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    La Tour de Garde 1959 | 15 juin
    • pas devancer l’apôtre Pierre dans le Royaume. Il ignorait certainement que Jésus avait dit en particulier à Pierre : “ Je te donnerai les clés du royaume des cieux ; tout ce que tu lieras sur la terre aura été lié dans les cieux. ” (Mat. 16:19, NW). C’est seulement le jour de la Pentecôte que l’apôtre Pierre, ayant reçu l’esprit répandu, se mit à utiliser l’une de ces “ clés du royaume des cieux ”. Le jour de la Pentecôte le malfaiteur n’était pas présent pour entendre la prédication de Pierre. Il ne put profiter de l’emploi, par l’apôtre, de la première clé afin d’entrer dans le royaume céleste pour être avec Jésus-Christ glorifié.

      17. Avec qui Jésus fit-​il une alliance pour le royaume ? Pourquoi cela n’incluait-​il pas le malfaiteur ?

      17 La nuit avant que Jésus fût cloué au poteau avec le malfaiteur à son côté, il institua le souper du Seigneur comme célébration annuelle. Il dit alors à ses onze fidèles apôtres : “ Vous êtes ceux qui avez persévéré avec moi dans mes épreuves. Je fais alliance avec vous, de même que mon Père a fait alliance avec moi, pour un royaume, afin que vous mangiez et buviez à ma table dans mon royaume, et que vous siégiez sur des trônes pour juger les douze tribus d’Israël. ” Outre l’alliance pour le royaume, il y avait la nouvelle alliance. Jésus mentionna cette dernière quand il leur tendit la coupe de vin, disant : “ Cette coupe signifie la nouvelle alliance en vertu de mon sang, qui doit être répandu pour vous. ” (Luc 22:19-30, NW). À la différence des onze apôtres fidèles, le malfaiteur n’avait pas persévéré avec Jésus dans ses épreuves. Aussi Jésus ne dit pas au malfaiteur qu’il l’admettait dans l’alliance pour le royaume simplement parce que cet homme avait pris sa défense et lui avait demandé de se souvenir de lui après que Jésus serait devenu roi.

      18. Quand Jésus ressuscité entra comme précurseur dans le sanctuaire céleste de Dieu, pourquoi le malfaiteur n’y entra-​t-​il pas comme précurseur en même temps que Jésus ?

      18 Hébreux 6:19, 20 nous dit que Jésus, comme Grand Prêtre, est entré comme précurseur dans le sanctuaire céleste de Dieu, “ au delà du voile ”, après l’immolation de sa chair et sa résurrection, comme personne spirituelle. Le malfaiteur ne pouvait être un précurseur aux côtés de Jésus, car, comme dans l’ancien Israël, le grand prêtre entrait seul dans le Saint des saints (Héb. 9:6-8). Le jour de la résurrection de Jésus le malfaiteur ne reçut pas un corps de résurrection mais il doit attendre le temps où ressusciteront les occupants des tombeaux commémoratifs. Il recevra alors un corps. Après la résurrection de Jésus, l’apôtre écrivit aux frères chrétiens : “ Nous avons, au moyen du sang de Jésus, une libre entrée dans le sanctuaire par la route nouvelle et vivante qu’il a inaugurée pour nous au travers du voile, c’est-à-dire, de sa chair... nous avons un souverain sacrificateur établi sur la maison de Dieu. ” — Héb. 10:19-21.

      19. Pourquoi le malfaiteur ne fut-​il pas un fondement pour l’assemblée chrétienne ? Pourquoi ne devint-​il pas plus grand que Jean-Baptiste ?

      19 Le malfaiteur ne fut pas un fondement pour l’assemblée chrétienne ; il n’en était même pas membre. Les “ douze apôtres de l’agneau ” furent faits fondements secondaires de l’Église, laquelle fut bâtie sur le fondement principal, le Rocher Jésus-Christ (Apoc. 21:14). Le jour de la Pentecôte le malfaiteur ne reçut pas le saint esprit répandu, pas plus que Jean-Baptiste. Il ne devint pas plus grand que Jean, car Jésus a dit de ceux qui entrent dans le royaume céleste : “ Parmi ceux qui sont nés de femmes, il n’en a point paru de plus grand que Jean-Baptiste. Cependant, le plus petit dans le royaume des cieux est plus grand que lui. Depuis le temps de Jean-Baptiste jusqu’à présent, le royaume des cieux est forcé, et ce sont les violents qui s’en emparent. ” (Mat. 11:11, 12). Le malfaiteur ne constitua pas une exception pour toutes les conditions requises et toutes les dispositions prises pour l’assemblée chrétienne des 144 000 vainqueurs de ce monde. — Apoc. 7:4-8 ; 14:1-5.

