce à la rançon du Christ, disposition puissante et pleine d’amour prise par Dieu. Par ce moyen, la vie future est rendue possible par la résurrection d’entre les morts sous la direction du Royaume de Dieu. — Mat. 6:9, 10.
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Extension de la prédication de la bonne nouvelle en FranceRéveillez-vous ! 1973 | 22 septembre
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Extension de la prédication de la bonne nouvelle en France
De notre correspondant en France
EN FRANCE, l’œuvre consistant à prêcher la bonne nouvelle du Royaume de Dieu et à faire des disciples de Jésus-Christ a progressé rapidement depuis la Seconde Guerre mondiale. Alors qu’en 1946, il n’y avait qu’un peu plus de 2 000 témoins chrétiens de Jéhovah, ce nombre est passé à 15 439 en 1960. Cette année-là, une petite imprimerie fut mise en place dans le sous-sol du Béthel de France, à Boulogne-Billancourt, dans la banlieue ouest de Paris. En 1970, il y avait 36 721 proclamateurs de la bonne nouvelle, et les possibilités d’imprimer pour les besoins locaux et d’expédier aux congrégations les grandes quantités d’imprimés bibliques venant de Brooklyn avaient été augmentées au maximum.
En mai 1970, alors qu’il était venu inaugurer le nouveau bâtiment abritant la filiale et l’imprimerie de Thoune, en Suisse, N. H. Knorr, président de la Société Watch Tower, suggéra au surveillant de la filiale de France de rechercher un terrain pour y installer un nouveau service d’expédition. Puisque les publications venant d’Amérique arrivent au Havre, on jugea pratique de construire cette annexe de la filiale soit dans cette ville ou quelque part entre Le Havre et Paris. En novembre 1970, un terrain approprié, mesurant 73 mètres sur 33, fut trouvé sur la commune de Louviers, petite ville de Normandie, à une centaine de kilomètres de Paris, et à la même distance du Havre.
Il fallut dix-huit mois pour surmonter les difficultés administratives, si bien que l’acte de vente ne fut signé que le 28 avril 1972. Le nombre des proclamateurs de la bonne nouvelle en France avait alors atteint le chiffre de 45 012 ! Il fut décidé de construire un bâtiment préfabriqué, sans sous-sol, mais suffisamment spacieux pour abriter à la fois le service de l’expédition et l’imprimerie. Le terrain permit de construire un bâtiment d’un étage ayant 57 mètres de long et 21 mètres de large.
Commencée en mai 1972, la construction elle-même fut achevée en décembre. Avec ses murs extérieurs faits de briques de parement et de panneaux de verre émaillé de couleur verte, le bâtiment a très belle allure. Le rez-de-chaussée comprend un grand local pour l’imprimerie, le service de l’expédition, une salle à manger très claire d’où l’on voit les collines boisées de Normandie, une cuisine très moderne ainsi que des chambres froides. À l’étage, il y a plusieurs pièces, une buanderie et une bibliothèque.
Le service de l’expédition fut transféré à Louviers dès janvier 1973. Il avait grand besoin d’espace, comme l’indiquent les chiffres suivants : En 1959, quand le Béthel fut construit à Boulogne, ce service expédiait environ 85 000 livres par an. En 1972, il en expédiait 1 094 231, sans compter les brochures, les formules et autres imprimés.
À cause des délais nécessaires à l’installation d’un transformateur permettant de recevoir la force, l’imprimerie ne fut transférée à Louviers que le 29 mai 1973. Ce jour-là, il pleuvait à Boulogne-Billancourt. Ce fut un véritable spectacle que de voir les presses et les autres machines de l’imprimerie soulevées et chargées sur d’énormes camions, et plus particulièrement quand la plus grosse de nos presses dut être d’abord déposée au beau milieu de la rue avant d’être chargée sur le camion. Les automobilistes et les camionneurs, qui avaient dû s’arrêter durant l’opération, étaient si intrigués qu’ils en oublièrent de klaxonner, ce qui est généralement très fréquent dans les embouteillages parisiens, bien que cela soit interdit ! Finalement, les quatre presses, la linotype, le massicot et la plieuse-encarteuse arrivèrent à bon port à Louviers, et deux jours plus tard, elles étaient de nouveau en action.
