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“La Tour de Garde” annonce le Royaume de Jéhovah depuis cent ansLa Tour de Garde 1980 | 1er février
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“La Tour de Garde” annonce le Royaume de Jéhovah depuis cent ans
Une assemblée enthousiaste commémore cet événement à Pittsburgh
“La Bible ne nous parle pas d’un quelconque centenaire célébré par le peuple de Dieu. Et ce matin, je ne suis pas en train de célébrer le centième anniversaire de qui ou de quoi que ce soit. Par contre, je pense à une disposition prise par Dieu en faveur de la nation d’Israël, anciennement son peuple élu. La Loi mosaïque prévoyait en effet des années sabbatiques. On devait aussi compter sept années sabbatiques, dont le point culminant était la cinquantième année, appelée l’année du Jubilé, et au cours de laquelle on devait ‘proclamer la liberté dans le pays à tous ses habitants’. En nous basant sur cette disposition, nous pouvons dire que 1979 est la seconde année jubilaire du périodique “La Tour de Garde”. Nous sommes actuellement au mois de juin, c’est-à-dire au dernier mois de ce deuxième Jubilé, ce qui fait que le 30 juin marquera les cent ans de parution de ce périodique.” — Lév. 25:10.
Telles furent les paroles d’ouverture que prononça Frederick Franz, président de la Watch Tower Bible and Tract Society, devant 8 153 personnes réunies le 17 juin 1979 au Civic Arena de Pittsburgh (aux États-Unis) et qui attendaient ce moment avec impatience. Ce discours venait clôturer une activité spéciale de deux jours dans la région de Pittsburgh, là où fut créée “La Tour de Garde” il y a cent ans de cela. La presse s’intéressa également à cet événement et trois chaînes de télévision envoyèrent des journalistes faire un reportage sur différents aspects du programme présenté au cours du week-end. Le samedi 16 juin, 2 593 volontaires prirent part à la diffusion du numéro du 1er juillet du périodique “La Tour de Garde” parmi la population de Pittsburgh et des environs. En ville, on pouvait voir les Témoins de Jéhovah présenter “La Tour de Garde” à chaque coin de rue ou presque.
Après le chant d’un cantique et la prière, le programme du dimanche commença de façon appropriée par une étude modèle de “La Tour de Garde” entièrement présentée par des surveillants itinérants et leurs femmes. Ulysses Glass, du Béthel de Brooklyn, interviewa ensuite vingt-six Témoins de Jéhovah, dont plusieurs lisent “La Tour de Garde” depuis l’époque de Charles Russell, le fondateur du périodique. L’un des Témoins interrogés était une sœur âgée de cent deux ans, qui naquit par conséquent deux ans avant la parution du premier numéro de “La Tour de Garde”. Quand on lui demanda: “Jusqu’à quand comptes-tu servir Jéhovah?”, elle répondit: “Aussi longtemps que le Seigneur me donnera la force nécessaire.” D’autres déclarèrent au sujet de “La Tour de Garde”: “C’est comme si je recevais une lettre de mon père; je ne manque jamais de lire un seul article.” “‘La Tour de Garde’ nous donne la vérité, et la vérité nous rend libres.” “Je lis chaque numéro en moins de vingt-quatre heures.” “Elle est toujours d’actualité et se renouvelle constamment.” “C’est le seul périodique qui annonce le Royaume de Dieu, thème central de toute la Bible.” “C’est comme si on nous lançait une corde pour nous hisser hors de la mer de la destruction.”
Enfin, s’adressant pour la première fois à la congrégation réunie à Pittsburgh en tant que quatrième président de la Watch Tower Bible and Tract Society, Frederick Franz, lui-même un étudiant assidu de “La Tour de Garde” depuis plus de soixante ans, prononça un discours ayant pour thème “La Tour de Garde annonce le Royaume de Jéhovah depuis cent ans”. Décrivant la scène mondiale de l’époque en termes très pittoresques, l’orateur fit un historique passionnant des débuts de “La Tour de Garde” vus sous l’angle doctrinal. Puisque les cent années durant lesquelles le périodique a ensuite agrandi son champ d’action pour servir avec vigilance la congrégation chrétienne et le monde sont comparables à deux périodes inter-jubilaires, il convenait donc de donner à sa centième année de parution un caractère biblique. Tout au long du discours, on pouvait voir sur la scène huit fac-similés géants de différentes couvertures de “La Tour de Garde” choisies pour leur grande importance historique et présentées à l’auditoire au cours des interviews précédentes. Les paroles finales de l’orateur conclurent de façon appropriée ce programme de deux jours. Il déclara:
“Quelle remarque pertinente pourrions-nous ajouter à présent? Que le périodique “La Tour de Garde” continue de paraître! Et nous ne savons jusqu’à quand il continuera de paraître. Nous ne savons pas non plus s’il sera publié dans le système de choses à venir ou non. Quant à ce que sera alors son nom universel, nous l’ignorons. Recevra-t-il le nom hébreu que nos frères d’Israël lui donnent actuellement? Nous n’en savons rien. Mais ce que nous savons, par contre, c’est que ce périodique est l’un des instruments principaux dont Jéhovah s’est servi durant le siècle écoulé. Il continue de nourrir le peuple de Dieu et d’annoncer au monde entier le Royaume de Jéhovah. Il s’appelle “La Tour de Garde annonce le Royaume de Jéhovah”. Nous sommes donc fiers de le diffuser de maison en maison et dans les rues. (...)
