-
Ils discréditent subtilement la BibleLa Tour de Garde 1952 | 1er novembre
-
-
Comment se pourrait-il que les innombrables découvertes archéologiques viennent confirmer le récit biblique s’il se trouvait dans ses pages 50 000 inexactitudes non négligeables ? Comment pourrions-nous nous apercevoir de la réalisation de tant de prophéties bibliques si ces quelque 50 000 mots n’avaient pas été inspirés ? Il est évident que les nombreuses erreurs d’écriture ont vraiment peu d’importance.
Les critiques modernes qui ne voient que le nombre d’erreurs trouvées dans la Bible cherchent par conséquent à discréditer subtilement la Parole de Dieu ; comme ils se retranchent derrière ce fait pour excuser leur manque de foi dans la Bible, ils constituent le pendant moderne des conducteurs religieux du temps de Jésus qui coulaient le moucheron et avalaient le chameau (Mat. 23:24). Ils rejettent 99,9 % parce qu’ils doutent du reste !
-
-
Liberté et sécuritéLa Tour de Garde 1952 | 1er novembre
-
-
Liberté et sécurité
“ La création elle aussi sera libérée de l’esclavage de la corruption et aura la glorieuse liberté des enfants de Dieu. ” — Rom. 8:21, NW.
1. À quels résultats sont parvenus les hommes dans leurs tentatives d’obtenir la liberté ?
LES efforts tentés par les hommes pour obtenir la vraie liberté pour eux et pour leurs enfants ont été vains. Ce monde a sacrifié beaucoup de trésors et de sang sur les autels de la liberté. Les guerres et les luttes nombreuses menées au nom de la liberté ont valu aux hommes d’être soit maintenus dans leurs anciennes chaînes, soit d’être assujettis par des liens nouveaux et encore plus resserrés. Admettant que les hommes n’étaient pas libres, les politiciens de la chrétienté lancèrent il y a environ dix ans le slogan suivant : Combattez pour les quatre libertés. Il s’agissait de la liberté de conscience, de la liberté de parole, de l’affranchissement de la crainte et de l’affranchissement du besoin. Puis 1950 fut témoin de la Croisade de la liberté pendant laquelle on fit des collectes pour doter Berlin-ouest d’une “ Cloche de la liberté ” (Freiheitsglocke). C’est là que la prétendue cloche de la liberté sonne tous les jours pour rappeler aux hommes qu’effectivement ils ne sont pas libres. Tous ces efforts et manifestations humains sont sans effet. Ils réalisent exactement les paroles suivantes de l’apôtre Pierre : “ Ils leur promettent la liberté, quand ils sont eux-mêmes esclaves de la corruption. ” — II Pi. 2:19.
2. Quel intérêt les témoins de Jéhovah prennent-ils à la liberté ?
2 Disséminés aux quatre coins de la terre qui est le beau marchepied de Dieu, les témoins chrétiens de Jéhovah forment le noyau de la future société du monde nouveau, société composée d’hommes libres. Ils aiment la liberté et servent Jéhovah, le grand Dieu, Auteur de la liberté et Souverain de l’univers. Ils défendent la vraie liberté qu’ils proposent à tous ceux qui désirent ardemment être délivrés. C’est pourquoi ils ont choisi comme texte annuel pour 1952 : “ Pour dire aux captifs : Sortez ! ” (És. 49:9). Comme société d’hommes libres, les véritables chrétiens veulent savoir exactement ce qui constitue la liberté dont ils jouissent maintenant, d’où elle provient, quelle est son étendue, quelles garanties et perspectives elle offre, et ce qu’il faut faire pour garder ce don précieux que les serviteurs de Dieu possèdent maintenant dans une bonne mesure. Il importe que les chrétiens libres examinent ces questions essentielles car elles leur permettront de suivre cette exhortation opportune de Pierre : “ Comportez-vous en cela comme des hommes libres, non certes à la façon de ceux qui font de la liberté le voile dont ils couvrent leur malice, mais comme il convient aux serviteurs de Dieu. ” — I Pi. 2:16, Liénart.
QU’EST-CE QUE LA LIBERTÉ ?
3, 4. a) Qu’est-ce que la liberté ? b) Décrivez le domaine où les gouvernements accordent des libertés contrôlées.
3 Dans un sens très large le mot liberté tel qu’il est employé dans la Bible et dans tout ce qui se rapporte au gouvernement signifie une condition qui permet d’agir à son gré. “ La liberté est l’état de qui ne subit aucune contrainte et peut librement disposer de lui-même. C’est la faculté d’agir, en qualité de personne douée de raison, conformément aux ordres de sa volonté, sans autres contraintes, entraves ou interdictions que celles qui peuvent être imposées par des lois justes et nécessaires et les devoirs de la vie en société. ”a Être libre, c’est être affranchi de tout contrôle étranger, c’est pouvoir choisir librement et contrôler ses actes sans être dirigé par d’autres personnes.
4 En somme, la liberté est la faculté d’agir et d’accomplir des actes librement, selon sa volonté, avec ou sans limitation et pour le bien-être général. En conséquence, la liberté implique le “ libre arbitre ”, cette faculté que Dieu a donnée, en ses qualités de Créateur et de Supérieur, aux anges et aux hommes afin qu’ils se conduisent volontairement d’une manière qui lui plaise. C’est dans le domaine où il est permis à l’homme d’employer son libre arbitre qu’il peut être question de la liberté et de son usage. C’est dans le champ d’action où intervient le “ libre arbitre ” que les gouvernements, théocratiques ou institués par les hommes, accordent des libertés contrôlées. — I Cor. 7:37.
5. Décrivez la liberté que possède Jéhovah Dieu.
5 De ce qui précède, on constate que là où une personne peut agir à son gré sans subir aucune contrainte, elle possède ce que l’on peut appeler une liberté totale. Celui qui a une liberté totale doit évidemment jouir d’une entière indépendance. Seul Jéhovah Dieu, le souverain Supérieur de l’univers, occupe une position complètement indépendante. Toutes les autres créatures, qu’elles soient anges ou hommes, sont l’œuvre de ses mains et, par conséquent, ses inférieurs dépendants. C’est pourquoi Dieu est le seul être qui soit libre au sens absolu du terme. Lui seul possède ce qui est connu sous le nom de liberté absolue. Personne ne peut questionner, restreindre ou diriger cette Source de la liberté qui seule demeure dans une atmosphère de liberté d’action éternelle et illimitée. “ Ainsi parle l’Éternel (Jéhovah), le Saint d’Israël, et son créateur : Veut-on me questionner sur l’avenir, me donner des ordres sur mes enfants et sur l’œuvre de mes mains ? C’est moi qui ai fait la terre, et qui sur elle ai créé l’homme ; c’est moi, ce sont mes mains qui ont déployé les cieux, et c’est moi qui ai disposé toute leur armée. ” — És. 45:11, 12.
“ LA GLORIEUSE LIBERTÉ DES ENFANTS DE DIEU ”
6, 7. a) Quelle atmosphère de liberté Dieu a-t-il prévue pour ses fils fidèles ? b) Décrivez la liberté que Dieu accorde à ses créatures.
