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    Réveillez-vous ! 1978 | 22 juillet
    • Deux étudiants de la Bible visitent la France

      De notre correspondant en France

      LA FRANCE! Voilà des mois que Raymond et Cécile préparent leur voyage. Raymond est Canadien et s’intéresse à tout ce qui touche de près ou de loin au français. Quant à Cécile, son nom lui vient de ses ancêtres huguenots. Elle est passionnée d’histoire et désire voir de près la terre que sa famille a dû fuir.

      Mais Raymond et Cécile sont avant tout des étudiants de la Bible. S’ils ne dédaignent pas les plaisirs touristiques qu’offrent la tour Eiffel, une croisière en bateau-mouche sur la Seine, une promenade sur les Champs-Élysées ou à Montmartre pour regarder les peintres de la place du Tertre, nos deux amis sont venus en France pour visiter quelques hauts lieux de l’histoire de la religion, ainsi que des sites d’intérêt biblique. On comprend leur enthousiasme lorsqu’ils débarquent à l’aéroport ultramoderne de Roissy-Charles de Gaulle.

      Suggestions amicales au siège des Témoins de Jéhovah

      Raymond et Cécile décident de commencer leur séjour par la visite du siège des Témoins de Jéhovah appelé “Béthel” (Maison de Dieu). Ils voient les bureaux, la Salle du Royaume et les différents locaux de la communauté qui y habite, mais on leur apprend que l’imprimerie et le service d’expédition se trouvent à Louviers et à Incarville, à une centaine de kilomètres de Paris, en plein cœur de la Normandie. Comme nos amis ont l’intention de louer une voiture quand ils auront fini de visiter la capitale, ils iront voir ces autres bâtiments un peu plus tard.

      Nos deux touristes aimeraient bien savoir ce qui vaut le déplacement dans la région parisienne. “Une chose à ne pas manquer, c’est le Louvre, explique la personne qui les guide dans le Béthel. Puisque nous sommes samedi et que l’entrée du Louvre est gratuite le dimanche, voici quelques suggestions de visites intéressantes pour occuper votre journée.”

      Le Quartier latin

      Leur hôte leur explique qu’ils peuvent commencer par visiter le Quartier latin, le quartier des étudiants. Nos amis prennent l’autobus 72 à la Porte de Saint-Cloud et suivent les berges de la Seine jusqu’à la place du Châtelet. Là, ils empruntent le pont-au-Change qui les mène dans l’île de la Cité, où se trouvait jadis Lutèce, du temps où Paris était une cité gallo-romaine. En continuant tout droit, ils traversent le pont Saint-Michel qui les fait passer sur la rive gauche de la Seine. Ils suivent alors le boulevard Saint-Michel sur le trottoir de gauche, jusqu’au musée de Cluny, où l’on peut voir des vestiges de thermes romains.

      En bas, dans une crypte, ils sont intrigués par le “Pilier des Nautes”, qui provient d’un autel gallo-romain et porte les noms de plusieurs dieux païens ainsi qu’une inscription selon laquelle cet autel fut bâti “sous le règne de Tibère”, autrement dit à l’époque de Jésus. “Dis donc, Cécile, viens voir ce qui est écrit sur la plaque!” En effet, il est écrit que cet autel païen a été découvert en 1711 sous le chœur de Notre-Dame de Paris. “Tu te rends compte, s’exclame Raymond, la plus célèbre cathédrale de France est bâtie sur un ancien temple païen! C’est très révélateur, non?”

      Dans cette même crypte, Raymond et Cécile examinent les têtes mutilées des rois de Juda, tout ce qui reste de 28 statues que les révolutionnaires de 1793 ont fait tomber de la cathédrale Notre-Dame parce qu’ils les prenaient pour des statues des rois de France. Ces têtes de pierre remontent au XIIIe siècle et elles furent sans doute enterrées pieusement par un royaliste. Leur découverte dans une cour parisienne est récente (avril 1977). “Tu sais, dit Cécile, je trouve que ça montre bien ce qui pourra se passer quand les éléments politiques se tourneront contre la religion.”

