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Qu’ils sont avenants les pieds des messagers !La Tour de Garde 1964 | 1er juin
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16 La bonne nouvelle concernant la paix, le bonheur, le salut et le règne de Dieu, s’adressait à Sion. Comme les pieds du messager ont dit paraître beaux aux yeux de Sion ! L’annonce que son Dieu était devenu Roi ne pouvait signifier qu’une chose : la tyrannique Babylone était tombée et ses captifs israélites avaient retrouvé leur liberté religieuse, grâce à l’édit de Cyrus le Grand, publié en 537.
17. À quelles autres époques les messagers de la délivrance furent-ils particulièrement les bienvenus ?
17 Plusieurs siècles plus tard, à l’époque des apôtres, les pieds des messagers chrétiens envoyés vers le reste des enfants spirituels de Sion, étaient tout aussi avenants (Rom. 10:15, MN). Mais des messagers furent de nouveau envoyés, surtout à partir de 1919. Qu’ils étaient avenants les pieds de ces messagers, aux yeux du reste de la postérité de Sion ! Ils étaient particulièrement beaux en cette année-là, car les membres du reste aimaient le Royaume de Jéhovah leur Dieu, et il leur tardait de retrouver leur liberté afin de l’annoncer. Ils désiraient ardemment voir la reconstruction de l’organisation visible de Dieu, pour pouvoir prêcher son Royaume dans le monde entier.
18. Citez quelques-unes des bonnes choses annoncées en ces temps modernes dans le message de la délivrance.
18 La bonne nouvelle qu’ils reçurent correspond à celle annoncée jadis à l’antique Sion. Elle leur apprit que la grande Babylone était tombée et que le grand Cyrus, Jésus-Christ, qui régnait depuis la fin des temps des Gentils en 1914, l’avait vaincue et avait publié son édit délivrant le reste de la postérité de Sion. Les membres de ce reste avaient été tenus captifs par la grande Babylone, mais à présent ils étaient soumis à un nouveau gouvernement victorieux. La bonne nouvelle en question annonça un nouveau bonheur pour la terre : l’organisation visible de Dieu serait reconstruite et améliorée en vue du service divin ; la classe du temple, les “pierres vivantes” symboliques, serait érigée de façon à pratiquer le culte du seul vrai Dieu vivant d’une manière plus pure qu’auparavant. En outre, cette bonne nouvelle informa les membres du reste que la grande Babylone, étant tombée, n’était plus leur Souveraine, et que leur Dieu, le Dieu de Sion, régnait désormais sur eux. Il était devenu Roi, même sur le territoire gouverné jusque-là par la grande Babylone, et à présent son Royaume devait être prêché par la terre habitée tout entière pour permettre à d’autres hommes encore d’écouter le message de la délivrance.
LA JOIE
19. Expliquez comment la joie des sentinelles reflète celle de tous les enfants exilés de Sion.
19 Après avoir été en ruines pendant soixante-dix années, Sion se réjouit d’accueillir de nouveau ses enfants exilés et de redevenir une ville remplie d’adorateurs de son Dieu Jéhovah. Sa joie est reflétée par celle de ses sentinelles, qui veillent sur ses intérêts spirituels. Qui est-ce qui ramène les exilés et les soutient pendant le voyage ? C’est Jéhovah. Cela est tellement évident aux sentinelles de Sion que lorsque les exilés, sous la conduite invisible de Jéhovah, apparaissent à l’horizon, c’est comme si elles voyaient Jéhovah de leurs yeux. À l’adresse de la Sion dévastée, la prophétie (Is. 52:8, AC) déclare : “Écoute tes sentinelles ! Elles élèvent la voix, elles poussent ensemble des cris d’allégresse, car elles voient de leurs yeux le retour de Jéhovah en Sion [puisqu’il ramène ses enfants exilés].”
20, 21. Puisqu’il était évident que Jéhovah était responsable de la délivrance, à quoi les exilés affranchis attachèrent-ils de plus en plus d’importance, et quelle décision prirent-ils en 1931 ?
20 Il était également évident que c’était Jéhovah, par son Fils intronisé Jésus-Christ, le grand Cyrus, qui, à partir de 1919, avait ramené le “reste de sa postérité” à Sion, la “femme” libre de Dieu. Les membres du collège central des témoins chrétiens de Jéhovah étaient assez perspicaces pour se rendre compte de ce fait. À la vue des exilés qui rentraient de plus en plus nombreux de la captivité babylonienne, ces sentinelles spirituelles se réjouirent et poussèrent ensemble des cris d’allégresse. Voyant de leurs yeux — ceux du discernement spirituel — la part active que Jéhovah avait prise dans cette délivrance, elles comprirent que Jéhovah devait être de plus en plus en vue au sein de l’organisation visible de son peuple délivré. Son nom méritait d’être considéré comme plus important que celui de Jésus, son Fils. Il devait être honoré comme étant au-dessus de son Fils Jésus-Christ. C’était sa souveraineté universelle qu’il fallait justifier et réhabiliter ; en fait, sa souveraineté dans l’univers était la question primordiale sur laquelle toute la création devait prendre position.
