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  • Gabaon
    Auxiliaire pour une meilleure intelligence de la Bible
    • Peu après, la ruse fut découverte, mais l’alliance était toujours en vigueur. En la rompant, Israël aurait fait douter de sa loyauté et aurait amené les autres nations à mépriser le nom de Jéhovah. Quand Josué interrogea les Gabaonites au sujet de leur subterfuge, ceux-ci reconnurent de nouveau les actions que Jéhovah avait réalisées pour Israël, et ils s’en remirent à la miséricorde de Josué, en disant: “Maintenant nous voici en ta main. Fais comme il est bon et juste à tes yeux de nous faire.” On les constitua donc abatteurs de bois et puiseurs d’eau pour l’assemblée et pour l’autel de Jéhovah. — Josué 9:16-27.

      Bien que Josué et les autres chefs aient été amenés par ruse à conclure une alliance avec les Gabaonites, cette issue fut, selon toute vraisemblance, conforme à la volonté de Jéhovah (Josué 11:19). La preuve en est que lorsque cinq rois amorites tentèrent de détruire les Gabaonites, Jéhovah bénit l’aide qu’Israël apporta à ces derniers, allant même jusqu’à faire tomber d’énormes grêlons sur leurs ennemis et à prolonger miraculeusement la lumière du jour pour permettre aux Israélites d’achever leur victoire (Josué 10:1-14). Qui plus est, en cherchant à faire une alliance de paix avec Israël et en demandant l’aide de Josué quand ils furent menacés, les Gabaonites montrèrent qu’ils avaient foi en la capacité qu’avait Jéhovah de tenir parole et de les délivrer. Si les Écritures font l’éloge de Rahab de Jéricho, c’est parce qu’elle manifesta, d’avoir la vie sauve. Enfin, les Gabaonites avaient une crainte salutaire du Dieu d’Israël. — Comparez avec Josué 2:9-14; 9:9-11, 24; 10:6; Hébreux 11:31.

      SOUS L’AUTORITÉ D’ISRAËL

      Par la suite, Gabaon fut incluse dans le territoire de Benjamin et assignée aux prêtres aaroniques (Josué 18:21, 25; 21:17-19). C’est là, semble-​t-​il, que le Benjaminite Jéïel devint le “père” d’une maison, c’est-à-dire qu’il la fonda (I Chron. 8:29; 9:35). Un des hommes puissants de David, Ischmaïah, était de Gabaon (I Chron. 12:1, 4), de même que le faux prophète Hananiah, contemporain de Jérémie. — Jér. 28:1.

      Au XIe siècle avant notre ère, Gabaon et ses environs furent témoins d’un conflit qui opposa l’armée d’Isch-Boscheth conduite par Abner à l’armée de David commandée par Joab. Tout d’abord, sans doute afin de régler la question pendante sur l’identité du roi qui devrait régner sur tout Israël, on organisa un combat qui opposait douze homme de chaque champ. Mais cela ne résolut rien, car chaque combattant transperça son adversaire avec son épée, si bien que les vingt-quatre homme périrent. Un violent affrontement s’ensuivit, dans lequel Abner perdit dix-huit fois plus d’hommes que Joab. On compta 380 victimes au total, dont Asahel, frère de Joab, tué par Abner en légitime défense (II Sam. 2:12-31). Par la suite, Joab assassina Abner pour venger Asahel (II Sam. 3:27, 30). Quelque temps plus tard, près de la grande pierre qui était à Gabaon, Joab tua également son propre cousin, Amasa, le neveu de David que ce dernier avait établi à la tête de son armée. — II Sam. 20:8-10.

      Au cours des siècles, le peuple gabaonite originel continua d’exister, bien que le roi Saül ait cherché à le détruire. En cette circonstance, les Gabaonites attendirent patiemment que Jéhovah révèle l’injustice commise à leur égard. C’est ce qu’il fit au moyen d’une famine de trois ans durant le règne de David. Dès qu’il eut interrogé Jéhovah et appris que le problème était lié à une dette de sang, David demanda aux Gabaonites quelle action il devait entreprendre pour faire propitiation. Ceux-ci répondirent fort justement qu’il ne ‘s’agissait pas pour eux d’argent et d’or’, parce que selon la Loi on ne devait pas accepter de rançon pour un meurtrier (Nomb. 35:30, 31). Ils reconnurent aussi qu’ils ne pouvaient pas mettre un homme à mort sans y être légalement autorisés. C’est donc seulement lorsque David les eut interrogés plus avant qu’ils demandèrent que sept “fils” de Saül leur soient livrés. Puisque la dette de sang était à la fois sur Saül et sur sa maison, on peut penser que, si Saül prit probablement l’initiative de ces meurtres, ses “fils” durent y participer directement ou indirectement (II Sam. 21:1-9). En la circonstance, ces fils ne furent pas mis à mort pour les péchés de leur père (Deut. 24:16). Il s’agissait plutôt d’une juste rétribution, conforme à la règle “âme pour âme”. — Deut. 19:21.