      Le musée du protestantisme

      Raymond et Cécile déjeunent dans un petit restaurant, puis ils traversent, en l’admirant au passage, la place du Panthéon, avant de prendre l’autobus 84 jusqu’à la rue des Saints-Pères. Là, au numéro 54, tout au fond d’une cour, se cache un édifice insolite qui abrite la Bibliothèque et le Musée du protestantisme français (ouvert de 14 à 18 h, du mardi au samedi, et le mardi uniquement du 1er août au 15 septembre).

      Dans les vitrines de droite, plusieurs vieux livres attirent leur attention: une édition de 1520 d’un ouvrage de Luther, le Traité de la captivité babylonienne de l’Église. Un autre de ses ouvrages est daté de 1523, Du mauvais usage de la messe. On peut voir aussi une édition en anglais datant de 1561 de l’Institution de la religion chrétienne écrite par Calvin. Ces trois livres jouèrent un rôle important dans la Réforme protestante. De très vieilles Bibles protestantes en français sont également exposées.

      Après avoir traversé la pièce, le jeune couple observe dans une vitrine divers articles et livres de sermon utilisés dans le “Désert” (la clandestinité) par les “huguenots” durant les persécutions du XVIIe et du XVIIIe siècle. Raymond revient à l’entrée, captivé par les documents historiques et les placards qui interdisaient toute réunion religieuse autre que catholique sur le territoire français. En écoutant la lecture de ces décrets infâmes, Cécile frissonne. Elle commence à comprendre pourquoi ses ancêtres avaient dû fuir la France.

      Après avoir quitté ce musée, un peu vétuste mais si intéressant Raymond et Cécile retrouvent avec joie l’air frais du dehors. Ils descendent à pied la rue des Saints-Pères jusqu’à la Seine d’où ils admirent le Palais du Louvre, en face. Ils tournent ensuite à droite et font quelques pas sur les quais, passent devant l’Académie française, flânent aux éventaires des bouquinistes et traversent un pont pour se retrouver devant la cathédrale Notre-Dame de Paris.

      Notre-Dame de Paris

      Nos deux amis s’arrêtent devant le portail central (XIIe siècle) de la cathédrale, qui représente une scène de pesée des âmes au cours du “Jugement dernier”. Raymond ne peut retenir ce cri du cœur: “Devant une telle preuve, je ne vois pas comment un catholique pourrait nier que son Église enseigne que les damnés sont tourmentés littéralement dans l’enfer!”

      Cécile l’appelle pour lui faire voir le portail gauche, le célèbre “portail de la Vierge”. Elle lui montre les scènes sculptées au-dessus des portes où Marie apparaît couronnée par un ange tandis que le Christ lui tend un sceptre. Cécile laisse tomber cette réflexion: “Dis donc, ils en ont vraiment fait la reine du ciel!” Raymond sourit: “Mais oui. Tout se tient. Le mot ‘Dame’ désigne ici une reine. Notre-Dame est donc vouée à la Dame ou Reine du ciel. Et pourtant, la Bible de Jérusalem, traduction catholique pourtant, identifie la Reine du ciel à Ishtar, la déesse de la fécondité chez les païens.” — Lire Jérémie 7:18, Jé., note en bas de page.

      Nos deux touristes prennent ensuite la rue du Cloître-Notre-Dame, sur la gauche, jusqu’au numéro 10 où se trouve le musée Notre-Dame de Paris (ouvert le samedi et le dimanche de 14 h 30 à 18 h). Ce petit musée vaut une visite, ne serait-​ce que pour voir, dans la vitrine située à droite du couloir qui relie les deux pièces intérieures, le “chapeau rouge” du cardinal Verdier. La notice explique que les cardinaux reçoivent le chapeau rouge du pape pour symboliser qu’ils doivent se “montrer intrépides pour l’exaltation de la Sainte Foi [catholique] (...), la conservation et l’accroissement de la Sainte Église Romaine, jusqu’à l’effusion du sang inclusivement”.

      Les diverses pièces exposées en vitrine ou sur les murs de l’une des salles permettent de se rendre compte, d’une part, à quel point le clergé a collaboré avec la monarchie puis avec Napoléon, et, d’autre part, de ce qui est arrivé au clergé et aux biens ecclésiastiques après le renversement des alliés de l’Église par les révolutionnaires. “Cela donne une idée de ce qui pourrait arriver quand les prophéties des chapitres 17 et 18 de la Révélation s’accompliront sur la fausse religion babylonienne. Tu ne trouves pas?”, demande Cécile pendant que nos amis rentrent à l’hôtel, fatigués mais contents de leur journée qui leur a permis de revivre quelques pages authentiques de l’Histoire.