“En quittant cette assemblée, puissions-nous retourner dans le champ pour répandre en tous lieux le périodique “La Tour de Garde” et coopérer avec la Watch Tower Bible and Tract Society of Pennsylvania jusqu’à ce qu’il ait entièrement servi le dessein de Jéhovah! Que la bénédiction bienveillante de Jéhovah repose sur tous ceux qui sont ici présents ce matin!”
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Regard sur l’actualitéLa Tour de Garde 1980 | 1er février
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Regard sur l’actualité
Paul était-il en faveur de la violence?
● Selon le journal allemand “Saarbrückener Zeitung”, le “Père” Bertoni, un ecclésiastique de quatre-vingt-quatre ans qui témoignait au procès de terroristes corses, déclara: “Je ne peux qu’être pour la violence.” Pour soutenir sa prise de position en faveur du terrorisme, cet ecclésiastique affirma ce qui suit concernant l’apôtre Paul: “Paul dit: ‘Sans effusion de sang, il n’y a pas de pardon.’” Mais le procureur rétorqua: “Je suis étonné d’apprendre que Paul donnait des conseils en matière de terrorisme.”
Le sang auquel Paul faisait allusion était celui de Jésus et n’avait donc rien à voir avec le recours à la violence (Héb. 9:22). Par ailleurs, Paul n’aurait pas pu encourager la violence, car il déclara: “Je suis pur du sang de tous les hommes.” (Actes 20:26). De plus, c’était un fervent disciple de Jésus, lequel dit à Pierre “Remets ton épée à sa place, car tous ceux qui prennent l’épée périront par l’épée.” (Mat. 26:52). Paul donna également le conseil suivant: “Ne rendez à personne le mal pour le mal. (...) Vivez en paix avec tous les hommes. Ne vous vengez pas vous-mêmes, bien-aimés, mais donnez du champ au courroux; car il est écrit: ‘La vengeance est à moi; c’est moi qui paierai de retour, dit Jéhovah.’” (Rom. 12:17-19). Paul resta donc strictement neutre vis-à-vis des conflits politiques de son époque. — Jean 17:16; Jacq. 1:27.
Un avertissement concernant le feu de l’enfer
● Le Vatican a dernièrement réaffirmé la croyance selon laquelle, à leur mort, les pécheurs impénitents sont jetés dans un enfer de feu. Dans une lettre adressée aux évêques et émanant du pape Jean-Paul II, le Vatican déclara que la croyance en l’enfer constituait un enseignement fondamental du catholicisme et lança un avertissement à ceux qui sèment le doute sur ce sujet.
Pourtant, faisant allusion à ceux qui sacrifiaient jadis leurs enfants à de faux dieux en les jetant dans les flammes, la Parole inspirée de Dieu dit ceci: “Et ils ont bâti les hauts lieux de Topheth qui est dans la vallée du fils de Hinnom, pour brûler leurs fils et leurs filles dans le feu, chose que je n’avais pas ordonnée et qui ne m’était pas montée au cœur.” (Jér. 7:31). Oui, Dieu dit qu’une telle chose “ne [lui] était pas montée au cœur”. Comment donc pourrait-on l’accuser de tourmenter des gens éternellement?
La Parole de Dieu montre que le châtiment du péché est la mort (c’est-à-dire la non-existence) et non les tourments éternels. “L’âme qui pèche — elle, elle mourra.” (Ézéch. 18:4). La Bible déclare clairement: “Les vivants, en effet, se rendent compte qu’ils mourront; mais quant aux morts, ils ne se rendent compte de rien du tout (...) car il n’y a ni œuvre, ni combinaison, ni connaissance, ni sagesse dans le Schéol [“sépulcre”, “Ostervald”; “enfers”, “Glaire”], le lieu où tu vas.” (Eccl. 9:5, 10). La Bible nous encourage également à cultiver “en Dieu l’espérance (...) qu’il va y avoir une résurrection tant des justes que des injustes”. — Actes 24:15.
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