6 Jéhovah, qui demeure éternellement dans une atmosphère de liberté, a formé par amour le dessein de faire demeurer tous ses fils fidèles dans une atmosphère semblable. Paul appelle cette ambiance “ la glorieuse liberté des enfants de Dieu ”. Dans ce texte, il se réfère à tous les hommes fidèles comme étant la “ création ” actuellement désavantagée par suite de son asservissement au péché, à la mort et à la corruption. Il lui est promis qu’elle “ sera libérée ” par Dieu, en son temps, quand elle recevra dans sa plénitude cette “ liberté glorieuse ” (Rom. 8:21, NW). L’homme, fait à l’image et à la ressemblance de Dieu, a sans aucun doute été créé pour vivre éternellement dans cet élément de liberté. — Gen. 1:26.
7 Dieu n’a créé aucun de ses serviteurs pour l’esclavage. Il leur accorde le don qu’est le libre arbitre ; mais cependant leur liberté est relative ; elle n’existe pas en dehors de Jéhovah, leur Père. Par conséquent, les créatures spirituelles et les hommes possèdent ce qu’on appelle une liberté relative. Leur liberté consiste à vivre et à agir conformément aux lois et aux conditions que le souverain Supérieur a prévues pour eux. Le domaine où ils peuvent agir à leur gré a des limites. Dans ces limites, le champ d’action où les fidèles serviteurs de Dieu peuvent faire usage de leur libre arbitre pour leur bien et pour celui de leurs fidèles compagnons est très étendu. Que se passe-t-il lorsqu’on sort des limites de sa liberté relative ?
RÉBELLION
8, 9. a) Que se passe-t-il quand on sort des limites de sa liberté relative ? b) Comment Jacques décrit-il les pas successifs qui mènent à la rébellion et quelle en est la conséquence inéluctable ?
8 Celui qui sciemment dépasse les limites fixées de la liberté relative commet un péché. C’est un rebelle, un homme inique (I Jean 3:4, 8). Il encourt le déplaisir de Jéhovah Dieu, le grand souverain Supérieur. Ceux qui “ renversent les barrières ” en sortant des limites de leur liberté relative croient peut-être obtenir une liberté plus grande ou même absolue semblable à celle de Dieu (Gen. 3:5). En refusant de se soumettre à ces restrictions apportées par Dieu, par ailleurs justes et très raisonnables, la personne qui s’abuse ainsi pense se rendre indépendante comme Jéhovah. L’apôtre Jacques explique comment cela se produit.
9 Cela commence dans le cœur de la personne obstinée. D’abord elle arrête sa pensée sur ce qu’elle convoite avec obstination, à savoir : sortir des limites établies par Dieu. Elle est ainsi attirée et séduite par son égoïsme. Puis sa convoitise est consentie lorsqu’elle passe à l’action en commettant un acte manifeste par lequel elle dépasse effectivement les limites interdites. Cette mauvaise action est un péché. Le péché, ou rébellion, entraîne pour désobéissance l’application de la sanction pénale de Dieu qui conduit finalement à la mort. Jacques dit : “ Chacun est tenté par la convoitise qui est en lui, attiré et séduit par elle. Puis la convoitise étant consentie, conçoit le péché, et le péché, quand il est consommé, enfante la mort. ” (Jacq. 1:14, 15, Liénart). Ainsi, en cherchant à se rendre indépendant, l’insensé, au lieu d’obtenir une liberté plus grande, devient esclave de convoitises irrésistibles engendrées par son obstination. Cela n’est ni la liberté ni la sécurité.
10. Quelle est l’origine de Satan, l’adversaire de Dieu ? Quelle sorte de campagne pour la liberté mène-t-il ?
10 C’est exactement la voie suivie par le “ chérubin protecteur ” lorsqu’il sortit des limites que Jéhovah avait établies pour assurer son existence angélique. Il pensait choisir l’indépendance qui l’affranchirait de tout contrôle divin. Son désir de n’être responsable qu’envers lui-même et l’effort qu’il tenta pour exister en dehors de l’organisation universelle du grand Créateur et Donateur de vie et de ses prescriptions concernant ses membres, ne constituaient pas la voie menant à la libération par soi-même. Il fut vaincu par sa passion d’exercer pour lui-même la domination sur la terre et d’être adoré et servi comme Jéhovah Dieu. Cette passion fit de lui une victime et un esclave de son égoïsme, ce qui est le péché. Sa conduite fit de lui un fils de la mort, un fils de la destruction. Cette créature spirituelle se fit lui-même Satan, nom qui signifie adversaire de Dieu, et Diable qui signifie calomniateur de Dieu. Depuis le jour où il conçut la corruption, ce méchant adversaire de Dieu s’est érigé en ange de lumière libérateur, encourageant anges et hommes à se libérer des contraintes divines. Il les a incités à l’imiter en devenant diaboliques et corrompus comme lui-même dans leur opposition aux contraintes apportées par Dieu. Ceux qui sont tombés dans ce piège sont devenus ses victimes corrompues, et les esclaves du péché et de la mort. — Ézéch. 28:14-16 ; II Cor. 11:14.
CRÉATURES LIBRES
11, 12. a) Comment Adam et Ève étaient-ils des créatures libres et quel champ d’activité s’ouvrait devant eux ? b) Comment se fait-il que l’humanité se trouve dans l’esclavage du péché et de la mort ?
11 Les créatures de Dieu sont libres ; elles ont la liberté de choisir la vie en se soumettant à sa volonté juste et parfaite, ou de renier, en devenant une loi pour eux-mêmes, les relations qui les unissent à leur Créateur. Personne ne désire perdre la mesure de liberté qu’il possède. C’est seulement après avoir perdu sa compréhension qu’une créature pourrait refuser d’accomplir la volonté du Créateur qui lui a donné la vie pour qu’elle en jouisse. C’était la situation qui existait dans le jardin parfait d’Éden quand Adam et Ève furent créés pour jouir d’une vie sans fin dans une ambiance de liberté relative. Devant eux s’ouvrait un champ d’action qui permettait une grande expansion dans leur domaine terrestre et un merveilleux développement intellectuel. — Gen. 1:27, 28.
12 Jéhovah, comme un Père sage et aimant, avait le droit de limiter leur liberté pour leur bien et pour leur croissance spirituelle. Sans aucun doute, Dieu avait l’intention d’agrandir le domaine de leur liberté relative, après que l’homme aurait donné des preuves de sa maturité, de sa compétence et de son mérite. Cette extension aurait permis à l’homme d’accomplir des choses encore plus grandes dans les âges futurs. Mais hélas ! nos premiers parents Adam et Ève, égoïstement et par manque de compréhension, lièrent leur sort à celui de Satan, l’adversaire de Dieu. Ils furent incités à s’affranchir et à agrandir leur champ d’action au-delà des limites imposées par Dieu. C’est ainsi qu’ils perdirent leur “ glorieuse liberté ” d’enfants de Dieu et devinrent des esclaves de la corruption, du péché et de la mort (Gen. 3:1-19). Cet asservissement à la corruption a été transmis à leur postérité jusqu’à ce jour. Il est écrit : “ C’est pourquoi, comme par un seul homme le péché est entré dans le monde, et par le péché la mort, et qu’ainsi la mort s’est étendue sur tous les hommes, parce que tous ont péché. ” — Rom. 5:12.
LA VÉRITÉ VOUS AFFRANCHIRA
13, 14. a) Quel Libérateur a été établi et quelle liberté apporte-t-il ? b) Comment Jésus-Christ donne-t-il maintenant aux chrétiens une liberté dont ils peuvent jouir même avant d’être libérés de la mort ?