      20. Pourquoi, sur le bois de supplice, le malfaiteur ne fut-​il pas engendré de l’esprit divin ou oint par lui ?

      20 Sur le poteau le malfaiteur ne fut pas engendré de l’esprit de Dieu ni oint par lui. Ce ne fut pas le jour de la Pâque ni lorsqu’il pendait au bois que Jésus répandit le saint esprit sur ses fidèles disciples. C’est à la Pentecôte, lorsqu’il se trouvait à la droite de Dieu dans les cieux, comme grand Prêtre, que Jésus déversa le saint esprit (Jean 7:39). D’abord les disciples vivants furent alors faits fils spirituels de Dieu et admis dans la nouvelle alliance. Ils furent aussi oints de l’esprit et admis dans l’alliance pour le Royaume comme cohéritiers de Jésus-Christ.

      21. Pourquoi le paradis qui fut mentionné au malfaiteur n’est-​il pas le même que le royaume des cieux ? Et pourquoi ne s’assit-​il pas avec Jésus sur son trône céleste ?

      21 Ainsi le Paradis dont Jésus parla au malfaiteur n’est pas le même que le royaume des cieux. Jésus ne promit pas au supplicié que celui-ci serait avec lui dans le Royaume. Le malfaiteur ne demanda pas à être avec Jésus dans le Royaume ou à en faire partie. N’étant pas un membre de la descendance royale de David, le malfaiteur demanda simplement à être sous le Royaume et que le Roi le reconnaisse ou se souvienne de lui et le ressuscite d’entre les morts dans le domaine du Royaume. Le Paradis est sous le Royaume. Puisqu’il en est ainsi, le Paradis ne peut être établi qu’après l’instauration du Royaume. Le royaume de Jésus ne fut pas établi sur la terre le jour de la Pâque, celui de sa mort. Toutes les prophéties bibliques et les faits attestent que le Royaume fut établi dans les cieux en 1914. Quand Jésus monta au ciel le quarantième jour après sa résurrection, il s’assit à la droite de Dieu pour attendre jusqu’en 1914 où eut lieu l’inauguration du Royaume. Le malfaiteur ne siégea pas avec Jésus sur son trône, chose qui, selon Jésus, serait accordée à ceux de son assemblée qui vaincraient spirituellement ce monde. — Apoc. 3:21 ; Héb. 10:12-14.

      22. Pourquoi Jésus ne fut-​il pas ressuscité du Paradis ? Dans quoi le malfaiteur et les hommes dans les tombes aux commémoratifs seront-​ils ressuscités ?

      22 Ainsi il est impossible que le malfaiteur ait été avec Jésus au Paradis le jour de leur mort. Le troisième jour de sa mort, Jésus ne fut pas ressuscité du Paradis, laissant le malfaiteur en ce lieu avec les morts. Cela signifierait que Jésus n’aurait été avec lui au paradis qu’une partie de trois jours et qu’il l’y aurait laissé. Jésus ne redescendit pas au Paradis pour être avec le malfaiteur. Il monta au ciel pour être auprès de son Père céleste. Le troisième jour le malfaiteur ne fut pas ressuscité avec Jésus d’un paradis. Aucun mort ne sortira par une résurrection du vrai Paradis. Pour le malfaiteur et l’humanité dans les tombeaux commémoratifs il y aura une résurrection dans un Paradis sur la terre. Le malfaiteur ne fut pas le premier à acquérir le Paradis, et il n’y avait pas non plus des morts dans le Paradis avant le malfaiteur. Le Paradis est un lieu, celui des vivants et non des morts.

      LE JARDIN D’ÉDEN

      23, 24. a) Qui fut le premier homme au Paradis et pourquoi ? b) Pourquoi le nom de Paradis convient-​il au jardin d’Éden ?

