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  • Jéhovah bénit ceux qui mettent son Royaume à la première place
    La Tour de Garde 1966 | 1er janvier
    • “Il y a plus de bonheur à donner qu’il y en a à recevoir.” — Luc 12:48 ; Actes 20:35.

      21, 22. a) Citez des raisons valables qui empêchent certains d’être prédicateurs à plein temps. b) Cependant, quelles bénédictions sont accordées aux proclamateurs qui mettent le Royaume de Dieu à la première place dans leur vie ?

      21 Le plus grand nombre de ces chrétiens qui participent à la prédication de la bonne nouvelle du Royaume de Dieu ne peuvent consacrer qu’une petite partie de leur temps à cette activité. Certains, en effet, ont des obligations familiales, étant pères ou mères de famille, d’autres sont trop jeunes ou très âgés ou encore handicapés par une infirmité physique. Quelle qu’en soit la raison, 96 pour cent du million de prédicateurs sont des ministres à temps partiel ou proclamateurs de congrégation, et l’objectif qui leur est suggéré est de dix heures par mois.

      22 Bien que leur temps soit limité, leur amour, leur zèle et leur dévouement n’ont pas de borne, aussi font-​ils preuve de sagesse en saisissant toutes les occasions qui se présentent à eux. Nombreux sont les faits de prédication réjouissants rapportés par ces chrétiens à l’occasion du témoignage de porte en porte, lorsqu’ils parlent aux hommes d’affaires qui les visitent ou avec qui ils font du commerce, ou à leurs compagnons de travail. En mettant le Royaume de Dieu à la première place dans leur vie, ils reçoivent de nombreuses bénédictions de la part de Jéhovah. Ainsi, un habitant de l’Amérique latine, père de dix enfants, consacre plus de cinquante heures par mois à la prédication de la bonne nouvelle éternelle, conduit cinq études bibliques chaque semaine et place de nombreuses publications bibliques. Qu’il passe cinquante ou seulement cinq heures dans le service chaque mois, un ministre à temps partiel est réconforté par le principe biblique d’après lequel Dieu exige “selon ce que quelqu’un a, non selon ce que quelqu’un n’a pas”. — II Cor. 8:12.

      LE MINISTÈRE À PLEIN TEMPS

      23. Quelles bénédictions sont accordées aux représentants itinérants de la Société Watch Tower ?

      23 Ceux qui ont la possibilité de manifester leur zèle et leur reconnaissance en s’engageant dans le ministère à plein temps, sont bien plus favorisés sous tous rapports ; c’est le cas pour les quelque deux mille ministres qui servent en qualité de représentants itinérants de la Société Watch Tower. Nombreuses sont leurs joies et grands leurs privilèges tandis qu’ils visitent les différentes congrégations et les circonscriptions, servent personnellement les ministres en les aidant à croître dans la maturité, et travaillent dans les congrégations et les assemblées du peuple de Jéhovah. Il ne fait pas de doute que Jéhovah les bénit ; ils ont une vie bien remplie parce qu’ils mettent le Royaume de Dieu à la première place.

      24. De quelle façon les ministres à plein temps servant dans les Béthels sont-​ils particulièrement bénis ?

      24 Quelque 1 500 ministres chrétiens ont le privilège de servir dans ce que l’on appelle des Béthels, qui sont rattachés aux bureaux de la filiale. Ils consacrent plus de quarante-huit heures par semaine aux travaux de bureau, à l’imprimerie, pourvoyant les ministres chrétiens en bibles et en publications bibliques, ou à d’autres services. D’autres veillent aux besoins de ces frères, en servant en qualité de cuisinier, d’infirmière ou de ménagère. Tous sont également abondamment bénis et ils ont le privilège de vivre au sein d’une famille chrétienne dont l’importance varie entre une poignée et plus de sept cents personnes. Ils ont la joie de dépenser toutes leurs forces dans l’œuvre du Royaume de Dieu, dégagés de soucis matériels. Ces ministres ont aussi la possibilité de prendre part au service du champ dans une mesure plus grande parfois que leurs autres frères.

