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  • Porc-épic
    Auxiliaire pour une meilleure intelligence de la Bible
    • elle s’accorde avec l’étymologie de l’hébreu et des langues apparentées, telles que l’araméen, l’arabe et l’éthiopien. Le fait que le porc-épic comme le hérisson se roulent en boule quand ils sont en danger est en harmonie avec la racine verbale (qui signifie “se rassembler” ou “enrouler”) dont, pense-​t-​on, le mot qippodh dérive.

      Se fondant sur Ésaïe 14:23 et Sophonie 2:14, qui concernent la désolation de Babylone et de Ninive, certains objectent que le porc-épic (ou le hérisson) ne peut être l’animal en question, car il ne fréquente pas les étangs couverts de roseaux et ne sait ni chanter ni grimper au sommet des colonnes. Cependant, selon Ésaïe 14:23, ce ne sont pas les étangs couverts de roseaux, mais Babylone qui doit devenir la possession des porcs-épics. Fait intéressant, quelqu’un qui a exploré les ruines de Babylone a relaté y avoir découvert “quantité de piquants de porcs-épics”. De même, la voix qui chante à la fenêtre peut être celle d’un oiseau quelconque perché sur une fenêtre déserte ou encore le vent; ce n’est pas forcément la voix du porc-épic (Soph. 2:14). Quant au porc-épic ‘qui passe la nuit parmi les chapiteaux [la partie supérieure des colonnes]’, il faut se rappeler qu’on parle d’une ville en ruines. Il pourrait fort bien s’agir de colonnes tombées sur le sol.

  • Porphyre
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    • PORPHYRE

      Sorte de pierre généralement rouge foncé, pourpre ou parfois verte et contenant des cristaux de feldspath. On s’en est servi, avec le marbre et la nacre, pour faire le dallage du palais de Suse, en Perse, au temps du roi Assuérus. — Esther 1:6.

  • Porte
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    • PORTE

      La Bible parle de plusieurs sortes de portes: 1) la porte du camp (Ex. 32:26, 27), 2) la porte de la ville (Jér. 37:13), 3) la porte de la cour du tabernacle (Ex. 38:18), 4) les “portes du Château qui appartient à la maison” (Néh. 2:8), 5) les portes du temple (Actes 3:10) et 6) la porte d’une maison. — Actes 12:13, 14.

      CONSTRUCTION

      Les villes avaient le moins de portes possible, car celles-ci étaient des points vulnérables des fortifications. Certaines cités n’en avaient même qu’une seule. Quand la ville disposait d’une double enceinte, intérieure et extérieure, chacune des murailles était évidemment percée d’ouvertures. Les portes primitives étaient pourvues d’un système de chicanes, ce qui gênait l’entrée des ennemis. Plus tard, quand l’usage du char se répandit (vers le XVIIIe s. av. n. è.), on transforma les portes des villes en entrées rectilignes et directes. Dans certaines ruines, la porte de la ville consiste en une entrée flanquée de tours carrées. Cette entrée ouvre sur un vestibule de 15 à 20 mètres de long. Il y a jusqu’à six pilastres qui réduisent la largeur du passage en trois endroits. Dans certains cas, il pouvait y avoir deux ou trois portails à l’intérieur de ces portes monumentales. De petites pièces aménagées dans les murs du vestibule servaient de salles des gardes. Dans la vision du temple d’Ézéchiel, les portes sont pourvues de chambres de garde (Ézéch. 40:6, 7, 10, 20, 21, 28, 29, 32-36). Dans certaines portes, le vestibule était surmonté d’une toiture, et d’autres avaient plusieurs étages comme le prouvent les escaliers découverts à l’intérieur. — Voir II Samuel 18:24, 33.

      On a mis au jour d’anciennes villes fortifiées où il y avait de petites poternes, des portes dérobées. Celles-ci étaient parfois situées au pied des remparts et permettaient aux habitants d’entrer facilement dans la cité en temps de paix. Quand la ville était assiégée, les défenseurs les empruntaient pour faire des sorties et attaquer les assiégeants tout en étant couverts par les tirs de leurs compagnons restés sur les remparts.

      Les vantaux des portes des villes étaient généralement en bois doublé de métal, sinon les ennemis auraient pu y mettre le feu. Certaines portes étaient peut-être en fer, comme c’était le cas à l’époque des apôtres (Actes 12:10). Les Écritures disent que les battants des portes de Babylone étaient en cuivre et les barres en fer (És. 45:2; voir Psaume 107:2, 16). Certaines portes étaient, semble-​t-​il, bloquées avec des barres de bois (Nahum 3:13). En Syrie, on a découvert des villes munies de portes en pierre massive, taillées d’une seule pièce. Elles mesuraient trois mètres de haut sur des centimètres d’épaisseur et tournaient sur des pivots placés en haut et en bas. Quand on sait cela, on comprend l’ampleur de l’exploit de Samson qui arracha les battants de la porte de Gaza avec ses deux montants et la barre, et les transporta au sommet de “la montagne qui est en face de Hébron”. Naturellement, ce ne fut possible que grâce à la force que lui donna l’esprit de Jéhovah. — Juges 16:3.

      FONCTION

      Les habitants de la ville s’activaient beaucoup près des portes; ils s’y rassemblaient aussi. De vastes esplanades étaient aménagées près de ces portes, comme la place publique devant la Porte des Eaux à Jérusalem (Néh. 8:1). À l’entrée de la porte de Samarie, il y avait une aire de battage (I Rois 22:10). C’était aux portes que l’on apprenait les nouvelles, non seulement parce que c’était là qu’arrivaient voyageurs et marchands, mais également parce que presque tous les ouvriers empruntaient ces portes chaque jour pour entrer ou sortir, notamment ceux qui travaillaient dans les champs. La porte était donc un lieu de rencontre (Ruth 4:1; II Sam. 15:2). Les marchés s’y installaient, et certaines portes de Jérusalem avaient été dénommées d’après les articles qui s’y vendaient (par exemple, la Porte des Poissons) (Néh. 3:3). Les anciens de la ville s’asseyaient également aux portes de la cité pour prononcer leurs jugements. — Deut. 16:18; 21:18-20; 22:15; 25:7.

      Ceux que les juges estimaient passibles de mort étaient emmenés hors des portes de la ville pour y être exécutés (I Rois 21:10-13; Actes 7:58). Les carcasses des animaux qui avaient été offerts en sacrifice pour le péché le jour des Propitiations étaient transportées hors de la ville pour y être brûlées (Lév. 16:27, 28). Voilà pourquoi Jésus Christ, le sacrifice pour le péché par lequel propitiation est faite en faveur de l’humanité, a été mis à mort hors de la porte de Jérusalem. — Héb. 13:11, 12.

      LES PORTES DE JÉRUSALEM

      À propos des portes de Jérusalem, il est bon de se souvenir que depuis l’époque de sa conquête par David, la ville s’est agrandie et étendue de telle sorte qu’il a fallu construire plusieurs murailles et portions de murailles. Nous parlerons principalement des portes mentionnées

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