      23 Le premier homme au Paradis fut Adam, le fils de Dieu. Adam était alors vivant. Il n’y avait pas alors de schéol ou de hadès, car aucun homme n’était mort et enseveli dans une tombe terrestre. Dans un article sur le Paradis The Encyclopedia Americana (Tome XXI) commence par ces paroles : “ le jardin d’Éden. Le mot est primitivement perse et signifie un parc. Il a été introduit dans les langues modernes comme nom du jardin d’Éden... et, par suite, de tout séjour du bonheur. ”

      24 Le nom convient au jardin d’Éden dans lequel Adam fut créé et placé. Le mot biblique hébreu pour “ jardin ” signifie un lieu entouré, clôturé. Ce qui était clos était quelque chose de délicieux, de beau. Cela s’accorde avec la notion perse d’un pardes ou paradis : “ un parc grand, étendu, protégé par une clôture contre les dommages, mais dont la beauté naturelle est intacte, avec d’imposants arbres forestiers, dont beaucoup portaient des fruits, arrosé de limpides cours d’eau, sur les rives desquels se promenaient de grands troupeaux d’antilopes ou de brebis — telle était l’image qui se rattachait, dans l’esprit du voyageur grec, au mot paradeisos, et pour lequel sa langue n’avait aucun équivalent précis... ” Certains auteurs grecs donnaient au terme le sens suivant : “ grande étendue de terrain entourée d’une solide clôture ou muraille, pleine d’arbres, de buissons, de plantes et de produits potagers, et dans laquelle se gardaient de diverses façons, en liberté ou non, selon qu’ils étaient féroces ou pacifiques, des animaux de valeur ; ce qui correspond au mot anglais parc, avec l’addition de jardins, d’une ménagerie et d’une volière. ”c

      25, 26. a) Comment le terme Paradis en vint-​il à s’appliquer au jardin d’Éden ? b) Pourquoi la version catholique de Douay n’emploie-​t-​elle pas l’expression “ le jardin d’Éden ” ?

      25 C’est de cette façon que, au troisième siècle avant l’ère chrétienne, les Hébreux qui commencèrent à traduire en grec leurs Écritures inspirées employèrent le terme grec paradeisos ou paradis pour traduire le mot hébreu gan. Ceux qui traduisirent la Bible en latin utilisèrent le vocable latin paradisus. Aussi lisons-​nous ceci dans la version catholique de Douay (Genèse 2:7-15) :

      26 “ Et le Seigneur Dieu forma l’homme du limon de la terre et souffla dans son visage le souffle de vie ; et l’homme devint une âme vivante. Et le Seigneur Dieu avait planté un paradis de plaisir au commencement dans lequel il plaça l’homme qu’il avait formé. Et le Seigneur Dieu fit pousser du sol des arbres de toute espèce, agréables à voir et bons à manger, et l’arbre de la connaissance du bien et du mal. Un fleuve sortait du lieu de plaisir pour arroser le paradis, et de là se divisait en quatre bras... Et le Seigneur Dieu prit l’homme, et le plaça dans le paradis de plaisir, pour le cultiver et pour le garder. ”

      27. Combien de fois la Bible hébraïque emploie-​t-​elle le mot correspondant pardes ? Comment le berger du Cantique des Cantiques de Salomon illustra-​t-​il la signification du mot ?

      27 Trois fois dans les écritures postérieures la Bible hébraïque utilise elle aussi le mot pardes (Néh. 2:8 ; Eccl. 2:5 ; Cant. 4:13). Le charme d’un pardes s’exprime, dans le Cantique des cantiques 4:13, dans ces paroles du berger à son amie bien-aimée : “ Tu es un jardin fermé, ma sœur, ma fiancée, une source fermée, une fontaine scellée. Tes jets forment un jardin, où sont des grenadiers, avec les fruits les plus excellents, les troënes avec le nard ; le nard et le safran, le roseau aromatique et le cinnamome, avec tous les arbres qui donnent l’encens ; la myrrhe et l’aloès, avec tous les principaux aromates ; une fontaine des jardins, une source d’eaux vives, des ruisseaux du Liban. ” — Cant. 4:12-15.