      25. a) Combien servent en tant que missionnaires et pionniers spéciaux ? b) Quelles conditions doivent-​ils remplir, et quelles bénédictions reçoivent-​ils ?

      25 Il y a ensuite ceux qui servent à plein temps dans le ministère du champ, à savoir les pionniers. Environ 7 900 d’entre eux passent 150 heures ou plus par mois dans le service du champ ; ils sont libres pour servir là où on a besoin d’eux, et reçoivent une aide financière, afin qu’ils puissent consacrer la plus grande partie de leur temps à leur ministère en tant que missionnaires ou pionniers spéciaux. Ils connaissent de nombreuses joies, entre autres celles de servir dans des pays étrangers ou bien là où il n’y a pas de congrégation organisée, accomplissant littéralement l’œuvre d’un pionnier à l’exemple de l’apôtre Paul, ou encore, ils apportent de l’aide aux congrégations faibles, en plus de l’exercice de leur ministère du champ. — II Cor. 10:16.

      26. Combien y a-​t-​il de pionniers ordinaires, quel est leur objectif en heures, et quelles bénédictions connaissent-​ils ?

      26 Cependant, la grande majorité des ministres à plein temps, c’est-à-dire plus de 35 000, passent cent heures ou plus chaque mois dans le ministère, tout en subvenant à leurs besoins matériels au moyen d’un travail profane à temps partiel, ou en assumant leurs obligations familiales comme les ménagères qui servent en tant que pionnier par exemple. Ils éprouvent beaucoup de joie tandis qu’ils vont journellement de porte en porte, font de nouvelles visites, conduisent des études bibliques, forment des ministres moins expérimentés et remplissent leurs devoirs au sein de la congrégation en tant que surveillants ou serviteurs ministériels. — Phil. 1:1.

      LE SERVICE DE PIONNIER DE VACANCES

      27, 28. a) Grâce à quelle disposition des ministres à temps partiel ont-​ils la joie de goûter temporairement au service à plein temps, et quelles en sont les conditions requises ? b) Pour qui ce service convient-​il spécialement ?

      27 Un autre privilège béni qu’un nombre toujours plus grand de Témoins saisissent, est le service de pionnier de vacances ; grâce à ce service, des ministres à temps partiel peuvent goûter aux joies et aux bénédictions du ministère à plein temps pendant un ou plusieurs mois. Voici les exigences minimales : il faut être un ministre baptisé qui a été actif pendant six mois et avoir la possibilité de passer cinquante heures dans la prédication les deux premières semaines et vingt-cinq heures ou plus au cours des deux autres semaines du mois. La plupart des pionniers de vacances consacrent cent heures à la prédication, la plus grande partie de ce temps étant réservée au porte à porte.

      28 Un nombre considérable de Témoins ont profité de cette disposition tout en travaillant huit heures par jour et cinq jours par semaine. Cependant, ce service est spécialement recommandé à ceux qui vont encore en classe, pendant la période des vacances, aux ménagères, aux ouvriers saisonniers et aux retraités, autrement dit, à tous ceux qui peuvent se rendre libres pour ‘racheter le temps opportun pour eux-​mêmes’. Certains ont saisi l’occasion d’entreprendre ce service au cours d’une période de chômage ou d’inactivité à cause d’une grève. D’aucuns ont profité du passage dans leur congrégation d’un représentant itinérant de la Société, à savoir le serviteur de circonscription.

      29, 30. Combien y a-​t-​il eu de pionniers de vacances en avril 1965, et comment l’activité qu’ils ont déployée leur a-​t-​elle été profitable ainsi qu’aux autres Témoins ?

