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  • Patriotisme et liberté religieuse
    La Tour de Garde 1963 | 15 juin
    • et Abed-Nego, trois Hébreux, fidèles serviteurs de Dieu, refusèrent d’y prendre part, non pas par manque de loyauté envers l’État mais parce que leur adoration appartenait à Jéhovah Dieu qui exige un dévouement exclusif. Quand les fonctionnaires prirent des mesures pour les punir, Jéhovah manifesta clairement qu’il approuvait la conduite de ses serviteurs en les délivrant de la fournaise ardente sans qu’ils eussent été touchés par les flammes.

      Les hymnes nationaux sont souvent, du moins en partie, des cantiques ou des prières mis en musique. Ils expriment des pétitions ou des louanges à Dieu. Pour cette raison, comme on peut le lire dans le New York Times du 30 août 1962, après que la Cour suprême des États-Unis eut décidé que les représentants des écoles ne pouvaient pas composer une prière qui serait répétée ensuite par les étudiants comme une partie de leurs activités scolaires, le conseil de l’enseignement primaire impliqué dans l’affaire voulut choisir une partie de l’hymne national pour en faire la prière officielle de l’école.

      Étant donné que la question de la prière est impliquée dans l’hymne national, ce que la Bible a à dire à ce sujet est très approprié. Il est vrai que de nombreux conducteurs religieux prient régulièrement dans leurs églises pour les diverses institutions du monde et ne voient donc rien de mal à ce que, dans le chant patriotique, ces mêmes sentiments soient exprimés. Néanmoins, il est impossible à ceux qui sont guidés par la Parole de Dieu de prier pour la perpétuation d’un système que la Bible montre en désaccord avec Dieu et sur le point de disparaître à cause de cela (Jacq. 4:4 ; I Jean 2:17). Ils se rappellent le commandement de Dieu à son prophète Jérémie, qui vivait au sein d’un monde prétendant servir Dieu mais dont la Société tolérait le vol, le meurtre, l’adultère, le faux serment et l’idolâtrie : “ N’intercède pas en faveur de ce peuple, n’élève pour eux ni supplications ni prières, ne fais pas des instances auprès de moi ; car je ne t’écouterai pas. ” (Jér. 7:9, 16 ; 11:14 ; 14:11). La situation actuelle n’est nullement différente de celle qui prévalait au temps de Jérémie et, sagement, les chrétiens notent le commandement divin touchant la prière en de telles circonstances. Ils connaissent aussi l’exemple donné par Jésus quand il dit : “ Je ne prie pas pour le monde. ” (Jean 17:9). Par conséquent, ce n’est pas parce qu’ils se considèrent comme justes mais pour imiter le Christ et obéir à Dieu que les témoins de Jéhovah s’abstiennent de montrer qu’ils participent aux sentiments exprimés en la circonstance en se mettant debout quand on joue l’hymne national.

      Il est vrai que les hymnes nationaux ne contiennent pas tous des pétitions à Dieu. Certains sont des chants de guerre célébrant la nation, racontant sa lutte pour son indépendance ou les guerres livrées pour le maintien de sa souveraineté. Mais cela ne change rien à la situation pour ce qui concerne les témoins de Jéhovah. Ils ne peuvent se réjouir des guerres d’une nation, quelle qu’elle soit. Ils sont guidés par le texte inspiré suivant : “ Si nous marchons dans la chair, nous ne combattons pas selon la chair. Car les armes avec lesquelles nous combattons ne sont pas charnelles. ” (II Cor. 10:3, 4). Ils se soumettent au jugement de Dieu exigeant de son peuple qu’il soit en paix. Ésaïe 2:4 n’a-​t-​il pas annoncé que Dieu “ sera le juge des nations, l’arbitre d’un grand nombre de peuples. De leurs glaives ils forgeront des hoyaux, et de leurs lances des serpes (...) et l’on n’apprendra plus la guerre ” ? Tout ce qui précède souligne le fait que les témoins de Jéhovah, étant des chrétiens, ne sont pas du monde.