13 Depuis sa rébellion Satan s’est toujours efforcé de maintenir les hommes dans l’ignorance de ce qu’est leur vraie liberté devant Dieu. Il a cherché à les réduire en esclavage et à leur donner un sentiment d’insécurité en ce qui concerne la vie éternelle. Mais grâces soient rendues à Jéhovah qui envoya en son temps Jésus-Christ, son grand Libérateur. Celui-ci pourvut à la rançon qui rend possible la rédemption de tous ceux qui l’acceptent loyalement, les délivrant ainsi de l’esclavage du péché et de la mort (Mat. 20:28). La Bible dit : “ Ainsi donc, comme par une seule offense la condamnation a atteint tous les hommes, de même par un seul acte de justice (la voie suivie par Jésus et qui devait aboutir à sa justification) la justification qui donne la vie s’étend à tous les hommes. ” (Rom. 5:18). Ce grand don, l’affranchissement de la corruption, du péché et de la mort, est donc réservé à tous les hommes fidèles. Même de nos jours il est possible de retrouver une mesure de liberté relative. Les chrétiens l’acquièrent en marchant sur les traces de Jésus-Christ et en observant le conseil suivant qu’il donna : “ Si vous demeurez dans ma parole, vous êtes vraiment mes disciples ; vous connaîtrez la vérité, et la vérité vous affranchira. ” (Jean 8:31, 32). Quelles sont la vérité et la compréhension que possèdent les disciples du Christ et qui leur permettent de s’affranchir ?
14 C’est l’acquisition d’une connaissance exacte de la véritable position qu’occupe l’inférieur par rapport à Jéhovah, le souverain Supérieur, et le fait d’agir selon cette connaissance qui apportent la vraie liberté. En obéissant avec zèle aux paroles de Jésus et en cherchant les nombreuses révélations de vérité contenues dans la Bible, les chrétiens ont réussi à déterminer quelques-unes des limites de leur liberté relative nouvellement trouvée. En respectant ces limites, ils sont entrés dans le domaine sûr d’une liberté qui leur apporte actuellement beaucoup de bonheur, et qui leur donne un sentiment de sécurité véritable quant à l’avenir et une paix de l’esprit qui surpasse toute intelligence. À ce sujet l’apôtre Paul déclare : “ C’est pour la liberté que Christ nous a affranchis. Demeurez donc fermes, et ne vous laissez pas mettre de nouveau sous le joug de la servitude. ” (Gal. 5:1). L’article suivant nous montrera quelles sont certaines des limites de la liberté relative du chrétien au-delà desquelles nous ne pouvons faire usage de notre libre arbitre sans risquer de déplaire en même temps à Jéhovah Dieu, le souverain Supérieur.
SES GARANTIES
15. Quelles garanties peut-on trouver dans le domaine de la liberté relative ?
15 Que dire maintenant des garanties que l’on trouvera dans le domaine de la liberté relative ? À la fin du règne millénaire de Jésus-Christ, quand les humains fidèles auront reçu le don de la vie éternelle, l’homme possédera la “ glorieuse liberté ” dans sa plénitude (Apoc. 20:5). À partir de ce moment-là, cette liberté sera assurée tant que l’homme restera fidèle. Les garanties qu’elle offre sont grandes. Elles comprennent l’affranchissement de la crainte et l’affranchissement complet du besoin. Notez dans la Bible la description précise des différents aspects de la sécurité que cette liberté apporte : “ Car je vais créer de nouveaux cieux et une nouvelle terre ; on ne se rappellera plus les choses passées, elles ne reviendront plus à l’esprit. Ils bâtiront des maisons et les habiteront ; ils planteront des vignes et en mangeront le fruit. Ils ne bâtiront pas des maisons pour qu’un autre les habite, ils ne planteront pas des vignes pour qu’un autre en mange le fruit ; car les jours de mon peuple seront comme les jours des arbres, et mes élus jouiront de l’œuvre de leurs mains. Ils ne travailleront pas en vain, et ils n’auront pas des enfants pour les voir périr ; car ils formeront une race bénie de l’Éternel, et leurs enfants seront avec eux. Il ne se fera ni tort ni dommage sur toute ma montagne sainte, dit l’Éternel. ” (És. 65:17, 21-23, 25). Cette promesse biblique nous montre que la liberté susmentionnée sera protégée contre tous ses adversaires, de sorte que personne ne pourra dépouiller son prochain de ses biens, lui faire du tort ou le tuer. Quelle sécurité plus grande que celle qui est représentée ici pourrait-on désirer ? Il n’y en a pas.
16, 17. a) Qu’est-ce qui accompagne l’esprit de Jéhovah, et quel avertissement les chrétiens écoutent-ils ? b) Comment les chrétiens réagiront-ils devant la mesure de liberté que Dieu leur a accordée ?
16 L’esprit de Jéhovah couvre aujourd’hui la foule croissante de ses témoins. Puisqu’il est écrit que “ là où est l’(esprit) du Seigneur, là est la liberté ”, Dieu prend les dispositions nécessaires pour créer déjà aujourd’hui une ambiance de liberté dans laquelle ses serviteurs peuvent prospérer et parvenir à la maturité spirituelle (II Cor. 3:17). Les chrétiens qui jouissent de cette liberté relative devraient se rappeler l’avertissement suivant : “ Ayant été affranchis du péché, vous êtes devenus esclaves de la justice. — Je parle à la manière des hommes, à cause de la faiblesse de votre chair. — De même donc que vous avez livré vos membres comme esclaves à l’impureté et à l’iniquité, pour arriver à l’iniquité, ainsi maintenant livrez vos membres comme esclaves à la justice, pour arriver à la sainteté. ” — Rom. 6:18, 19.
17 Allez donc de l’avant, témoins chrétiens de Jéhovah, en accomplissant sa volonté. Faites connaître son nom en tout lieu. Aimez votre liberté chrétienne. Montrez-en la valeur inestimable aux captifs désireux d’être délivrés de la maison de Satan où règnent l’esclavage et les ténèbres. Au lieu du tintement d’une cloche de la liberté, nous entendons le son de plus en plus éclatant de la trompette du jubilé faisant retentir le message du Royaume depuis 1914. Elle se fait entendre dans le monde entier car la Bible dit : “ Vous publierez la liberté dans le pays pour tous ses habitants. ” (Lév. 25:10). Associez-vous maintenant au groupe heureux d’hommes libres que sont les chrétiens. Faites de la liberté accompagnée de la sécurité et de la vie éternelle dans le monde nouveau votre grande espérance.
[Note]
a Black’s Law Dictionary, troisième édition, 1933.
-
-
Restrictions à la liberté chrétienneLa Tour de Garde 1952 | 1er novembre
-
-
Restrictions à la liberté chrétienne
“ Frères, vous avez été appelés à la liberté ; seulement, que cette liberté ne soit pas pour vous le prétexte de vivre d’une manière charnelle, mais faites-vous par amour les serviteurs les uns des autres. ” — Gal. 5:13, Sy.
1, 2. a) Pourquoi l’univers ne peut-il exister éternellement en partie esclave et en partie libre comme actuellement ? b) Décrivez la liberté que le chrétien possède déjà maintenant, et quelles sont quelques-unes de ses restrictions ?