      29 En avril 1965, il y a eu 25 448 pionniers de vacances rien qu’aux États-Unis. Tous ont retiré le plus grand bien de cette activité accrue qui consistait à mettre les intérêts de Dieu à la première place dans leur vie. Nombre de proclamateurs qui ont servi en qualité de pionnier de vacances ont par la suite été capables de se dépenser davantage dans le ministère, témoin ce ministre dont la moyenne mensuelle en heures était auparavant de 9,6 et qui est maintenant passée à 21 ; en outre, l’efficacité de son ministère s’est également accrue. D’autres encore ont eu le privilège de servir à plein temps en qualité de pionnier ordinaire. Il a également été facile pour les jeunes qui ont été pionniers de vacances au cours de leur scolarité d’entrer dans le ministère à plein temps une fois leurs études terminées.

      30 Le fait que ces proclamateurs aient pu devenir pionniers de vacances a aussi été profitable aux autres membres de la congrégation à laquelle ils étaient rattachés. Les pionniers ont pu apporter leur concours dans la formation d’autres ministres ; ils ont incité les frères à être plus zélés, à prêcher davantage et à rendre un témoignage plus efficace. C’est ainsi que des congrégations entières se sont améliorées dans toutes les formes du ministère du Royaume. Les résultats ont été particulièrement remarquables lorsque le surveillant a donné son appui dans l’attention portée à ces formes de service.

      31. Comment Jéhovah se montre-​t-​il véridique dans ses promesses et ses principes ?

      31 Il n’y a pas de doute à ce sujet, Jéhovah est véridique dans ses promesses. Il a dit dans sa Parole que ceux qui sèment libéralement récolteront aussi libéralement, et les faits de prédication rapportés par les proclamateurs du Royaume attestent cela. En outre, Dieu nous assure qu’il exige de quelqu’un selon ce qu’il a, et non selon ce qu’il n’a pas. Les deux piécettes de très peu de valeur que la veuve que Jésus observait mit dans les troncs du trésor du temple de Jérusalem, étaient tout aussi acceptables aux yeux de Dieu que les nombreux dollars, marks et livres des riches de notre époque. Ce principe s’applique également à notre temps et à notre énergie (Luc 21:1-4). Dans la mesure où nous donnons ce que nous pouvons, nous serons abondamment bénis par Jéhovah, ‘une bénédiction qui enrichit et que Jéhovah ne fait suivre d’aucun chagrin’. Les nombreux ministres chrétiens qui servent ainsi dans l’unité, forment une organisation qui sera et qui est bénie par Jéhovah ! — Prov. 10:22.

  • Le matérialisme, une philosophie mortelle
    La Tour de Garde 1966 | 1er janvier
    • Le matérialisme, une philosophie mortelle

      Les plus hautes valeurs de la vie se trouvent dans la santé physique et l’accroissement du bien-être matériel.

      Pourquoi cette philosophie est-​elle mortelle ? Comment évitera-​t-​on d’être infecté par elle ?

      LA MANCHETTE de l’édition du 18 mai 1963 de l’Evening News d’Édimbourg (Écosse), annonçait en gros caractères : “LE MATÉRIALISME, FRUIT DE L’ABONDANCE”, et en sous-titre : “LES BIENS MATÉRIELS ‘PLUS IMPORTANTS QUE LES INDIVIDUS.’”

      L’article qui suivait faisait observer qu’actuellement les gens concentrent toute leur attention sur l’acquisition des biens matériels, au détriment des relations avec leurs semblables. Un éminent maître de conférences à l’université de Leicester, constatait que la communauté “est devenue simplement un prétexte pour gagner de l’argent qui permet d’acheter, et l’idée qu’on pourrait s’y faire des amis et trouver du contentement dans les rapports avec ses camarades de travail est abandonnée”.

      Rares seront les observateurs qui nieront l’exactitude de ces remarques. La philosophie matérialiste, adoptée par le communisme athée, à savoir que ‘les plus hautes valeurs de la vie se trouvent dans la santé physique et l’accroissement du bien-être matériela’, est une philosophie à laquelle se sont ralliés aussi bien les habitants de la chrétienté que ceux des pays communistes. Un commentateur des nouvelles de U.S.News & World Report (19 octobre 1959) fit la remarque suivante : “L’Amérique est comme fascinée par la philosophie de vie communiste au point qu’elle la chérit avec toute l’énergie et

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