      28. Qu’est-​ce qui rehaussait les délices du jardin d’Éden ? Comment le fait que le jardin était clos est-​il attesté par ce qui eut lieu après l’entrée du péché ?

      28 Cependant il y avait quelque chose qui embellissait davantage le Paradis d’Éden pour le premier homme Adam et sa femme parfaite Ève et qui rehaussait ses délices et ses plaisirs. C’était la présence de Jéhovah Dieu, leur Créateur et leur Père céleste aimant. D’une façon merveilleuse il parcourait le jardin et donna à l’homme sa loi directrice. Sa présence sanctifiait le paradis, le jardin d’Éden, et en fit un lieu pour une vie sainte (Gen. 2:19-25 ; 3:8, 9). Dans le juste ordre de choses, quand Adam et Ève perdirent la sainteté en péchant contre leur Créateur, Père et Dieu, ils furent expulsés du Paradis terrestre pour mourir comme des pécheurs à l’extérieur, sur le sol maudit. Le fait que le jardin ou Paradis d’Éden était un lieu fermé ou clôturé, du moins par des gardes angéliques invisibles, est attesté par les paroles de Genèse 3:23, 24 (Douay) : “ Et le Seigneur Dieu le chassa du paradis de plaisir pour qu’il cultivât la terre d’où il avait été pris. Et il chassa Adam ; et il mit devant le paradis de plaisir des chérubins et une épée de feu, tournoyante, pour garder le chemin de l’arbre de vie. ”

      29. Adam retourna-​t-​il au paradis après sa mort ? Et Abel ?

      29 En dehors de l’Éden Adam arriva à l’âge de 930 ans. Il ne retourna pas au Paradis quand il mourut, bien que ce lieu existât encore au moment de sa mort, non au centre de notre planète terre, comme l’enseigne le clergé, mais à sa surface. Adam retourna dans le sol d’où il avait été pris. Psaume 16:10 (Da) n’annonça pas au sujet du premier Adam que son âme ne serait pas abandonnée au schéol ou hadès, mais il l’annonça à propos du “ dernier Adam ”, Jésus-Christ. L’âme vivante Adam avait péché et était morte en châtiment de sa rébellion contre le Créateur et Dieu du Paradis (Ézéch. 18:4, 20 ; Gen. 2:7). Quand Abel, le fils pieux d’Adam, fut assassiné par Caïn, son frère jaloux, Abel n’alla pas au Paradis ; mais son sang criait du sol en dehors du Paradis jusqu’à Dieu. — Gen. 4:1-11.

      30. Que dire du Paradis et d’Hénoc qui fut enlevé pour qu’il ne vît pas la mort ?

      30 Adam vit la naissance d’Hénoc, son descendant à la septième génération. Par sa vie sainte Hénoc “ marcha avec Dieu ”. Puis Dieu enleva Hénoc. Mais quand il fut ainsi enlevé pour qu’il ne vît pas la mort, Hénoc n’alla pas au Paradis, qui existait encore. Hébreux 11:5 dit “ qu’il ne parut plus ”. Il fut d’une manière paisible mis dans la mort par le miracle divin qui épargna à Hénoc toute souffrance de la mort. Comme il avait été agréable à Dieu, Jéhovah le conserva dans sa mémoire. Au temps marqué de Dieu, Hénoc participera à la résurrection des justes (Actes 24:15 ; Jean 5:28, 29). Le jardin d’Éden originel n’existe plus, car il fut détruit par le déluge. Quand il reviendra d’entre les morts, Hénoc sera ressuscité dans le Paradis rétabli sur la terre.

  • La condition spirituelle mise en doute
    La Tour de Garde 1959 | 15 juin
    • La condition spirituelle mise en doute

      Un évêque catholique romain mit en doute l’authenticité du nombre des membres prétendus rattachés à son église, aux États-Unis. L’église catholique romaine prétend maintenant compter 34 563 851 membres. Mais l’évêque Stephen S. Woznicki de Saginaw, Michigan, croyait qu’il n’y avait pas plus de vingt-cinq millions de pratiquants. “ Il y a de grands progrès dans la condition physique des diocèses ”, déclara-​t-​il, “ mais la condition spirituelle est une question tout à fait différente. ” — Time, 23 septembre 1957.

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