L’UNIVERS ne peut pas exister éternellement en partie esclave et en partie libre comme actuellement. La création universelle n’a jamais été destinée à être esclave de l’égoïsme et de l’injustice (Rom. 8:21). Il ne peut y avoir de doute sur l’issue de cette controverse qui dure depuis des siècles, et son dénouement a été annoncé depuis longtemps. La cause de la liberté sera gagnée et cette victoire introduira une éternité de paix. Puisque la liberté est le véritable élément dans lequel peuvent vivre les fidèles créatures de Jéhovah, celles qui désirent le servir éternellement doivent le faire joyeusement et de leur propre gré. Pour qu’une personne puisse faire un choix intelligent, elle doit savoir quelle sera sa mesure de liberté dans le service de Dieu. Le chrétien, il est vrai, ne devrait pas profiter de son affranchissement de l’alliance de la loi juive pour marcher selon la chair, d’une manière dissolue (Col. 2:14). Mais il y a une autre liberté à laquelle le chrétien a été appelé. Cette liberté comporte des restrictions apportées par l’amour que nous avons pour Dieu et pour notre prochain chrétien. Par conséquent, la liberté du chrétien est une liberté sagement restreinte. — Gal. 5:13.
2 Dès le début, le chrétien doit se rendre compte que la liberté qu’il possède déjà est en partie relative. Elle n’existe pas en dehors de Jéhovah Dieu, le souverain Supérieur, qui peut limiter pour le plus grand bien de ses serviteurs le domaine de leur liberté d’action. On ne peut posséder cette liberté relative qu’en vivant et agissant conformément aux restrictions que Dieu, l’auteur de la liberté, a fait connaître (Ps. 146:7). Ces restrictions constituent les limites de la liberté relative de la créature. En voici quelques-unes : les limitations imposées par la nature, les règles de la vie en société, les principes de vérité, les lois théocratiques, les révélations de la volonté divine et les restrictions dues aux droits accordés à d’autres. Nous considérerons chacune de ces contraintes.
LIMITATIONS IMPOSÉES PAR LA NATURE
3, 4. a) Quelles limitations la nature impose-t-elle au chrétien dans l’usage de son corps ? b) Quelle est l’intention de certains de ceux qui deviennent sensuels, semblables à des animaux ?
3 La créature humaine n’est ni esprit ni animal. Par nature, l’une est l’homme et l’autre femme ; beaucoup sont des enfants et le reste des adultes. Parmi les adultes, un certain pourcentage est célibataire et le reste marié, devant s’acquitter, comme mari et femme, des responsabilités de cet état. Le corps du chrétien est comparé à un vase que l’on doit garder pur et employer sagement en harmonie avec la nature (II Cor. 4:7 ; I Thess. 4:3-5). De tout temps Satan et ses démons ont poussé les hommes à faire usage de leur libre arbitre pour que ceux-ci se servent de leur corps d’une manière qui est contre la nature et contre le dessein que Dieu avait formé à l’origine en les créant mâle et femelle. En décrivant ces réprouvés qui sont sortis des limites établies dans la nature, Paul dit : “ C’est pourquoi Dieu les a livrés à des passions infâmes : car leurs femmes ont changé l’usage naturel en celui qui est contre nature ; et de même les hommes, abandonnant l’usage naturel de la femme, se sont enflammés dans leurs désirs les uns pour les autres, commettant homme avec homme des choses infâmes, et recevant en eux-mêmes le salaire que méritait leur égarement. ” — Rom. 1:26, 27.
4 Pierre et Jude décrivent également ceux qui, dépassant les bornes de la nature, sont devenus sensuels, semblables à des animaux. À titre d’avertissement ils nous disent que ces hommes rechercheraient même l’association des chrétiens : “ Mais eux, semblables à des brutes qui s’abandonnent à leurs penchants naturels et qui sont nées pour être prises et détruites, ils parlent d’une manière injurieuse de ce qu’ils ignorent, et ils périront par leur propre corruption. ” “ Ils vous disaient qu’au dernier temps il y aurait des moqueurs, marchant selon leurs convoitises impies ; ce sont ceux qui provoquent des divisions, hommes sensuels, n’ayant pas l’esprit. ” — II Pi. 2:12 ; Jude 18, 19.
5. Les chrétiens sont-ils libres de ne montrer aucune affection naturelle ?
5 La nature a aussi des liens solides qui unissent étroitement parents et enfants. Ces liens comprennent celui de l’affection naturelle qui devrait exister entre enfants et parents. Il faut que les chrétiens tiennent compte de ces faits dans la nature. Ce sont des bornes délimitant leur liberté relative. Au sujet de ceux qui les méprisent il est écrit que ce sont des “ hommes... désobéissant aux parents, ingrats, sans miséricorde, n’ayant aucune affection naturelle... sans maîtrise de soi ”, etc. (II Tim. 3:2, 3, NW). En reconnaissant que ces liens existent dans la nature et en les renforçant, de nombreux parents réussiront à élever avec succès leurs enfants dans la faveur divine.
6. Quelles sont les restrictions concernant les relations avec les représentants du sexe opposé ?
6 Une autre question est celle des relations sexuelles convenables. Des limitations ont été imposées aux chrétiens à qui il est interdit d’avoir des relations sexuelles avec des personnes autres que le mari ou la femme (Mat. 19:3-9). Ceux qui se livrent à la fornication et à l’adultère sortent des limites établies. La nature demande de ceux qui sont mariés qu’ils se rendent certains devoirs qui ne devraient pas être refusés. La Bible dit : “ Que chacun ait sa femme, et que chaque femme ait son mari. Que le mari rende à sa femme ce qu’il lui doit, et que la femme agisse de même envers son mari. La femme n’a pas autorité sur son propre corps, mais c’est le mari ; et pareillement, le mari n’a pas autorité sur son propre corps, mais c’est la femme. ” (I Cor. 7:2-4). Le mari doit vivre avec sa femme selon la connaissance qu’il a des lois fondamentales de la nature, lois établies par Dieu. Le mari doit prendre en considération la constitution biologique de sa femme, ses limitations, ses périodes, ses vicissitudes qui influent grandement sur son tempérament et ses opérations mentales. Dieu n’oublie pas les limitations de la femme, et les maris ne devraient pas les oublier non plus. — Lév. 18:19 ; 20:18 ; I Pi. 3:7-9.
RÈGLES DE LA VIE EN SOCIÉTÉ
7. Quelles sages restrictions réglementent l’association du chrétien avec d’autres qui ont la même foi précieuse ?
7 Lorsque des personnes deviennent chrétiennes, elles sont mises en étroite relation avec d’autres chrétiens et forment ainsi une assemblée qui est une partie du “ seul troupeau ” de Dieu (Jean 10:16). Le chrétien voué à Dieu n’est pas appelé à vivre pour lui-même, mais il est invité à entrer aux côtés de ses compagnons chrétiens dans le service uni du Seigneur. On attend de lui davantage que l’observation des convenances quand il s’associe avec d’autres personnes. Il doit faire preuve de bon sens et manifester son amour pour ses frères dans l’assemblée locale (I Pi. 2:17). Jésus nous donna une bonne règle présidant à pareille association lorsqu’il dit : “ Tout ce que vous voulez que les hommes fassent pour vous, faites-le de même pour eux. ” (Mat. 7:12). En fait, les Écritures grecques chrétiennes sont remplies de riches conseils concernant la conduite du chrétien envers son prochain. Le chrétien ne peut pas être volontaire, faire ce qui lui plaît dans l’assemblée et ne montrer aucune considération pour les sentiments de ses compagnons. Surtout en ce qui concerne l’association, maintes entraves sages sont apportées à notre sûre liberté relative. Ces limitations restreignant l’usage de notre libre arbitre opéreront pour notre bien, non seulement pour notre bonheur présent mais également pour la place que nous devons nous assurer dans la maison ou organisation éternelle de Dieu.