21 Voilà pourquoi, en 1931, alors que Jéhovah avait ramené à Sion pour ainsi dire tous les membres exilés du reste de sa postérité, ce reste adopta le nom de témoins de Jéhovah pour se distinguer de tous les hommes qui n’étaient chrétiens que de nom. — Is. 43:10-12, 21 ; 44:8, AC.
22. À quel commandement divin le peuple délivré de Dieu doit-il à présent obéir ?
22 Après que Jéhovah eut ramené ses enfants exilés, Sion et ses environs changèrent d’apparence. Elle devint comme un paradis. Sion, et tout ce qu’elle renfermait, avait toute raison de se réjouir et de revêtir une apparence de beauté et de joie. Le peuple de Dieu consolé, toute son organisation rachetée, reçoit l’ordre divin (Is. 52:9, 10, AC) de manifester sa reconnaissance pour tout ce que Dieu a accompli en sa faveur. “Éclatez ensemble en cris de joie, ruines de Jérusalem ! Car Jéhovah a consolé son peuple, il a racheté Jérusalem [de sorte qu’elle est de nouveau sa propriété]. Jéhovah a découvert le bras de sa sainteté aux yeux de toutes les nations, et toutes les extrémités de la terre verront le salut de notre Dieu.”
23. Comment le peuple de Jéhovah a-t-il prouvé qu’il a été délivré de la captivité babylonienne ?
23 En 1919, Jéhovah découvrit son saint bras tout-puissant aux yeux de la grande Babylone et de toutes les nations, en délivrant et en consolant le reste contrit, au cœur affligé. Le fidèle reste a fait connaître ce salut, cette délivrance du peuple de Dieu de la grande Babylone. En effet, les membres du reste sont allés jusqu’aux extrémités de la terre comme témoins chrétiens de Jéhovah, pour annoncer la bonne nouvelle de son Royaume messianique, qui règne dans les cieux depuis 1914. S’ils étaient toujours les captifs de la grande Babylone, ils ne pourraient pas agir de la sorte. Ainsi, en cette année de 1964, le message du Royaume est prêché dans 194 pays, sous la direction de ce reste, consolé et racheté, de la postérité de Sion. Sa liberté d’annoncer partout le Royaume de Dieu est une preuve visible et audible que Jéhovah l’a délivré. De cette façon pratique, “les extrémités de la terre” ont vu le salut que Dieu a opéré en faveur de son peuple. Jéhovah a fait de ses témoins ses messagers de la délivrance.
24, 25. a) Avant d’être utilisés comme des messagers de la délivrance, que dut faire le peuple de Jéhovah ? b) Qu’est-ce que cela prouvait à propos de la grande Babylone, et dans quelles conditions le reste sortit-il de Babylone ?
24 Avant d’être utilisés dans le monde entier comme ses messagers de la délivrance, envoyés vers tous les amis de la liberté religieuse, les membres du reste terrestre de la postérité de Sion devaient, dès 1919, agir d’abord eux-mêmes conformément au message divin de la délivrance transmis par le grand Cyrus, Jésus-Christ. Ils devaient obéir à l’ordre divin suivant (Is. 52:11, 12, AC) : “Partez, partez, sortez de là ! Ne touchez rien d’impur ; sortez du milieu d’elle ; purifiez-vous, vous qui portez les vases de Jéhovah. Car vous ne sortirez pas avec précipitation, et vous ne vous en irez pas en fuyant ; car Jéhovah marche devant vous, et le Dieu d’Israël est votre arrière-garde !”