      Le Louvre, Versailles et Saint-Germain-en-Laye

      Le lendemain, comme c’est dimanche, Raymond et Cécile vont visiter le Louvre. Ils prennent le métro et descendent à la station “Louvre” qui est déjà en soi un petit chef-d’œuvre. Ils passent toute la matinée (le Louvre ouvre à 10 h) dans le Département des Antiquités orientales, et l’après-midi aux Antiquités égyptiennes. Bible en main, ils s’inspirent de l’itinéraire suggéré aux pages 11 et 12 de ce périodique.

      Le lundi, nos deux amis ont loué une voiture et ils sont partis à Versailles. Cécile, qui connaît bien l’Histoire de France, était impatiente de voir le fameux palais, symbole de la magnificence des rois, mais qui vit aussi naître la République française. Raymond, qui ne s’intéresse pas particulièrement aux palais des rois, a eu la surprise de découvrir un tétragramme (les quatre lettres qui composent Jéhovah ou Yahvé, le nom de Dieu en hébreu) au-dessus de l’autel de la chapelle royale. Pendant que Cécile admire la galerie des glaces (75 m), son mari lui rappelle que c’est là, le 28 juin 1919, que fut signé le traité de paix qui contenait le Pacte de la Société des Nations, ancêtre des Nations unies, organismes qui allaient jouer un rôle si important dans l’accomplissement moderne de certaines prophéties bibliques.

      Saint-Germain-en-Laye se trouve à deux pas de Versailles. Son château abrite un musée très bien agencé où sont exposées des pièces d’époque gallo-romaine (ouvert tous les jours, sauf le mardi, de 9 h 45 à 12 h et de 13 h 30 à 17 h). Raymond et Cécile se dirigent d’emblée vers la Salle IX, leur Bible ouverte à l’Évangile de Luc chapitre 19, versets 43 et 44. Une maquette reconstituée d’après les découvertes archéologiques montre le siège d’Alésia par les Romains en 52 avant notre ère. On reconnaît les ‘fortifications avec des pieux taillés en pointe’ qui furent employées lors du siège de Jérusalem 121 ans plus tard, en 70 de notre ère. En Salle X, dans la vitrine 1, nos amis découvrent la preuve que les Gaulois adoraient une trinité longtemps avant que le dogme de la Trinité ne soit adopté par la chrétienté au concile de Nicée, en 325. En Salle XI, Raymond et Cécile sont surpris de faire la même découverte avec le culte de Marie. Plusieurs statuettes (particulièrement celles de la vitrine 9) représentent une mère à l’enfant gauloise qui évoque irrésistiblement les tableaux et les statues de madone à l’enfant que l’on trouve dans les églises de la chrétienté.

      D’autres visites à faire en France

      Au terme de ces trois jours consacrés à explorer le passé dans la région parisienne, Raymond et Cécile reviennent, le mardi, au christianisme contemporain, en visitant les deux annexes du Béthel (à Louviers, 2, rue des Entrepôts, et juste à côté, à Incarville, 8 bis, rue de la Forêt). Après un agréable voyage dans le paysage verdoyant de la Normandie, ils arrivent dans ces deux annexes où des milliers de manuels bibliques sont prêts à être expédiés dans différentes congrégations chrétiennes. Ils racontent à leur guide ce qu’ils ont déjà vu et lui demandent s’il y a d’autres choses intéressantes à voir en France. Comme ils assisteront à l’une des assemblées des Témoins de Jéhovah, la réceptionniste leur communique les renseignements suivants:

      “Si vous envisagez d’assister à l’assemblée de Nantes, vous pourriez faire étape à Angers. Là, dans un ancien château fort, on voit une tapisserie du XIVe siècle, la tenture de l’Apocalypse. Il en reste encore 107 mètres illustrés par 68 scènes inspirées du livre de la Révélation. Et toi, Cécile, puisque tes ancêtres étaient huguenots, tu serais sûrement intéressée par le musée protestant du Bois-Tiffrais, à Monsireigne, près de Pouzauges, à 80 kilomètres au sud-est de Nantes.

