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Les Antilles vous vendent leur beautéRéveillez-vous ! 1972 | 22 août
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favorise les congrès afin d’attirer d’importants groupes de visiteurs. Un palais des congrès a été construit à la Trinité pour fournir un lieu de réunion tout trouvé pour ce genre d’activité.
La Trinité a aussi changé sa manière d’accueillir les touristes. Naguère on s’efforçait d’offrir au visiteur “son pays à l’étranger”, en lui proposant ses mets habituels et en recréant pour lui un cadre familier. Cette méthode s’est révélée onéreuse et n’a rencontré que peu de succès. On cherche plutôt maintenant à faire connaître le pays, avec son paradis d’oiseaux, son lac de montagne, sa forêt tropicale et sa population d’origines si diverses. On montre aux touristes quelques-uns des métiers artisanaux et des activités de l’île. On met l’accent sur les orchestres locaux, les calypsos ou les danses limbo. Au lieu d’un steak frites, on leur sert du crabe au calalu, des choux palmistes en salade ou un poulet pelau. Les visiteurs apprennent ainsi comment vivent leurs semblables dans d’autres pays. D’ores et déjà on sait que ce nouveau tourisme plaît à beaucoup d’étrangers qui se sont dits séduits par la région.
À ceux qui veulent partir ou qui désirent un changement de rythme, les agences de tourisme ont quelque chose à vendre dans les Antilles. Si l’économie des îles et leur population y trouvent leur avantage, le client, lui, découvre la paix et l’enchantement.
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Une coupe de cheveux ou le licenciementRéveillez-vous ! 1972 | 22 août
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Une coupe de cheveux ou le licenciement
DANS le monde des affaires, soumis aux pressions d’une âpre concurrence, un nombre toujours plus grand de maisons honorables posent à leurs employés cette sorte d’ultimatum : ‘Choisissez entre une mise soignée ou le licenciement.’
Citons la National Cash Register Company, compagnie internationale qui possède plus de deux cent cinquante bureaux de vente aux États-Unis et dont la direction vient d’émettre une circulaire intitulée “Présentation du personnel attaché à la NCR”. Elle déclare entre autres : “De nombreux clients répugnent à traiter des affaires avec une compagnie dont les représentants n’ont pas une tenue soignée. Étant donné la concurrence et les difficultés qu’il y a à s’assurer de nouveaux marchés, nous ne pouvons en aucune façon nous permettre de perdre des clients.” Suit le règlement concernant le personnel masculin de la compagnie :
“Les cheveux seront bien coupés et soigneusement peignés. Ils s’arrêteront au col et ne couvriront pas les oreilles. Les favoris ne descendront pas plus bas que le lobe de l’oreille, et leur largeur n’excédera pas trois centimètres à l’extrémité inférieure. De petites moustaches bien taillées sont admises. Les grosses moustaches en brosse ou à la gauloise et les barbes ne sont pas acceptées. Les employés devront porter un costume et une chemise habillés ainsi qu’une cravate. La tenue sera propre et agréable dans son ensemble, afin que le personnel ait une mise soignée qui convienne aux affaires.”
La circulaire directoriale de la NCR demande aussi au personnel féminin d’adopter une mise de bon ton.
Notons sous ce rapport que la caisse de chômage de Californie vient d’adopter une mesure stipulant que dans les régions où l’ensemble des employeurs refusent d’embaucher des hommes qui portent une chevelure longue, ces derniers ne recevront pas d’allocation de chômage. En outre, en janvier de cette année, la Cour suprême des États-Unis a déclaré que la direction d’un établissement scolaire ne viole pas les droits constitutionnels des étudiants du second degré si elle exige qu’ils se fassent couper les cheveux.
On remarquera avec intérêt que dans ses conseils aux ministres chrétiens, la Bible parle de la nécessité d’une présentation personnelle correcte, sans oublier les cheveux. L’apôtre Paul, inspiré, recommande la “modestie et [la] pondération d’esprit” en matière de tenue vestimentaire et précise que des cheveux d’une longueur inhabituelle sont pour l’homme “un déshonneur”. (I Tim. 2:9 ; I Cor. 11:14, 15.) Il insiste aussi sur le fait que notre comportement peut avoir un effet, bon ou mauvais, sur les autres. Aussi définit-il comme suit le point de vue que doit avoir le ministre de Dieu mûr : “Sous aucun rapport nous ne fournissons de cause d’achoppement, afin qu’on ne trouve rien à redire à notre ministère ; mais sous tous les rapports, nous nous recommandons nous-mêmes comme ministres de Dieu.” — II Cor. 6:3, 4.
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