      C’est précisément ce que Jésus a déclaré. Se référant à ses disciples, il déclara : “ Ils ne sont pas du monde, comme moi je ne suis pas du monde. ” (Jean 17:14). Mais leurs efforts pour vivre conformément à ce principe chrétien n’est pas une raison pour les priver de la liberté religieuse.

      LIBERTÉ D’ADORATION

      On ne devrait pas oublier que le salut au drapeau ou le fait de se tenir au garde-à-vous quand on joue l’hymne national ne sont pas en eux des témoignages de loyauté envers la nation. Ceux qui cherchent à subvertir les intérêts de l’État sont souvent les premiers à dissimuler leurs desseins sous des manifestations de patriotisme. Mais les témoins de Jéhovah ne se livrent à aucune activité politique clandestine. Ils sont sincères, francs et loyaux. Leur position est purement religieuse.

      Les témoins de Jéhovah ne contrarient pas le programme d’une nation qui exalte le patriotisme. Ils ne contestent pas à autrui le droit de prendre part à ces cérémonies s’il choisit de le faire. Ils ne demandent pas qu’on proscrive des écoles les exercices patriotiques. Ce qu’ils tâchent d’obtenir, seulement, c’est la liberté d’adorer Dieu sans être inquiétés, cette liberté étant stipulée par la loi.

      Plutôt que de servir les intérêts de l’État, les fonctionnaires qui cherchent à obliger les témoins de Jéhovah à violer leurs principes religieux en participant à des rites patriotiques, ces fonctionnaires déshonorent leur pays. Comme l’a bien fait ressortir la cour suprême du Colorado, en 1944, le fait de contraindre quelqu’un à violer sa foi ne favorise pas le respect envers l’autorité qui exerce la contrainte ou le dévouement envers la nation que cette autorité représente, mais produit l’effet contraire (Zavilla contre Masse). Ceux qui cherchent ainsi à priver les autres de la liberté religieuse montrent qu’ils manquent eux-​mêmes de respect vis-à-vis des lois du pays qui soutiennent cette liberté.

      Il est donc clair que c’est dans l’intérêt, non seulement des témoins de Jéhovah, mais encore de l’État, qu’il faut soutenir la liberté religieuse, et cela, même quand le patriotisme est en jeu.

  • Les chrétiens ne sont pas des disciples des hommes
    La Tour de Garde 1963 | 15 juin
    • Les chrétiens ne sont pas des disciples des hommes

      AFFIRMERIEZ-​VOUS qu’Abel aurait dû se détourner de Dieu parce que ses parents, Adam et Ève, le firent ? Que les onze apôtres eurent tort de croire encore au Christ après la trahison de Judas ? À votre avis, quelqu’un doit-​il renoncer au christianisme parce qu’un certain individu se déclare chrétien aujourd’hui et abandonne sa foi le lendemain ? Peut-être serez-​vous étonnés d’apprendre que c’est là le raisonnement de certaines personnes pour ce qui concerne leur foi.

      Par exemple, un ancien protestant expliqua dernièrement à un témoin de Jéhovah à la suite de quelle circonstance sa famille et lui se firent catholiques. Depuis un certain temps ils appartenaient à une secte de fondamentalistes, lecteurs de la Bible, quand on découvrit que leur pasteur courait après les femmes. Ce scandale amena de nombreuses personnes à quitter leur Église.

      On peut rapprocher l’indignation de cet homme de l’amertume de cette maîtresse de maison qui expliqua pourquoi son mari et elle avaient quitté leur église. Ils allaient régulièrement aux offices, et étaient heureux, jusqu’au moment où une querelle violente éclata entre certains membres de l’assemblée. Cette dispute peu chrétienne les amena à abandonner leur foi.

      En admettant que chacune de ces familles

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