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Sauvegardez votre penséeLa Tour de Garde 1960 | 1er juillet
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exacte, s’exercer à observer correctement, comparer les idées et les fixer en mémoire. Il faut penser activement et soumettre toutes ses pensées à la volonté de Dieu (Gal. 6:5). “ La fin de toutes choses est proche. Soyez donc sages et sobres, pour vaquer à la prière. ” (I Pierre 4:7). Sauvegardez votre pensée par l’étude et la prière, et “ la paix de Dieu, qui surpasse toute intelligence, gardera vos cœurs et vos pensées en Jésus-Christ ”. — Phil. 4:6-9.
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Recherchez les bonnes compagniesLa Tour de Garde 1960 | 1er juillet
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Recherchez les bonnes compagnies
1. Quel effet ont les compagnies ? En quels termes Salomon l’a-t-il dit ?
UN PROVERBE dit : “ Dis-moi qui tu hantes, je te dirai qui tu es. ” Si ce n’est peut-être pas là une manière correcte de juger une personne, il n’empêche que la société d’un homme peut exercer une puissante influence, soit pour le bien, soit pour le mal. Le sage roi Salomon a dit : “ Celui qui fréquente les sages devient sage, mais celui qui se plaît avec les insensés s’en trouve mal. ” (Prov. 13:20). Il existe aujourd’hui, plus que jamais, une mauvaise influence qui détourne les hommes des pensées élevées de leur Créateur aimant, Jéhovah, une influence qui les tourne vers les pensées égoïstes, charnelles et matérialistes de ce monde sous la puissance de Satan le Diable. Il est donc essentiel pour tous les cœurs épris de justice de se séparer de ce monde et d’adorer Dieu en le fréquentant et en imitant ses voies. — II Cor. 4:4 ; Jean 15:17-19.
2. Comment a-t-on vu au temps de Noé les effets de la bonne compagnie et ceux de la mauvaise ?
2 Rechercher les bonnes compagnies est une question de vie et de mort. On l’a vu au temps du déluge aux jours de Noé, quand les démons s’étaient matérialisés pour contribuer à la dégradation et à la corruption du genre humain. On lit en effet : “ (Jéhovah) vit que la méchanceté des hommes était grande sur la terre, et que toutes les pensées de leur cœur se portaient chaque jour uniquement vers le mal. ” Mais Noé ne suivit pas la masse ; il ne la fréquentait pas ni ne partageait ses pensées corrompues. “ Noé était un homme juste et intègre dans son temps ; Noé marchait avec Dieu. ” Lui et sa famille recherchèrent une bonne compagnie et ils survécurent à la catastrophe mondiale d’alors. — Gen. 6:1-12 ; Héb. 11:7 ; II Pierre 2:5.
3. a) Quelle chose annoncée par l’apôtre Paul dans II Timothée 3:1-5 montre qu’il est vital de fuir les mauvaises compagnies ? b) Par quel accomplissement de prophétie en notre temps Dieu a-t-il pourvu à des bonnes compagnies dans le monde entier ?
3 Si les bonnes compagnies étaient une question de vie et de mort aux jours de Noé, il en est de même pour ceux qui vivent au temps de la fin, lequel, selon Jésus, est semblable aux jours de Noé. Après avoir décrit la corruption de la société humaine des derniers jours, l’apôtre Paul écrivit : “ Éloigne-toi de ces hommes-là. ” On évitera ainsi les mauvaises compagnies (Mat. 24:37-39 ; II Tim. 3:1-5). La recherche des bonnes compagnies a un rapport en notre temps avec l’accomplissement des prophéties bibliques relatives au rassemblement dans les derniers jours du fidèle reste des frères spirituels du Christ et à leur retour à la maison de Dieu sous le grand Noé, Jésus-Christ. C’est à l’assemblée rétablie des témoins oints, composant le reste du temple spirituel, que vient se joindre une grande foule d’hommes et de femmes de toutes les nations, qui recherchent de bonnes compagnies afin d’apprendre les voies de Dieu et de marcher sur ses sentiers. — És. 2:2-4 ; Apoc. 7:9, 14.
FUYEZ LES MAUVAISES COMPAGNIES
4. a) Quelle exhortation vigoureuse se trouve dans II Corinthiens 6:14-18 concernant la nécessité de fuir les mauvaises compagnies ? b) De quelle bonne compagnie est-il fait mention ?
