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  • Les cavaliers de l’Apocalypse
    La Tour de Garde 1962 | 1er août
    • hommes par l’épée, par la famine, par la mortalité, et par les bêtes sauvages de la terre. ”

      Que dire des “ bêtes sauvages ” dont il est parlé dans ce verset (Rév 6:8) ? Aux jours d’Israël, les bêtes sauvages représentaient une autre menace pour la vie. Dans les temps modernes, toutefois, il en est ainsi principalement dans les endroits déserts. Les bêtes sauvages des temps modernes se référeraient donc aux moyens brutaux par lesquels la vie a été ôtée par les gouvernements ou organisations par suite des conditions créées par la Première Guerre mondiale. Quant à l’expression “ le quart de la terre ”, elle pourrait fort bien être une façon symbolique de dire que les effets se feraient sentir aux quatre coins de la terre et non pas nécessairement sur toute la terre.

      Le cinquième cavalier apparaît comme étant le hadès ; il est le dernier, et cela est juste. Les trois qui le précèdent immédiatement préfigurent les divers moyens par lesquels la mort fut provoquée : guerre, famine, pestes et bêtes sauvages. Ce dernier cavalier, le hadès, représente, d’une façon appropriée, la destinée de toutes les victimes des trois cavaliers qui l’ont précédé, c’est-à-dire, le hadès ou tombe.

      C’est Jésus-Christ lui-​même qui prononça la grande prophétie touchant sa seconde présence telle que Matthieu, Marc et Luc nous la rapportent dans leurs évangiles, ainsi que celle, relative aux cavaliers, que Jean rapporte dans l’Apocalypse, au chapitre six Rév 6. Et de même que, dans les récits des évangiles, Jésus associe son retour avec la guerre, la famine et la peste, de même dans la prophétie de l’Apocalypse, la présence du Christ, indiquée par l’apparition du premier cavalier, est associée avec les cavaliers suivants, préfigurant la guerre, la famine et la peste pour remplir la tombe commune de l’humanité. Quand nous voyons de quelle merveilleuse façon ces prophéties s’harmonisent et se sont réalisées, notre foi s’affermit et nous disons plus que jamais : “ Que Dieu soit reconnu pour vrai. ” — Rom. 3:4, NW.

  • Ne sort-il point de prophète de la Galilée ?
    La Tour de Garde 1962 | 1er août
    • Ne sort-​il point de prophète de la Galilée ?

      “ VA VERS le nord pour acquérir des richesses, va vers le sud pour acquérir la sagesse. ” Tel était le conseil contenu dans un proverbe juif du temps du Christ. Pourquoi ce proverbe fut-​il composé ? Pour la raison suivante : Bien que la Galilée, située au nord, fût la contrée la plus prospère de la Palestine, c’était au sud, en Judée et à Jérusalem, qu’on trouvait le temple, le Sanhédrin et les classes instruites.

      Pourtant, l’idée qui ressort du proverbe n’était pas tout à fait exacte. S’il est vrai que la Galilée, avec ses nombreuses villes, grandes et petites, opulentes et prospères, son sol fertile et son lac riche en poissons, abondait en richesses matérielles, la Judée et Jérusalem, en dépit de leurs prétentions, ne pouvaient se flatter d’être en possession de la sagesse. Nous lisons dans la Parole de Dieu : “ La crainte de Jéhovah est le commencement de la sagesse ”, et “ Il amènera les humbles à marcher dans ses décisions judiciaires et enseignera aux humbles sa voie ”. Ce fut en Galilée, et non en Judée, que la vraie sagesse fut manifestée, ses habitants étant beaucoup plus humbles, beaucoup plus dociles, manifestant une crainte de Jéhovah bien plus grande, conditions préalables à l’obtention de la sagesse divine. — Ps. 111:10, AC ; 25:9, NW.

      Nul ne se trompait davantage que les pharisiens pleins d’eux-​mêmes qui, après avoir entendu Nicodème dire à propos du Galiléen Jésus-Christ : “ Notre loi condamne-​t-​elle un homme avant qu’on l’entende et qu’on sache ce qu’il a fait ? ” répliquèrent d’un ton méprisant et moqueur : “ Es-​tu aussi Galiléen ? Examine, et tu verras que de la Galilée il ne sort point de prophète. ” Comme ils se trompaient étrangement, ces pharisiens si infatués d’eux-​mêmes ! Le plus grand prophète que notre terre eût jamais vu ou verra jamais était Galiléen. En outre, sur les douze apôtres qu’il choisit, les onze qui lui restèrent fidèles étaient Galiléens tandis que celui qui le trahit était Judéen. — Jean 7:51, 52.

      LES GALILÉENS OPPOSÉS AUX JUDÉENSa

      Au temps du Christ, la Galilée était le jardin de la Palestine si ce n’est du monde entier, et son climat, celui d’un éternel printemps. D’une rare beauté, elle jouissait d’une fécondité exceptionnelle ; elle abondait en fruits, en noix et amandes de toutes sortes, ainsi qu’en miel et en céréales, et la qualité de ses productions était remarquable. Ses villes étaient nombreuses et prospères.

      La Judée formait avec elle un violent contraste. À cette époque, son sol était le moins attrayant, le moins fertile de toute la Palestine et nombre de ses villes tombaient, si elles n’étaient déjà, en ruines. Ses étés étaient plus chauds, ses hivers, plus froids que ceux de la Galilée. Et, tandis que la mer de Galilée foisonnait en poissons, la mer Morte, qui bordait la Judée, tuait rapidement tous les poissons qui arrivaient jusqu’à elle après avoir suivi le fleuve du Jourdain.

      La différence était presque aussi grande entre Galiléens et Judéens qu’entre leurs pays. Les derniers considéraient les premiers avec un dédain plus ou moins visible. Cette attitude de leur part était due en partie, très probablement, au fait que les Galiléens n’étaient pas de souche aussi pure qu’eux ; en effet, ils comptaient parmi eux les descendants des circoncis de force par les Macchabéens un siècle plus tôt ; ce mépris des Judéens était dû encore au fait que, dans leur ensemble, les Galiléens n’avaient pas reçu une aussi bonne instruction qu’eux.

      Les Judéens étaient hautains, réservés et se considéraient comme les vrais observateurs de la loi. En somme, n’était-​ce pas en Judée que les Écritures hébraïques avaient été écrites aussi bien que copiées ? Il est vrai que pharisiens et sadducéens se querellaient continuellement, mais ils étaient unis dans leur manière de considérer les humbles Galiléens. Les scribes et les pharisiens qui étaient “ assis dans la chaire de Moïse ”, disaient mais n’agissaient pas conformément à leurs paroles, liaient des fardeaux pesants, les mettaient sur les épaules des hommes, mais ne voulaient pas les remuer du doigt, étaient surtout des Judéens, et les Galiléens souffraient sous leur joug religieux. — Mat. 23:2-4.

      Par contraste, les Galiléens formaient un peuple généreux, amical, moralement sain, enthousiaste, bien qu’aux dehors un peu rudes. L’impulsif Pierre, Jacques et Jean, les deux “ fils du tonnerre ”, étaient chacun le vrai type du Galiléen. On disait de ces habitants de la Galilée qu’ils étaient “ sains comme leur climat, joyeux comme leur ciel ”. Même quand ils agissaient poussés par l’intolérance religieuse, ils s’y prenaient d’une tout autre manière que les Judéens. Quand, dans la synagogue de Nazareth, Jésus leur parla sans détours, leur colère se déchaîna contre lui. Toutefois,

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