      “Si vous allez dans le sud, à l’assemblée de Toulouse, vous allez trouver dans un rayon de 80 kilomètres une foule de hauts lieux de l’histoire de la religion: Le Mas-d’Azil (près de Sabarat), Montségur (près de Lavelanet), Carcassonne, Mazamet et le château de Ferrières (près de Vabre). Je ne vous en cite que quelques-uns, mais il y en a bien d’autres, où ont eu lieu des persécutions épouvantables d’‘hérétiques’ par de véritables croisades, l’Inquisition, etc. Il faut dire aussi que dans les régions où les protestants étaient majoritaires, ils n’y allaient pas de main morte non plus avec les catholiques. Ni les uns ni les autres ne mettaient le vrai christianisme en pratique.

      “Maintenant, si vous allez à l’assemblée de Marseille, vous pourriez en profiter pour visiter Nîmes, soit avant, soit après le congrès. Cette ville est surnommée la Rome française. On y voit un amphithéâtre romain très bien conservé, un temple du premier siècle et les restes de thermes romains. Au Musée du vieux Nîmes, vous verrez des objets qui évoquent l’histoire du protestantisme dans les Cévennes. À quelques kilomètres au sud de Nîmes, il y a Aigues-Mortes. C’est une vieille ville moyenâgeuse entourée de murailles. La Tour Constance (XIIIe siècle) y servait de prison au XVIIIe siècle pour les femmes huguenotes (l’une des prisonnières y a passé 37 ans). Leur seul crime était de se réunir pour étudier la Bible. D’ailleurs, près d’Anduze, à 47 kilomètres au nord-est de Nîmes, on peut visiter le ‘Musée du Désert’, au Mas-Soubeyran, où se tenaient jadis de telles réunions clandestines. Quand on voit tous les subterfuges qu’il fallait utiliser alors, on a une idée des précautions que nos frères Témoins de Jéhovah doivent prendre pour continuer d’étudier la Bible dans les pays où leur œuvre est actuellement interdite.

      “Eh bien, Raymond et Cécile, j’ai été très contente de faire votre connaissance. J’espère que ces quelques suggestions vous seront utiles pendant votre séjour et je vous souhaite un excellent voyage.”

      Raymond et Cécile sont ravis. “Oui, merci pour tous ces excellents renseignements, ajoute Cécile. Je ne pensais vraiment pas qu’il y avait tant de choses à voir en France pour un étudiant de la Bible.”

  • Le Louvre, Bible en main
    Réveillez-vous ! 1978 | 22 juillet
    • Le Louvre, Bible en main

      Le musée du Louvre est ouvert de 10 h à 17 h tous les jours sauf le mardi. Le dimanche, l’entrée est libre. Le Département des Antiquités orientales est fermé de 12 h à 14 h. Certaines galeries sont ouvertes le vendredi soir de 21 h à 23 h.

      ENTRÉE PRINCIPALE (PORTE DENON): Emprunter la galerie située à gauche en entrant, en direction du grand escalier, que l’on contourne également par la gauche. Suivre le couloir vers la “Vénus de Milo” (déesse de la fécondité qui correspond à l’Aphrodite grecque, l’Astarté cananéenne et l’Ishtar babylonienne). Sur la droite, un peu avant la statue de cette “Vénus”:

      1. Statue représentant le supplice de Marsyas sur un poteau de torture. Bon exemple de la signification des mots grecs stauros et xylon (Mat. 27:40; Actes 5:30).

      Rebrousser chemin et traverser la Salle des Cariatides située sur la droite, puis descendre dans la Crypte Sully. À droite, dans la seconde galerie latérale:

      2. Moulage de l’inscription grecque du temple d’Hérode. Elle interdisait aux non-Juifs, sous peine de mort, de pénétrer dans l’enceinte du temple de Jérusalem. L’inscription permet de comprendre les textes d’Actes 21:27-29 et d’Éphésiens 2:14.

      3. Moulage du VIIIe siècle avant notre ère: Inscription de Siloé décrivant sans doute le forage du tunnel qu’Ézéchias fit percer pour approvisionner Jérusalem en eau. — II Rois 20:20; II Chron. 32:30.

      4. Stèle de Mésa: Donne la version moabite des événements rapportés en II Rois 3:4, 5, 21-27. Elle date du Xe siècle avant notre ère. C’est le plus ancien texte non biblique qui contient le nom divin (à droite sur la 18e ligne).