4 À propos de la nécessité de fuir la corruption de ce monde et de fréquenter le peuple de Dieu, l’apôtre Paul écrivit : “ Ne vous mettez pas avec les infidèles sous un joug étranger. Car quel rapport y a-t-il entre la justice et l’iniquité ? ou qu’y a-t-il de commun entre la lumière et les ténèbres ? (...) ou quelle part a le fidèle avec l’infidèle ? (...) Car nous sommes le temple du Dieu vivant, comme Dieu l’a dit : J’habiterai et je marcherai au milieu d’eux ; je serai leur Dieu, et ils seront mon peuple. C’est pourquoi, sortez du milieu d’eux, et séparez-vous, dit le Seigneur ; ne touchez pas à ce qui est impur, et je vous accueillerai. Je serai pour vous un père, et vous serez pour moi des fils et des filles, dit le Seigneur tout-puissant. ” Notez les exhortations répétées de fuir les mauvaises compagnies, de s’éloigner de “ ces hommes-là ”, de sortir du milieu d’eux, de se séparer. Alors Dieu nous accueillera. Il ne doit y avoir ni rapport ni part avec les incroyants. En d’autres termes, il ne faut pas les fréquenter si l’on veut connaître la compagnie de Dieu. — II Cor. 6:14-18 ; Ézéch. 37:27 ; És. 52:11 ; Ézéch. 20:41.
5, 6. a) Que faut-il entendre par le conseil de fuir les mauvaises compagnies ? Quel effet peuvent-elles avoir sur notre adoration ? b) Quel conseil donné aux premiers chrétiens souligne ce point ?
5 Cela ne signifie pas, bien entendu, que le chrétien voué doit éviter tout contact avec le présent système de choses. Dans son travail, dans la vie de tous les jours et dans la prédication, il entre en contact avec des employeurs, des collègues de travail, des parents, des voisins et d’autres hommes. Pour fuir tout contact, il faudrait sortir du monde (I Cor. 5:10). Mais s’éloigner de ces “ hommes-là ”, fuir leur société signifie ne pas avoir de communion avec ceux dont les pensées ne sont pas en accord avec les pensées de Dieu. En d’autres termes, il ne faut pas penser ni se conduire comme eux. Les pensées des personnes à l’esprit matérialiste ne sont pas en harmonie avec les pensées de Dieu. Même si ces hommes ne sont pas malhonnêtes ou immoraux, il n’empêche que leur préoccupation première n’est pas l’adoration et le service de Jéhovah. Celui qui les fréquente régulièrement pensera bientôt comme eux. Si l’on expose son esprit à leurs pensées, notre foi dans le monde nouveau s’affaiblira, notre zèle se refroidira, notre intégrité s’effondrera et notre conscience sera émoussée, de sorte qu’on ne prendra plus au sérieux les exigences d’étude et de service. On perdra les bonnes habitudes d’étude et de service. C’est à ce danger que pensait l’apôtre Paul quand il mit les chrétiens en garde contre la compagnie de ceux qui n’avaient pas d’espérance en une résurrection et qui par suite n’avaient pas un véritable stimulant à bien se conduire. “ Ne vous y trompez pas : les mauvaises compagnies corrompent les bonnes mœurs. Revenez à vous-mêmes, comme il est convenable, et ne péchez point ; car quelques-uns ne connaissent pas Dieu. ” (I Cor. 15:33, 34). Pourquoi partager les pensées de ceux qui ne connaissent pas Dieu et n’en ont nul souci ? — Phil. 3:18, 19.
6 Il en est qui pensent néanmoins qu’ils peuvent se permettre de rechercher la compagnie des amis ou des relations de ce monde à des fins de distraction. Mais comment un chrétien pourra-t-il se dépouiller de son ancienne personnalité qui se conforme à sa conduite passée et revêtir la personnalité nouvelle créée selon la volonté de Dieu, selon la justice, s’il continue de fréquenter ceux qui entretiennent des désirs trompeurs ? (Éph. 4:22-24, NW.) “ N’ayez donc aucune part avec eux. Autrefois vous étiez ténèbres, et maintenant vous êtes lumière dans le Seigneur. Marchez comme des enfants de lumière ! (...) Examinez ce qui est agréable au Seigneur ; et ne prenez point part aux œuvres infructueuses des ténèbres. ” (Éph. 5:7-11). Pierre a dit “ de vivre, non plus selon les convoitises des hommes, mais selon la volonté de Dieu (...) Aussi trouvent-ils étrange que vous ne vous précipitiez pas avec eux (en leur compagnie) dans le même débordement de débauche, et ils vous calomnient. ” Il nous faut être des étrangers en ce qui concerne la conduite de cette génération. — I Pierre 4:2-4 ; 2:11, 12.
7. Que disait au sujet des relations avec les faux adorateurs la loi que Dieu donna par l’entremise de Moïse ?
7 Le danger des mauvaises compagnies fut souligné par Jéhovah dans les lois qu’il donna aux Israélites s’apprêtant à entrer en Terre promise et à vivre près des Cananéens. “ Tu ne traiteras point d’alliance avec elles, et tu ne leur feras point grâce. Tu ne contracteras point de mariage avec ces peuples, tu ne donneras point tes filles à leurs fils (...) car ils détourneraient de moi tes fils, qui serviraient d’autres dieux. ” L’histoire d’Israël depuis ce temps-là est la preuve tragique de ce qui arrive lorsqu’on transgresse ce principe. — Deut. 7:2-4.
8, 9. a) Qu’éprouva Lot devant la conduite des impies de son temps ? b) Que penser d’un chrétien qui aime la compagnie des gens de ce monde et qui est bien accueilli en leur société ? c) Est-il possible d’amener de cette façon des incroyants à la vérité ?