PRINCIPES DE VÉRITÉ
8, 9. a) Que sont les vrais principes et où les trouve-t-on ? Citez des exemples. b) Comment sont formées des doctrines bibliques ? Montrez-le par un exemple.
8 L’admission de principes de la vérité et leur sage application constituent le chemin qui mène à la justice. En marchant toujours selon la justice, le chrétien évitera de faire usage de son libre arbitre pour embrasser ce qui est injuste. Qu’est-ce qu’un principe ? Un vrai principe est une vérité fondamentale. Puisque la vérité se conforme aux faits ou représente ce qui est conforme avec l’état véritable des choses, le principe est essentiellement un énoncé de faits fondamentaux. La Bible contient des milliers de principes expressément énoncés, tandis que d’autres se trouvent dans le livre de la nature ou bien en sont déduits (Rom. 1:20). En voici quelques-uns. “ Dieu a formé la terre pour qu’elle soit habitée. ” “ L’homme est mortel ”. “ L’âme qui pèche meurt. ” “ Adam pécha et fut condamné à mort. ” “ Dieu abonde en miséricorde. ” “ Une vie parfaite est donnée pour une vie parfaite. ” “ La vie de la chair est dans le sang. ” “ Jésus fut fait chair parfaite. ” “ La vie parfaite de Jésus était une rançon correspondante. ” “ La vie ou sang de Jésus racheta l’homme et le libérera éternellement de la mort. ” — És. 45:18 ; Gen. 2:17 ; Ézéch. 18:4 ; Gen. 3:6, 19 ; Éph. 2:4 ; Ex. 21:23 ; Lév. 17:11 ; Jean 1:14 ; I Tim. 2:6 ; Héb. 9:12.
9 De même que les matériaux de construction sont assemblés selon un plan pour former un édifice, de même les principes bibliques de la vérité sont assemblés selon un modèle divin pour former les doctrines bibliques de vérité. En assemblant les principes énoncés ci-dessus dans l’ordre dans lequel ils sont présentés, on obtient une vue schématique de l’importante doctrine biblique concernant l’homme et sa libération de la mort par la rançon de Jésus-Christ. C’est donc avec des principes de vérités fondamentales que sont formées des doctrines bibliques. — Héb. 6:1.
10. Comment Satan édifia-t-il sa vaste organisation sur le fondement de son premier mensonge ?
10 Notez maintenant ce que Satan le père du mensonge a fait de son premier mensonge “ Vous ne mourrez point ”. (Jean 8:44 ; Gen. 3:4.) Il s’en servit pour établir les principes faux et injustes suivants qui ne se fondent ni sur les faits ni sur la vérité. “ L’âme est un principe animateur... séparée par nature du corps et que l’on croit généralement séparée en existence. ”a Sur ce seul principe Satan a bâti une fausse doctrine religieuse d’une portée presque universelle : la doctrine de l’immortalité humaine, selon laquelle l’homme continue à exister après sa mort. Songez que sur le fondement de sable de son premier mensonge, le Diable a converti d’autres mensonges en faux principes et les a employés pour édifier une gigantesque organisation fondée sur l’injustice et comprenant la fausse religion, le commerce et la politique ! Ainsi, au moyen de théories et d’enseignements mensongers et pernicieux, il a maintenu captif l’esprit des hommes pendant des millénaires, les nourrissant de cosses, c’est-à-dire de nourriture spirituelle sans vie, ce qui les maintint malades spirituellement, leur intelligence étant aveuglée et éloignée de la vérité. — I Cor. 10:21.
11, 12. a) À quoi le chrétien est-il réduit quant à sa nourriture spirituelle, et pourquoi ? b) Comment Jésus illustre-t-il la voie sage et la voie insensée ?
11 Ainsi nous constatons combien il est vital que le chrétien ne sorte pas des limites de sa liberté relative pour s’adonner aux doctrines de démons qu’enseigne la fausse religion. Pareil usage de son libre arbitre le fait tomber dans les griffes du Diable et le rend esclave de l’injustice. Une telle personne constatera bientôt qu’elle a été jetée dans les ténèbres du dehors ; combien grandes sont ces ténèbres ! Par conséquent, la vie et les pensées du chrétien doivent être nourries chaque jour des enseignements de la vérité qui sont contenus dans la Parole de Dieu. La vérité demeure éternellement. Ceux qui sont éclairés par elle sont vraiment libres. — Ps. 146:6 ; Jean 7:16, 17 ; II Cor. 13:8.
12 Jésus opposa clairement ces deux voies. Dans le passage suivant, il compare ceux qui construisent l’édifice de leur foi sur le “ roc ” de la vérité aux insensés qui bâtissent sur le “ sable ” du mensonge. “ C’est pourquoi, quiconque entend ces paroles que je dis et les met en pratique, sera semblable à un homme prudent qui a bâti sa maison sur le roc. La pluie est tombée, les torrents sont venus, les vents ont soufflé et se sont jetés contre cette maison : elle n’est point tombée, parce qu’elle était fondée sur le roc. Mais quiconque entend ces paroles que je dis, et ne les met pas en pratique, sera semblable à un homme insensé qui a bâti sa maison sur le sable. La pluie est tombée, les torrents sont venus, les vents ont soufflé et ont battu cette maison : elle est tombée, et sa ruine a été grande. ” — Mat. 7:24-27.
LOIS THÉOCRATIQUES
13, 14. a) Comment le fondement des lois divines contraste-t-il avec celui de nombreuses lois humaines ? Montrez-le par un exemple. b) Qu’advint-il des principes contenus dans l’alliance de la Loi lorsque, en l’an 33, Dieu mit fin à cette Loi et à sa puissance, de sorte que les chrétiens n’y sont pas soumis ?
13 De nombreuses lois humaines sont fondées sur de faux principes, en revanche, les lois théocratiques, telles que les a conçues Jéhovah, le grand souverain Supérieur, sont basées sur les principes de vérité. “ Ta justice est une justice éternelle, et ta loi est la vérité. ” (Ps. 119:142). Aucune fiction légale ne forme la loi de Dieu. Par exemple, la loi divine toujours en vigueur interdisant le meurtre se fonde sur le principe ou fait que l’homme est mortel (Gen. 9:6). Les fausses religions par contre enseignent la fiction selon laquelle l’homme est immortel. De vrais principes sont employés pour former de nombreuses doctrines bibliques et de vrais principes se trouvent à la base de toutes les lois divines. — I Cor. 9:8-10.
14 En fait, chacune des centaines de lois qui constituent l’alliance de la Loi donnée par l’intermédiaire de Moïse en 1513 av. J.-C. se fonde sur un ou plusieurs principes de vérité. En effet, un grand nombre de principes justes attirèrent pour la première fois l’attention de l’homme lorsqu’une révélation de l’alliance de la loi fut donnée aux Israélites. C’est pourquoi lorsque Dieu mit fin en l’an 33 à l’alliance de la Loi et à sa puissance “ en la clouant au poteau de torture (de Jésus) ”, il ne détruisit pas les principes éternels de vérité qu’elle avait révélés à l’homme (Col. 2:14, NW). Ces principes de vérité contenus dans la Loi, et qui sont toujours préservés pour nous dans la Bible, continuent de guider les chrétiens dans la voie de la justice. Quant aux sanctions de la Loi, elles sont abolies comme l’alliance de la Loi elle-même et, par conséquent, elles n’engagent plus les chrétiens actuels. Il est écrit : “ Vous êtes non sous la loi, mais sous la bonté imméritée. ” — Rom. 6:14, NW.