      5. En vitrine: Une des jarres qui contenaient les manuscrits de la mer Morte.

      Prendre ensuite l’escalier qui conduit aux Salles des Antiquités orientales:

      6. Salle I (103): Stèle des Vautours (à droite): sur une face, un peuple vaincu est enfermé dans un filet (comparez Habacuc 1:15-17). De l’autre côté, le roi et ses troupes ont les cheveux défaits (voir Juges 5:2).

      7. Salle IV (106): Code d’Hammourabi. Cette stèle contient 282 lois d’un code babylonien basé sur le principe du talion (notez la supériorité de la loi de Moïse en Lévitique 19:18).

      8. Sur le mur à droite: Lion en briques émaillées provenant de la Voie processionnelle de Babylone, tel que les captifs juifs ont pu le voir. — Lire Jérémie 50:17; Daniel 7:4.

      9. Salle V (107): Poteries et bijoux trouvés à Suse. — Lire Esther 2:3, 8; 5:1, 2.

      10. Salle VII (109): Chapiteau et poutre en cèdre du palais de Suse, résidence de Darius Ier, Xerxès (Assuérus) et Artaxerxès. — Esther 1:2; Néh. 1:1; 2:1.

      11. Salle VIII (110): Sceaux-cylindres et anneaux sigillaires en provenance de Suse. — Lire Esther 8:2, 10.

      Descendre dans la Crypte Marengo pour atteindre les Salles XVI (116) à XXII (122).

      12. Salle XVIII (118): Collection de Baals et d’Astartés ou Ashtoreths trouvés à Ougarit (Ras Shamra) sur la côte de la Syrie. — Lire Juges 10:6.

      13. Salle XXI (121): Dans les deux vitrines de gauche sont exposés des ivoires provenant du lit d’Hazaël, roi de Syrie. L’un des ivoires porte son nom. — Lire I Rois 19:15; 22:39; Amos 1:4; 6:4.

      14. Dans une vitrine sur la droite: Fragment de plaque de bronze montrant le roi assyrien Ésar-Haddon, mentionné en II Rois 19:37.

      15. Sur le mur gauche: Grands panneaux de pierre trouvés dans le palais du roi assyrien Sargon II, dont le nom apparaît en Ésaïe 20:1.

      16. Salle XXII (122): Gigantesques taureaux ailés provenant du palais de Sargon à Khorsabad. Les ailes déployées font penser au texte d’Ésaïe 8:7, 8.

      17. Escalier au milieu de la Salle XXII: Reliefs de pierre du palais du roi assyrien Assurbanipal, trouvés à Ninive, montrant la cruauté des Assyriens. — Lire II Rois 17:6; Nahum 1:1; 2:11-13; 3:1.

      Pour visiter le Département des Antiquités égyptiennes, le plus pratique est de revenir à la “Vénus de Milo” et de descendre l’escalier qui se trouve derrière elle. De l’extérieur, il vaut mieux entrer directement par la porte Champollion.

      De la “Vénus de Milo” ou de la porte Champollion, descendre dans la crypte:

      18. Salle 137; Sphinx trouvé à Tanis, nom grec de Zoan, mentionné en Nombres 13:22. Le nom du pharaon Sheshonq Ier (Shischac) apparaît sur l’épaule gauche. Ce pharaon est mentionné en I Rois 11:40 et II Chroniques 12:1-9.

      19. Salle 135: Chapelle funéraire (Mastaba), où la famille et les prêtres venaient prier pour l’âme du défunt, attestant la croyance en l’immortalité de l’âme chez les Égyptiens bien avant les Grecs et les Églises de la chrétienté. Cf. Eccl. 9:10; Ézéch. 18:4.

      20. Salle 133: Près de la fenêtre, un fragment de bas-relief en calcaire montre des conditions de famine. — Lire Genèse 41:30, 31.

      21. Salle 131: Plusieurs stèles fausses-portes, censées permettre à l’âme du mort de revenir dans le monde des vivants. — Cf. Deut. 18:10, 11.