8 Si l’on veut garder une bonne conscience, c’est-à-dire une conscience sensible aux principes de Jéhovah, on ne peut prendre plaisir à la compagnie de ce monde. Souvenez-vous des sentiments de Lot lorsqu’il habita Sodome. On lit qu’il était “ profondément attristé de la conduite de ces hommes sans frein dans leur dissolution (car ce juste, qui habitait au milieu d’eux, tourmentait journellement son âme juste à cause de ce qu’il voyait et entendait de leurs œuvres criminelles) ”. (II Pierre 2:7, 8.) Bien qu’habitant au milieu de tels hommes et leur prêchant, Lot ne pensait ni ne se conduisait comme eux. Son âme était affligée et tourmentée par leur comportement. Si un chrétien aime la compagnie de ce monde ainsi que ses pensées, c’est que quelque chose n’est pas en ordre dans sa conscience. Si sa conscience était bien éduquée, il devrait s’affliger d’une telle société. Si sa conduite et sa conversation sont telles que les gens de ce monde sont heureux de l’avoir en leur compagnie, c’est que quelque chose n’est pas en ordre dans sa conduite. Car si sa conduite et sa conversation étaient bonnes, cela devrait troubler leur conscience parce qu’elles les condamneraient. — I Pierre 3:16 ; Éph. 5:11.
9 Il ne faut pas s’abuser jusqu’à croire que par de telles compagnies on aide les autres à apprendre la vérité. En imitant les gens de ce monde dans leurs pensées et leurs actes, on ne les amènera jamais à la vérité mais il est probable qu’un tel comportement éloignera le croyant de la vérité (I Cor. 5:6). C’est seulement en témoignant des pensées de Dieu en parole et en conduite, en diffusant les pensées divines et la lumière qu’on peut amener les hommes des ténèbres à la lumière. — I Pierre 2:9 ; Phil. 2:15, 16.
10, 11. a) Pourquoi Jésus n’avait-il pas tort de fréquenter les pécheurs ? Comment les témoins de Jéhovah imitent-ils son exemple ? b) Comment cette façon de faire rappelle-t-elle la conduite du médecin visitant les malades ?
10 Mais, dira-t-on, Jésus ne fréquenta-t-il pas des pécheurs et des collecteurs d’impôts méprisés ? En effet, mais il ne pensait pas comme eux ni ne les imitait dans leur conversation et leur conduite. Il était présent en tant que témoin principal de Jéhovah afin de leur faire connaître les pensées de Dieu. Aujourd’hui les témoins de Jéhovah suivent le même exemple. Ils ne s’isolent pas par sentiment de leur propre justice, comme ceux dont parle Ésaïe, ni ne se disent plus saint que les autres. Ils visitent toutes sortes de gens dans leurs maisons et dans les rues. Ils leur parlent et, en apprenant ce qu’ils pensent, ils voient comment les aider. Mais ils ne les imitent ni dans leurs pensées ni dans leur conduite. Ils participent à la lumière et désirent diffuser cette lumière. — Luc 7:34 ; És. 65:5 ; Mat. 5:16.
11 La position du serviteur chrétien de Dieu peut se comparer à celle d’un médecin visitant une peuplade superstitieuse de la jungle en proie à une maladie. Le médecin n’hésitera pas à secourir ces gens mais il ne lui viendra pas un instant à l’idée de penser comme eux et d’imiter leurs mœurs, responsables de la maladie. Il ne désire pas être malade comme eux. Il désire leur faire connaître les moyens de guérir et d’améliorer les conditions d’hygiène. Il veut les rétablir et non tomber malade lui-même. Il veut les instruire et les aider à sortir de leur état et non corrompre ses bonnes mœurs. De même le témoin chrétien de Jéhovah prêche à toutes sortes d’hommes pour les aider à parvenir à la santé spirituelle, mais il ne renoncera pas à ses principes élevés pour adopter les pensées de ce monde. — Luc 5:30-32 ; Apoc. 22:1, 2.
RECHERCHEZ LES COMPAGNIES QUI ÉDIFIENT
12. Où trouvera-t-on de bonnes compagnies ? Quel exemple fut donné par les chrétiens du premier siècle ?
12 Pour parvenir à la santé spirituelle et la garder, il faut fréquenter des personnes spirituellement saines. Pour acquérir la sagesse, il faut fréquenter les sages. Pour donner à ses serviteurs de bonnes compagnies, Jéhovah les a groupés en ces derniers jours en une assemblée mondiale, la société du monde nouveau. Si nous voulons avoir les pensées de Dieu et celles de son monde nouveau de la justice, il faut rechercher la société de ceux qui ont ces pensées. Il en était ainsi quand les premiers chrétiens furent rassemblés et il en est de même aujourd’hui : “ Ils persévéraient dans l’enseignement des apôtres, dans la communion fraternelle, dans la fraction du pain, et dans les prières. ” (Actes 2:42). Les chrétiens se réunissaient pour acquérir
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