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    • villes solidement fortifiées dans le pays. — Nomb. 13:28; Deut. 9:1.

      CHOIX DES SITES

      Le choix d’un site pour y implanter une ville dépendait de plusieurs facteurs. Comme la défense était généralement de toute première importance, les cités antiques étaient souvent situées sur des hauteurs. Bien qu’étant ainsi visibles de loin, elles étaient difficiles à atteindre (Mat. 5:14). Les villes côtières ou situées sur les berges des rivières étaient des exceptions. En plus d’être protégée par des obstacles naturels, la ville était souvent entourée d’épaisses murailles ou d’un ensemble de murs et de tours, ou encore, dans certains cas, de douves (II Rois 9:17; Néh. 3:1 à 4:23; 6:1-15; Dan. 9:25). À mesure que la ville se développait, il était parfois nécessaire de reculer les murs pour qu’ils englobent une plus grande surface. Les entrées percées dans l’enceinte étaient protégées par de solides portes qui pouvaient résister à un siège prolongé. À l’extérieur des murailles s’étendaient les champs, les pâturages et les banlieues qui étaient rarement défendus pendant les attaques. — Nomb. 35:1-8; Josué 21:41, 42.

      Une importante réserve d’eau à proximité était absolument nécessaire; il ne fallait pas négliger ce point quand on choisissait un emplacement pour construire une ville. Pour cette raison, les villes qui possédaient une source ou un puits à l’intérieur de leurs fortifications étaient considérées comme des sites idéaux. Dans certaines villes, en particulier à Méguiddo, à Guézer et à Jérusalem, on avait creusé des tunnels, construit des aqueducs et fait des canalisations pour amener l’eau des sources extérieures à l’intérieur des murs (II Sam. 5:8; II Rois 20:20; II Chron. 32:30). On construisait souvent des réservoirs et des citernes pour recueillir l’eau pendant la saison humide et la conserver, afin de pouvoir l’utiliser plus tard. Dans certains cas, le sol était truffé de citernes, parce que le propriétaire de chaque habitation s’efforçait d’avoir sa propre réserve d’eau. — II Chron. 26:10.

      Des buts communs ayant présidé à la construction des villes de l’Antiquité, on constate de grandes similitudes dans leur conception et leur plan. Et comme il n’y a pas eu d’importants changements au cours des siècles, certaines villes sont aujourd’hui très semblables à ce qu’elles étaient deux ou trois millénaires auparavant. Après avoir passé les portes, le visiteur se trouvait sur une vaste place publique, la place du marché, où l’on vendait et achetait toutes sortes de marchandises et où l’on scellait les contrats devant témoins (Gen. 23:10-18; II Rois 7:1; Nahum 2:4). C’est là que les nouvelles arrivaient et étaient communiquées (Néh. 8:1, 3; Jér. 17:19), que se tenait le tribunal des anciens et des juges de la ville (Ruth 4:1-10) et que le voyageur pouvait passer la nuit si par hasard personne ne lui avait offert l’hospitalité (Juges 19:15-21). Parfois, il y avait dans la ville d’autres lieux où le visiteur pouvait loger. — Josué 2:1; Juges 16:1; Luc 2:4-7; 10:35.

      On peut se représenter les dimensions de bien des villes anciennes en examinant les ruines de leurs murailles, mais l’évaluation du nombre de leurs habitants ne peut être qu’approximative. L’archéologue W. Albright a estimé que Debir s’étendait sur trois hectares et comptait 150 à 250 maisons. Si l’on prend ce chiffre comme base de calcul, les cinq hectares et demi de Méguiddo devaient permettre de loger entre 3 500 et 5 000 habitants, tandis que les sept hectares de Lachis pouvaient recevoir 6 000 à 7 500 personnes. D’autre part, Ninive était une très grande métropole; en effet, il nous est dit: “Ninive, la grande ville, dans laquelle il y a plus de cent vingt mille hommes qui ne savent pas la différence entre leur droite et leur gauche.” — Jonas 4:11; 3:3.

      Le nom des villes mentionnées dans la Bible avait généralement un sens en rapport avec leur emplacement et avec le caractère ou l’ascendance de leurs habitants; il pouvait même avoir une signification prophétique (Gen. 11:9; 21:31; Juges 18:29). Parfois, pour distinguer une ville d’une autre qui portait le même nom, on ajoutait celui de la tribu où elle se trouvait, comme pour “Bethléhem en Juda”, car il y avait aussi une Bethléhem en Zabulon (Juges 17:7; Josué 19:10, 15). Les villes-enclaves étaient des villes qui appartenaient à une tribu, mais étaient situées sur le territoire d’une autre. — Josué 16:9.

  • Villes à entrepôts
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    • VILLES À ENTREPÔTS

      Villes spécialement choisies par l’État pour servir de centres d’entreposage. Des réserves de nourriture, comme du grain ou d’autres denrées, étaient conservées dans des magasins et des greniers construits dans ces villes.

      Sous l’oppression égyptienne, les Israélites furent contraints de bâtir “des villes-entrepôts pour Pharaon, à savoir Pithom et Ramsès”. (Ex. 1:11.) Salomon construisit aussi des villes à entrepôts (I Rois 9:17-19; II Chron. 8:4-6). Plus tard, lorsque le roi Josaphat est devenu prospère, “il bâtit en Juda des places fortes et des villes à entrepôts”. — II Chron. 17:12; I Chron. 27:25; II Chron. 16:4; 32:27-29; voir MAGASIN.

  • Villes de chars
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    • VILLES DE CHARS

      {Article non traduit.}

  • Villes de prêtres
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    • VILLES DE PRÊTRES

      {Article non traduit.}

  • Villes de refuge
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    • VILLES DE REFUGE

      La loi de Jéhovah sur le caractère sacré du sang était très claire. Le sang humain versé souillait la terre où Jéhovah résidait, et seul le sang de celui qui l’avait versé pouvait faire propitiation (Gen. 9:5, 6; Nomb. 35:33, 34). Ainsi, dans le cas d’un meurtre, le sang de la victime était vengé et la loi ‘vie pour vie’ était satisfaite lorsque le meurtrier était mis à mort “sans faute” par le vengeur du sang (Ex. 21:23; Nomb. 35:21). Mais qu’advenait-​il du meurtrier involontaire, par exemple de celui dont le fer de la hache avec laquelle il coupait du bois s’échappait accidentellement du manche et frappait mortellement son frère (Deut. 19:4, 5)? Pour de tels cas malheureux, Jéhovah avait prévu avec amour des villes de refuge, au nombre de six, où le meurtrier involontaire pouvait se réfugier et être protégé du vengeur du sang. — Nomb. 35:6-32; Josué 20:2-9.

      EMPLACEMENT

      Avant sa mort, Moïse choisit trois de ces villes à l’est du Jourdain. La première, Bézer, se situait au sud du plateau qui faisait partie du territoire de la tribu de Ruben, à l’est de la pointe nord de la mer Morte. La deuxième, Ramoth, en Galaad, appartenait à la tribu de Gad et se trouvait à peu près au milieu de la partie est

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