      Durant la vie de David, le tabernacle fut transporté à Gabaon (I Chron. 16:39; 21:29, 30). C’est là que Salomon offrit des sacrifices au début de son règne et que Jéhovah lui apparut dans un rêve, l’invitant à lui demander tout ce qu’il désirait. — I Rois 3:4, 5; 9:1, 2; II Chron. 1:3, 6, 13.

      Des années plus tard, dans une prophétie (És 28:21, 22), Ésaïe compara l’action étrange et l’œuvre insolite que Jéhovah accomplissait en se levant contre son propre peuple à ce qui était arrivé dans la basse plaine de Gabaon. C’était probablement une allusion à la victoire que Jéhovah avait donnée à David sur les Philistins (I Chron. 14:16), si ce n’est aussi à la défaite beaucoup plus ancienne de la ligue amorite aux jours de Josué (Josué 10:5, 6, 10-14). Cette prophétie se réalisa en 607 avant notre ère, lorsque Jéhovah laissa les Babyloniens détruire Jérusalem et son temple.

      À Mizpah, peu de temps après la destruction prédite de Jérusalem, Ismaël assassina Guédaliah, le gouverneur désigné par Nébucadnezzar, roi de Babylone. En outre, l’assassin et ses complices firent captif tout le reste du peuple qui était à Mizpah. Mais Johanan et les hommes qui étaient avec lui rattrapèrent Ismaël près des eaux abondantes de Gabaon et délivrèrent les captifs. — Jér. 41:2, 3, 10-16.

      Des hommes de Gabaon figurent parmi ceux qui, en 537, revinrent de Babylone où ils avaient été exilés; plus tard, certains d’entre eux participèrent à la réparation des murs de Jérusalem. — Néh. 3:7; 7:6, 7, 25.

  • Gabbatha
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    • GABBATHA

      Voir DALLAGE DE PIERRES.

  • Gabriel
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    • GABRIEL

      (personne valide de Dieu).

      Outre Michel, c’est le seul des saints anges que la Bible désigne par son nom; il fut aussi le seul ange matérialisé à révéler lui-​même son identité. Gabriel apparut deux fois à Daniel: la première fois, près du fleuve Ulaï, “dans la troisième année de la royauté de Belschazzar”, pour expliquer au prophète la vision du bouc et du bélier (Dan. 8:1, 15-26); la seconde, “dans la première année de Darius” le Mède, pour prononcer la prophétie relative aux “soixante-dix semaines”. (Dan. 9:1, 20-27.) Gabriel annonça une bonne nouvelle au prêtre Zacharie: Élisabeth, sa femme qui prenait de l’âge, lui donnerait un fils appelé Jean (le Baptiseur) (Luc 1:11-20). Gabriel fit aussi savoir à Marie qu’elle mettrait au monde le Messie promis. — Luc 1:26-38.

      Le récit biblique nous apprend que Gabriel est un ange de haut rang, étroitement associé à la cour céleste, “qui se tient devant Dieu, tout près”, et qui a été “envoyé” par lui pour transmettre des messages spéciaux à certains de ses serviteurs terrestres (Luc 1:19, 26). Conformément à la signification de son nom, la forme personnelle qu’il revêtit dans des visions ou en se matérialisant était “semblable, par l’apparence, à un homme valide”. — Dan. 8:15.

  • Gad
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    • GAD

      (bonne fortune).

      1. Fils que Jacob eut de Zilpah, la servante de Léa qui donna aussi le jour à Aser, frère cadet de Gad. Lors de sa naissance à Paddan-Aram, vers 1770 avant notre ère, Léa s’exclama: “Avec bonne fortune!”, ce qui lui valut le nom de Gad (Gen. 30:9-13; 35:26). Gad accompagna ses frères dans les deux voyages qu’ils firent en Égypte pour acheter du grain à Joseph (Gen. 42:3; 43:15). Il avait environ quarante-deux ans en 1728, date à laquelle, en compagnie de toute sa famille, il s’installa en Égypte avec son père Jacob (Gen. 46:6, 7, 16). Dix-sept ans plus tard, lorsque Jacob bénit ses douze fils avant de mourir, il prononça au sujet de Gad les paroles suivantes: “Quant à Gad, une bande de maraudeurs fera un raid contre lui, mais lui fera un raid contre l’extrême arrière-garde.” — Gen. 49:1, 2, 19.

      2. Tribu issue des sept fils de Gad. Dans la deuxième année après l’exode, le nombre des guerriers de cette tribu s’élevait à 45 650 (Gen. 46:16; Nomb. 1:1-3, 24, 25). Gad appartenait à la section de trois tribus qui comprenait aussi Ruben et Siméon et qui campait au sud du tabernacle (Nomb. 2:10-16). Quand Israël se mettait en marche, la section de Juda était en tête, suivie des Lévites appartenant aux familles de Guerschon et de Mérari, qui portaient le tabernacle, puis de la section dont Gad faisait partie. Éliasaph, fils de Déuel, était le chef d’armée de Gad (Nomb. 10:14-20). À la fin du séjour dans le désert, la tribu ne comptait plus que 40 500 hommes de combat, soit 5 150 de moins qu’au début. — Nomb. 26:15-18.

