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  • La vie du monastère est-elle chrétienne ?
    La Tour de Garde 1954 | 15 février
    • pour l’amour de la souffrance ? Ils étaient prêts à souffrir plutôt que de se compromettre, mais lorsqu’ils pouvaient éviter la souffrance sans faire de compromis, ils le faisaient. Nulle part il ne nous est dit que les souffrances que l’on s’impose conduisent au salut. Au contraire, il nous est dit que c’est le sang du Christ, et notre foi en lui, qui nous purifie de tous péchés. — Rom. 5:1 ; I Jean 1:7.

      Le fait de se retirer de l’humanité n’est pas non plus justifiable. Selon l’Encyclopédie catholique, pour observer les paroles de Jean : “ Gardez-​vous des idoles ”, les chrétiens devaient se séparer du monde, parce que le monde est plein d’idolâtrie. Mais, où lisons-​nous, dans la Bible, que l’un quelconque des premiers chrétiens le fit ? Y aurait-​il eu des persécutions s’ils avaient suivi cette voie ? Non, naturellement, et le fait qu’ils furent persécutés prouve qu’ils ne se séparaient pas du monde corporellement.

      Les trappistes font vœu de silence, mais où nous dit-​on, dans les Écritures, qu’il faut nous abstenir de faire usage de notre langue ? Au contraire, elles nous disent de réconforter celui qui est faible par une parole, de parler de la vérité à notre prochain. Chaque chrétien doit faire des disciples des personnes de toutes les nations. L’assemblée chrétienne primitive, quand elle fut dispersée, à cause de la persécution, ne resta pas silencieuse, mais ses membres allaient en tous lieux, prêchant la Parole. La parole est un don, Dieu entend que nous l’utilisions, mais naturellement sans en abuser ou en mésuser.

      Jésus-Christ pria beaucoup. Il passa une fois toute une nuit en prière, et cela juste avant de choisir ses douze apôtres (Luc 6:12-16). La nuit où il fut trahi, il pria longuement et conseilla à ses apôtres de “ veiller et prier ” (Mat. 26:41). Entendait-​il par là que nous devrions passer quatre à sept heures par jour dans la prière ? Sûrement pas, car il nous mit en garde contre les vaines redites (Mat. 6:5-8). C’était un homme actif, il avait un grand travail de prédication à faire, ainsi que Paul et tous les premiers chrétiens. Ils devaient aussi étudier la Parole de Dieu afin de s’équiper convenablement pour la prédication.

      Il nous est ordonné d’aimer Dieu. La meilleure façon dont nous pouvons le faire, c’est en le louant, non à l’intérieur d’un monastère, mais là où d’autres peuvent en entendre parler pour qu’ils puissent aussi prendre part à la louange de Dieu. On nous a dit de nous aimer et d’aimer notre prochain comme nous-​mêmes. Nous ne montrons pas que nous nous aimons en torturant notre corps, en lui refusant la nourriture et le repos nécessaires, et nous ne pouvons aimer notre prochain comme nous-​mêmes en nous séparant de lui. Nous lui prouvons la meilleure sorte d’amour quand nous lui annonçons qui est Jéhovah Dieu, quels sont ses desseins et ce que son royaume accomplira (Marc 12:28-34). C’est l’essence même du christianisme et cela ne peut s’accomplir dans un monastère. Par conséquent, la vie du monastère n’est pas chrétienne.