25 Qu’un tel commandement ait été donné et qu’on ait pu y obéir, prouvent que la grande Babylone était d’abord tombée et que son Conquérant, le grand Cyrus, avait publié son édit libérateur. Donc, Babylone la Grande est tombée ! C’est ce qui explique pourquoi, en 1919, le reste oint de la postérité de Sion commença à sortir du milieu d’elle, et à présent le nombre complet des membres de ce reste a été rassemblé. Les membres du reste désirent ne rien toucher d’impur. Ils entendent rester religieusement purs, afin de pratiquer le culte qui est sans souillure et acceptable au regard de Jéhovah leur Dieu. Ils ont emporté, non les pratiques et les traditions religieuses babyloniennes, ni des doctrines inspirées par les démons, mais les vases purs du culte de Jéhovah, figurés par les ustensiles sacrés enlevés du temple de Jéhovah par les Babyloniens en 607, lors de la destruction de Jérusalem. Ils ne sont pas sortis de la grande Babylone avec précipitation et en tumulte, comme les éléments révolutionnaires de ce monde, mais ils ont marché théocratiquement et dans l’ordre, sous la direction divine. Jéhovah leur Dieu a marché devant eux ! L’ennemi les a poursuivis, mais Jéhovah Dieu a été leur arrière-garde. C’est pourquoi aujourd’hui ils sont sortis de la grande Babylone ! En cette année de 1964, ils sont présents parmi nous, libres, remplissant les fonctions de messagers de la délivrance !
26. Qui est venu se joindre au reste délivré, et que font ces hommes pour manifester leur désir de profiter de leur liberté pour servir Dieu ?
26 Ils ne sont plus seuls. Parce qu’ils ont annoncé courageusement la bonne nouvelle de la délivrance et du Royaume de Dieu, “toutes les extrémités de la terre” ont vu le salut que Dieu a accompli en faveur de Sion et du reste de ses enfants spirituels. Tout comme, en 537 av. J.-C., plus de 7 537 esclaves et chantres quittèrent Babylone avec le reste israélite, de même aujourd’hui, une “grande multitude” d’hommes de “toutes les extrémités de la terre” ont vu le salut que Jéhovah a opéré pour le fidèle reste des Israélites spirituels, et ils se sont convertis au culte de ce glorieux Dieu de la délivrance. Marchant sur les pas du reste des Israélites spirituels, ils sont sortis de la grande Babylone et se sont purifiés de toutes ses souillures. Ils se sont voués courageusement au culte pur et saint de Jéhovah Dieu (Esdras 2:64, 65 ; Néh. 7:66, 67 ; Apoc. 7:9-17). Ils sont entrés dans la joie de la liberté religieuse. Ils se sont proposés pour servir aux côtés des membres du reste comme des messagers de la délivrance, et Dieu a bien voulu les envoyer en tant que tels.
27. Jusqu’à quand l’œuvre de la délivrance se poursuivra-t-elle, et en faveur de qui se fait cette œuvre ?
27 La grande Babylone, déjà tombée, approche de sa fin terrible. Ceux qui restent au milieu d’elle partageront la responsabilité de ses péchés, et seront détruits avec elle. Jusqu’à sa destruction par Jéhovah Dieu, contre qui elle a péché, une œuvre de délivrance doit s’effectuer au profit de toutes les personnes se trouvant encore au sein de Babylone mais qui recherchent la liberté religieuse afin d’adorer le seul vrai Dieu vivant. Les yeux de ces personnes guettent les pieds avenants des messagers de la bonne nouvelle. Le temps qui reste se fait court. Au travail, donc, vous tous qui êtes libres et qui êtes les messagers de la délivrance !
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“Une ville qui n’est pas inconnue”La Tour de Garde 1964 | 1er juin
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“Une ville qui n’est pas inconnue”
Après que les soldats eurent délivré l’apôtre Paul des mains de la populace déchaînée, à Jérusalem, le commandant militaire lui demanda s’il était l’Égyptien bien connu qui avait suscité une sédition. Paul lui dit qu’il ne l’était pas ; il répondit : “Je suis en fait Juif, de Tarse en Cilicie, citoyen d’une ville qui n’est pas inconnue.” (Actes 21:39, MN). Pour les citoyens de Tarse et même pour les étrangers, la ville de Tarse n’était pas une ville inconnue ou de peu d’importance. Elle était, non seulement un grand centre de commerce, mais encore un foyer de rayonnement intellectuel comprenant une université renommée. Le géographe grec Strabon, du premier siècle (de notre ère), écrivit dans sa Géographie : “Les habitants de Tarse se sont consacrés avec une telle passion, non seulement à la philosophie, mais encore à tout le champ de l’instruction en général, qu’ils ont surpassé Athènes, Alexandrie, ou tout autre lieu qu’on peut citer pour ses écoles et ses cours de philosophie.” On a exhumé une inscription qui nomme Tarse “la grande et merveilleuse capitale de la Cilicie”. Un grand nombre de pièces de monnaie de Tarse portaient l’inscription suivante : “Capitale de Tarse, la première, la plus belle et la meilleure.” — The Bible as History, p. 380 ; Light from the Ancient Past, p. 255 ; The Bible Was Right, chap. XXIV.
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