15. Quelles sont quelques-unes des lois théocratiques qui restreignent un chrétien dans ses actions ?
15 Il existe toutefois des lois théocratiques autres que la Loi de Moïse qui limitent le domaine de la liberté relative du chrétien. Les lois étant des règles d’actions promulguées par le supérieur pour régir la conduite de l’inférieur, celui-ci est obligé d’y obéir. Outre la loi interdisant le meurtre, que l’on a déjà mentionnée, il est aussi défendu au chrétien de manger du sang, de commettre la fornication, d’adorer les idoles, d’abandonner les assemblées, etc. (Gen. 9:4 ; Actes 15:20, 29 ; Héb. 10:25). Et n’oublions pas les deux grandes lois ou commandements que Jésus nous a données : “ Tu aimeras le Seigneur, ton Dieu, de tout ton cœur, de toute ton âme, et de toute ta pensée. C’est le premier et le plus grand commandement. Et voici le second, qui lui est semblable : Tu aimeras ton prochain comme toi-même. ” (Mat. 22:37-39). Cette règle, et de nombreuses autres, que les véritables autorités supérieures, Jéhovah Dieu et Jésus-Christ, ont établies dans les Écritures grecques constituent une partie des limites de la liberté relative du chrétien.
RÉVÉLATIONS DE LA VOLONTÉ DIVINE
16, 17. a) Quelle est l’attitude du chrétien à l’égard de la volonté de Dieu ? Montrez-le dans le cas de Jésus. b) Citez des exemples de volonté divine révélée qui aujourd’hui affectent grandement l’activité et la conduite du chrétien.
16 C’est avec raison que le chrétien prie Dieu comme suit : “ Que ta volonté soit faite sur la terre comme au ciel. ” (Mat. 6:10, NW). Par ces paroles, il consent à restreindre son libre arbitre pour se soumettre à la volonté de son souverain Supérieur. Cela signifie qu’il devra conformer ses actions à toute révélation divine que les Écritures lui feront comprendre. Nous en avons un exemple dans le cas de Jésus, qui comprit, grâce à ses études des Écritures hébraïques et au saint esprit qui le dirigeait, que la volonté de Dieu à son égard était qu’il mourût volontairement, d’une mort sacrificatoire, afin de libérer de la mort tous les hommes fidèles. Au terme de son ministère, peu avant qu’il payât ce prix élevé en mourant sur le poteau de torture, il prononça ces paroles : “ Père, si tu voulais éloigner de moi cette coupe ! Toutefois, que ma volonté ne se fasse pas, mais la tienne. ” — Luc 22:42.
17 La Bible contient la volonté de Dieu à l’égard de ses serviteurs qui se sont engagés à l’accomplir. Ils cherchent avec zèle à augmenter leur connaissance et leur appréciation de Sa volonté et y conforment ensuite leurs actions. Aujourd’hui, par exemple, Dieu veut que Ses témoins proclament le nom de Jéhovah dans toute la terre habitée (És. 61:1, 2 ; Mat. 24:14 ; Rom. 9:17). Il ressort aussi des Écritures que la volonté de Dieu est que son royaume établi dans les cieux brise dans la bataille d’Harmaguédon tous les royaumes de ce vieux monde (Dan. 2:44 ; Soph. 3:8). Qui sommes-nous pour résister à la volonté divine ? Hâtons-nous plutôt d’y adapter notre vie et nos affaires afin qu’elle soit éternellement accomplie sur la terre comme au ciel.
RESTREINTE PAR DES DROITS ACCORDÉS À D’AUTRES
18. a) Qui accorde des droits et quelles sont les cinq sortes de droits mentionnés ? b) Qu’est-ce qu’un devoir, et quel rapport a-t-il avec un droit ? Donnez un exemple.
18 Les chrétiens apprennent encore que leur liberté est aussi limitée par des droits que Dieu accorde à d’autres. Comment cela ? Dans chaque gouvernement, qu’il soit théocratique ou institué par des hommes, le supérieur a le pouvoir d’accorder des droits à des individus. Les droits sont des avantages ou des pouvoirs supplémentaires d’agir librement. Pareils droits peuvent se présenter sous la forme (1) d’avantages légaux concernant les choses d’un intérêt particulier, (2) d’une autorité spéciale en rapport avec la fonction, (3) de délégations générales, (4) de privilèges ou (5) de dons. Ces droits peuvent être créés par la loi pour tout le monde, accordés directement à des individus ou établis par des alliances. Sachons en outre que chaque droit créé par le supérieur établit un devoir opposé et égal. “ Là où une personne a un droit, d’autres personnes où la généralité ont un devoir correspondant. ”b Par conséquent, un devoir est une obligation de faire ou de ne pas faire quelque chose en accord avec le droit d’un autre. Par exemple, vous devez 1 000 francs à quelqu’un. Il a le droit de vous réclamer 1 000 francs. Vous avez le devoir de lui payer 1 000 francs. En cas de contestation, c’est au juge à déterminer quelle partie a le droit. Il ordonne alors que l’on honore ce droit et que celui qui a le devoir s’y conforme. Nous constatons ainsi comment notre liberté chrétienne est restreinte par les devoirs que nous devons accomplir conformément aux droits que Dieu a accordés à d’autres créatures.
19. Comparez les droits de Dieu aux droits de l’homme.
19 Jéhovah Dieu, en sa qualité de Créateur, détient les plus grands droits dans l’univers. Ses droits ou avantages légaux sont appelés droits souverains, parce qu’il est le grand Supérieur dans le gouvernement théocratique (Rom. 9:20, 21 ; Ps. 95:3). Tous les droits de moindre importance proviennent de Jéhovah Dieu et de ses droits souverains (Job 36:6). Ces droits qu’il accorde à ses inférieurs, c’est-à-dire à toutes ses créatures fidèles, de Jésus-Christ à l’homme fidèle sur la terre, sont appelés droits octroyés. En d’autres termes, ces droits sont octroyés par Dieu à ses serviteurs à titre de récompenses pour un service fidèle ou comme des manifestations de Son grand amour pour ses créatures. L’impossibilité suivante fera bien ressortir ce point. Une créature ne pourrait jamais, pour contestation, amener Dieu devant une cour, parce que c’est le rôle de la cour de déterminer qui a les plus grands droits dans un litige particulier. Puisque Dieu aurait des droits supérieurs dans n’importe quel litige, il gagnerait chaque fois sa cause. Cela signifie qu’on ne peut jamais contester avec succès les droits souverains de Dieu. Même Satan le Diable sera obligé de reconnaître ce grand fait à Harmaguédon. — Jér. 18:1-10.