      SON TERRITOIRE

      Les hommes de Gad exercèrent l’activité d’éleveurs de bestiaux, à l’instar de leurs ancêtres (Gen. 46:32). Aussi demandèrent-​ils qu’on leur donne en territoire le pays propice à l’élevage situé à l’est du Jourdain. Moïse accepta d’attribuer cette région à Gad ainsi qu’à Ruben et à la demi-tribu de Manassé, qui possédaient aussi beaucoup de bestiaux, à condition toutefois, stipula-​t-​il, que leurs hommes aident les autres tribus à soumettre le territoire qui s’étendait à l’ouest du Jourdain, ce qu’ils acceptèrent volontiers. Après avoir construit des enclos de pierre pour leur bétail et des villes pour leurs petits, ils fournirent leur contingent de combattants quand vint l’heure de traverser le Jourdain pour conquérir le pays (Nomb. 32:1-36; Josué 4:12, 13). Le territoire de Gad avait appartenu aux Amorites avant que les Israélites conduits par Moïse leur infligent une défaite. — Nomb. 32:33; Deut. 2:31-36; 3:8-20.

      La région occupée par Gad comprenait pratiquement toute la basse plaine qui longeait la rive orientale du Jourdain; elle touchait presque à la mer Morte au sud et à la mer de Kinnéreth au nord. À l’est de cette plaine et au sud de Mahanaïm, le territoire de Gad s’étendait sur les hauts plateaux qui bordaient le ouadi du Jabboc. Le lot de Gad comprenait donc une bonne partie de Galaad (Deut. 3:12, 13). Il touchait au nord à Manassé et au sud à Ruben. — Josué 13:24-28.

      Après la conquête du pays, Josué donna aux Gadites une part des dépouilles et les renvoya chez eux. Ceux-ci se joignirent alors à Ruben et à Manassé pour ériger un grand autel près du Jourdain. Les autres tribus s’alarmèrent à cette nouvelle, mais elle furent rassurées quand les hommes de Gad, de Ruben et de Manassé leur expliquèrent la raison pour laquelle ils avaient construit cet autel; en effet, celui-ci devait être témoin que, tout comme leurs frères des tribus situées à l’ouest du Jourdain, ils rendraient eux aussi un culte exclusif à Jéhovah; il certifiait donc qu’il n’y aurait pas de division entre les tribus installées de part et d’autre du fleuve. — Josué 22:1-34.

      Tout ceci s’harmonisait avec les paroles que Jacob prononça en bénissant Gad:

      “Quant à Gad, une bande de maraudeurs fera un raid contre lui, mais lui fera un raid contre l’extrême arrière-garde.” — Gen. 49:19.

      La tribu ne craignait pas d’avoir une de ses frontières (à l’est) exposée aux bandes de maraudeurs. Les Gadites n’avaient pas choisi de vivre sur les plateaux orientaux afin de ne pas devoir combattre pour conquérir le pays de Canaan. Les paroles d’adieu de Jacob constituaient pour ainsi dire un ordre qui les invitait à riposter sans crainte aux attaques des maraudeurs et de ceux qui violeraient leurs frontières. Mieux encore, les fils de Gad firent des raids contre leurs assaillants, les mettant en déroute et poursuivant leur arrière-garde. — Voir aussi Deutéronome 33:20, 21.

      GAD SOUTIEN DAVID

      Lorsque David était dans des restrictions à cause de Saül, plusieurs chefs d’armée des fils de Gad traversèrent le Jourdain en crue pour se joindre à lui à Ziclag, en Juda (I Chron. 12:1, 8-15). Au sujet du combat qu’ils livrèrent aux Hagrites et à leurs alliés, nous lisons à propos des Gadites (ainsi que des Rubénites et des Manassites): “C’est vers Dieu qu’ils avaient appelé à l’aide dans la guerre, et il se laissa implorer en leur faveur, car ils avaient mis en lui leur confiance.” Il s’ensuivit qu’un nombre considérable de captifs et une grande quantité de bétail tombèrent entre leurs mains. — I Chron. 5:18-22.

      IL SUIT JÉROBOAM

      Lors de la division du royaume, la tribu de Gad soutint la faction du nord conduite par Jéroboam. Des années plus tard, aux jours de Jéhu, quand “Jéhovah commença à retrancher Israël morceau par morceau”, Gad, qui occupait une position périlleuse à la frontière orientale, devint une partie du champ de bataille dans le conflit qui opposa le royaume septentrional d’Israël à la Syrie (II Rois 10:32, 33). Finalement, Tiglath-Piléser, roi d’Assyrie, envahit Gad et emmena ses habitants en captivité, ce qui permit aux Ammonites de prendre

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