  • La liberté d’adoration maintenue au Nigeria
    La Tour de Garde 1954 | 15 février
    • La liberté d’adoration maintenue au Nigeria

      COMME la Bible le montre à maintes reprises, les ennemis des serviteurs de Jéhovah ont de tous temps élevé de fausses accusations contre eux. Mais, de même que dans le cas de Daniel, ces fallacieuses accusations sont retombées sur eux à la manière d’un boomerang. Le serviteur de la filiale de la Société au Nigeria (Afrique) cite un cas récent où des ennemis creusèrent une fosse au moyen de fausses accusations, fosse dans laquelle ils tombèrent eux-​mêmes :

      “ Pour s’être refusé à prendre position dans une controverse relative à une parcelle de terrain, et surtout à cause de sa prédication, le petit groupe chrétien des témoins de Jéhovah de Ode Irele (Nigeria) a été l’objet d’une conjuration. Deux d’entre eux furent arrêtés et jetés dans la prison de la localité après qu’un tribunal corrompu les eut déclaré coupables, à tort, de sept chefs d’accusation. Un pressant appel fut adressé au fonctionnaire britannique du district qui manda en sa présence les chefs et les témoins emprisonnés.

      Les accusations furent examinées, d’abord celle du refus de payer les impôts. À la consternation de ses accusateurs, un témoin de Jéhovah sortit de sa poche ses quittances d’impôts des dix dernières années. L’accusation fut déboutée par le fonctionnaire indigné. La deuxième accusation se rapportait à un prétendu refus des frères de participer à la construction d’un chemin communal. Des témoins confirmèrent que ces deux frères étaient toujours les premiers à s’annoncer pour de tels travaux, aussi cette accusation fut-​elle repoussée à son tour. La troisième avait trait à des paroles dirigées contre le gouvernement. “ Qu’avez-​vous à répondre à cela ? ” demanda le fonctionnaire aux frères. L’un d’eux répondit : “ Vous représentez vous-​même le gouvernement. Comment, si nous étions contre le gouvernement, aurions-​nous pu demander votre aide ? Nous considérons ce gouvernement comme un des meilleurs existant aujourd’hui et nous sommes reconnaissants de la liberté dont nous pouvons jouir sous la domination britannique ; cependant, il est de notre devoir d’annoncer le proche établissement du gouvernement de Dieu qui sera meilleur que n’importe lequel. ” Les autres accusations furent examinées et réfutées de la même manière.

      Le fonctionnaire du district réprimanda vertement les chefs du complot et s’enquit de la véritable raison de cette conjuration. La vérité se fit jour. Un grand nombre de personnes s’intéressaient au message proclamé par les témoins chrétiens de Jéhovah, provoquant une diminution de la fréquentation de l’église et des contributions. “ Nous ne désirons pas avoir des témoins de Jéhovah dans notre ville ” disaient les chefs. Le fonctionnaire du district leur expliqua ensuite qu’ils vivaient dans une démocratie garantissant la liberté d’adoration. “ Je vous donne l’autorisation de chasser les témoins de Jéhovah de votre ville, dit-​il, mais à la condition que vous renvoyiez d’abord les catholiques, ensuite les baptistes, puis les méthodistes et tous les autres. Après avoir agi de la sorte, pour finir je vous permets de chasser les témoins de Jéhovah. ” De plus, il interdit à leurs tribunaux indigènes de s’occuper d’autres cas relatifs aux témoins de Jéhovah. Toute plainte les concernant devait lui être soumise personnellement. Il termina en disant : “ Durant les six prochains mois je ne m’occuperai d’aucune accusation soulevée contre les témoins de Jéhovah. ”

      Puis des événements surprenants se produisirent. Profondément abattu, le chef principal rejoignit son automobile neuve pour rentrer chez lui, mais il ne put la mettre en marche. Les efforts des mécaniciens appelés à l’aide furent vains et la voiture resta là pendant trois semaines. Arrivés chez eux, les chefs s’aperçurent qu’à l’endroit où les frères avaient été enfermés le mur de la prison s’était écroulé et que le toit du bâtiment du tribunal indigène, au sein duquel le complot avait été trouvé, s’était effondré. Les frères projettent maintenant la construction d’une nouvelle Salle du Royaume, car, depuis le début des difficultés, le nombre des témoins de Jéhovah à Ode Irele s’est élevé de 16 à 93. ”

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