      22. Salle 129: Le scribe accroupi. L’histoire de l’Égypte était rédigée par ces scribes, initiés par des prêtres qui n’hésitaient pas à éliminer de leurs chroniques tout ce qui pouvait déplaire à leur pharaon ou à leurs dieux. Ceci explique que les événements mentionnés en Exode chapitre 12 à 14 ne furent pas consignés dans les annales historiques des Égyptiens. La salle suivante montre d’ailleurs un exemple frappant du manque de probité des pharaons d’Égypte.

      23. Salle suivante (sans numéro): Statue colossale d’un pharaon, usurpée froidement par Ramsès II qui a fait gratter le nom et mettre le sien.

      24. Salle 127 (sous le numéro de salle): Sur une statue d’un général accroupi, représentation du dieu babouin Toth, dieu de la lune, des arts magiques, de la médecine, de la pluie et du tonnerre, de la lumière et des ténèbres, humilié lors des troisième, sixième, septième et neuvième plaies. — Ex. 8:18; 9:11, 23-26; 10:22, 23.

      25. Salle 126 (Galerie d’Alger): En face du mur séparant les fenêtres 3 et 4, Stèle C. 286: “Hymne à Osiris”, divinité populaire identifiée au dieu babylonien Tammouz, qui n’est autre que Nimrod déifié. — Gen. 10:8.

      26. En face de la 5e fenêtre: “Stèle du collier” (C. 213). Illustre remarquablement le texte de Genèse 41:42.

      27. 7e fenêtre: Bas-relief (B. 56; B. 57) montrant des scènes de lamentations par un peuple dont le type sémitique est facilement reconnaissable.

      28. Salle 125 (Galerie Henri IV): À droite en entrant, tête et pieds d’une statue colossale usurpée sans vergogne par Aménophis III. Sous les pieds apparaissent les noms des peuples vaincus.

      29. Contre le mur ouest (à gauche en entrant): Statue d’Hekatefnakht en costume perse, confirmant la domination des Perses en Égypte. — Lire Ésaïe 43:3; 45:1; Esther 1:1.

      Revenir à l’entrée de la Salle 125 et monter l’“Escalier égyptien”.

      30. Sur le palier du 1er étage: Sphinx qui atteste le manque de probité des pharaons. Statue usurpée d’abord par Ramsès II, puis par son fils Méneptah.

      31. Salle B (238): Vitrine 4, au centre de la pièce. Modèles de greniers; le scribe compte la quantité de grain versée. — Lire Genèse 41:35, 48, 56.

      32. Salle C (240) (Vitrines 13 et 14): Papyrus du “Livre des morts” où l’on voit le défunt jugé par Osiris. Dans la vitrine de droite, son cœur est pesé sur une balance. Dans la vitrine de gauche, son âme volette au-dessus du corps. Ces images évoquent les scènes du “Jugement dernier” du porche central de Notre-Dame de Paris.

      33. Salle E (244) (dans la Vitrine 6, près de la fenêtre): Ivoire peint montrant le Pharaon Toutankhamon qui cueille du raisin, preuve qu’Hérodote s’est trompé et qu’il y avait bien du raisin dans l’Égypte antique. — Gen. 40:9-11.

      34. Salle F (246) (Vitrine 3): Sphinx en bronze (N. 515) et élément de meuble (E. 17107) au nom d’Apries, le Hophra de Jérémie 44:30. (Vitrine 8) Triade en or (triade d’Osorkon II) représentant la trinité égyptienne d’Isis, Osiris et Horus. Le concept de la trinité existait bien avant que l’Église catholique ne l’adopte.

  • Un Hondurien résolu
    Réveillez-vous ! 1978 | 22 juillet
    • Un Hondurien résolu

      UN JEUNE Hondurien désirait vivement assister à une assemblée organisée par les Témoins de Jéhovah, car depuis qu’il était devenu Témoin, il n’avait jamais manqué une seule de ces assemblées. Mais il était tombé malade, et après sa guérison il n’avait pas trouvé de travail, ce qui lui aurait permis de gagner l’argent nécessaire au déplacement. Deux jours avant l’assemblée, il n’avait toujours pas trouvé de solution.

      Puis, la veille, il alla dans les bois et fut surpris de voir un perroquet dans un arbre. Regardant autour de lui, il vit encore deux jeunes perroquets. Ce jeune homme résolu grimpa à l’arbre, captura les trois oiseaux et les vendit un bon prix. Grâce à cela il put non seulement aller à l’assemblée, mais y emmener sa mère et son frère.

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