20. Que sont les “ droits des pauvres ” et comment affectent-ils aujourd’hui les actions du chrétien ?
20 Voici maintenant une brève étude d’exemples bibliques mentionnant des droits qui prirent naissance des différentes manières indiquées dans le paragraphe 18. “ Je sais que le Seigneur maintiendra... les droits des pauvres. ” (Ps. 140:12, AT ; És. 10:2). Sous l’alliance de la Loi, ces droits généraux des pauvres furent créés par la loi en vue d’accorder aux étrangers et aux Israélites pauvres l’avantage les autorisant à ramasser ce qui restait dans les champs après la moisson. Ainsi de bonnes dispositions furent prises par la loi pour nourrir les pauvres (Lév. 19:9, 10). Cette loi étant simplement une ombre des grandes choses qui se réalisent de notre temps, représente, semble-t-il, le droit qu’ont les pauvres sur le plan spirituel, ou ceux qui ne sont pas de véritables chrétiens, d’entendre le message de la vérité tel qu’il est prêché par les témoins chrétiens de Jéhovah. Par conséquent, les témoins de Jéhovah ont l’important devoir de nourrir spirituellement ces “ pauvres ” du Seigneur. Dieu a accordé à ceux-ci le droit d’entendre parler de la miséricorde divine et d’accepter la vérité pour obtenir la vie dans le monde nouveau. Qui sommes-nous pour leur refuser le droit d’accomplir leur salut ? — Luc 7:22 ; 14:21.
21. a) Quel est le droit mentionné dans Ézéchiel 21:27, et comment affecte-t-il aujourd’hui les actions du chrétien ? b) Que se passe-t-il quand d’autres sont investis d’autorité dans l’organisation de Dieu ?
21 Les Écritures mentionnent un autre droit qu’il est intéressant d’examiner. Ézéchiel déclare : “ Elle restera ainsi jusqu’à ce que vienne celui à qui en appartient le droit et à qui je l’accorderai. ” (Ézéch. 21:32, Liénart 21:27, NW). Le droit mentionné dans ce verset est celui de s’asseoir sur le trône de Jéhovah au temps où Dieu établira son royaume. Ce droit est accordé par une alliance ou, comme l’on dirait aujourd’hui, par un contrat. Les termes en furent fixés dans l’alliance que Dieu conclut avec David. Ce contrat était aussi connu sous le nom de “ grâces assurées de David ”. Dans cette alliance, Dieu déclare : “ J’établirai son royaume. Il bâtira une maison à mon nom, et j’établirai le trône de son royaume pour toujours. ” (II Sam. 7:12, 13 ; AS). L’apôtre montre clairement que c’est Jésus-Christ qui acquiert par alliance ce droit au trône du royaume des cieux. Cela signifie que tous les chrétiens doivent accepter le droit royal de Jésus-Christ et qu’ils ont le devoir de l’honorer en sa qualité de chef éminent dans le gouvernement de Dieu (Actes 13:32-37 ; Jean 1:49 ; I Pi. 2:17). Cette disposition concerne aussi tous ceux qui ont reçu une fonction dans l’organisation de Dieu. Eux aussi reçoivent une mesure d’autorité qui leur donne le droit (une liberté plus grande d’agir sagement dans tout ce qui se rapporte à la surveillance dans l’organisation) d’accomplir des actions que d’autres ne peuvent pas accomplir. Les autres ont le devoir de se soumettre aux décisions de celui que l’on investit d’une telle autorité théocratique. — Marc 11:28 ; Luc 19:17 ; Jean 5:27 ; II Cor. 10:8 ; Mat. 10:1.
22. Selon Matthieu 28:19, 20 quels droits ont les chrétiens en raison de la mission dont Jésus les a chargés ?
22 Voici maintenant un exemple de droits octroyés par une mission générale. Avant son ascension aux cieux, Jésus chargea ses disciples de la mission d’être ses ministres et ses témoins jusqu’aux extrémités de la terre. Il leur dit : “ Allez donc, faites des disciples parmi les personnes de toutes les nations, les baptisant au nom du Père, du Fils et du saint esprit, leur enseignant à observer tout ce que je vous ai ordonné. ” “ Vous serez mes témoins à Jérusalem, dans toute la Judée, dans la Samarie, et jusqu’aux extrémités de la terre. ” (Mat. 28:19, 20, NW ; Actes 1:8). Ces paroles donnèrent aux chrétiens le droit, en vertu de leur mission, de prêcher au sujet du Christ dans toutes les parties de la terre. En conséquence, les dirigeants et les peuples en général ont le devoir de permettre à ces ministres d’accomplir leur mission. Pour que le gouvernement romain reconnût le droit qu’ont les chrétiens de prêcher le Christ, Paul fit appel à la cour suprême de l’Empire, tribunal siégeant à Rome. Faisant mention de ses efforts pour établir légalement le droit de prêcher la bonne nouvelle, Paul déclare : “ Vous qui êtes tous participants avec moi de la bonté imméritée soit dans mes liens soit dans la défense et l’établissement légal de la bonne nouvelle. ” (Phil. 1:7, NW). Voilà la raison pour laquelle les ministres chrétiens insistent sur leur droit de prêcher dans tous les pays le message du Royaume. En outre, aucun chrétien ne peut empêcher un autre chrétien de revendiquer son droit en qualité de ministre.
23. Discutez des droits qu’ont les chrétiens en raison du privilège dont ils jouissent et qui vient de Dieu.
23 L’octroi de privilèges crée également des droits. Nous citons à titre d’exemple l’inestimable privilège de porter le nom de Jéhovah. En présence de ses fidèles apôtres, Jésus adressa la prière suivante à Jéhovah Dieu : “ J’ai fait connaître ton nom aux hommes que tu m’as donnés du milieu du monde... Je leur ai fait connaître ton nom, et je le leur ferai connaître. ” (Jean 17:6, 26). Les véritables ministres chrétiens sachant la signification réelle du mot Jéhovah, le nom de Dieu, obéissent à la déclaration divine suivante : “ Vous êtes mes témoins, dit Jéhovah ; c’est moi qui suis Dieu ! ” (És. 43:12, Cr 1905). Ce privilège nous donne le droit de parler en qualité d’ambassadeurs de Dieu et de le représenter devant les chefs et les peuples composant la société du vieux monde. Encore une fois un chrétien ne peut empêcher un autre chrétien d’exercer le droit découlant de ce privilège, car ce privilège vient directement de Dieu et non d’une autorité terrestre.
24, 25. a) Comment Paul montre-t-il que des droits étaient attachés aux dons variés conférés aux premiers chrétiens ? b) Quels dons intéressent les chrétiens actuels ? Peuvent-ils garder les droits attachés à ces dons au cas où l’on voudrait les leur enlever ?
24 Enfin les dons nombreux et divers provenant de Jéhovah établissent tous des droits. Voyez comment aux jours de l’assemblée primitive Dieu accorda des dons différents à ses serviteurs chrétiens. “ Il y a diversité de dons, mais le même (esprit). En effet, à l’un est donnée par l’(esprit) une parole de sagesse ; à un autre, une parole de connaissance, selon le même (esprit) ; à un autre, la foi, par le même (esprit) ; à un autre, le don des guérisons, par le même (esprit) ; à un autre, le don d’opérer des miracles ; à un autre, la prophétie ; à un autre, le discernement des esprits ; à un autre, la diversité des langues ; à un autre, l’interprétation des langues. ” (I Cor. 12:4, 8-11). Paul nous montre en un autre endroit comment tout serviteur béni par un don pareil avait le droit de parler devant l’assemblée, et personne ne pouvait l’en empêcher, à cause du droit. “ Lorsque vous vous assemblez, les uns ou les autres parmi vous ont-ils un cantique, une instruction, une révélation, une langue, une interprétation, que tout se fasse pour l’édification. ” (I Cor. 14:26). Les dons susmentionnés n’existent plus aujourd’hui parmi les chrétiens.