L’inauguration de l’annexe du Béthel de France fut fixée au samedi 9 juin 1973. La famille du Béthel, réunie à Louviers, partagea d’abord un excellent déjeuner digne du meilleur cordon-bleu, préparé par le cuisinier du Béthel. Les tables avaient été décorées avec amour au moyen de fleurs que les sœurs de la famille du Béthel ayant déménagé à Louviers étaient allées cueillir très tard, la veille, dans les prairies normandes. Durant le repas, deux des plus anciens membres de la famille ont relaté une inauguration semblable qui avait eu lieu deux mois plus tôt, à la ferme de la Watchtower, dans l’État de New York.
Puis, dans l’après-midi, 157 personnes se sont réunies dans le nouveau bâtiment pour le programme d’inauguration. Tout d’abord, plusieurs aînés du Béthel ont relaté l’histoire de l’œuvre en France, depuis ses faibles débuts, à la fin du siècle dernier, jusqu’à cette année qui a vu un maximum de 48 362 témoins actifs. Le frère responsable de l’imprimerie expliqua brièvement comment le travail de celle-ci avait augmenté au cours des années. Alors qu’en 1960, on y imprimait 291 530 périodiques, en 1972, la production a atteint le chiffre de 1 771 300 périodiques. Le total des imprimés sortis des presses en France est passé de 4 161 994, en 1960, à 32 043 610, en 1972.
Ensuite, le surveillant-président de la congrégation de Louviers rapporta brièvement comment elle s’était développée et exprima sa joie de pouvoir désormais bénéficier de l’aide de quelques membres de la famille du Béthel pour prêcher aux habitants de cette commune. Puis, l’adjoint au surveillant de la filiale projeta une série de diapositives en couleur sur la construction de la nouvelle annexe. Finalement, le surveillant de la filiale, prononça le discours d’inauguration. Dans celui-ci, il montra que le tabernacle et le temple avaient été utilisés pour le culte de Jéhovah, mais qu’actuellement nous l’adorons dans les cours terrestres de son temple spirituel, et que ce nouveau bâtiment n’est qu’un instrument qui doit être utilisé pour étendre le vrai culte en France.
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Le charme de la forêtRéveillez-vous ! 1973 | 22 septembre
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Le charme de la forêt
VOUS êtes-vous déjà promené dans une forêt de jeunes pins si épaisse que vous y voyiez à peine à trente mètres ? Quelle impression merveilleuse ! Au-dessus de votre tête, le vent courbait les cimes des arbres et, soudain, vous vous êtes rendu compte qu’une musique remplissait l’air. C’était le bruissement du vent dans les aiguilles de pins.
L’homme admire les arbres pour bien des raisons : leurs formes pleines de grâce, leurs branches touffues et les effets d’ombre et de lumière que crée le mouvement des feuilles. Il est aussi impressionné par leur taille. Certains arbres au tronc massif et aux branches puissantes semblent si solidement plantés en terre qu’on se sent pénétré d’admiration. La baleine bleue a peut-être plus de 32 mètres de long, mais saviez-vous qu’en Californie il y a quantité de séquoias d’une circonférence de trente mètres et plus ? Il faut dix-huit hommes, les bras étendus, pour en faire le tour. La vue de ces géants de la forêt vous remplit d’émerveillement et de respect.
Certains arbres ont un bois très léger, pesant seulement 45 kilos le mètre cube. D’autres, par contre, ont un bois très lourd, plus d’une tonne et demie le mètre cube. Les uns poussent très rapidement, plus d’un mètre en un an ; d’autres, moins de trois centimètres pendant la même période ! Une telle variété a quelque chose de passionnant.
Ce qui est aussi étonnant, c’est l’utilité multiple de la forêt. Rien qu’aux États-Unis il y a 1 035 essences différentes. C’est de la forêt que proviennent les arbres qui protègent les maisons, ceux qui donnent de l’ombre aux rues des villes et ceux qui font la beauté des parcs. Les arbres sont la gloire de la terre. Ils fournissent la nourriture et la protection aux animaux sauvages, de l’ombre et du bois de chauffage au campeur et le bois de charpente
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