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1ère partie — Visite du président en Europe et au Moyen-OrientLa Tour de Garde 1957 | 15 septembre
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mais aujourd’hui, ses rues principales ressemblent exactement à toutes les grandes rues urbaines des États-Unis ou d’ailleurs. Nous fûmes de retour à l’aéroport moins de quarante minutes avant l’heure du départ et, après avoir pris congé, je fus bientôt reçu à l’aéroport d’Amsterdam par le serviteur de la filiale néerlandaise.
PAYS-BAS
Dans ce pays aussi des dispositions ont été prises en vue de la construction d’une nouvelle filiale. La maison actuelle, située dans un beau quartier d’Amsterdam, est beaucoup trop petite et nous nous réjouissons d’avance de faire nous-mêmes un jour nos propres tirages. L’exiguïté des Pays-Bas implique qu’il leur faut tout le terrain qu’il leur est possible d’avoir et, en construisant d’immenses digues, en pompant l’eau, en préparant la terre en vue de nouvelles récoltes et de l’édification de nouvelles villes, ils sont continuellement en train de conquérir de nouvelles terres afin d’y vivre. Cela signifie que l’on doit attendre son tour, pour ainsi dire, pour obtenir un emplacement. Nous espérons acquérir un nouvel emplacement juste à la limite d’Amsterdam où nous pourrons construire notre bâtiment. La discussion de ces questions se poursuivit toute la journée.
ANGLETERRE
Le lundi 2 décembre, je pris l’avion pour Londres où j’arrivai à midi. Frère Hughes, serviteur de la filiale, ainsi que d’autres frères de la famille du Béthel et quelques architectes, se rendirent sur le nouveau terrain, acheté récemment, où nous espérons construire un très beau bâtiment pour loger la famille du Béthel et agrandir notre imprimerie. Ici, à Londres, nous disposons, dans ce que l’on appelle la “ Ceinture verte ”, d’un charmant coin. Toute la propriété est entourée de grands et superbes arbres, et je ne puis imaginer endroit plus agréable où l’on puisse vivre et être encore en ville. Nos frères du Béthel de Londres sont vraiment heureux de ce nouveau projet, et l’architecte dit qu’en février les travaux de fondation seront commencés et que, peu de temps après, le bâtiment sera achevé. Pour de nombreux frères dans la vérité, 34, Craven Terrace, Londres W. 2, est une vieille adresse ; mais je suis sûr que les frères d’Angleterre se réjouiront du changement, et quand ils verront le nouvel édifice et la nouvelle Salle du Royaume, qui lui est adjointe, tous seront transportés de joie devant ces preuves de progrès de l’œuvre du Royaume en Angleterre. Comme nous l’avons tous appris par le Yearbook de 1957, l’œuvre en Angleterre s’est poursuivie merveilleusement pendant la dernière année de service et, en décembre 1956, ce pays atteignait un nouveau maximum de 32 857 proclamateurs. Ils ont certainement besoin de ce nouveau bâtiment.
Le lundi matin, regrettant beaucoup de n’avoir pas l’occasion de parler à nos frères assemblés à Londres (mon séjour n’ayant duré que dix-huit heures), je dis au revoir aux chers frères et me dirigeai sur Paris.
FRANCE
À Paris nous avions acheté un certain bien-fonds et je passai de nouveau la journée avec l’architecte à revoir les plans définitifs d’un nouveau Béthel et d’une imprimerie, dont le besoin est urgent en France. Le point culminant du lundi fut la réunion tenue le soir à la Salle Wagram, où 2 580 de nos frères s’étaient rassemblés. Ce fut vraiment une joie de voir tant de frères venus des différentes parties de la France et de Paris même, et nous nous sommes rappelé la merveilleuse assemblée que nous eûmes dans cette ville pendant l’été de 1955. Frère Jontès, serviteur de la filiale, fit une courte introduction et j’eus le plaisir d’annoncer à ce beau groupe de chrétiens que, dans Paris aussi, un nouveau Béthel sera construit ainsi qu’une imprimerie. Ils manifestèrent un enthousiasme à faire vibrer les murs. En décembre, la France a atteint un nouveau maximum de proclamateurs, 10 058, preuve que nous avons besoin de plus grands locaux.
Ainsi, en une seule semaine, je visitai cinq filiales, examinai les problèmes les plus urgents, et consacrai particulièrement mon temps à l’œuvre de construction de nouvelles filiales et de nouvelles imprimeries. Maintenant, je me dirigeai vers le Moyen-Orient, pour assister à des assemblées, contrôler des filiales, visiter les missionnaires et voir ce que l’on pourrait faire pour faire progresser la prédication de la bonne nouvelle.
Mardi matin, par un temps clair et lumineux, je quittai Paris. Volant au-dessus des Alpes françaises et juste au-dessus du Mont Blanc, je pus constater la beauté de ces montagnes, recouvertes de neige. Comme elle est merveilleuse, la création de Jéhovah ! Peu de temps après, nous laissâmes la neige derrière nous pour contempler les champs verdoyants de l’Italie ; nous atterrîmes finalement à Rome même. Je n’y séjournai qu’une heure et le serviteur de la filiale, frère Sideris, et frère Hoffmann, serviteur de zone dans cette partie du monde, vinrent au devant de moi. Nous passâmes un heureux moment ensemble et frère Hoffmann se joignit alors à moi pour se rendre en Grèce.
GRÈCE
À Athènes, quand on reçut la nouvelle de la visite du président de la Société, les frères, d’après ce que l’on me dit, furent remplis d’enthousiasme et de joie. Cinq ans avaient passé depuis mon dernier séjour en Grèce, mais cette fois, j’étais accompagné du vice-président, F. W. Franz, ainsi que du serviteur de zone, F. C. S. Hoffmann. Frère Franz avait visité le Portugal et l’Espagne, s’était arrêté à Rome et était arrivé à Athènes un jour après moi. Aussi les frères d’Athènes étaient-ils remplis d’enthousiasme et impatients de vivre ces moments délicieux. La grande question dans l’esprit du serviteur de la filiale et des autres frères du bureau de la Société était de savoir s’ils pourraient tenir une réunion centrale quelque part à Athènes. En novembre, le serviteur de la filiale était allé voir la police d’Athènes pour lui demander d’accorder à la Société la permission de tenir une réunion le 7 décembre, et après de longues discussions, avait reçu cette autorisation. On loua l’un des principaux théâtres d’Athènes ; le nombre des places était de 1 200. Tout semblait prêt pour cette assemblée d’une demi-journée à Athènes, les cartes d’invitation spéciales avaient été envoyées par la poste dans toute la Grèce, à tous les serviteurs de groupe, de circuit et de district. Le théâtre était bien trop petit pour recevoir les groupes de témoins de Jéhovah qui se réunissent régulièrement à Athènes et au Pirée. On prit d’autres dispositions pour qu’ils rencontrassent le président et le vice-président de la Société.
Imaginez l’enthousiasme parmi ces frères qui n’avaient pas été autorisés à s’assembler publiquement pendant vingt-huit ans !
Quatre jours avant cette petite assemblée à Athènes, le serviteur de la filiale reçut de la police un message par téléphone l’invitant à passer à son bureau. Le fonctionnaire informa frère Idreos, le serviteur de filiale, que la police hésitait sur l’opportunité de cette réunion et conseilla de ne faire aucun préparatif. Cependant, le serviteur de la filiale déclara à la police qu’aucun préparatif n’était en cours : ils avaient tous été faits et étaient en vigueur ; le théâtre avait été loué, les cartes d’invitation avaient été envoyées
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