25 Cependant, Jéhovah le donateur de tout don parfait n’a pas oublié les chrétiens qui vécurent après le temps des apôtres (Jacq. 1:17). Voici quelques dons mentionnés dans la Bible et qui tous établissent des droits. La vérité est un don précieux que personne n’a le droit de vous enlever. La foi en Dieu et en Jésus-Christ est également un don dont personne ne peut vous priver. Puis il y a les dons du célibat et du mariage, le don de la bonté imméritée et le don ineffable de Dieu (Jean 4:10 ; Éph. 2:8 ; Mat. 19:11 ; I Cor. 7:7 ; Rom. 5:15 ; II Cor. 9:15). Mais le plus grand don réservé au chrétien est celui de la vie éternelle. “ Le don de Dieu, c’est la vie éternelle en Jésus-Christ, notre Seigneur ! ” (Rom. 6:23, Sy). Quand une personne reçoit ce don, elle a gagné le prix qu’est le droit à la vie. Celui qui possède le droit à la vie l’a reçu de Jéhovah et personne ne peut le lui enlever si ce n’est Dieu, le donateur de la vie, qui détient les droits souverains supérieurs. Quel trésor sera ce droit à la vie !
ÉTENDUE DE LA LIBERTÉ CHRÉTIENNE
26. Est-ce que les créatures spirituelles et les humains possèdent la même mesure de liberté relative ? Expliquez votre réponse.
26 L’homme n’est pas la seule créature qui a une liberté relative, limitée. Puisqu’il est écrit que l’homme a été fait un peu moindre que les anges, on en déduit que le domaine de la liberté relative des anges est un peu plus grand que celui de l’homme fidèle (Héb. 2:6, 7, Da). Puis il y a les 144 000 membres de l’organisation céleste du Royaume glorifié qui sont “ participants de la nature divine ”, ce qui représente une position plus élevée que celle de n’importe quel ange. En suivant le même raisonnement, on peut conclure que le domaine de la liberté relative de ces fils immortels et glorieux de Dieu est très vaste et conforme à la nouvelle création qu’ils sont devenus (II Pi. 1:4 ; II Cor. 5:17). Au sujet du Roi, c’est-à-dire de Jésus-Christ ressuscité, il est écrit qu’il est “ le reflet de sa gloire (celle de Dieu) et l’empreinte de sa personne ”. (Héb. 1:3). En vérité, la liberté relative de ce Fils glorifié est une liberté d’action très grande qui approche celle de Dieu lui-même. Mais, Jéhovah en sa qualité de souverain Supérieur est le seul qui possède la liberté absolue.
27. Montrez quelle est l’étendue de la liberté que Dieu place devant ses créatures.
27 À la différence de Jéhovah, la liberté de toutes les créatures, de Jésus-Christ à l’homme fidèle, est limitée dans une mesure plus ou moins grande, selon le degré d’infériorité de la position qu’elles occupent. Cependant l’étendue du domaine de la liberté relative de chaque créature, quelle que soit sa position, permet à celle-ci de mener entièrement une vie parfaite, pour son bien et celui des autres, à la gloire de Dieu, le Créateur. La mesure de liberté accordée à chaque créature est vaste. Jamais dans les âges à venir elle ne se sentira frustrée. Le domaine de la liberté correspondant à la position d’un individu, et dans lequel il lui est permis de faire usage de son libre arbitre pour ses actions et ses opérations mentales, ne sera jamais entièrement occupé par ses réalisations. À la fin du règne millénaire du Christ, quand les sujets terrestres de Dieu posséderont dans sa plénitude la liberté glorieuse des enfants de Dieu, ils se mettront à accomplir des hauts faits qui exigeront toute l’ingéniosité et toute l’habileté de l’homme parfait. Ces qualités auxquelles s’ajouteront les facultés entièrement développées de l’homme parfait accompliront des choses que l’on ne peut imaginer aujourd’hui, en cette période transitoire de ce monde. — És. 64:3 64:4, NW.
28. Dans le cas de Jésus, qu’est-il montré au sujet de la future étendue de l’activité humaine en rapport avec la liberté de l’homme parfait ?
28 Réfléchissez un instant à la manière dont cela a été rendu manifeste dans le cas de l’homme parfait Jésus, pendant son ministère terrestre. Au début de son ministère, quand il reçut le baptême au Jourdain, en l’an 29, les “ cieux s’ouvrirent ” et l’esprit de Dieu descendit sur lui (Mat. 3:16). À partir de ce moment-là, il se souvint de toutes ses expériences préhumaines et de sa vie comme créature spirituelle. Cela signifie que le cerveau de Jésus, homme parfait, était suffisamment développé pour que son esprit gardât les acquisitions et les souvenirs qu’il avait accumulés pendant les innombrables millions d’années de sa carrière préhumaine comme créature spirituelle puissante. Ceci explique les allusions que Jésus fit aux conversations qu’il avait tenues dans les cieux avec Jéhovah Dieu et dont il se souvenait exactement. Il est raisonnable de conclure que jamais dans les millions d’années à venir l’homme parfait n’égalera Jésus, le Fils unique de Dieu, pour ce qui est des acquisitions de l’esprit. Par conséquent, si Jésus en tant qu’homme parfait ne fut pas déçu par sa vie sur la terre, nous pouvons être certains que dans le monde nouveau à venir, l’homme parfait verra s’ouvrir devant lui une vie de liberté et d’activité intense. En outre, ce sera une vie de liberté et de sécurité éternelles. — Jean 5:19-21 ; 8:58 ; 12:48, 49 ; 17:5 ; Col. 1:15-17.
29. Pourquoi et comment les chrétiens devraient-ils apprécier leur liberté ?
29 L’invitation à acquérir la liberté chrétienne se fait entendre dans le monde entier. Grande est la foule qui y a répondu. Beaucoup se sont libérés de l’esclavage de la société du vieux monde de Satan. Mais plus grand encore est le nombre de ceux qui doivent entendre l’appel exprimé par les paroles suivantes d’Ésaïe chapitre 49, verset 9 : “ Pour dire aux captifs : Sortez ! ” Il est conseillé à tous ceux qui jouissent depuis plusieurs années de la véritable liberté théocratique d’être un bon exemple pour toutes les personnes qui embrassent la liberté. En donnant l’exemple par la manière prudente dont nous marchons en ce qui concerne les droits d’autrui et en ne sortant pas des limites de notre liberté chrétienne et théocratique, nous aiderons les nouveaux venus à parvenir à la maturité. Ils manifesteront un respect de plus en plus grand pour les conditions requises de Dieu et deviendront des membres compétents de la société du monde nouveau. En nous conformant aux bonnes méthodes actuelles de l’organisation chrétienne, nous serons d’autant mieux équipés pour devenir après Harmaguédon des administrateurs du monde nouveau. Persévérons donc dans notre intégrité en qualité de ministres de la bonne nouvelle, afin que notre but, celui de recevoir le don de la vie éternelle dans un paradis terrestre sans fin, devienne une réalité bénie. Jeune ou vieux, sachons apprécier comme une pierre de grand prix notre liberté chrétienne. Défendons-la afin que personne ne nous la ravisse.
-